Ce couple compiégnois crée des figurines 100% fait main

  • il y a 8 mois
Benjamin et Helen fabriquent des figurines miniatures d’exception entièrement réalisées à la main.

Le couple de Compiègne les vend partout dans le monde. Ils travaillent avec les plus grands musées de la planète, comme la boutique du musée des Invalides, le musée Wellington à Waterloo, mais aussi prochainement pour un musée à New-York.

Benjamin est passionné depuis l’âge de 6 ans et il a transmis le virus à sa femme.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:16 La figurine, c'est quelque chose d'intemporel,
00:18 puisqu'on en retrouve à la préhistoire,
00:21 à l'Égypte antique, la Grèce antique, la Rome.
00:24 Et jusqu'à aujourd'hui, c'est simplement les sujets qui ont changé,
00:27 les matériaux qui ont changé.
00:29 Nous, on fait tout à la main, oui.
00:31 On est vraiment sur de l'artisanat d'art.
00:33 Moi, je fais de la figurine depuis que je suis petit,
00:37 peut-être depuis l'âge de 6 ans.
00:39 Mon épouse l'a découvert avec moi.
00:41 Je lui ai transmis le virus.
00:43 [Musique]
00:47 Alors ici, on est à l'arrière de l'atelier
00:49 où moi et mon épouse faisons tout ce qui va être lié au moulage,
00:53 à la soudure, le grattage, le polissage.
00:56 C'est vraiment là que le travail commence.
00:58 Ça, ce sont les prototypes, c'est les originaux.
01:01 On trouve les modèles de la famille royale britannique.
01:04 Et donc ça, c'est vraiment la sculpture de départ.
01:07 Après cette étape-là, on va faire le moule.
01:10 C'est ce qui sert à la production ensuite.
01:12 Et donc dans le moule, on va fondre la pièce.
01:14 Nous, ce qu'on aime, c'est la tradition, la figurine traditionnelle.
01:17 Donc, on moule en étain.
01:19 Alors ça, c'est un napoléon.
01:21 Et ensuite, on va assembler tout ça.
01:23 Il faut que le moule soit le plus proche possible
01:25 de la température du métal pour que ça coule correctement.
01:28 Sinon, le métal refroidit très vite
01:30 et on a plein de détails qui vont manquer.
01:32 Il y a beaucoup de pièces qu'on va refondre
01:34 jusqu'à avoir la précision souhaitée.
01:37 Voilà, c'est très artisanal.
01:43 Alors, pourquoi est-ce qu'on le fait encore comme ça ?
01:45 C'est très simple, c'est que ça nous permet de faire
01:47 des toutes petites séries pour faire des tests.
01:49 Chaque pièce est unique et elles ont toutes des petites différences.
01:54 Le métal est fendu et on va procéder à la coulée.
01:57 On va ouvrir le moule.
02:14 Alors, parfois, il y a des bonnes surprises,
02:17 parfois, il y a des mauvaises surprises.
02:19 Alors, pour un premier jeu,
02:21 elle est plutôt bien réussie.
02:24 Alors, ça a commencé...
02:26 Mon papa m'offrait des petits soldats
02:28 en plastique.
02:30 J'ai toujours eu un intérêt aussi pour l'histoire,
02:32 pour la culture.
02:33 Il y a un vrai plaisir à faire ça.
02:35 Donc, c'est vrai que je joue un peu à la même chose
02:37 depuis que je suis gamin.
02:39 On va continuer le travail,
02:40 c'est-à-dire qu'on va ébarber la figurine.
02:42 Le travail va consister à retirer les lignes de moulage
02:45 qui sont visibles.
02:46 C'est la séparation qu'il va y avoir
02:48 entre les deux parties du moule.
02:49 Et on a souvent un petit décalage qui se crée ici
02:52 qui est très visible une fois que c'est plat.
02:54 Donc, on va passer à la peinture.
03:02 Sur des petites figurines,
03:07 comme celle sur la Reine d'Angleterre,
03:09 il peut y avoir 2-3 heures de peinture par pièce.
03:12 Derrière ça, il y a quand même
03:14 une recherche qui va être effectuée.
03:16 Alors, sur ce sujet-là,
03:18 on s'est intéressés aux différentes couleurs
03:20 que la Reine pouvait porter.
03:22 Sur des sujets plus historiques,
03:24 comme l'épopée napoléonienne,
03:26 il va quand même falloir faire très attention
03:28 aux détails des uniformes, d'une médaille.
03:30 Donc, il y a tout un processus de recherche.
03:33 On ne fait pas n'importe quoi.
03:35 Alors là, on a les figurines terminées.
03:40 Elles ont reçu une couche de vernis.
03:43 Et comme on voit, tous les détails sont parfaits.
03:47 Le visage, les yeux.
03:50 On fait pas mal de figurines
03:52 pour la boutique du Musée des Invalides.
03:54 On a des projets, par exemple,
03:56 avec le musée Wellington à Waterloo.
03:59 On a été aussi approchés par un musée à New York
04:02 pour développer des produits uniques pour leur boutique.
04:06 C'est une figurine qui plaît beaucoup.
04:08 On a un très beau point de vente à Londres
04:10 et puis on va essayer de diffuser plus.
04:12 C'est vrai que sur une collection comme ça,
04:14 on adorerait être dans la collection.
04:17 On adorerait être dans le Buckingham Palace.
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