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Les volets verts, c'est le titre d'un roman et d'un film, mais c'est aussi le surnom de la cité de l'Abbaye à Grenoble. Un opérateur privé Ogic va réhabiliter 12 des 15 bâtiments achevés à la fin des années 1920. En attendant la ville y accueille une partie de ses services, des associations et des hébergements. Elle sera peut être un jour au palmarès du festival d'Angoulême, il avait lieu la semaine dernière. En attendant Coline Picaud partage son temps entre son travail de prof et celui d'auteur de bande dessinées. Dans ses albums elle raconte la vie de Hawa et Daïane, des rencontres qui l'ont marquée. Et puis retour sur l'importante mobilisation des agriculteurs de la semaine dernière, mais avec quels résultats. La confédération paysanne ne se satisfait pas des mesures annoncées. Les explications d'Anaïs Goffre, agricultrice au col de Clémencières et référente foncière du syndicat en Isère

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00:00 Les volets verts, c'est le titre d'un roman et d'un film, mais c'est aussi le surnom
00:12 de la cité de l'abbaye à Grenoble, un opérateur privé, Ogic, verra habiliter 12 des 15 bâtiments
00:19 achevés à la fin des années 1920.
00:21 Elle sera peut-être un jour au palmarès du festival d'Angoulême, il y avait lieu la
00:25 semaine dernière.
00:26 En attendant, Colin Pico partage son temps entre son travail de prof et celui d'auteur
00:29 de bande dessinée.
00:30 Dans ses albums, elle raconte la vie de Hawa et d'Ayan.
00:34 Et puis retour sur l'importante mobilisation des agriculteurs de la semaine dernière.
00:39 Mais avec quel résultat ? La Confédération paysanne ne se satisfait pas des mesures annoncées.
00:44 C'est ce que l'on verra à la fin de ce JT avec Anaïs Goffre, agricultrice au col de
00:48 Clémentière et référente foncière du syndicat en Isère.
00:51 Bonsoir à tous, ravie de vous retrouver dans ce JT du lundi 5 février 2024.
00:58 Du lundi au vendredi à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:03 Et on commence avec ce nouvel épisode dans le dossier Grenoble Habita.
01:08 Après les nombreuses oppositions, la ville avait décidé en novembre de mettre en pause
01:12 la vente de ses actions à une filiale de la Caisse des dépôts et consignations pour
01:17 un montant de 37 millions d'euros.
01:18 Lors d'un point presse ce lundi matin consacré au budget 2024, la métropole de Grenoble
01:24 a confirmé que des discussions très constructives étaient en cours avec la municipalité pour
01:29 une prise de participation importante.
01:32 Sur Grenoble Habita, il y a deux sujets, il y a un rachat d'action auprès de la ville
01:37 de Grenoble, il y a aussi les éléments de recapitalisation pour donner à l'outil les
01:41 moyens de faire.
01:42 Les discussions sont en cours avec le maire de Grenoble et le président de la métropole.
01:46 A mon niveau, dans le budget métropolitain, il y a une enveloppe de 12,5 millions d'euros
01:51 pour l'ensemble des prises de participation, à l'intérieur de lesquelles on pourra trouver
01:56 les financements pour les premiers éléments, les premiers accords entre nos deux responsables
02:03 et ce sur quoi nos conseils et municipaux et métropolitains se mettront d'accord.
02:08 Donc 12,5 millions d'euros, ça permet déjà d'engager des premières choses et qu'on puisse
02:15 avancer sereinement sur ce sujet-là.
02:17 Une proposition qui sera soumise au vote du budget métropolitain vendredi.
02:22 Grenoble Habita, que l'on devrait retrouver aussi avec d'autres dans le projet de réhabilitation
02:28 de la cité de l'abbaye.
02:29 Un lieu abandonné, squatté, menacé de destruction pour être remplacé par du neuf il y a quelques
02:34 années et finalement sauvé puis racheté par la ville de Grenoble en 2018.
02:39 Une nouvelle vie s'annonce donc pour les immeubles et pour les occupants de l'urbanisme
02:43 transitoire pour lesquels d'autres solutions seront proposées.
