• il y a 10 mois
Après la victoire convaincante du Paris Saint-Germain face à la Real Sociedad sur le score de 2-0, l'After Foot réagit sur la prestation du PSG. En direct du Parc des Princes, Jérôme Rothen et Daniel Riolo donnent leurs avis sur la rencontre. 

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Transcription
00:00 Bonsoir à tous, l'after continue jusqu'à minuit et demi et nous sommes ici en direct du Parc des Princes sur la chaîne YouTube de l'after after tiré foot.
00:11 On est là avec Daniel Riolo.
00:13 Bonsoir Daniel.
00:14 Salut les amis.
00:15 Et avec Jérôme Brantenne.
00:17 Jérôme il fait tout aujourd'hui.
00:18 Bonsoir à tous, on est là.
00:20 Il est à l'antenne depuis ce matin.
00:23 Il reste pour Apolline demain matin.
00:25 C'est possible.
00:26 Bon, je rappelle que la libre-antenne est de retour également ce soir.
00:30 Tout à l'heure à partir de minuit et demi jusqu'à une heure et demie.
00:33 La libre-antenne est là où s'aime l'Ousayef bien sûr présent.
00:37 On va analyser dans le détail la soirée de ligue des champions.
00:39 La victoire du PSG face à la Real Sociedad 2-0.
00:41 La victoire de la Lazio face au Bayern 1-0 un peu plus tard avec les droits de dame.
00:45 Et puis les matchs de demain.
00:47 On va avoir notamment N'Gatouso qui a fait une petite précision tactique aujourd'hui sur son style.
00:54 Plus le reste de l'actu du jour.
00:55 Mais évidemment on démarre ici en direct de Parc des Princes avec les trois points. Jingle !
00:59 L'important c'est l'essentiel.
01:00 Le plus important c'est les trois points.
01:01 Souvent l'essentiel c'est le plus important.
01:03 Daniel, de quoi est-ce que tu veux parler ?
01:06 Le premier point c'est ce match très bizarre, deux visages.
01:09 Donc c'est la nuit d'abord, le jour ensuite.
01:12 Le deuxième point c'est forcément des discussions autour des choix de Luis Henrique
01:16 puisque rien n'est jamais simple avec l'entraîneur parisien.
01:20 Et puis le troisième point c'est Kiki Forever
01:22 parce que de toute façon la lumière ne peut venir que de lui et principalement de lui dans cette équipe.
01:28 Donc il méritera une fois de plus qu'on s'attarde sur son cas.
01:31 Jérôme ?
01:33 Le premier point, déjà le résultat.
01:35 Parce que oui, gagner 2-0 match allé, c'est pas anecdotique.
01:39 C'est une belle avance en perspective du match retour.
01:44 Le deuxième point, c'est en effet un peu comme Daniel, ce PSG à deux visages.
01:51 Rien ne s'est passé en première mi-temps et la lumière est arrivée grâce à mon dernier point.
01:59 En fait ça rejoint un peu Daniel.
02:02 Mon dernier point c'est le grand joueur qui te met dans les meilleures dispositions,
02:08 qui te permet de prendre une avance qui était quasiment inespérée vu ce que tu donnais.
02:12 Et puis derrière ça a déclenché beaucoup de choses.
02:15 Et donc on va parler de Bape, mais j'ai aussi envie de parler de Vitinha
02:18 parce que son réajustement en deuxième mi-temps a été essentiel au PSG.
02:23 Absolument, ça fait partie du point 2 des choix de Louis-Henriquet.
02:27 Il y en a eu des discutables qui ne m'ont pas plu, mais il y en a eu qui m'ont plu.
02:31 Il rebondit sur mes points.
02:33 Oui, je rebondis sur tes points.
02:35 Quand tu me les claires, j'aime bien, je prends la lampe.
02:38 A défaut de prendre toujours la lampe de Géotrouve-Tout ?
02:42 Oui, on va en parler toujours.
02:44 On a du mal à comprendre.
02:46 On ne pouvait pas l'anticiper celle-là.
