Retrouvez le replay du Talk Show de ce lundi 05 février 2024, présenté par Sébastien Volpe avec Romain Canuti, Slim Hanayen et Florent Benidriss.
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00:00 (Générique)
00:06 Benet voulait parler de Gattuso, nous voilà dans la partie Gattuso, on en parle.
00:12 Benet, la parole est à toi.
00:14 Romain il était en train de dire qu'il fallait un électrochoc,
00:17 je pense que Lyon ils ont fait un électrochoc en virant Grosso.
00:20 Nous je pense que l'Hongoria et même l'OM ne viront pas Gattuso,
00:24 parce qu'ils vont attendre la fin de l'année.
00:26 C'est très bien que s'il y a la qualification Ligue des champions,
00:30 il prolonge une année supplémentaire, et en cas de non qualification Ligue des champions,
00:33 ils lui disent merci au revoir.
00:34 Donc je pense qu'il va attendre la fin de l'année,
00:36 voir où se situe l'OM avant de prolonger ou pas Gattuso.
00:40 Est-ce que les amis, la vraie problématique d'aujourd'hui,
00:44 on parlait du jeu général de l'Olympique de Marseille,
00:47 est-ce qu'on ne tombe pas avec l'ami Gennaro Mentuzan,
00:52 et maintenant on voit l'infographie préparée par Louis Clachaud
00:56 à la réalisation de cette mission,
00:58 Gattuso depuis son arrivée à l'OM,
00:59 c'est 21 matchs toutes compétitions confondues,
01:01 9 victoires, 6 nuls, 6 défaites.
01:03 C'est un bilan équilibré oui.
01:05 Et non, excuse-moi.
01:08 Alors attends, si tu veux commenter le panneau,
01:10 je voulais juste vous lancer sur ce sujet.
01:12 Est-ce que ce qui n'est pas gênant aujourd'hui,
01:14 ce n'est pas aussi sa communication ?
01:17 Hier à Lyon, quand il commence à nous sortir,
01:19 ça s'est joué à des détails.
01:21 Lors de mon arrivée, l'OM n'a été dominé par personne, etc.
01:25 On commence à sentir ces années Olympiques de Marseille,
01:29 où les acteurs, Gattuso fait partie,
01:33 puisque c'est l'entraîneur du club,
01:34 sont en complète déconnexion avec ce que nous on voit
01:37 et avec la réalité.
01:39 On a l'impression que ça y est,
01:40 ils sont dans une autre...
01:42 On ne voit pas les mêmes matchs,
01:43 c'est la fameuse expression.
01:44 Quand il y a un tel décalage entre ce qu'on entend
01:47 et ce qu'on voit,
01:49 généralement, ça ne sent pas très bon
01:52 pour la durée de vie d'un coach.
01:54 Moi, je pense qu'il fait ça,
01:56 il a tenu cette fameuse réunion,
01:59 le démontre quand même.
02:01 C'est-à-dire que le discours qu'il a en interne
02:05 n'est pas le même que ce discours qu'il tient
02:07 en conférence de presse.
02:10 Et ça me dérange quand même un peu,
02:12 parce que je veux bien que tu protèges tes joueurs,
02:15 mais pour moi, ils ne méritent pas d'être protégés.
02:17 Si tu les protèges à ce point, tu te prendras comme eux.
02:20 Mais quand tu t'adresses comme ça en conférence de presse,
02:23 que tu dis que ça s'est joué à des détails,
02:24 tu représentes l'Olympique de Marseille.
02:26 Excusez-moi ce petit populisme-là,
02:28 c'est bien beau de vouloir protéger tes joueurs,
02:30 mais là, tu rends compte
02:31 et tu ne rends pas compte à des journalistes.
02:34 On salue Romain Héring, il était dans la salle de presse.
02:37 Ce n'est pas pour Romain Héring que je fais ce P.O.I.
02:39 C'est pour les supporters de l'OM.
02:40 Romain Héring n'est qu'un intermédiaire,
02:42 Romain Héring n'est qu'un messager.
