• il y a 9 mois
Le Talk d'Al Bayane
Thème : La commune d'Adjamé face aux défis du développement
Invité : Farikou Soumahoro, député-maire d'Adjamé
Présentation : Abdul Hakim Oduloyé
Transcription
00:00 [Musique]
00:12 Bismillah, Assalamu alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh.
00:15 Mesdames et messieurs, quelle paix, la miséricorde et la grâce divine soient avec vous.
00:19 Assalamu alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh.
00:22 Bienvenue sur le Talk d'Albaïa. Dans ce nouveau, nous allons parler d'une thématique importante.
00:26 Quel est le défi de développement de la commune d'Ayame?
00:30 Et qui mieux que le premier maïsera de cette belle commune pour parler des actions menées depuis qu'il est la tête de cette cité?
00:37 Des actions menées et puis également, qu'est-ce qu'il reste à faire en termes de perspectives?
00:40 Nous en parlerons au cours de cette émission, le Talk d'Albaïa.
00:44 Monsieur le maire, Assalamu alaikum.
00:46 Wa alaikum salam.
00:48 Vous avez dit monsieur le député maire.
00:50 Oui, effectivement.
00:51 Comment vous allez?
00:52 Bien, je vais très bien.
00:54 Merci de m'avoir accepté notre invitation.
00:56 C'est à moi de vous remercier car vous nous donnez aujourd'hui l'opportunité de parler de notre belle cité, la commune d'Ayame.
01:04 Merci, en tout cas, nous allons tout à l'heure aborder la question du défi de développement de cette belle cité, vous l'avez dit, la commune d'Ayame.
01:11 Mais avant, Moktat Mouharret avec nous.
01:13 Assalamu alaikum.
01:14 Wa alaikum salam.
01:15 Comment tu vas?
01:16 Très très bien, toujours très bien habillé, belle chemise.
01:18 Merci beaucoup.
01:19 D'accord, alors ça va très bien non?
01:21 Ça va, ça va.
01:22 Et le défi de développement de cette belle cité, c'est ce que vous avez dit, le défi de développement de cette belle cité, c'est ce que vous avez dit, le défi de développement de cette belle cité, c'est ce que vous avez dit,
01:27 le défi de développement de cette belle cité, c'est ce que vous avez dit,
01:29 c'est ce que vous avez dit,
01:30 c'est ce que vous avez dit,
01:31 c'est ce que vous avez dit,
01:32 c'est ce que vous avez dit,
01:33 c'est ce que vous avez dit,
01:34 c'est ce que vous avez dit,
01:35 c'est ce que vous avez dit,
01:36 c'est ce que vous avez dit,
01:37 c'est ce que vous avez dit,
01:38 c'est ce que vous avez dit,
01:39 c'est ce que vous avez dit,
01:40 c'est ce que vous avez dit,
01:41 c'est ce que vous avez dit,
02:04 c'est ce que vous avez dit,
02:10 c'est ce que vous avez dit,
02:11 c'est ce que vous avez dit,
02:12 c'est ce que vous avez dit,
02:13 c'est ce que vous avez dit,
02:14 c'est ce que vous avez dit,
02:15 c'est ce que vous avez dit,
02:16 c'est ce que vous avez dit,
02:17 c'est ce que vous avez dit,
02:18 c'est ce que vous avez dit,
02:19 c'est ce que vous avez dit,
02:20 c'est ce que vous avez dit,
02:21 c'est ce que vous avez dit,
02:22 c'est ce que vous avez dit,
02:23 c'est ce que vous avez dit,
02:24 c'est ce que vous avez dit,
02:25 c'est ce que vous avez dit,
02:26 c'est ce que vous avez dit,
02:27 c'est ce que vous avez dit,
02:28 c'est ce que vous avez dit,
02:30 Donc il s'agit de recruter 5 000 jeunes
02:33 qui seront formés et ensuite intégrés,
02:36 on va dire dans 28 secteurs d'activité liés au sport.
02:40 Et vous le savez,
02:41 aujourd'hui le sport génère beaucoup
02:44 effectivement de types de métiers,
02:46 notamment le métier de moniteur sportif ou fitness par exemple,
02:51 ou encore le métier d'opérateur vidéo surveillance,
02:55 il y en a une panoplie,
02:56 et ces jeunes-là bénéficieront
02:58 de formation dans 28 secteurs d'activité.
03:03 Alors vous le savez,
03:04 cette année a été décrétée année de la jeunesse
03:06 et c'est à dessein que ce genre d'initiatives sont entreprises
03:10 afin justement d'accroître l'amélioration
03:13 de l'employabilité justement de notre jeunesse.
03:17 Donc c'était là la première information.
03:19 Pour la deuxième,
03:20 bon tout le monde le sait,
03:22 dans deux jours c'est la fête de la Tabaski,
03:25 donc il y a le grand jour de Arafa
03:29 qui constitue on va dire un moment crucial pour le hadj,
03:33 pour ceux qui sont en terre sainte.
03:35 Et nous ici qui n'avons pas eu la chance,
03:39 le privilège de nous retrouver là-bas,
03:41 c'est vrai nous pouvons jeûner,
03:42 faire de bonnes actions,
03:43 mais nous allons également suivre en direct
03:45 tout ce qui va se passer à partir des programmes
03:48 de la télévision albayenne,
03:50 et ce sera demain dès 7h jusqu'à 10h30.
03:54 Tout à fait effectivement,
03:55 on a un programme spécial demain sur la télé
03:58 et la radio albayenne
03:59 pour vous permettre de vivre en direct
04:01 la station de Arafa avec tous les pèlerins du monde entier,
04:05 tous les pèlerins qui se retrouveront bien sûr
04:07 sur ce monde là,
04:08 pour implorer Al-Asr Montal,
04:10 parce qu'on sait que Arafat c'est le pilier central
04:13 même donc voilà du hadj.
04:16 Et donc voilà,
04:17 déjà on voit même à l'écran
04:18 les pèlerins qui se quittent Mina pour donc Arafa.