02:48 Je te l'avais dit, Faucon hier, il était tout content d'avoir trouvé sa compo.
02:53 Et bien non, comme il a vu qu'on avait trouvé la compo, il a dit
02:56 "attendez, je vais vous en mettre une petite, ça vous apprendra à chercher,
02:59 ça vous apprendra à essayer de deviner mes compos".
03:02 C'était trop clair.
03:03 Voilà, donc je vous en mets une.
03:05 Et voilà, il nous a mis Beraldo arrière gauche.
03:07 Bon, alors justement, qu'est-ce que vous pensez des choix ?
03:10 Jérôme, tu étais surpris, tu t'es dit "bon, pourquoi pas" ?
03:13 Ou alors tu t'es dit "mais c'est n'importe quoi, Lucas Hernandez, il est bon,
03:17 il n'y a aucune raison qu'il ne soit pas là".
03:19 Non, mais il y a une incompréhension, c'est sur le poste de latéral gauche, ça c'est sûr.
03:24 Au départ, on s'est tous dit "ben Lucas Hernandez a une petite alerte peut-être musculaire",
03:28 mais ce n'est pas le cas parce que sinon il ne rentre pas dans ce match.
03:31 Ben oui.
03:32 Comme quoi, il doit le kiffer, Beraldo, pour le mettre aussi tôt dans cette équipe
03:40 et lui donner autant de temps de jeu depuis qu'il est arrivé,
03:43 avec à l'arrivée peu de certitude et encore moins au poste de latéral gauche.
03:48 C'est ça qui est surprenant, juste.
03:51 Et puis ce qui est d'autant surprenant, c'est de s'entêter,
03:54 alors tu vas me dire que ça lui donne raison parce que l'équipe gagne 2-0 à la fin,
03:58 mais c'est de s'entêter à la mi-temps en gardant la même équipe
04:01 et en gardant Beraldo sur ce poste de latéral gauche.
04:04 Honnêtement, je ne sais pas moi si avec une autre équipe,
04:07 je ne sais pas si le 2-0 finale lui donne totalement raison sur tous ses choix.
04:11 On va essayer de reprendre dans l'ordre,
04:13 il y a quand même une première période qui est totalement catastrophique
04:16 et je ne suis pas complètement convaincu que ce sont les rectifications de la mi-temps,
04:21 à savoir le repositionnement de Vitigna,
04:24 ou... qu'est-ce qu'il y a ?
04:26 Non, c'est principalement ça qui a eu comme...
04:28 Oui, puis il y a Ruiz qui joue plus haut et qui est plus utile.
04:33 Je ne sais pas, honnêtement, si c'est ça qui fait que le PSG a un autre visage.
04:38 Parce que le but, il vient d'une tête qui n'est pas vraiment une déviation volontaire,
04:42 et Dumbapé qui est toujours là, et comme on le disait,
04:44 qui est toujours le sauveur, le gars qui peut allumer la lumière de cette équipe.
04:47 Et derrière ce but, qui vient assez vite, il vient en 57, un truc comme ça,
04:53 là le PSG c'est un petit peu comme si on les avait piqués
04:56 et ils ont commencé à courir, à montrer un petit peu plus de détermination,
05:00 à se dire "on est en train de passer à côté de notre 6ème allée".
05:02 Mais jusque-là, très franchement, revenons quand même à cette première période.
05:07 Honnêtement, tous les gens que j'ai croisés à la mi-temps, on était catastrophés,
05:10 on ne s'attendait pas à ça.
05:12 Parce que la real sociedad, moi je veux bien, mais on est d'accord,
05:15 et quand le match se termine sur le 2-0,
05:17 tu es même obligé de te dire que 3 ou 4-0, il y avait la place si tu fais un match plein.
05:22 Donc bon, la mi-temps, catastrophique, les gens apeurés,
05:25 les gens se regardaient et disaient "mais qu'est-ce qui se passe ?
05:27 On ne va pas y arriver, c'est n'importe quoi".
05:29 Il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre.