02:47 Le projet d'un globalité c'est 12 bâtiments anciens HBM, Habita Bon Marché, qu'on va
03:14 racheter à la ville pour les réhabiliter complètement et en faire un projet mixte
03:20 de logement, commerce, espaces associatifs, résidence étudiante, espaces santé.
03:26 Située au sud-est de Grenoble, dans le quartier de l'abbaye, la cité a été construite
03:30 en 1929.
03:32 Labellisée architecture remarquable en 2003, ces bâtiments HLM sont les derniers vestiges
03:37 du logement social ouvrier dans Grenoble.
03:40 On est dans une cité historique, à plusieurs titres, historique d'abord parce que c'est
03:46 la seule cité de ce type là à Grenoble.
03:50 C'était une cité ouvrière et les habitants sont très attachés à cette cité.
03:55 Moi j'ai rencontré des gens qui m'ont dit "ah surtout vous touchez pas aux volets
03:58 verts, les volets verts c'est l'identité du quartier".
04:01 L'identité des bâtiments sera respectée mais des balcons seront installés sur les
04:06 façades, les raies de chaussée seront transformées en locaux pour des activités d'économie
04:11 sociale et solidaire, 90 chambres étudiantes et 135 logements de 30 à 110 mètres carrés
04:16 seront créés.
04:17 Coût de la réhabilitation des 12 bâtiments, 20 millions d'euros.
04:21 C'est vrai que la réhabilitation c'est encore aujourd'hui des projets qui sont
04:24 plus complexes, des fois plus coûteux que de construire du neuf.
04:28 Pour autant, nous on considère que ça fait partie de notre démarche de prendre soin
04:32 de la ville, de permettre d'entretenir et de redonner des nouvelles vies à des bâtiments
04:37 qui ont des qualités.
04:38 Parmi les 14 immeubles, 2 seront rénovés par la ville et un nouveau bâtiment sera
04:43 construit par le Bayeur Actis.
04:44 Les travaux débuteront en mai 2025 et finiront en 2028.
04:49 Et les fameux volets verts seront restaurés en partenariat avec les ateliers Emmaüs.
04:55 Les travaux 4 quais de France à Grenoble devraient démarrer dans quelques jours.
05:00 Dernier jour, le mur de l'immeuble de la rue Maurice Vigneault a été débarqué
05:03 en raison d'un risque d'effondrement.
05:05 L'immeuble avait été entièrement évacué de ses habitants, relogé depuis.
05:09 La circulation automobile, mais aussi cycliste et piétonne, est coupée sur une partie du
05:13 quai de France qui abrite cet ancien couvent.
05:16 Une piste bidirectionnelle a été tracée en urgence sur le pont Marius-Gontard où
05:20 le trafic est dévié.
05:21 Les riverains peuvent toujours accéder à leur domicile par la rue Maurice Vigneault.
05:25 Une situation qui pourrait durer plusieurs mois.
05:28 Ce serait en fait un double mur avec un vide d'air qu'il faudrait combler par un coffrage.
05:33 Des bulles, Colline Picot en voit tous les jours.
05:36 Professeure de français le jour et autrice de BD la nuit, elle dessine les histoires
05:41 de ses rencontres.
05:42 Sa dernière collection sortie cette année s'intitule "Nous autres" et aborde la vie
05:47 d'une femme guinéenne et d'une autre brésilienne arrivées en France pour fuir leur pays.
05:51 C'est dans son atelier basé à Fontaine que Anaïs Proficet l'a rencontrée.
05:57 A l'aide de feutres, d'encre de chine et d'aquarelle, Colline Picot esquisse les
06:02 histoires d'Awa et de Diane.
06:04 Deux femmes au parcours poignant qui sont devenues les héroïnes des deux dernières
06:08 BD de l'autrice.
06:09 La première histoire c'est celle d'Awa, une guinéenne, une peule de Guinée.
06:16 Je la connais parce qu'elle prend des cours de français et je lui ai demandé si elle
06:23 était d'accord pour que je raconte sa vie.
06:25 Elle m'a raconté son parcours en Guinée.
06:29 C'est un parcours assez difficile d'excision, de mariage forcé, etc. et puis d'avoir
06:36 dû quitter son pays sans ses enfants.
06:38 Le deuxième portrait c'est celui de Diane, une brésilienne, qui raconte son enfance
06:46 au Brésil dans un orphelinat.