02:43 Le Foséen n'est qu'un intermédiaire pour les supporters de l'OM.
02:46 Et les autres médias, c'est pareil.
02:48 Donc en fait, quand Gatouzou s'exprime comme ça,
02:50 il ne s'exprime pas auprès de journalistes,
02:52 il s'exprime auprès de supporters de l'OM.
02:54 Et il leur raconte, on va rester poli, tout ça,
02:56 il leur raconte des salades aux supporters de l'OM.
02:59 Et moi, ça, ça m'agace un peu.
03:00 Et à un moment donné, tu fais ce choix de protéger tes joueurs,
03:03 c'est bien, du coup, tu es avec eux.
03:05 Et quand vendredi, parce qu'on sait que ça se prépare un peu,
03:10 quand vendredi, il y aura des banderoles, il y aura des trucs comme ça,
03:13 tu seras dans le camp des joueurs.
03:14 Tu ne pourras pas faire un pas à gauche, un coup faire un pas à droite.
03:18 Et juste pour commenter le bilan de Gatouzou,
03:22 neuf victoires, six nuls, six défaites.
03:24 Si on gratte un peu, on va chercher ces neufs victoires.
03:27 Il n'y en a aucune de bien, en fait, de victoire.
03:30 Je suis désolé.
03:31 Tu gagnes Thionville, tu gagnes Lorient.
03:34 On se souvient du match à Lorient, ce n'était pas une opposition folle.
03:36 Tu gagnes Lyon, quand Lyon était au fond du trou.
03:39 Tu gagnes Rennes, quand ils étaient au fond du trou.
03:42 Tu gagnes Le Havre, qui avait laissé ses meilleurs joueurs sur le banc.
03:45 Si vous vous rappelez, Kouzaïef et compagnie qui étaient sur le banc sur ce match-là.
03:48 On peut tous les faire.
03:49 Tu gagnes Lachax, boulette de gardien la dernière minute.
03:52 Tu gagnes l'AOK Athènes, boulette de gardien.
03:55 Faites-moi toutes les victoires de Gatouzou.
03:56 Trouvez-moi dans les neuf victoires de Gatouzou,
03:58 une victoire qui sent, qui respire, la maîtrise.
04:01 La première mi-temps à Lorient.
04:03 Oui, mais après, la deuxième mi-temps, quand même, tu es dans les difficultés.
04:06 Tu m'as dit "trouvez-moi", je te dis.
04:09 Tu m'as ramené.
04:10 C'est comme aussi, on peut parler de la première mi-temps à Brighton,
04:13 contre Brighton, pas à Brighton, mais au Vélodrome contre Brighton,
04:16 qui avait été de bonne facture.
04:17 On y revient, sur ce que je pense et ce que je te disais hier.
04:21 Je trouve même que l'équipe régresse dans ce que demande Gatouzou.
04:24 Moi, ce que j'ai vu sur Brighton, c'est des sorties de balle,
04:27 c'est un pensée football.
04:29 Là, on est sur du...
04:31 On te met là, on te met là.
04:33 On est sur du coaching district.
04:35 On va t'écouter, Slimane.
04:36 On est sur du management.
04:37 Mais on ne peut pas, en plus, les amis, moi, en tout cas,
04:40 moi, je ne peux pas entendre l'entraîneur de l'Olympique de Marseille
04:44 expliquer en conférence de presse d'après-match hier avec Romain Guérin,
04:48 qu'il lui pose pourquoi on n'a pas joué le match en 3-5-2,
04:51 et il lui dit "ce n'est pas ça le problème, ça, c'est des détails".
04:54 Frérot, quand tu joues avec des pistons sur le côté
04:56 ou quand tu joues avec des ailiers sur le côté,
04:59 ça ne s'appelle pas un détail, ça s'appelle une organisation tactique.
05:02 Quand tu en as fait rentrer un, c'est par lui qui est un peu arrivé...
05:06 Mais surtout qu'en plus, il n'a pas vraiment fait jouer des ailiers.