04:21 Vous savez qu'on va d'abord se joindre à Mina,
04:25 c'est le final compas pour Arafa,
04:26 c'est un moment très très important,
04:28 je crois que le convoiement des pèlerins a commencé
04:30 depuis donc cette nuit même,
04:32 avec les différentes commissions du commissariat du hadj.
04:35 On va demander à M. le maire
04:36 de faire la première information
04:38 concernant 5.000 jeunes qui seront recrutés,
04:41 formés, pour le métier du sport.
04:44 Qu'est-ce que vous en pensez ?
04:46 Moi je pense que c'est une bonne initiative
04:49 venant du gouvernement,
04:51 mais je pense que en ce qui nous concerne à Agamé,
04:55 nous avons, je dirais, empoité les parts.
05:00 Dès notre arrivée à la tête de la commune,
05:03 nous avons créé ce qu'on appelle
05:05 un programme communal de la jeunesse.
05:08 Et ce programme a pris en compte
05:14 plus de 500 jeunes,
05:18 a réglé un certain nombre de problèmes
05:21 au niveau de l'employabilité des jeunes,
05:24 par les formations, les stages,
05:27 et même des emplois
05:29 que nous avons offerts à plus de 500 jeunes.
05:33 Et à côté de cela aussi,
05:35 nous avons mis des fonds
05:40 à 500 jeunes également,
05:46 d'un montant de 100 millions de francs.
05:49 Donc c'est dire que le gouvernement,
05:52 si j'ose le dire,
05:54 a frappé une porte qui est...
05:57 - Déjà ouverte à Agamé.
05:58 - ...qui a été ouverte à Agamé.
05:59 - D'accord, c'est vrai qu'à Agamé,
06:00 la jeunesse est une priorité depuis longtemps.
06:02 - Effectivement.
06:04 - D'accord, alors dites-nous déjà,
06:06 avec tout ce qui est fait,
06:07 nous allons rentrer de plein pied dans le sujet.
06:09 On parle du défi de développement
06:10 de la commune d'Agamé.
06:12 Vous avez dit que la jeunesse
06:13 occupe une place importante,
06:14 une place de choix dans votre politique de développement.
06:17 Vous parlez de 500 jeunes qui ont été donc,
06:20 on va dire, embauchés.
06:22 Est-ce que ce n'est pas peu pour Agamé?
06:24 - Bien, je crois que ce n'est pas peu.
06:26 Parce que quand on regarde les statistiques
06:30 de nos prédécesseurs,
06:32 et puis je dirais les maires Lachiné et Dambélé,
06:36 qui restent à la tête de la commune
06:40 près d'une décennie.
06:43 Je crois que les statistiques nous disent
06:45 qu'il a embauché près de 180 jeunes.
06:53 Alors nous, à notre arrivée jusqu'à aujourd'hui,
06:58 ça fait, je crois, 5 ans,
07:02 et nous sommes à plus de, comme je l'ai dit tout à l'heure,
07:07 à plus de 500 jeunes.
07:09 350 jeunes que nous avons embauchés
07:12 au niveau de la police municipale
07:14 et dans différents quartiers d'Agamé.
07:17 Et nous avons embauché près de 200 jeunes.
07:21 Alors ça veut dire que ce n'est pas peu
07:24 pour une commune comme Agamé.
07:26 Et vous savez qu'au niveau des emplois,
07:30 en fonction du budget communal,
07:36 c'est 30% du budget,
07:38 et nous sommes à près de 40% au jour d'aujourd'hui.
07:42 Ça veut dire que nous avons dépassé le taux de 30%
07:47 que le budget nous confère.
07:50 Alors vous êtes à la tête de la commune d'Agamé, ça fait 5 ans.
07:53 Comment avez-vous trouvé la commune
07:55 avant de commencer votre mandat?
07:57 Nous avons trouvé la commune d'Agamé
08:01 dans un état d'élabrement avancé à tous points de vue.
08:08 Au niveau de la sécurité, de la salubrité,
08:12 de la fluidité.
08:14 Et d'un autre prix de fonction,
08:18 au niveau de la commune,
08:20 nous nous sommes employés à sainir même la mairie.
08:25 C'est-à-dire que la mairie d'Agamé.
08:27 Le premier problème, c'était au niveau de l'état civil.
08:32 Et nous avons le constat,
08:34 il n'y avait pas de transcription des actes de l'état civil depuis 1999.
08:42 Alors il fallait commencer par là.
08:46 Et nous avons mis à la disposition de 300 jeunes que nous avons formés
08:52 pour la transcription de ces actes de 1999 jusqu'en 2018,
09:00 lors de notre prise de fonction.
09:02 Et ça consomme combien d'actes?
09:04 Des milliers d'actes.
09:06 Alors, je vais vous donner un chiffre.
09:11 En 2022, au niveau même des actes de mariage,
09:19 il y a eu plus de 500 mariages au niveau de la commune d'Agamé.
09:28 Et ça veut dire que, ça c'est au niveau de mariage seulement,
09:34 mais au niveau des naissances et autres actes,
09:37 alors c'est des milliers d'actes qui n'étaient pas transcrits.
09:43 Alors il fallait les faire, c'était vraiment très urgent.
09:50 On ne souhaite pas, en cas d'incendie,
09:53 que toutes ces personnes-là n'aient pas d'actes, des naissances et tout ça.
10:01 Alors donc, nous nous sommes employés à régler ce problème.
10:05 Après quoi, il fallait vraiment assainir,
10:09 assainir même le cadre de vie des employés de la mairie.
10:15 Et à ce niveau, nous avons construit un bâtiment 1+2
10:21 pour contenir tous les employés de la mairie
10:24 qui étaient éparpillés dans différents bâtiments hors de la mairie.
10:28 Et il fallait le faire.
10:31 Et puis à côté de cela, également, il fallait rénover
10:39 tous les anciens bâtiments de la mairie.
10:42 Et ce qui a été fait,
10:45 quand on fait une comparaison de la mairie d'avant notre prise de fonction,
10:52 et maintenant, il y a vraiment un changement notable.
10:56 Et nous nous sommes engagés à assainir le boulevard Nanguia-Brogoua,
11:05 qui était vraiment impraticable, il n'y avait pas de fluidité.