06:49 Professeure de français pour les adultes étrangers, Colline Picot s'inspire de ceux
06:54 qu'elle croise tous les jours et retranscrit leur vie dans ses ouvrages.
06:57 J'interview les gens soit avec un micro, soit sans micro si ça dérange les personnes.
07:04 Sachant qu'avec le micro c'est plus facile parce que je peux me concentrer vraiment à
07:07 être avec eux.
07:08 Et ça permet aussi de retranscrire vraiment la façon de parler, les petites expressions,
07:14 etc.
07:15 Et ensuite on passe à la phase de storyboard, ce qu'on appelle, donc on prédessine toute
07:19 l'histoire au brouillon.
07:20 Et ensuite on passe au propre, donc d'abord le crayonné, et ensuite l'ancrage, et ensuite
07:25 le lettrage.
07:26 Et là pour ces deux petits livres, la colorisation.
07:29 Sa maîtrise du dessin, Colline l'attient de sa mère et de tous les albums de bandes
07:34 dessinées qu'elle a lues.
07:35 Son modèle, le journaliste américain Joe Sacco, grande figure de la BD de reportage.
07:40 J'ai toujours aimé les bandes dessinées et après j'ai découvert la bande dessinée
07:46 de reportage et je trouvais que c'était vraiment un moyen intéressant de raconter
07:52 les histoires tout en donnant la parole à des gens.
07:57 Ça rendait plus concrets les histoires et ça m'a permis d'aller voir les gens, d'avoir
08:03 un prétexte pour découvrir des cultures, des mondes qui ne sont pas les miens.
08:07 Et avec ce prétexte-là de "j'aimerais que vous me racontiez votre vie, est-ce que vous
08:11 êtes d'accord ?"
08:12 L'artiste compte poursuivre sa collection "Nous autres" prochainement en mettant en
08:16 image d'autres destins de femmes.
08:17 Ah ouais Diane, les deux premiers tomes de la collection sont à retrouver dans toutes
08:23 les bonnes librairies grenobloises.
08:25 Les résultats sportifs du week-end.
08:28 Deux gros cartons emballent les amateurs de sport.
08:31 Le GF38 s'est imposé sac buzin contre Caen.
08:34 L'équipe en forme de ce début d'année.
08:36 Le GF remonte sur la troisième marche de Ligue 2.
08:40 Et puis dans la foulée de leur victoire, 9 buzins contre Marseille mardi dernier.
08:46 Les brûleurs de Luz, eux, sont allés battre l'équipe en forme de ce début d'année en
08:50 Ligue Magnus Bordeaux.
08:51 Victoire de Grenoble, 8 buzins à 2 avant une semaine de trêve.
08:55 L'équipe de France se prépare pour le tournoi des 4 nations à Epinal à suivre dès vendredi
09:00 sur notre antenne avec France-Autriche à 20h.
09:04 C'est une semaine pas comme les autres que la France a vécues la semaine dernière.
09:09 Les agriculteurs vont debout pour défendre leur profession, bloquant autoroutes et péages.
09:13 Levé pour la plupart vendredi, mais pas à l'appel de tous les syndicats.
09:18 Pour quelles raisons ? C'est ce que l'on va voir avec vous, Anaïs Goffre.
09:22 Bonsoir.
09:23 Vous êtes agricultrice au col de Clémencières à Saint-Martin-le-Vinou, référente foncier
09:28 pour la Confédération Paysanne de l'Isère.
09:31 L'un des derniers barrages de France, c'était celui sur la 43 à Saint-Quentin-Falavier.
09:37 Vous n'êtes pas partie de votre plein gré, vous avez été délogée par les forces de l'ordre.
09:41 Vous avez voulu continuer le blocage, vous n'étiez pas satisfait des mesures proposées par le gouvernement ?
09:47 Non, pas du tout, à part quelques mesures d'aide d'urgence pour les agriculteurs
09:52 qui avaient subi la tempête et les inondations et pour la fièvre hémorragique bovine.
10:00 À part ça, on a vu plutôt des mesures soit décevantes, soit catastrophiques sur le plan environnemental,
10:08 avec de retour en arrière, la réutilisation de certains pesticides, la fuite en avant sur les OGM.
10:15 Il parle de pause, pas de réutilisation, mais voilà.
