• il y a 9 mois
Transcription
00:00 Pour cette campagne, qu'est-ce que vous redoutez le plus justement
00:03 quand vous regardez ce qui s'est passé ces derniers mois, les mois à venir,
00:05 comment vous les apprivoisez ?
00:08 Je pense que la campagne, elle sera ce qu'on en fera.
00:11 Donc j'espère vraiment que les partenaires politiques,
00:16 je vais plutôt les appeler comme ça, que les adversaires,
00:19 seront dans cette approche de dire on va un peu discuter du fond
00:22 et surtout des projets pour la suite, des vrais problèmes
00:25 finalement qui se posent plutôt que d'essayer d'attaquer les personnes
00:29 avec beaucoup de malhonnêteté intellectuelle parfois, il faut le reconnaître.
00:33 Voilà, donc ce que je redoute c'est qu'on n'ait pas des espaces de dialogue suffisants
00:38 parce que parfois, ici on a bien le temps de discuter ensemble,
00:42 on a une longue émission mais parfois ce n'est pas le cas,
00:44 on a parfois une minute pour faire part de son point de vue
00:48 et donc c'est très facile en fait pour certaines personnes d'attaquer en une minute,
00:52 c'est beaucoup plus difficile de se défendre en une minute.
00:54 Et donc j'espère qu'on aura ces espaces de dialogue,
00:58 parce qu'aujourd'hui quand on voit la montée aussi des extrêmes,
01:02 dans notre région on sait que l'extrême droite heureusement est encore faible
01:06 mais malheureusement ce n'est pas le cas au nord du pays,
01:08 ce n'est pas le cas ailleurs en Europe.
01:10 Je pense qu'il y a une responsabilité aussi politique de se dire,
01:13 entre démocrates, on doit se mettre aussi ensemble
01:15 pour régler les problèmes concrets qui se posent au quotidien chez les personnes
01:21 plutôt que de s'attaquer et de chercher la petite phrase.

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