11:10 Et nous avons travaillé pendant six mois, de jour comme de nuit,
11:15 pour pouvoir assainir ce boulevard,
11:17 afin qu'il y ait une fluidité au niveau de ce boulevard.
11:22 Et au niveau de la salubrité également,
11:25 les bacs à ordures se rejonçaient tout le long du boulevard,
11:29 et même devant la mairie d'Adiame,
11:32 il fallait s'y employer pour pouvoir régler ce problème de salubrité.
11:37 - Donc un travail important a été fait.
11:38 Alors nous allons vous permettre, M. le maire,
11:40 effectivement, sur tous ces ressources que vous avez énumérées,
11:42 nous allons interroger la population d'Adiame,
11:45 qui se prononce également sur le nouveau visage du boulevard Nanguia-Brogoua.
11:49 Voici le premier reportage, on se retrouve juste après.
11:52 - La commune d'Adiame a un nouveau visage qui ne laisse indifférent
11:56 ni habitants, ni visiteurs.
11:59 Voix dégagée, contrairement à quelques années
12:03 où le boulevard Nanguia-Brogoua constitue un calvaire
12:07 pour les usagers des commerçants occupés, la voie publique.
12:11 - Depuis l'arrivée du maire Farik, Adiame a changé.
12:15 Surtout au niveau du boulevard Nanguia-Brogoua,
12:18 on a vu que la salubrité a beaucoup diminué,
12:23 et l'embellissement, vous-même vous voyez comment c'est beau à voir.
12:28 Et ça, on ne fait que le féliciter, lui et son équipe.
12:33 - Depuis un certain temps, je vois que la commune a changé,
12:36 surtout au niveau de la voirie, puis de la salubrité aussi.
12:43 Avant, on voyait que les vendeurs étaient partout.
12:47 Maintenant, on voit qu'ils sont un peu canalisés.
12:50 Et puis, aux abords des voies, on voit qu'il y a la salubrité.
12:54 Vous voyez qu'il y a des plantings d'arbres, tout ça là.
12:57 Donc, on estime qu'Adiame a changé.
13:00 - Il y a plus de choses qui ont changé.
13:02 Il y a d'autres de nos frères qui sont embauchés aujourd'hui à la mairie.
13:07 Il y a d'autres aussi, grâce au maire, ils ont eu un permis.
13:13 Et voilà, etc.
13:15 - Les jeunes ont été dotés d'une maison pour répondre à leurs préoccupations.
13:20 Un projet qui s'inscrit dans la vision du chef de l'État,
13:24 qui a décrété 2023, année de la jeunesse.
13:27 Cette maison a été inaugurée le 6 juin 2023.
13:32 - À Adiame, on a une vie associative qui est très dynamique.
13:35 À Adiame, beaucoup de nos jeunes sont en quête d'emploi,
13:38 en quête d'une formation des centres, en quête d'un stage.
13:41 Et donc, la maison des jeunes, c'est un carrefour d'échange,
13:44 d'orientation et de session pour ces jeunes.
13:46 Où ils trouveront toutes les questions relatives à leur vie quotidienne
13:51 et également solutions qu'ils pourront trouver au sein de cette maison.
13:54 - Un complexe sportif rénové, une école maternelle réhabilité équipée à Williamsville,
14:00 Adiame, a été dotée d'une radio communale Adiame FM.
14:05 Une police municipale existe désormais dans la cité.
14:09 Le conseil municipal a bâti la mosquée Adiabe Rt Aminata
14:13 pour permettre aux fidèles musulmans de prier dans de meilleures conditions.
14:19 - Alors monsieur le maire, on a vu quelques actions ici un peu résumées
14:23 que vous avez pu faire pendant que vous êtes encore à la tête de cette commune.
14:26 Répondons sur le boulevard d'Angabourgoua.
14:28 Est-ce que rendre ce boulevard aussi fluide et propre,
14:31 est-ce que c'était une chose facile, vu que les gens étaient habitués,
14:34 le commerce, ils étaient habitués à rester sur le boulevard pour vendre
14:37 et les gens ne pouvaient pas passer quand il y avait des fêtes,
14:40 il y avait un bout de terrasse d'or, est-ce que c'était facile de dégrager?
14:43 - Ça n'a pas été un travail facile, le conseil municipal et moi,
14:49 nous avons travaillé sans relâche pendant au moins six mois,
14:54 des jours comme de nuit, comme je l'ai dit,
14:57 d'une autre prise de fonction et nous avons travaillé pour pouvoir
15:01 assainir le boulevard d'Angiabourgoua.
15:04 Et pour certains, ce n'était pas une chose faisable.
15:09 Tout le monde disait que le maire lui-même, il est le président des commerçants,
15:14 comment est-ce qu'il pourra déguerpir ces personnes?
15:19 Mais bon, nous avons d'abord commencé par la sensibilisation.
15:23 Pendant plus de deux mois, nous avons sensibilisé les commerçants
15:27 en leur disant que c'est pour leur bien, puisque cela leur éviterait
15:35 vraiment des accidents de circulation, puisqu'il y en a eu.
15:39 Des accidents sur ce boulevard d'Angiabourgoua qui a coûté la vie
15:43 à plusieurs personnes devant les forums des marchés.
15:46 Il y a un bus malheureusement qui a dérapé, qui est rentré...
15:51 - Sur le boulevard? - Sur le boulevard.
15:58 Et puis bon, nous avons souhaité que vraiment ces commerçants-là
16:05 puissent laisser ces liens et qu'on allait les trouver des sites de récassement.
16:10 Et c'est ce que nous avons fait.
16:13 Et pendant six mois, ça n'a pas été une chose facile.
16:17 J'avoue que certains disaient que c'était pour quelques temps.
16:22 Mais bon, Dieu est dedans.
16:24 Aujourd'hui, nous maîtrisons la situation.
16:29 D'accord, essayons ça de nouveau.
16:31 Monsieur le maire, il y a un célèbre dicton que les humoristes mettent en place souvent.
16:37 On dit que Adiamez est la seule commune où il n'y a pas d'aéroport,
16:42 mais chaque heure ou chaque minute parfois, il y a des vols.
16:47 Pour parler de la sécurité.