10:18 C'est une pause jusqu'au salon de l'agriculture dans trois semaines, mais vous êtes assez peu confiante ?
10:21 En tout cas, nous, on a vu un tour de passe-passe avec des agriculteurs qui sont sortis de leur ferme
10:27 pour revendiquer un revenu décent pour un travail harassant.
10:31 On leur a dit "c'est bon, c'est fini, rentrez chez vous",
10:35 mais nulle part dans les annonces de M. Attal, on voit apparaître le revenu des agriculteurs.
10:41 Donc nous, on estime qu'il ne s'est rien passé, vraiment.
10:47 Voilà, donc on a souhaité continuer les barrages.
10:50 On s'est fait déloger parce que quand la FNSEA rentre chez elle, les autres n'ont plus le droit de manifester.
10:58 Alors la FNSEA, c'est le syndicat majoritaire dans l'agriculture ?
11:01 Majoritaire, voilà.
11:03 Il y a un syndicat plutôt orienté à droite, la Confédération paysanne est plutôt orientée à gauche ?
11:08 Oui, alors le souci, c'est qu'il y a une grosse différence, une divergence d'intérêt
11:13 entre la base de ce syndicat et la direction de ce syndicat, la représentation,
11:18 puisque le représentant de ce syndicat est un agro-businessman.
11:23 Monsieur Rousseau, on regarde son travail.
11:25 Donc lui, il représente finalement les intérêts de l'agro-industrie,
11:28 et la plupart des gens qui votent FNSEA ne sont pas des industriels,
11:31 ce sont des gens comme moi qui ont une petite moyenne exploitation,
11:36 qui veulent vivre de leur métier, et ils n'ont pas les mêmes intérêts.
11:39 Vous, vous prenez, en fait, la direction, mais de fait aussi ses adhérents,
11:45 vous prenez des agricultures, des modèles différents, c'est bien ça ?
11:51 Oui, je pense qu'on prend un modèle social différent, sociétal, on va dire.
11:58 Après, là, en parlant du mouvement, de ce qu'on appelle,
12:05 nous on appelle à continuer ce mouvement,
12:07 donc à bloquer les centrales d'achat, bloquer la grande distribution.
12:13 Parce que voilà, il y a plusieurs, tout le monde se renvoie un petit peu la balle,
12:17 certains disent c'est de la faute des grands distributeurs, des entreprises,
12:21 la faute de l'Europe, vous dites déjà, il faut aller sur les centrales d'achat.
12:24 Alors nous, on demande trois choses principales,
12:27 qui sont nécessaires à non seulement un revenu de paysans,
12:31 mais aussi une alimentation de qualité,
12:33 parce qu'il ne faudrait pas qu'on dissocie et le revenu des paysans,
12:36 et l'alimentation, et l'environnement bien sûr.
12:41 Donc ce qu'on demande, c'est la sortie de l'alimentation des accords internationaux,
12:46 enfin du marché international, dont le libre-échange.
12:50 Si on est libre-échange, on fait d'un libre-échange d'un côté, mais pas de l'autre.
12:53 Ça marche ?
12:54 Oui, alors comme on a entendu qu'il y avait une exception culturelle à la française,
13:00 on propose une exception agriculturelle à la française,
13:03 avec donc sortie du libre-échange,
13:06 on considère que l'agriculture, la nourriture est un bien commun,
13:10 et non une marchandise sur laquelle on peut spéculer.
13:14 Et en fait, le libre-échange nous interdit de protéger les revenus des agriculteurs.
13:20 Donc une fois qu'on est sorti du libre-échange, ça nous permettra de nous protéger, nous.
13:25 Et à l'intérieur du pays, il faudrait qu'on instaure le minimum des choses,
13:31 c'est qu'on ne puisse pas vendre nos produits au prix inférieur à ce qui nous coûte à produire,
13:38 avec, en comprenant notre revenu.
13:40 Là, ce n'est pas le cas.
13:41 Là, par exemple, vous, vous êtes agricultrice.
13:45 Peut-être que votre cas est particulier, mais voilà, vous travaillez, qu'est-ce que vous produisez ?
13:51 Moi, je fais des légumes en agriculture biologique et du bœuf.
13:55 Et vos journées de travail, vos semaines de travail, c'est quoi ?