05:30 Toi tu m'as parlé du milieu de terrain,
05:32 moi je t'ai parlé du couloir gauche de Youth League, Beraldo Barcola.
05:36 De toute façon, il n'y a rien qui allait.
05:38 Il n'y a rien qui allait.
05:40 Bon, on essayait de trouver quel était le moins mauvais,
05:44 je trouvais Marquinhos fébrile dans toutes ses relances.
05:46 Hakimi ! Hakimi, mon Dieu, mais qu'est-ce qui lui arrivait ?
05:50 C'était fou, il ratait toutes ses passes.
05:52 Non, le seul que tu pouvais mettre, qui a essayé d'exister avec du déchet,
05:55 c'est Dembele, comme d'habitude, parce qu'il ne se cache pas.
05:57 Oui, c'est ça, oui, oui.
05:58 Et c'était le seul, et là je te rejoins.
06:00 Enfin, il ratait beaucoup de trucs, mais tu as raison, il ne se cachait pas.
06:02 Et je vais te dire, même s'il n'était pas très bon,
06:04 Vitigna ne se cachait pas.
06:05 Il essayait au moins d'être là.
06:07 Oui, mais il était inutile, il était dans un positionnement de numéro 10, Daniel.
06:10 Limite en soutien de Mbappé.
06:12 Ce n'est pas là qu'il est le meilleur.
06:13 Non, mais non, mais la preuve, c'est que là,
06:15 où moi je suis assez d'accord avec toi sur le fait qu'il y a eu l'échoix à la mi-temps,
06:20 en effet, avec ce repositionnement de Vitigna à point de basse
06:23 et donc Ruiz un peu plus haut,
06:25 ça n'a pas rendu meilleur Zahir Hemry qui est passé un petit peu à côté de son match,
06:29 mais bon, ça peut arriver.
06:30 Zahir Hemry...
06:31 Il a fait que de l'abattage, Warren, aujourd'hui.
06:33 C'est pour ça.
06:34 Mais bon, au minimum, il fournit ça, déjà.
06:36 Oui, oui, mais d'accord.
06:37 Mais bon, après, ce n'est pas suffisant sur un match de Ligue des Champions,
06:39 quand tu vois la soupe que tu prends en première mi-temps,
06:41 ce n'est pas suffisant, ils doivent trouver des arguments.
06:43 Alors Marc Inos, à l'instant, a dit "Louis Sénériqué nous a tiré les oreilles à la mi-temps".
06:46 Mais c'est normal, parce que...
06:47 C'est normal, oui.
06:48 Parce qu'à l'arrivée, je peux comprendre.
06:50 Alors, connaissant Louis Sénériqué et ses choix,
06:53 c'est une façon de dire "écoutez, moi, je garde la même équipe pendant autant de temps,
06:57 parce que j'ai raison".
06:59 Alors, tu peux le comprendre comme ça.
07:01 Ou tu as des entraîneurs aussi qui te disent "l'équipe, elle est tellement amorphe".
07:05 Moi, je change.
07:06 J'envoie un message "les gars, vous êtes mauvais, j'en change 3-4".
07:09 Il y en a qui font ça.
07:10 Oui, mais ils sont tellement mauvais, parce qu'on le dit tous les deux,
07:13 Daniel et même Gilbert,
07:15 dire "l'équipe, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre en première mi-temps".
07:17 Et tu te dis que, en fait, dans la préparation...
07:20 Les gars, je crois qu'on a... C'est quoi ici ?
07:22 Bradley Barcola peut-être ? En direct ?
07:24 Avec Fabrice Hocken ?
07:26 Oh, Faucon !
07:27 On a plutôt mal commencé.
07:29 En première mi-temps, on s'est fait beaucoup bouger.
07:31 Je pense que, mentalement, on ne devait sûrement pas s'attendre à ça.
07:34 Le coach nous a bien réveillés à la mi-temps.
07:36 Il nous a donné plus de consignes.
07:38 Et là, je pense qu'on a réussi à bien appliquer.
07:40 C'est pour ça qu'on est récompensés par ces deux buts.
07:41 Ça fait du bien.