16:50 Alors ce que je veux vous demander, déjà ce que vous avez fait en dégageant déjà les voies,
16:58 ça aide déjà à la fluidité, donc à ce qu'il y ait moins d'insécurité.
17:04 Mais tout compte fait, on sait qu'Adiamez est une commune cosmopolite
17:08 qui reçoit tellement de monde.
17:10 Donc moi j'aimerais savoir, qu'est-ce que vous faites justement
17:13 pour encore améliorer la sécurité au niveau d'Adiamez?
17:17 Je vous remercie pour cette question.
17:20 Et je veux dire par la même occasion que depuis notre prise de fonction à la tête de la commune,
17:26 c'est vrai que Adiamez a été vu sous l'angle d'une commune d'insécurité.
17:35 Effectivement, à notre arrivée, la police municipale, l'effectif était de 60 personnes.
17:45 Alors il a fallu que nous nous engageons 350 jeunes qu'on a formés.
17:53 Et on a pris des jeunes vraiment qui étaient dans la rue.
17:58 Et qui s'adonnaient à ces petits vols.
18:02 Et nous les avons formés.
18:04 Et pour leur dire que nous ne voulons plus entendre qu'il y ait des vols à la Tille
18:11 au niveau du boulevard Nanguia-Brogouane.
18:14 Aujourd'hui, c'est ces personnes-là qui assuient la sécurité.
18:18 Et même les statistiques de la police aujourd'hui à Adiamez,
18:22 ils vous diront que vraiment, il y a la sécurité.
18:28 Il n'y a pas la sécurité à 100%.
18:30 Mais aujourd'hui, les petits vols, les vols à la Tille, les vols à l'Araché,
18:38 ont véritablement considérablement diminué au niveau d'Adiamez.
18:43 Aujourd'hui, on peut marcher avec son portable.
18:47 Par le passé, c'était chose impossible.
18:50 Donc c'est à vous dire qu'au niveau de la sécurité, on fait ce qu'on peut.
18:56 Aujourd'hui, Dieu merci.
18:58 La stratégie aussi est bonne, de prendre des jeunes qui étaient dans la rue
19:02 et les reconvertir.
19:03 C'est ce qu'il fallait faire.
19:05 Dans une commune comme Adiamez qui reçoit 4 millions de personnes tous les jours
19:10 pour une population de 340 000 habitants,
19:13 c'est à vous dire qu'Adiamez, c'est le Carrefour par exemple.
19:18 Alors donc, il fallait vraiment penser à régler ce problème de vols
19:26 et pour qu'Adiamez soit une commune fréquentable.
19:30 D'accord, Adiamez fréquentable.
19:32 Nous allons y revenir pour la suite des issues.
19:34 Mais avant, c'est la pause.
19:36 Arafat, comme si vous y étiez !
19:38 C'est le Grand Direct mardi 27 juin 2023 à partir de 7h.
19:42 Le groupe Média El Bayan vous plonge dans l'effervescence spirituelle
19:46 de la station d'Arafat depuis la Mecque.
19:49 C'est dans le Grand Direct.
19:50 Présentation Abdoulakim Odoloe, Awakul Ibali,
19:54 nos envoyés spéciaux en direct avec nos correspondants depuis le studio Modulable.
19:59 Venez nombreux, l'entrée est libre.
20:01 A tout de suite.
20:03 Le grand direct est un grand projet.
20:06 Le groupe Média El Bayan a été un grand succès.
20:09 Il a été un grand succès pour le secteur.
20:11 Le groupe Média El Bayan a été un grand succès pour le secteur.
20:14 Le groupe Média El Bayan a été un grand succès pour le secteur.
20:17 Le groupe Média El Bayan a été un grand succès pour le secteur.
20:20 Le groupe Média El Bayan a été un grand succès pour le secteur.
20:23 Le groupe Média El Bayan a été un grand succès pour le secteur.
20:26 Le groupe Média El Bayan a été un grand succès pour le secteur.
20:29 Le groupe Média El Bayan a été un grand succès pour le secteur.
20:32 Le studio Modulable est un grand succès pour le secteur.
20:35 Le groupe Média El Bayan a été un grand succès pour le secteur.
20:38 Le groupe Média El Bayan a été un grand succès pour le secteur.
20:43 Retour sur le plateau du Toc d'Albaïa.
20:46 Nous sommes toujours en compagnie du député maire d'Aljamaï,
20:49 M. Farid Kousmora, avec une parole du défi de développement de sa belle cité.
20:53 N'oubliez pas, le rendez-vous de demain à partir de 7h sur la radio et la télévision El Bayan,
20:58 l'émission spéciale Arafat, vous sera donc proposée.
21:02 Alors, M. Tungara, on a écouté M. le maire.
21:05 On est satisfait de l'inconnu d'Aljamaï.
21:07 Merci beaucoup à Aki, on a écouté le maire, on a vu le reportage.
21:10 On a l'impression que tout baigne dans l'huile.
21:14 Et pourtant non.
21:16 Je pense qu'il faut relativiser les choses.
21:18 Peut-être quand j'ai vu Nangia Broua,
21:21 je n'aurais pas pardonné à M. le maire,
21:25 en tant que député et en tant que président de commerçant,
21:29 de laisser cette anarchie au niveau du célébrisme boulevard Nangia Broua.
21:33 Je voudrais dire que ce boulevard a fait sa toilette.
21:36 Et aujourd'hui, on prie Dieu merci.
21:38 Je veux dire qu'il faut relativiser quand même.
21:41 Il y a encore beaucoup à faire au niveau de la sécurité d'Aljamaï.
21:44 Il y a beaucoup à faire.
21:46 Car regardez un peu l'état des jeunes qui sont dans nos gares.
21:49 Parlant de gare, je voulais demander à M. le maire
21:52 qu'il nous dise déjà aujourd'hui, il y a trois ans, quatre ans,
21:56 je ne me rappelle pas exactement des dates, il y avait une casse.
21:59 J'ai encore avec Degirpi, il y a une casse.
22:01 Le garage en haut.
22:02 Le garage en haut.
22:03 Et je voulais savoir quel est l'état de cet espace aujourd'hui.