05:09 Quand tu mets NDI sur un côté, tu sais très bien qu'en plus,
05:11 déjà, Illyman NDI, là où il a été le meilleur à l'OM, c'était dans l'axe.
05:16 En plus, ce n'est pas un joueur de côté, c'est un joueur d'axe.
05:18 Tu avais la chance d'avoir Ismail Assar.
05:20 Enfin, la chance...
05:22 Tu n'en es pas servi.
05:24 Mais tu n'en es pas servi.
05:25 Tu avais quand même Ismail Assar qui sortait d'une belle cade.
05:27 Alors, je ne sais pas pourquoi il n'a pas joué,
05:29 parce qu'il aurait même pu le faire rentrer.
05:31 Mais sur l'idée du 3-5-2, on avait quand même plus d'assurance dans ce système-là.
05:36 On avait une certaine assise défensive.
05:38 On avait une animation défensive qui était cohérente.
05:42 À défaut d'avoir une animation offensive, on avait une animation défensive cohérente.
05:46 Tu avais recruté, en plus, Quentin Merlin,
05:49 qui est très bon dans ce poste-là de piston gauche
05:53 et qui est plus en difficulté défensivement.
05:55 Donc là, tu l'as mis en difficulté dans ce match-là en repassant une défense à 4.
05:59 Tu avais Jonathan Clos, donc tu pouvais avoir deux latéraux assez offensifs
06:03 pour justement mettre la pression sur cette défense-là lyonnaise.
06:07 On dit aussi beaucoup le 3-5-2, ça peut être défensif,
06:11 le système en 5-3-2 ou 3-5-2, un système plutôt défensif, mais ce n'est pas vrai.
06:15 Si tu l'utilises bien, tu peux être très, très dangereux offensivement.
06:18 C'est pour ça qu'on parle d'un 5-3-2 ou d'un 3-5-2.
06:21 Moi, j'ai milité pour un 3-5-2, c'est-à-dire que tu as trois défenseurs
06:23 et après tu as cinq milieux, parce que Quentin Merlin et Clos dans ce système-là,
06:27 c'est des milieux et c'est plus des attaquants presque que des défenseurs.
06:31 Et donc, tu n'as pas rendu service ni à Bamu Meite qui t'a mis à droite,
06:35 ni à Quentin Merlin.
06:36 Je pense qu'il y a eu là, et de toute façon, c'est indéniable,
06:38 il a beau dire que c'est des détails, mais il s'est trombé dans son système tactique.
06:42 Et pourtant, moi, je l'ai défendu, je l'ai trouvé des circonstances atténuantes.
06:45 Mais sur le match d'hier, je suis désolé, c'est une grosse erreur de Gattuso.
06:50 On ne peut plus le pardonner.
06:52 Pour défendre Quentin Merlin, hier, il avait un gros client quand même.
06:54 Nouamah, je pense que tu le mets n'importe quel arrière-gauche.
06:57 C'est un des seuls points positifs cette année.
07:00 Nous, ce qu'on demande, on a des alliés à l'Olympique de Marseille.
07:04 Nouamah, il nous a montré ce qu'on attendait d'un allié percutant, driblant,
07:08 qui fasse reculer la défense.
07:10 Le contraire de nos alliés, il y a Imane Ndiaye, inexistante.
07:13 Louis Sénéry qui est franchement, sincèrement,
07:16 je trouve que Louis Sénéry qui est balerdi des mecs qu'on a bannis,
07:19 je trouve qu'en ce moment, c'est les meilleurs de l'Olympique de Marseille.
07:22 Je trouve que les mecs-là, on voulait les dégager, on voulait les jeter.
07:25 Et c'est ces mecs-là qui te "tchennent", qui te sortent un peu la tête sous l'eau.
07:29 Balerdi, je suis d'accord avec toi.
07:32 Je trouve que balerdi, dans des saisons comme ça, galère.
07:35 Il y a des fois ces joueurs-là.
07:38 L'exemple, son prédécesseur à ce niveau-là, c'est Ocampos.
