L’intervention a eu lieu dans la nuit du 5 février aux alentours de 20h30. 5 hommes vêtus de noir et a accompagnés d’un serrurier déboulent au quatrième étage d'un immeuble. Ils forcent la serrure de la porte et exfiltrent les squatteurs avec perte et fracas. Une scène qui se déroule sous les yeux des voisins qui restent encore choqués une semaine plus tard. La police présente sur place n'est pas intervenu pour stopper les faits. Selon nos informations, au cœur de cette histoire se trouve le futur propriétaire du bâtiment qui aurait mandaté l’entreprise de sécurité pour faire place nette avant son acquisition.
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00:00 Dans cet immeuble de la place Jean Jaurès, les habitants sont encore sous le choc.
00:04 "Donc cinq personnes voulaient forcer la porte du squat du quatrième étage.
00:10 C'est assez choquant, insécurisant.
00:14 Et nous, ils nous ont été menaçants déjà plusieurs fois avant cet événement-là."
00:22 Ce lundi soir, il est 20h30 lorsqu'un groupe d'individus débarque au quatrième étage.
00:27 Par la force, ils délogent le couple qui squatait cet appartement depuis plusieurs années.
00:31 Et si pour le moment, l'identité du commanditaire n'a pas été confirmée,
00:34 certains voisins pensent qu'il pourrait s'agir du futur propriétaire de l'immeuble.
00:38 "Il y avait plusieurs procédures pour expulser les squatteurs.
00:41 L'immeuble est en passe d'être vendu et apparemment,
00:43 c'est le futur acheteur qui aurait mandaté l'entreprise privée."
00:47 Sur place au moment des faits, des officiers de police ne sont pas intervenus.
00:51 Surprenant, car la démarche est pénalement répréhensible.
00:54 "C'est illégal d'avoir demandé à procéder à une expulsion sauvage,
00:58 mais c'est illégal évidemment d'y participer.
01:00 Donc cette société qui aurait utilisé son personnel de sécurité pour venir faire intervenir,
01:11 être violent avec les gens, les foutre dehors pour parler très vulgairement.
01:15 Mais cette expression veut dire qu'il y a eu des violences, il y a eu des contraintes,
01:20 il y a eu des voies de fait et tout ça, c'est constitutif de l'infraction."
01:25 Pour rappel, les expulsions sauvages sont passibles en France
01:27 d'une peine de trois ans de prison et 25 000 euros d'amende.