22:06 C'est quand même un espace qui était réservé à des personnes qui gagnaient leur vie.
22:09 On a Degirpi et depuis trois, quatre ans, on ne voit pas ce qui est en train d'être fait.
22:12 Et au niveau de la voirie aussi, je voudrais regarder,
22:15 notre caméra va peut-être passer par là,
22:18 le boulevard Rénol.
22:20 Notre caméra est passée par là, on va vous poser le contact juste après.
22:23 En attendant qu'on y arrive, que le maire nous dise
22:25 qu'est-ce qu'ils sont en train de faire pour rendre ce côté-là fluide.
22:28 Parce que si on a fini avec le Nangia Broua,
22:31 maintenant il faut attaquer la Rénol
22:33 et on a attaqué la porte d'entrée de pratiquement tous les véhicules.
22:36 Et on a remarqué qu'à cet endroit-là, sans faire de publicité,
22:39 au niveau du Mirador, il y a un tas d'inondices.
22:42 Je voulais savoir si le maire sait que ce débrouillage existe encore.
22:46 Alors on va permettre à M. le maire de répondre à toutes ces questions.
22:49 Après, bien sûr, ce reportage de Yacoub Koné et Ouattara Mohamed
22:53 sur la question bien sûr de la gare de Rénol.
22:57 Des nids de poules, cruvasses,
23:00 des oeufs de ruissellement qui finissent leur course en pleine chaussée
23:03 après avoir échoué à trouver un chemin.
23:06 La boue qui transforme en un parcours de combattants,
23:09 la circulation des véhicules et des personnes.
23:12 La route à la gare d'Ayame-Rénol est dans un état de dégradation très avancé.
23:16 Face à l'état désastreux de la voie rayée,
23:19 les usagers et les riverains s'offusquent de plus en plus
23:22 et s'indignent de l'absence jusque-là de l'axe de la liste des voies
23:26 concernées par les travaux de réhabilitation entrepris dans la commune.
23:30 La situation s'empire pendant la saison pluvieuse.
23:50 Les embouteillages s'amplifient
23:53 et les accidents de route sont de plus en plus récurrents, selon des usagers.
23:57 Les transporteurs sont déjà soucieux pour les jours à venir,
24:00 coïncidant avec la fête de Tabaski,
24:03 qui entraîne généralement un trafic plus dense.
24:20 Des travaux de butimage avaient été entamés,
24:23 mais ils ont été suspendus pour des raisons inconnues.
24:26 Les populations lancent un cri de cœur aux premiers magistrats de la commune.
24:32 Le milieu de la route d'Agyame ne nous arrange pas,
24:35 parce que durant de longues années, ici,
24:38 on trouve qu'il n'y a pas d'entretien routier.
24:41 Donc on demande au maire d'Agyame
24:44 de voir le gouvernement pour arranger cette voie pour nous.
24:47 Sinon, les cas se dégradent,
24:49 les cas ont tous le problème de passer dans la voie d'ici.
24:52 La commune d'Agyame demeure un poumon de l'économie abidjanaise.
24:56 Elle abrite de grandes gares routières
24:59 et desserve à la plupart des villes de l'intérieur
25:02 et plusieurs capitales africaines.
25:04 La commune est également une plaque tournante du commerce
25:08 dans la capitale économique ivoirienne.
25:11 Un reportage qui a été réalisé par Wattra Mohamed.
25:15 M. le maire, on va sourire à ce regard.
25:18 Grâce à votre question de plein procès,
25:21 quel est votre commentaire?
25:23 Qu'est-ce qui coince?
25:25 Je voudrais vous dire que dans le reportage,
25:28 ils ont dit que les travaux débutements ont bien commencé.
25:32 Les blocs étaient dans cet état.
25:34 Mais aujourd'hui, vous pouvez circuler aisement aux blocs.
25:38 Et c'est un processus.
25:40 Et l'avenue 13, c'est l'avenue 13.
25:44 Il s'agit de l'avenue 13
25:46 qui commence depuis le marché gourou
25:48 jusqu'à l'église universelle.
25:51 Et c'est un projet.
25:53 Je crois que les travaux devaient commencer.
25:56 Mais, à cause de la saison de pluie,
25:59 les travaux n'ont pas pu commencer.
26:02 Mais dès que possible,
26:05 d'ici le mois d'août,
26:07 vous verrez que les travaux vont commencer.
26:10 Sur cet endroit.
26:12 Également, la question a été posée concernant la gaz.
26:18 Vous savez, c'est un projet de l'État.
26:22 Qui voulait construire la gare internationale.
26:27 Ça fait aujourd'hui une dizaine d'années.
26:30 Et que le projet ne voit pas le jour.
26:35 Et nous avons interpellé les promoteurs plusieurs fois.
26:40 Mais le constat, c'est que les promoteurs n'ont pas les moyens nécessaires.
26:46 Manque de financement.
26:48 Et nous avons à ce niveau aussi,
26:51 écrit au gouvernement.
26:53 Afin que le gouvernement nous permette,
26:57 nous rétrocède l'espace.
27:01 Pour qu'on en fasse une gare uniquement de mini-cars.
27:06 Vous savez, le problème a jamais les mini-cars.
27:12 Monsieur Mokhtar vient de parler de l'avenue
27:16 qui passe devant la gendarmerie jusqu'au décembre.
27:21 L'embouteillage est dû aux mini-cars.
27:25 On appelle communement les "barak".
27:28 Et tous les "barak" qui desservent les autres communes.
27:32 Transitent à Diame.
27:34 De Benjerville à Bobo, Agneman et Yopougon.
27:38 Et ces mini-cars-là,
27:42 ne payent aucune taxe à la commune.
27:46 Les stationnements sont payés au district d'Abidjan.
27:50 Nous ne recevons rien.
27:52 Et c'est ces mini-cars-là qui viennent,
27:55 excusez-moi le terme,
27:57 foutre la merde, les désordres dans notre commune.
28:00 Et nous avons souhaité qu'on nous rétrocède l'espace
28:05 de l'ancienne casse.
28:07 Pour qu'on en fasse une gare uniquement de mini-cars.
