Le syndicat des enseignants décrète une série de manifestations
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00:00 D'abord je le fais en français.
00:04 Vous avez la grève demain, c'est ça ?
00:06 Oui, c'est ça. Je vais laisser le camarade secteur général Nongosar l'annoncer.
00:11 Parce que dans cette plateforme, comme on l'a dit tout au début, nous avons une pluralité de structures.
00:18 Nous avons des organisations de la société civile, venant d'horizons divers.
00:23 Nous avons les organisations syndicales, nous avons le patronat, les syndicats du secteur privé et public.
00:29 Nous avons également les droits de l'humus.
00:31 Donc chacun dans son secteur développe une stratégie et il y a une synergie d'action.
00:37 De façon concertée, cette plateforme va permettre de coordonner et de faire la jonction avec les secteurs qui sont en lutte.
00:45 Même les secteurs dont vous parlez seront à un moment donné en rapport avec la plateforme des acteurs non étatiques.
00:52 Donc au niveau du secteur de l'éducation, nous avons notre contribution dans la lutte.
00:57 Que nous allons vous transmettre à travers le coordonnateur secteur général du KSEN Nongosar,
01:03 qui va décliner ce qui est prévu pour le secteur de l'éducation dans les jours à venir.
01:09 Donc camarade Nongosar, vous pouvez prendre la parole.
01:11 Maintenant, je vais vous dire que nous, les citoyens, nous avons beaucoup à apprendre.
01:18 Nous avons des syndicats, des sociétés civiles qui sont en train de se développer.
01:23 Nous avons des OSC, des imams, nous avons les droits de l'humus.
01:29 Nous avons tous lesquels.
01:30 Et nous avons aussi les règles de la loi qui veut avoir le Sénégal et les focales au Sénégal.
01:35 Pour que tu puisses porter ton mandat par force, nous avons tout ceci.
01:38 Nous avons tout ceci pour respecter la date d'élection.
01:44 C'est la date d'élection de 25 février 2024.
01:48 Nous avons tout ceci.
01:49 Donc, les syndicats enseignants, nous avons des responsabilités.
01:52 Si tu sais que nous avons désigné nos bides, nos syndicats,
01:56 que tu sais que nous avons tous lesquels, nous allons demander au secrétaire général de Nongosar
02:02 de nous parler de ce que nous voulons faire et de ce que nous voulons faire.
02:07 Voilà, je vous remercie.
02:11 Je suis le secrétaire général national de Nongosar.
02:14 Alors, ce sont nos pères qui nous ont désignés pour que nous coordonnions cet ensemble de syndicats d'enseignants
02:27 qui entend dans ce combat pour la restauration de la légalité constitutionnelle,
02:32 mais jouer pleinement sa partition.
02:36 Et sous ce rapport, nous avons décidé de nous retrouver, nous autres, les syndicats d'enseignants,
02:43 ce soir à 15h à notre siège, au siège du QSEMS, cise à la cité Soprine, à 15h.
02:51 Et c'est pour harmoniser le plan d'action que nous devrons dérouler la semaine prochaine.
02:58 Mais en attendant, il faudrait que vous notiez dès à présent que dès demain, vendredi à 10h,
03:04 nous demandons à l'ensemble de nos collègues, de nos camarades enseignants de tous les ordres,
03:11 du préscolaire au supérieur, nous leur demandons d'observer demain un débrayage à partir de 10h.
03:19 A l'évidence, samedi, nous allons nous réunir pour évaluer donc tout cela
03:25 et vous serez informés de ce plan d'action que nous entendons dérouler la semaine prochaine.
03:31 Et comme le disait Damme tantôt, l'objectif est d'appeler les autorités à la raison,
03:37 de manière à ce que la légalité constitutionnelle soit restaurée,
03:41 parce qu'il n'est pas admissible que dans une démocratie,
03:45 qu'un président de la République, au terme de son mandat, puisse s'arranger le droit d'allonger,
03:50 de prolonger comme ça gratuitement son mandat.
03:54 Cela est inacceptable et avec l'ensemble des forces sociales,
03:58 nous allons nous mobiliser pour faire en sorte que cela n'arrive pas.
04:02 - Ok, tu vois la raison.
04:04 - Voilà, tu vois la raison, je suis le secrétaire général national du syndicat que nous appelons QSEMS.
04:10 Donc, je vous demande de me désigner pour que je coordonne le syndicat d'enseignants que vous connaissez,
04:16 pour qu'ils ne se battent pas pour ce qui se passe,
04:19 ce qui ne se passe pas que pour les femmes.
04:21 Ce qui se passe, c'est que tous les membres de la société,
04:24 parce que, comme le disait le professeur Babacar Gaye,
04:28 "C'est la vie de quelqu'un qui a le droit de se battre pour lui-même".
04:32 Ce qui se passe dans la société, c'est que tous les membres de la société,
04:35 parce que le président de la République, si vous savez,
04:37 le Sénégalais, il est venu le faire,
04:39 Falck a donné deux mandats,
04:41 il est parti sans rien y faire,
04:43 il a fait tout pour organiser des élections transparentes,
04:49 le Sénégal a fait tout pour qu'il puisse gagner la société,
04:53 il a pris le décret, il a voulu faire les élections,
04:57 alors que ce n'est pas la Constitution.
04:59 C'est ce que le Sénégal a fait,
05:01 c'est le coup d'état institutionnel,
05:03 et ça, personne ne peut le refuser,
05:06 c'est pourquoi nous organisons, dans notre secteur,
05:09 mais nous organisons aussi avec d'autres acteurs,
05:13 dans d'autres secteurs de la société,
05:15 pour qu'ensemble, nous fassions ça,
05:18 pour que les élections, vous savez,
05:20 elles seront tenues le 25 février,
05:22 donc nous tenons que le Sénégalais
05:24 soit capable de gagner, et bien, de gagner.
05:26 - Vous êtes dans le cadre du plan d'action,
05:28 vous êtes dans le cadre du plan d'action,
05:30 vous êtes dans le cadre du plan d'action.
05:32 - Donc, nous, dans le plan d'action,
05:34 vous savez, c'est ce que nous voulons dérouler,
05:36 aujourd'hui, nous avons appelé à la réunion,
05:38 tous les syndicats, les cadres,
05:40 nous avons placé tous ces sièges qui sont dans la Cité Suprême,
05:42 à partir de 15 heures.
05:44 Mais dès demain, nous pensons que,
05:46 dans tout le Sénégal,
05:48 avec tout l'ordre d'enseignement qu'il nous donne,
05:52 de la presse scolaire à la supérieure,
05:54 nous voulons que,
05:56 le Sénégalais, où il est, sous 10 heures,
05:58 il accorde la réponse,
06:00 c'est ce que l'on appelle le débrayage.
06:02 Maintenant, il y aura un plan d'action,
06:04 c'est clair qu'il y aura des discussions,
06:06 vous savez qu'il y aura des discussions,
06:08 et puis, nous vous informerons,
06:10 vous savez, la semaine qui vient,
06:12 si nous y allons, il y a quelque chose
06:14 qui va se dérouler comme action,
06:16 pour que, le débat,
06:18 soit de l'ampleur, parce qu'on est là,
06:20 mais en réalité, c'est là qu'on va,
06:22 là où les gens ne sont pas encore là,
06:24 c'est là où la guerre va se produire.
06:26 Nous voulons qu'on soit là.
06:28 Si nous sommes en colère,
06:30 nous allons y aller tout de suite.
06:32 C'est bien de venir à l'école,
06:34 c'est bien de venir à la société.
06:36 Merci.
06:38 - Très bien.