• il y a 10 mois
Une délégation d'une vingtaine de parlementaires de gauche est à Rafah, à la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza pour alerter sur la situation dans la bande de Gaza. Thomas Portes, député La France insoumise, indique que "l'Union européenne et la France ne sont pas à la hauteur"

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Transcription
00:00 Sur la première partie de votre question sur est-ce que l'Union européenne et la France sont à la hauteur,
00:06 évidemment que la réponse est non. Il y a ce qu'on appelle l'accord d'association qui lie l'Union européenne et l'État israélien
00:13 qui est aujourd'hui toujours en vigueur et qui pourrait être dénoncé par l'Union européenne le temps d'obtenir un cessez-le-feu immédiat,
00:21 comme ça a été rappelé par mes collègues. Aujourd'hui, on demande et on se mobilise par exemple pour qu'aucun pays européen
00:28 ne continue à livrer des armes à l'État israélien. Sur l'État français, mon collègue Aurélien Saint-Oul a posé une question
00:35 pour savoir est-ce que depuis le 7 octobre, la France continue à livrer des armes à Israël. Est-ce qu'il continue à avoir une coopération militaire
00:42 avec l'État israélien ? Le gouvernement français ne répond pas aujourd'hui à cette question. Et celles et ceux qui continuent à livrer des armes,
00:50 qui continuent à avoir une coopération militaire avec l'État israélien sont complices de ce qui se passe aujourd'hui à Gaza.
00:56 Et Sabrina l'a dit, la Cour internationale de justice a demandé des mesures conservatoires. Les États qui sont signataires de la Convention
01:04 sont dans l'obligation de prendre des dispositions pour que ces mesures conservatoires s'appliquent. Et quand vous ne demandez pas
01:12 l'arrêt de livraison d'armes, vous vous rendez complice de la première demande de la Cour internationale de justice,
01:17 qui est celle de prendre toutes les dispositions pour que cesse la mort de civils.

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