28:11 Dans les autres communes,
28:13 ils sont interdits, même à Agneman.
28:17 Les "barak" ne rentrent pas dans la ville d'Agneman.
28:20 Ils restent à l'entrée d'Agneman.
28:22 Et les taxis communaux rentrent avec les autres passagers.
28:26 C'est ce que nous voulons faire au niveau de notre commune.
28:30 Et pour qu'il y ait la fluidité au niveau de ce boulevard,
28:35 il faut que vraiment,
28:38 on nous permette d'avoir un site
28:41 qui va vraiment contenir tous ces mini-cars.
28:46 D'accord.
28:47 Les populations sont satisfaites de ce qui est fait
28:50 au Nodonaga-Bourgois.
28:52 Mais il y en a qui disent que vous avez fait la part belle aux commerçants.
28:55 Mais il n'y arrive rien.
28:57 Pour l'instant, tout n'est pas encore fait
28:59 pour que le cadre de vie soit amélioré.
29:01 Mais je pense que ça, c'est à certains endroits.
29:05 Dans les autres quartiers,
29:07 nous avons commencé par le quartier Saint-Michel.
29:10 Début du marché à 100%.
29:13 Et également à Marie-Thérèse, Habitat Extension.
29:17 Et à la montée de Williamsville à gauche.
29:20 Et c'est un processus.
29:22 Et en cinq ans, on ne peut pas tout faire.
29:25 Et je pense que nous avons fait l'essentiel.
29:29 Et l'Ajamé est en train de faire poney, si j'ose le dire.
29:37 Mais je pense qu'avec le temps...
29:40 Et nous l'avons fait avec nos propres moyens.
29:44 Nous n'avons pas bénéficié de plans marchands,
29:49 comme certaines communes du district.
29:51 Et ça aussi, il faut le dire.
29:54 Les plans marchands, nous n'avons pas bénéficié.
29:57 À notre arrivée depuis 2019, nous avons fait l'état d'allier.
30:02 Nous avons établi nos besoins dans un document,
30:07 un plan marchand, que nous avons soumis au gouvernement.
30:11 Et jusque-là, nous n'avons pas eu de réponse.
30:14 Alors, ça veut dire que si nous avons ces moyens-là,
30:17 nous allons faire beaucoup pour la commune d'Ajamé.
30:20 - Vous allez l'aller plus vite, c'est sûr.
30:22 - Parlons des moyens, parce qu'il nous revient que
30:24 dans la presse ou dans les discussions,
30:27 il nous revient qu'Ajamé est la commune la plus riche.
30:29 Vous parlez de moyens.
30:31 - Les gens le disent.
30:33 Au niveau de communes la plus riches,
30:36 vous serez étonné,
30:38 le budget de 13 villes est plus élevé que le budget d'Ajamé.
30:42 Oui, parce que 13 villes, il y a les ports.
30:46 Et le budget des ports, également, parce qu'il y a l'aéroport.
30:50 Nous n'avons pas de port, nous n'avons pas d'aéroport.
30:52 - Mais il y a beaucoup de marges.
30:54 - Il y a beaucoup de marges, mais les commerçants qui sont à Ajamé,
30:58 ils payent 150, 300 francs.
31:01 Et nous, notre ressource propre à Ajamé,
31:05 c'est 2 milliards 300 millions que nous récoltons.
31:10 Et le réversement des impôts, c'est entre 2 milliards 600 et 3 milliards.
31:16 On a un budget de 5 milliards.
31:18 5 milliards, on est de 205 milliards 300 par rapport aux autres communes.
31:24 Si, je vais vous donner un exemple.
31:27 Les ressources propres d'une commune comme le Plateau
31:32 tournent autour d'un milliard et quelques.
31:34 Mais le réversement de l'Etat, c'est autour de 8, 9 milliards.
31:39 Mais nous, on a 2 milliards 300, on nous donne 3 milliards.
31:44 En principe, on devait avoir au moins 6 milliards.
31:48 Et ça veut dire qu'au niveau des ressources propres,
31:52 c'est à Ajamé qu'il y a le plus de ressources propres.
31:55 C'est-à-dire que c'est ce que nous récoltons auprès des contribuables.
32:01 - M. le maire, qui donne dans les chiffres.
32:03 - Attends, on a perdu.
32:06 - Dans le cas pratique, merci pour votre connaissance du dossier.
32:09 Mais nous réunissons aussi, quand on lui dit,
32:11 on nous invotera à cette émission, de ne pas sortir de la poudre d'Ajamé sale.
32:15 Qu'est-ce que vous en dites?
32:17 - C'était par le passé.
32:19 Je pense que depuis notre arrivée, nous avons créé une brigade de salubrité
32:24 qui veille, jour comme de nuit, à mettre la propriété dans les communes,
32:30 dans les différents quartiers d'Ajamé.
32:33 Tous les matins, avant d'arriver à mon bureau,
32:37 je fais un tour pour regarder, depuis la rente jusqu'à la mairie.
32:42 Je regarde. Souvent, moi-même, je suis à pied.
32:46 Devant les magasins, si je vois qu'il y a vraiment de la salubrité,
32:51 je descends de ma voiture, je prends les orduces, je les mets dans les magasins.
32:57 Nous avons fait une opération de dons de poubelles
33:02 le long du boulevard à tous les magasiniers.
33:05 Aujourd'hui, vraiment, Ajamé a une fielle allure par rapport à l'ancien Ajamé.
33:13 - Je conviens quand même avec vous, monsieur le maire,
33:17 que vous pouvez avoir des circonstances attenuantes.
33:20 Sachant que quand on se réveille le matin, au niveau des gares,
33:24 tous les 4.4 du nord du pays,
33:27 c'est-à-dire d'Odienné en passant par Korogo, en venant de Bassam,
33:33 on atterrit là-bas. Et si tout le monde vient avec un mouchoir qu'il dépose,
33:36 ça fait du temps d'ordure.
33:38 Mais il y a de quoi faire encore. Parce que je sais que vous faites beaucoup d'efforts,
33:41 mais il y a du travail en fait à faire.
33:43 - Effectivement, je suis d'accord avec vous qu'il y a beaucoup qui reste à faire,
33:47 mais c'est avec les moyens.