07:42 Moi, Ocampos était la dernière saison Garcia qui était très difficile aussi.
07:48 Une saison où Ocampos finit Fausse-Indore.
07:50 C'est une saison où il se révèle un peu, alors que jusqu'alors, on était un peu...
07:56 C'est une relation "je t'aime moi non plus", il nous avait fait des trucs,
07:59 on était dans l'incompréhension.
08:01 Et dans ces moments de difficulté, on a apprécié sa combativité.
08:04 Moi, j'apprécie vraiment les matchs de balerdi, ce qu'il a fait hier.
08:09 C'est le seul rayon de soleil pour moi.
08:12 Par contre, Louis Sénéry, ça, quand même très léger.
08:16 Que ce soit dans l'effectif, que ce soit la dernière solution sur tes six postes offensifs
08:23 et doubleurs comprises, je peux l'entendre, mais...
08:28 De toute façon, quand vous regardez l'effectif de l'Olympique de Marseille de cette année,
08:32 il n'y a pas des joueurs fleurit classe.
08:34 Il n'y a pas un joueur au-dessus du lot qui te permet, sur un bon jour,
08:39 dont on dit à chaque fois, est-ce que l'OM n'est pas paillettes dépendants ?
08:43 Est-ce que l'OM n'est pas de rock-bas dépendants ?
08:46 Est-ce que tu sais que tu as ce joueur dans ton équipe ?
08:48 Donc, effectivement, ça peut générer une forme de dépendance au vu du niveau du joueur,
08:53 là où il l'a ou pas, en fonction des matchs.
08:55 Mais là, en fait, tu te demandes toujours comment le danger peut arriver.
09:00 Alors, soit tu as un entraîneur qui met en place un système de jeu parfaitement enrodé
09:05 et donc ça devient un collectif.
09:07 Soit tu es Manchester City, tu as à la fois les deux, tu as les meilleurs joueurs du monde
09:13 et en plus tu as le plan de jeu le meilleur au monde, donc tu as tout,
09:16 donc tu te régales quand tu vas au stade.
09:18 Mais soit tu es collectif, soit c'est une somme d'individualité.
09:21 Je pense que c'est encore le cas de Paris cette année,
09:23 qui est beaucoup dans la performance individuelle, plus que dans une performance collective.
09:27 Mais nous, on n'a rien, quoi.
09:29 On n'a ni sens du collectif, ni joueur capable de te sortir la tête du saut quand ça ne va pas.
09:35 Offensivement, j'ai vraiment l'impression,
09:37 mais c'est les entraînements où tu fais des petits jeux, où tu fais des tennis-ballon,
09:43 mais offensivement, tu n'as pas ce truc où tu as cette exigence.
09:47 On peut dire ce qu'on veut sur Marcelo Bielsa, par exemple,
09:52 qui a fait partie de ses entraîneurs,
09:54 il disait offensivement « toi, tu dois être là, toi, tu dois être là,
09:58 toi, quand lui, il est là, tu dois faire ça ».
10:00 Sans Paoli, c'est pareil.
10:02 C'était quelque chose de totalement différent pour le coup.
10:04 C'est pareil, sans Paoli, toi, offensivement, tu es là,
10:07 donc toi, tu fais ça, donc toi, tu fais ça.
10:08 Nous, on a râlé, parce que des fois,
10:10 certains éléments ne rentraient pas dans ce cadre-là.
10:12 Par exemple, je préfère un milliard de fois avoir un entraîneur qui a une idée claire,
10:19 que de dire « je mets des talents offensifs, et puis on voit. »
10:22 Parce que le jour où tu ne les as pas, ces talents offensifs…
10:25 Yannick Obameyang, pour l'instant, qui est sur une saison que j'appelle une saison Peggy Leyendoula.
10:30 Un mois dans la saison.
10:32 Un mois.
10:34 Un mois monstrueux, mais un seul mois.
10:37 Ça me dérange.
10:39 Non, il n'a pas tort.
