Gabriel Attal a annoncé ce week-end la présentation en mars d'un nouveau plan Anti-stups qui sera en grande partie tourné vers les villes moyennes. Le Premier ministre affirme que ces villes sont victimes d'un tsunami blanc avec une arrivée massive de cocaïne.
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00:00 Écoutez, je pense que sur la question des consommateurs, on ne pourra pas empêcher un consommateur abasuré et addict à sa drogue,
00:07 on ne pourra jamais l'empêcher de prendre sa consommation.
00:10 Maintenant, je pense qu'il y a soit un travail de légalisation à faire auprès de l'État,
00:13 soit il y a une réelle sensibilisation, un vrai travail de profondeur à faire auprès, moi je pense plutôt,
00:20 auprès de la jeunesse surtout, qui est le plus influençable sur ce type de problématiques-là,
00:24 un travail de sensibilisation, un travail d'essayer de leur proposer autre chose,
00:28 parce que les personnes qui viennent, qui embrigadent les jeunes aujourd'hui dans des spirales de violences incroyables,
00:34 il faut être capable aussi, nous en tant qu'acteurs sociaux ou l'État, de proposer des solutions qui viennent rivaliser avec ce que propose.
00:41 Parce que c'est une vraie déferlante de personnes qui viennent de l'extérieur, qui embrigadent les plus jeunes aujourd'hui sur des violences incroyables,
00:49 parce que les Nîmois, de base, ce ne sont pas des gens violents, ce ne sont pas des meurtriers, enfin, ce ne sont pas des meurtriers, c'est ça que je veux dire.
00:54 Et là, cette vague de domicile qu'on a, de tentatives de domicile qu'on a, ça ne vient pas de chez nous, ça vient de l'extérieur.
01:00 Et on embrigade aujourd'hui des plus jeunes, fragiles, influençables, dans des chemins qui sont très nuisibles pour leur avenir et pour les habitants des quartiers,
01:08 parce que c'est une très minorité. Dans les quartiers, il y a beaucoup de gens qui veulent s'en sortir, qui travaillent et qui sont des citoyens exemplaires.
01:14 Mais aujourd'hui, une minorité de personnes fragilisées déstabilise complètement les quartiers, les familles, etc.
01:21 Donc je pense qu'il faut vraiment de concert, vraiment que les ministères puissent, que ce soit l'Éducation nationale, que ce soit le ministère de l'Intérieur,
01:28 que ce soit le ministère de la Culture, puissent vraiment travailler de concert pour trouver des solutions concrètes et faire confiance aussi aux associations de terrain.
01:35 Nous, on connaît le terrain, on connaît les habitants, on connaît les problématiques.
01:39 Il faudrait qu'on puisse se faire confiance et qu'on puisse travailler ensemble pour proposer des solutions concrètes sur du moyen long terme pour ces populations-là.