33:49 Et comme je vous ai dit, si nous avons un plan martial,
33:55 je pense que Ajamé... - Monsieur le maire, je ne suis pas d'accord avec vous quand vous parlez de moyens.
33:59 - Je vous dis, il faut... Notre budget, je vais revenir pour vous expliquer.
34:06 Je ne vais pas parler des chiffres, mais c'est à vous dire qu'il y a le salaire d'un côté,
34:13 il y a le fonctionnement, et l'investissement, ça représente 200-300 millions.
34:19 C'est dérisoire pour une commune comme Ajamé qui reçoit 4 millions de personnes.
34:27 Et je l'ai dit partout... - 4 millions de personnes ?
34:30 - 4 millions de personnes tous les jours. - Par jour ?
34:33 - Pour une population de 340 000 habitants.
34:37 Et Ajamé est une commune vraiment spéciale, qui n'a rien à voir avec les autres communes.
34:46 Et Ajamé ne doit pas être traité de la même manière que les autres communes.
34:52 Parce que toutes ces personnes qui viennent, viennent des autres communes qui sont les communes d'Ortois.
34:59 Et leur activité principale, c'est de trouver Ajamé.
35:02 De 5h du matin jusqu'à 18h.
35:05 - Monsieur le maire, Ajamé là, ça part d'où à où ?
35:07 - Ajamé est centré par... D'un côté à Tekoubé, l'autre côté à Bobo, Plateau, et puis Cocody.
35:20 - Vous faites frontière avec ce pays là ? - Voilà, nous faisons frontière avec ces communes.
35:25 Alors ça veut dire que nous sommes dans le centre de ces communes.
35:31 Et Ajamé c'est 12 km².
35:34 Ajamé n'est pas grand.
35:37 - Alors monsieur le maire, vous avez dit que vous attendiez peut-être une contribution plus importante de l'Etat.
35:41 Est-ce qu'à part l'Etat, il ne peut pas y avoir d'autres partenaires ?
35:43 - C'est avec les autres partenaires que nous avons réussi à faire ce que nous avons fait.
35:50 Aujourd'hui, vous passez, on a commencé les plantings d'arbres, après c'est le ravalement des murs.
35:56 Et vous dire aussi qu'au niveau des 220, il y a près de 20 ans, les tours n'avaient pas d'ascenseur.
36:04 Mais à notre arrivée, les 5 tours des 220, nous avons rénové les ascenseurs.
36:12 Ça nous a coûté 300 millions de francs.
36:15 Alors ça veut dire que c'est beaucoup de choses qu'on a fait en si peu de temps.
36:22 Avec des partenaires.
36:25 - Merci de suivre le talk d'Albaïa. Nous recevons le député-maire d'Ajamé pour parler de développement de sa commune.
36:31 - Est-ce que c'est un nouveau ?
36:33 - Oui, alors tout à l'heure, je pense qu'on a vu un peu l'état de la route au niveau du Rénault.
36:41 Franchement, c'est assez pathétique.
36:44 Surtout avec toutes les gares qu'il y a, le monde que ça draine.
36:49 Franchement, c'est compliqué.
36:51 Alors moi, j'aimerais savoir déjà, quelles sont vos relations avec ces responsables de compagnie de transport ?
37:00 Parce que je me dis quand même, on ne peut pas avoir des clients de telle envergure et puis continuer dans une telle insalubrité en fait.
37:11 Parce que c'est tellement dégradant à la fois.
37:14 Donc je me demande quelles sont vos relations ?
37:18 Et puis comment vous comptez peut-être les impliquer pour qu'on puisse changer cela ?
37:23 Parce que franchement, c'est compliqué.
37:26 - Je pense que je l'ai dit tout à l'heure que c'est un processus.
37:30 Nous avons les Black, à l'entrée du Black, c'était dans le même état.
37:37 Et nous avons Asseni, commençant par le marché Gouraud, en descendant jusqu'à l'avenue 13 et en montant vers le Black, c'était dans le même état que l'avenue 13.
37:53 Alors l'avenue 13, je l'ai dit tout à l'heure, ça devait commencer mais à cause de la saison de pluie.
38:01 Parce qu'il y a un intervenant qui a dit que les travaux ont commencé mais ça a arrêté.
38:06 Ils ne savent pas pourquoi. Mais pourquoi ? C'est à cause de la pluie.
38:10 Parce que la Géroute qui doit travailler sur cette voie a souhaité que, avec la saison de pluie, l'opérateur a dit qu'il ne pouvait pas.
38:27 Parce que cette voie-là a été bétumée une fois mais il n'y avait pas d'assainissement.
38:35 - Il n'y avait pas de canalisation. - Il n'y avait pas de canalisation, il n'y avait pas de caniveau.
38:39 Alors donc, cela n'a pas... ça a engendré que la voie n'a pas duré.
38:50 La saison de pluie qui est arrivée a tout ravagé.
38:54 Alors il fallait commencer par faire des canalisations.
38:59 Ce sont des travaux qui ont déjà été faits. Maintenant, arrivé au bétumage de la voie, il y a eu la saison de pluie.
39:09 Mais après la saison de pluie, cette voie sera bétumée.
39:13 Cela est dans le programme avec d'autres voies qui vont être bétumées.
39:18 Alors, soyez-en sûr que cela va se faire.
39:22 Nos rapports avec les transporteurs, il faut le dire, et ces voies-là, les voies que nous avons bétumées au niveau du plâtre,
39:35 chaque semaine, moi je suis là-bas, les gens ne m'entretiennent pas.
39:41 Justement, est-ce qu'ils ont conscience qu'ils doivent prendre soin ?
39:44 Mais si, mais nous, on les sensibilise. On les sensibilise à longueur de journée.
39:50 Et on a même mis des personnes pour les sensibiliser.
39:53 Et vous savez que les gens ne savent pas. Je leur ai dit, mais un kilomètre de goudron, ça coûte combien ?
40:00 Ça coûte près d'un milliard. Donc il faut entretenir.
40:04 Les gens, ils versent de l'eau, ils font du n'importe quoi.