10:43 En fait, avec Gatouzon, on n'a pas de schéma de jeu.
10:47 Comme il disait Romain tout à l'heure, on sait que l'île, voilà, ils ont des certitudes.
10:51 L'île, voilà. Ils ont Zégrova, un joueur franchement, il marche sur l'eau.
10:56 Lens, qui commence à retrouver son collectif.
10:59 En fait, nous, l'OM, tu t'es dit, voilà, comment on fait pour gagner un match ?
11:03 Allez, je vais être très dur.
11:05 Comment on fait pour gagner un match ?
11:06 Mais Gatouzon, il arrive.
11:09 Il a un passé, il a un agent, quand même George Mendès, qui fait qu'il est placé.
11:13 Il a un passé de joueur champion du monde.
11:16 C'est quand même un des joueurs marquants du 21e siècle dans le football.
11:20 Donc, il y a un truc.
11:22 Mais si, en fait, il enlève comme ça et qu'on reprend la théorie du truc,
11:26 en fait, c'est Pancho Abardonado.
11:29 Il dit quoi ?
11:31 Il dit, non, c'est un scandale.
11:32 Enfin, tu vois, qu'est-ce qui me prouve qu'en fait, ce n'est pas Pancho ?
11:35 Qu'est-ce qui fait que c'est vraiment une patte Gatouzon ?
11:37 Sanpaoli, tu mettais l'écran noir et blanc.
11:40 Tu disais, ah ouais, là, mais là, ne me prends pas pour un idiot, c'est Sanpaoli,
11:44 parce que ce jeu-là, je le reconnais.
11:46 Tu dors, c'est ce jeu-là, je le reconnais.
11:48 Là, je te mets l'écran noir et blanc.
11:50 Tu me dis, c'est Pancho Abardonado ou Gatouzon, le coach ?
11:54 Tu es capable de me dire, non, là, c'est Gatouzon, là, c'est Pancho ?
11:57 Il y a souvent des gens qui disent, il faut arrêter avec Gatouzon.
12:01 De toute façon, tu mettrais Guardiola à la tête de cette équipe
12:05 ou Jurgen Klopp, peu importe quel entraîneur vous aimez et vous souhaitez.
12:10 S'il y avait Klopp à la tête de l'OM ou s'il y avait Guardiola à Béné,
12:14 est-ce que tu penses qu'on verrait autre chose ?
12:16 Ah, bien sûr, parce que l'équipe est à l'image de son entraîneur, tout simplement.
12:21 Je pense que même si tu mets Klopp, c'est vrai qu'on n'a pas les joueurs qu'il a actuellement à Liverpool.
12:26 Mais tu mets n'importe quel entraîneur du monde, il te fait progresser à une groupe.
12:30 Galché, il termine champion avec Lille et il est devant le PSG,
12:34 pourtant il n'a pas l'émergence du championnat, mais il a su créer quelque chose.
12:37 Donc pour moi, ce n'est pas…
12:39 Mais est-ce que ces joueurs, cette année, c'est une vraie question que je vous posais,
12:42 ce n'est pas pour juste animer l'émission et faire du débat,
12:44 c'est vraiment une question que je me pose.
12:46 Quand tu as Aubameyang qui ne met plus un pied devant l'autre,
12:49 quand tu as N'Gaï dont le poids du maillot lui semble le terrasser,
12:54 quand tu as Dusar qui est sur courant plus qu'alternatif,
12:57 parce que je ne sais même pas si je vais lui faire un bon match cette saison,
12:59 bref, les Harit, les Unaï et qu'on sort, tu t'appelles Guardiola ou tu t'appelles Klopp.
13:06 Unaï, ça reste Unaï, Harit, ça reste Harit, Aubameyang,
13:11 et on ne peut plus parler de Vichynian, il n'est plus là, mais Vichynian, ça reste Vichynian.
13:15 Qu'est-ce que ferait Klopp ou qu'est-ce que ferait Guardiola,
13:17 ce n'est pas pour défendre Gattuso, c'est un sujet.
