Revue de Presse du 6 Fevrier 2024 avec Mouhamed Alimou Ba

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Revue de Presse du 6 Fevrier 2024 avec Mouhamed Alimou Ba

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00:00 A la une ce matin, tous les journaux reviennent sur le vote hier, l'adoption de la promotion de loi du PDS qui proroge le mandat du président à la publique et qui fixe une nouvelle date pour la présidentielle le 15 décembre.
00:13 Et beaucoup de journaux remarquent que c'est une adoption au forceps.
00:19 L'incompréhension, le dépit, la colère.
00:22 Ce matin, dans la presse sénégalaise, après l'adoption au forceps de la loi actant, vous le savez, le report de la présidentielle au 15 décembre 2024.
00:30 Peuple trahi, tempête ou alphe, quotidien.
00:33 C'est passé, c'est poumon, le journal Observateur.
00:36 L'Assemblée nationale cautionne l'ensuite quotidienne.
00:39 Le coup de force du duo Beno Bocacar PDS signale l'info.
00:43 L'élection présidentielle reportée au 15 décembre 2024 au calendre de Macky Soupir-Bosbillejour.
00:50 Bosbillejour qui parle d'une loi adoptée sans débat après l'intervention de la gendarmerie qui a évacué de la salle les députés yéhuis qui avaient pris d'assaut le perchoir pour bloquer les travaux.
01:03 Le suite quotidien sort ce matin de Seygong dans une tribune.
01:06 Le journal écrit ce qui suit.
01:08 Ce 3 février 2024, le président s'allait en interrompant une extrémiste et illégalement le processus électoral à poncher le pays
01:16 dans une torpeur inédite et embarquer celui-ci dans une aventure l'an demain plus qu'incertain.
01:23 Le plan de liquidation de la démocratie sénégalaise que le régime a en place d'éploi depuis une dizaine d'années retrouve là son bouquet final dans cet acte d'annulation du processus électoral.
01:35 Le contraire de poursuit, c'est une évidence que depuis quelques années, ce régime nous a maintenu dans une crise quasi permanente.
01:42 Disparition de soldats dans des circonstances troubles, mort de manifestants, intimidation, arrestation, ordre de nervis, harcèlement judiciaire, malversation, corruption, réuniment, impunité.
01:54 Aujourd'hui, pour les intérêts d'un homme et d'un clan, sous les fallacieux prétextes d'une crise institutionnelle, le Sénégal vient de gravement régresser dans son histoire démocratique.
02:06 Ce qui enjeune notre journal, les heures et les jours à venir, c'est la survie de l'idée de la République du Sénégal, c'est-à-dire notre volonté de vivre ensemble et d'inventer perpétuellement la société sénégalaise en tant qu'horizon futur.
02:20 Il est inadmissible de vouloir, pour le bénéfice d'un homme, d'un parti, d'un groupe, de courtisans, d'une autre époque, compromettre l'avenir d'une nation qui a eu un certain 19 mars la ferme volonté d'entrer dans le nouveau millénaire pour s'inventer un présent et un futur de démocratie, de justice, de liberté, d'équité et simplement de vivre ensemble, harmonieux, sénégalais.
02:41 Il s'agit pour le journal et pour les Sénégalais de s'ériger contre cette forfaiture, d'exiger le respect du calendrier républicain, de faire rétablir le droit par le Conseil constitutionnel de faire un nouveau nation et de résolument restaurer la République et son idéal de vie commune.
03:00 Le journal Sucré-Salé dit aller de son côté, le journal écrit, un peuple à l'image de ses élus, celui que le peuple sénégalais donne de lui-même, ses jours-ci n'est pas particulièrement brillant, voir des députés échanger des joutes de bonne fontaine au sein de l'hémicycle devient finalement très banal dans ce pays alors que c'était inimaginable il y a guère longtemps.
03:24 Que ces gens ne sentent pas le poids de l'indignation populaire sur leurs épaules est une nouvelle donne qui fait que le report de l'élection présidentielle, s'il pouvait nous permettre de repartir sur de nouvelles bases, serait selon le journal, en fin de compte, un bien pour un mal.
03:41 Le confrère note par ailleurs une curiosité, le Bospil et Jours constatent une curiosité, la loi, donc le décret porte embrouillage de celui convoquant le corps électoral a été consigné par le Premier ministre publié seulement après le vote de la loi.
03:59 Le Conseil constitutionnel, les candidats veulent la poursuite du processus, il s'agit de Mambo de Basser ou encore de Malik Gakko, Zahra, Yann Cam, dénoncent une violation de la constitution et informent l'info.
04:15 Oui, presque la même réaction du côté de Abdullatif Koulibaly qui vient de quitter le gouvernement.
04:20 Il dit ce qui se passe et qu'on affaiblit la République. Bougane Gaydani dans le journal Tribune affirme que ce qui passait à le délai donc de deux avril prochain, Makisal sera illégitime comme président de la République du Sénégal.
04:35 Le président de la République du Sénégal, Mbaka, prédit à son tour la fin des relations entre Amadouba et Makisal. Maki et Amadou s'est fini, écrit le conflère.
04:45 Du côté de Benobo Kaka, on salue le courage du président qui réaffirme là son engagement à ne pas participer à la présidentielle.
04:52 La convergence des jeunesses républicaines, elle marque sa solidarité au président par la voix de sa secrétaire générale, madame Louise Mouchiki Waba.
05:03 Selon Bosse-Bellejour, elle appelle les acteurs à la retenue et à l'unité. Quoi qu'il en soit, l'Obs note qu'on va vers un émbrouillé au juridico-politique.
05:12 La société civile concocte un plan de bataille, ville morte, grève générale, campagne digitale, donc journée de prière.
05:21 Walf TV a vu par ailleurs sa licence retirée pour suite quotidienne. C'est la liberté d'expression qui est compromise.
05:28 Dans le journal Le Soleil, le ministre de la communication a motivé sa décision. Walfadri était sans cesse dans ce qu'on appelle l'atteinte à la sûreté de l'état, la diffusion de propos subversifs, etc.
05:40 Le SMPICS condamne tout comme le CORED.
05:44 On termine par du sport, Babacar. Demain, journée de demi-finale. 2023, bien sûr, Nigeria, Afrique du Sud, choc RDC, Côte d'Ivoire.
05:53 En première page du journalista de quotidien, le journal parle de relève. Bien en place au Sénégal.
06:00 Papke, Pap Matar, Lamin Kamara, Crepin, Gata, Jacobs, ou encore Elimanyaye.
06:06 Le journal note que nous sommes bien partis parce que cette génération-là, elle est bien en place.

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