40:08 Souvent même, des gens même, pour mettre des tuyaux, ils viennent, ils cassent le goudron, le bétume, et puis ça va.
40:17 Justement, je veux rebondir. Est-ce que les constructions de tout ce qui est magasins, ainsi de suite, infrastructures permettant aux commerçants de s'installer, respectent justement les normes pour que les canalisations...
40:29 Ah non, nous avons mis un service à cet effet qui veille, des jours comme des nuits.
40:35 Parce que quand il pleut, chacun profite pour les verser.
40:37 Oui, on leur a dit ça. Et surtout, l'endroit même qu'on vient de montrer, nous sommes en train d'assainir une gare qu'on appelle Gwéba.
40:46 Vous savez que la gare...
40:48 C'est carrément inaccessible.
40:50 La gare routière, c'est l'ancien cimetière à Djamil.
40:54 Alors donc, les gens sont venus s'installer, il n'y a pas de canalisation.
41:00 Là, c'est un gros problème.
41:01 Alors, il n'y a pas de force sceptique.
41:03 Et c'est maintenant, c'est à notre arrivée que nous sommes en train, toutes les gares, les latrines, lorsque il y a la pluie, les gens...
41:15 Profitent pour...
41:17 Mais nous sommes en train de mettre de l'ordre à ce niveau-là.
41:21 Pour que tous ces gars-là fassent des forces sceptiques pour éviter ce genre de choses.
41:30 La question...
41:32 T'as donné la question parce que nous ne gâchons plus de temps.
41:34 Je voulais juste demander à monsieur le maire, vu que le transport dans sa commune est une activité très importante,
41:41 est-ce que vous avez déjà pensé une fois pour dire que ces gars-là, il faut les délocaliser quelque part sur un autre site pour qu'ils aient une fluidité dans la vie d'Adiame?
41:49 Vous avez dit tout à l'heure, quand on regarde le Gwéba, ça prend un grand espace.
41:53 Est-ce que vous avez pensé déjà délocaliser ces transporteurs-là quelque part pour qu'Adiame ait une nouvelle vie?
41:59 Nous avons pensé à cela, mais il faut trouver le site.
42:04 Il faut trouver un site approprié.
42:07 Même l'avènement de la nouvelle gare initiée par l'État n'allait pas régler le problème.
42:14 Parce qu'aujourd'hui, ces gares-là, en vrai, ce ne sont plus des gares.
42:20 C'est de se transformer en des lieux de commerce.
42:25 Ce sont des magasins.
42:27 Et tous ces gars-là sont transformés en des magasins.
42:33 Alors aujourd'hui, il faudrait que ces gars-là disparaissent d'Adiame, mais où?
42:40 Où les envoyer?
42:42 Où les envoyer?
42:43 D'accord. S'il me rend en quelques mots, qu'est-ce qu'il reste à faire à Adiame?
42:45 Il reste beaucoup de choses à faire à Adiame.
42:48 J'avoue, on a fait ce qu'on peut en 5 ans, mais en 5 ans, c'est peu.
42:55 Parce qu'à Adiame, il y a beaucoup de choses à faire, comme je l'ai dit, nues.
43:01 Si Adiame restait à 340 000 habitants, il n'y avait pas de problème.
43:12 Mais il y a 4 millions de personnes qu'il faut gérer quotidiennement, tous les jours.
43:17 Et il faut travailler sans relâche, au niveau sécuritaire, au niveau de la salubrité, au niveau de la circulation.
43:29 Alors donc, Adiame, vraiment, il faut faire beaucoup de choses.
43:34 Pour votre information, vous savez que j'ai 4 millions de personnes par jour.
43:40 Souvent, il y a des gens qui décèdent à Adiame, ils n'ont pas de parents, ils sont à l'achat de la mairie.
43:48 Il faut louer un corps billard.
43:51 S'il y a 10 personnes qui décèdent le même jour, c'est la mairie.
43:56 Or, ce n'est pas inscrit dans notre budget.
43:59 C'est la seule commune où on a un corps billard.
44:04 On a acheté un corps billard pour l'hôpital général.
44:08 Et pour parer à cette éventualité.
44:12 C'est le porte-à-la-sociale.
44:14 Donc, ça veut dire que c'est une commune qui n'est pas facile à gérer, mais par la grâce de Dieu, nous nous en sommes sortis.
44:22 - Akim, terminez s'il te plaît. - Il n'y a plus de temps.
44:26 En 5 ans, c'est peu. Donc, vous voulez un second mandat?
44:28 La question n'est pas là.
44:30 Merci M. le maire.
44:32 Merci également à vos conseillers qui sont venus prendre part à cette émission.
44:38 Dans 2 jours, ce sera la fête de la tabaski.
44:40 Que sont vos vœux pour la communauté musulmane, pour nos spectateurs et pour toute la nation?
44:44 Mes vœux sont de santé, de prospérité, de longévité à l'ensemble de la communauté musulmane.
44:56 En particulier, à l'ensemble des habitants de la Côte d'Ivoire en général.
45:02 Et mes vœux vont à l'endroit du chef de l'état, le président de la saluatara.
45:10 Que Dieu lui donne la force de continuer l'œuvre gigantesque qu'il a entrepris pour le bonheur des Ivoiriens.
45:18 Que Dieu nous donne la paix, la paix dans notre beau pays, la paix dans la sous-région et dans le monde entier.
45:26 Merci M. le maire, le député maire d'Agames, M. Farikou.
45:30 Merci d'avoir répondu à toutes nos questions.
45:32 N'oubliez pas demain, c'est l'émission spéciale Arafat sur la télé et la radio albayenne à partir de 7h.
45:38 Ne manquez pas ce rendez-vous très très important.
45:41 M. Tartouga, merci infiniment.
45:43 C'est à vous le merci.
45:44 Merci également à M. Sata Sanogo.
45:45 Je t'en prie.
45:46 Merci également à toute l'équipe du maire qui est venue le soutenir au cours de cette émission.
45:50 Le talk d'Albaye, merci également à l'équipe de réalisation.
45:52 Et à lundi prochain pour un autre talk.
45:54 Wa salam alaikum wa rahmatoullah wa barakato.
45:57 (Musique)

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