13:20 Il te crée une animation, une animation collective, une animation offensive,
13:23 des circuits de passes, des schémas de passes aussi,
13:27 une empreinte complètement.
13:29 Forcément, ces entraîneurs-là, peu importe,
13:32 et je pense que l'effectif de l'OM, ça reste un effectif de qualité,
13:36 et on a un effectif pour jouer un peu plus haut.
13:39 Le problème, je pense que vraiment, c'est que les entraîneurs qu'on a eus,
13:42 Marcelino ou même Gattuso, n'arrivent pas à influer sur l'effectif
13:47 ni sur le cours d'un match.
13:49 Quand ça ne se passe pas bien, on a vu encore hier soir,
13:53 Gattuso ne sait pas changer, il ne sait pas s'adapter à ce qu'on lui propose.
13:58 Lyon n'était pas exceptionnel, ils ont été sérieux, rigoureux, disciplinés,
14:03 mais ce n'était pas non plus insurmontable de battre cette équipe lyonnaise.
14:07 Regarde Rudy Garcia, pour répondre à ta question, Rudy Garcia quand il arrive,
14:11 c'est un Rigosaki, mais quand il est arrivé, il n'y avait pas un effectif de fou.
14:16 C'était l'époque des Doria, il a su créer un truc en disant
14:21 « je vais mettre ce schéma, comme ça, ça va être adapté à tel joueur, tel joueur.
14:25 Je vais regarder en réserve le petit Max Lopez, je vais le faire venir,
14:28 je vais le faire jouer à son vrai poste, pas sur un côté pour machin. »
14:32 Tu peux être un coach, tu peux prendre des décisions fortes,
14:36 et ça, quand tu es un coach, tu arrives, tu as une certaine aura,
14:38 tu peux faire un truc.
14:40 Il y a Novak Djokovic qui nous dit « l'animation, ça se travaille »
14:45 quand il a pu travailler avec son groupe au complet.
14:48 Depuis qu'il est arrivé, il y a eu des blessures de ranger,
14:51 Konnokbia qui est blessé en jour 2, Lacan au milieu.
14:55 Il y a 21 matchs, on est en endroit d'attendre un peu plus de ce qu'on a vu,
15:03 d'autant plus que, on le rappelle, quand il arrive, on voit des changements.
15:08 Je reviens là-dessus, c'est un argument pour Novak.
15:11 C'est vrai que ce premier match à Monaco, c'est encourageant.
15:13 On perd 3-2, mais...
15:15 Moi, c'est surtout après le Brighton, où tu prends des risques derrière,
15:19 sur la relance, et on ne le voit absolument plus aujourd'hui.
15:22 Donc, on est vraiment sur une régression avec le même coach.
15:25 C'est là où je me pose des questions.
15:27 Les joueurs ont lâché le coach, vous pensez ?
15:29 Non, je ne pense pas.
15:31 Après, on parlait de drogue bas-dépendance,
15:33 mais j'aimerais qu'on se pose la question aussi,
15:35 est-ce qu'on n'est pas sur une Mbemba-dépendance aussi ?
15:38 Parce que Chancel, je pense que c'est lui qui nous tenait à bout de bras,
15:42 et là, il est encore à la canne.
15:44 Je pense que l'OM, avec ou sans Chancel, ce n'est pas la même.
15:48 C'est vrai qu'il est important, je pense, dans l'effectif,
15:51 très important, mais après, ce n'est pas lui qui va faire l'animation offensive.
15:55 Parce que tu as Mbemba et Rongier, c'est deux choses différentes.
15:58 Les amis, pour finir cette partie sur Gattuso,
16:01 on ne peut pas aussi faire ce triste constat ?
16:04 Ce sont des constats qui sont tristes.
16:06 Encore une fois, on préférerait se gargariser de belles victoires, de beaux jeux.
16:10 On préfère ça plutôt que de commenter et analyser ces matchs
16:15 qui sont quand même catastrophiques.
16:17 Est-ce que là aussi, on peut en vouloir à Gattuso ?
