Faustine Bollaert craque et laisse échapper quelques larmes dans dans l'émission "Ça commence aujourd'hui" sur France 2.
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00:00 Ma robe, ils ont pris mes sous-vêtements, ils m'ont auscultée.
00:04 Donc il y avait deux gynécologues, deux, trois infirmiers, deux médecins légistes, dont des hommes.
00:12 Et pour moi, c'est surhumain de faire ça.
00:19 D'avoir un examen gynécologique, les deux pattes en l'air, avec... Je venais de me faire violer.
00:24 Et tout le monde était en train de regarder mon corps. Bah pour moi, c'est pas possible. On peut pas faire ça à quelqu'un.
00:35 Donc après, j'ai eu forcément des piqûres, parce que pour les différentes maladies.
00:43 Ils m'ont fait des prélèvements, ils ont retrouvé l'ADN, un ADN.
00:51 Et après tout ça, j'ai reçu les résultats que le matin, le lendemain matin.
00:58 Donc ils ont retrouvé aussi les lésions, des lésions intérieures et extérieures.
01:04 Et le lendemain, mon papa est venu me chercher.
01:14 Et on est revenus dans le camping, et sa tête, pour moi, était juste blonde avec la couleur de peau blanche et quelques taches de rousseur.
01:22 Mais sinon, j'en avais aucune idée. Donc je l'ai décrit à la sécurité du camping.
01:27 Et il m'a dit "je vois très bien qui c'est, je t'envoie trois personnes".
01:31 Et il m'a envoyé les trois personnes, et il était à 500 m de moi, les trois.
01:37 Ils sont arrivés en marchant, les trois. Et quand il m'a vu, il a pris son portable, il a fait son nom d'appel et il est parti en courant.
01:46 Mon papa, il l'a rattrapé, on lui a tout secouru après. Et il l'a arrêté, enfin il l'a maintenu.
01:54 Et moi j'ai eu peur que mon papa lui lève la main dessus.
01:58 Mais j'ai dit non, parce que moi je veux qu'il y ait une suite, et je veux justice.
02:02 Tu ne le touches pas.
02:06 On est allé déposer plainte ensuite, parce qu'il s'est fait arrêter, par sécurité.
02:12 Donc à la gendarmerie ça s'est très bien passé, j'ai été crue. On m'a crue.