13:59 Déjà, je suis éloignée de la grande distribution, je ne subis pas les aléas et les contraintes.
14:05 À la Confédération paysanne, on se bat pour des revenus pour les circuits longs,
14:12 c'est-à-dire ceux dont on parle, les prix planchers.
14:16 Ceux qui vont aller jusqu'à la grande distribution ?
14:18 Mais aussi, on se bat pour un autre modèle d'agriculture,
14:21 c'est une agriculture paysanne qui est implantée dans les territoires,
14:24 qui dépend le moins possible de l'industrie en amont,
14:28 c'est-à-dire toute l'industrie qui va nous vendre des grosses machines,
14:34 une super technologie qui va nous endetter.
14:37 Oui, parce qu'en fait, les propriétaires des tracteurs, c'est les banques, c'est pas les agriculteurs.
14:39 Exactement, et l'industrie en aval aussi, qui correspond à l'industrie de l'agroalimentaire.
14:46 Donc, nous, on essaye de prôner des modèles agricoles qui sont finalement assez résilients,
14:51 c'est-à-dire qu'on va prôner une agriculture où on dépend le moins possible de ces industries
14:58 et on peut maîtriser nos prix et maîtriser la façon dont on cultive.
15:04 Mais ça, est-ce que c'est possible à grande échelle ? Il faut bien nourrir les gens.
15:08 Voilà, alors nous, on pense que c'est possible et puis en fait, il n'y a pas que nous,
15:14 il y a tous les rapports, dont les rapports du GIEC, etc.
15:17 Tout le monde s'accorde pour dire qu'il faut sortir de ce modèle agricole libéral
15:21 qui crée du tort à l'environnement, à la société
15:25 et qui ne permet pas une alimentation décente pour la population.
15:29 En plus, on a l'échec est total sur les trois volets.
15:33 Pas de revenus, l'environnement sacrifié et pas d'alimentation correcte.
15:38 Donc, votre combat pour l'instant, c'est d'aller vers les blocages,
15:41 mais pas forcément tels qu'ils étaient la semaine dernière.
15:44 C'est ça et on appelle aussi la société civile à nous rejoindre
15:48 parce qu'on ne veut pas dissocier l'alimentation de l'agriculture
15:53 et à tous les déçus de ce qui s'est passé.
15:58 Là, actuellement, on se dit que forcément, les gens de la base,
16:01 dont la base de la FNSEA, doivent se rendre compte
16:04 qu'ils n'ont pas les mêmes intérêts qu'un patron de l'agro-industrie.
16:08 Il y a une collègue hier qui a donné une bonne allégorie,
16:11 c'est-à-dire la FNSEA, c'est comme si le syndicat des menuisiers
16:16 élisait le patron d'IKEA pour le représenter au gouvernement.
16:20 Je vois l'image. Merci beaucoup Anaïs Goffre.
16:23 Je rappelle que vous êtes membre de la Confédération paysanne de l'ISER.
16:26 Avec quelques idées de sortie de l'exception culturelle.
16:30 Dystopie au programme au Grand Théâtre de Grenoble mardi
16:34 qui nous plonge dans le Nether, un méta-univers virtuel
16:37 composé de diverses zones thématiques, école, travail et autres.
16:41 Mais dans un univers où chacun choisit son rôle et son âge,
16:44 l'autre n'est pas forcément celui auquel on pense.
16:47 Avec Motion Capture en direct,
16:48 de véritables marionnettes prennent vie et participent à l'intrigue
16:51 dans les mondes parallèles.
16:53 Du noir faire jaillir la lumière, le peintre Pierre Soulages
16:57 en avait fait son mantra et c'est en voyant son travail
16:59 que le chorégraphe Michael Lemaire a eu l'idée de proposer son nouveau spectacle.
17:03 Les yeux fermés à découvrir mardi soir à la Rambe des Chirolles
17:06 dans le cadre du Hip Hop Never Stop Festival de Saint-Martin d'Air.
17:10 Dans une gestuelle épurée, fine et profondément ancrée dans le sol,
17:13 les cordes et huiles danseurs se dévoilent,
17:15 les vibrations et les reflets interagissent avec les mouvements.
17:20 Retour de l'actu dans une heure et en replay sur Télégrenoble.net.
17:23 Excellente soirée à tous.
17:25 ...

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