16:22 Ce n'est pas dans le fait que le coach ait dit à plusieurs reprises
16:25 « je veux des joueurs qui meurent sur le terrain ».
16:29 Et hier, je ne l'ai pas vu, ça.
16:31 Je n'ai même pas vu une équipe qui mettait des coups,
16:34 dans le bon sens du terme, je ne veux pas voir des catchers,
16:36 je ne veux pas voir des coups de coude, des cartons rouges,
16:39 mais de l'impact physique, je n'ai pas vu ça.
16:42 Donc même dans ça, Gattuso, son message, au final,
16:45 il n'est pas passé, quelque part, Slim, non ?
16:47 Non, non, si, complètement.
16:49 Et puis, en plus, je ne trouve pas qu'on ait eu une équipe de Lyon
16:52 face à nous qui nous rentrait dedans, comme ça a pu être le cas par le passé.
16:57 Donc, non, mais je pense qu'il y a un message qui ne passe pas.
17:00 Moi, je le trouve intéressant, Gattuso, en conférence de presse,
17:03 je trouve qu'il a une connaissance du foot,
17:05 il a une expérience aussi du football du haut niveau,
17:07 c'est toujours intéressant, ces conférences de presse.
17:09 Mais il n'arrive pas, c'est un entraîneur qui n'arrive pas
17:11 à transmettre son savoir à ces joueurs-là,
17:14 et c'est ça la clé d'un bon coach et d'un super coach au haut niveau,
17:19 c'est de réussir à transmettre ses idées à son groupe et à son effectif.
17:23 Et là, il n'y arrive pas.
17:25 Donc oui, je pense qu'il y a…
17:27 Les joueurs, je ne pense pas qu'ils aient lâché vraiment le coach,
17:30 mais je pense qu'il y a un message qui ne passe pas.
17:32 Je vais être plus méchant que toi.
17:33 Pour moi, Gattuso, là, il est la tête dans la machine à laver.
17:36 Il n'arrive pas à en sortir, il n'arrive pas à prendre…
17:38 Là où un grand coach peut faire un pas en arrière…
17:40 Tu as vu comment il a fait ?
17:41 Là où un grand coach, avec sa main, il m'a désigné, comme ça, ça fait plaisir.
17:45 Jeter vers là, là…
17:47 Donc là, il passe par là, il…
17:49 Bon bref, mais là, Gattuso, il est dedans.
17:52 Et même, regarde, au départ, il avait parlé du français et tout,
17:56 on s'en fout de ça.
17:58 Moi, je ne m'en fous pas, personnellement.
17:59 Non, mais on en parlait en plus tout à l'heure.
18:01 Au début, rappelle-toi…
18:02 Parce que ça aussi, Longoria, mais on va en parler.
18:03 C'était une exigence, il avait dit, il fait sa première saison,
18:05 tu dois parler français et tout, et tu le voyais faire des efforts là-dessus.
18:08 Et là, il est dans une spirale des matchs et machin de ça,
18:11 tu sens que le français, c'est sa préoccupation première
18:14 et ce n'est pas ça qu'on va le juger en tant que coach,
18:18 mais ça participe au fait, c'est un témoin qui nous montre la situation actuelle.
18:23 Après, déjà, il le comprend, il le comprend bien.
18:26 Mais là, on sent que le truc, il n'y est plus.
18:30 Pour moi, il est à la tête dans la machine à laver.
18:32 Moi, ce que je trouve triste, c'est que le seul match où l'OM a été mené au score
18:37 et où on gagne, c'est contre Reims, à l'aller.
18:41 C'était Marseillais, nous, le coach.
18:43 Et là où j'ai pris le plus de plaisir, c'était contre le Pana,
18:45 mais c'était Marseillais, nous, le coach.
18:47 C'est le mot de la fin.
18:49 Voilà.
18:50 Si c'est le mot de la fin, on passe…
18:51 À la deuxième partie.
18:53 À la troisième partie de notre émission.
18:56 [SILENCE]