07:42 Il y a un ouf de soulagement après cette première victoire
07:44 en huitième de finale de Ligue des Champions.
07:46 C'est une première pour toi, en plus.
07:48 Oui, c'est vraiment un ouf de soulagement.
07:50 Parce qu'on sait qu'on part avec un bon avantage pour le match retour.
07:53 On est vraiment contents de cette victoire.
07:55 Maintenant, il nous reste à faire le taf au retour.
07:58 Bradley, vous commencez à devenir un petit peu le chouchou du Parc des Princes.
08:00 On a entendu l'ovation.
08:01 Le but ce soir, j'imagine que ça vous fait énormément plaisir également.
08:04 Et vous progressez de match en match, de jour en jour,
08:07 avec la confiance du coach.
08:09 Oui, c'est ça. C'est avoir la confiance.
08:11 C'est progresser.
08:13 J'ai la chance d'avoir la confiance du coach, de mes partenaires.
08:15 Donc je ne peux que bien jouer.
08:17 Je sais que ça m'aide beaucoup et j'espère continuer comme ça.
08:19 Quel est le titre de chouchou du Parc entre toi, Warren Zahir-Emery ?
08:22 C'est Warren, c'est Warren.
08:24 Merci, Bradley.
08:26 Voilà pour Barcola en direct.
08:28 On y reviendra sur lui parce qu'on va faire une évaluation complète,
08:31 bien sûr, d'ici quelques minutes.
08:33 Non, mais pour en venir, juste psychologiquement,
08:36 parce que ça nous est tous arrivé,
08:38 tu commences un match, peut-être que oui, tu es amorphe, pour X raisons.
08:41 Oui, mais ce n'est pas assez bizarre.
08:43 Tu as entendu ce que dit Barcola ?
08:45 Il nous a bougé parce que mentalement...
08:47 Apparemment, il était très en colère à la mi-temps.
08:49 Mentalement, ils ont failli.
08:51 Je pensais que c'était fini.
08:53 Non, mais il y a des nouveaux joueurs,
08:55 il y a un entraîneur qui a un message différent,
08:57 qu'il démarre de cette façon
08:59 où on sentait bien que de toute façon,
09:01 au-delà, c'était trop gros quand tu te mets à rater des passes,
09:04 quand tu te mets à faire des transversales qui ne ressemblent à rien.
09:07 Ça veut dire que mentalement, tu es à côté.
09:09 Tu cours dans le vide
09:11 et tu n'arrives pas à récupérer un ballon.
09:13 Il va falloir qu'il trouve une explication à ça,
09:15 parce que ce n'est pas rassurant.
09:17 Imagine qu'au match retour, les 10 premières minutes tournent mal,
09:19 tu prends un but, ils vont s'effondrer.
09:21 Je pense que je vais te dire,
09:23 ça n'arrivera pas.
09:25 Ne mets pas ta main au feu.
09:27 Sur le match retour, oui.
09:29 Je pense que je peux mettre ma main à un coupé,
09:31 que ça ne se passera pas comme ça.
09:33 Parce qu'il y aura une autre approche.
09:35 Moi, je suis désolé, mais on en a parlé hier dans l'émission,
09:37 je ne sais pas si vous en avez parlé,
09:39 quand toute la semaine, on te dit "tranquille, tranquille,
09:41 il n'y a pas de pression particulière,
09:43 on est serein, on a la confiance et tout",
09:45 tu joues un match de Ligue des Champions,
09:47 quel que soit l'adversaire, c'est un huitième de finale,
09:49 tu dois te mettre dedans.
09:51 C'est un niveau largement au-dessus
09:53 de juste ton train-train de ton quotidien,
09:55 le championnat.
09:57 Et à l'arrivée, je les ai vus faire les mêmes efforts
09:59 qu'ils peuvent faire en Ligue 1.
10:01 Ils se sont dit "avec le ballon, on est tranquille,
10:03 on va faire de la percussion sur les côtés,
10:05 Bappé va avoir des occasions, on va gagner 1-0, 2-0".
10:07 - Tu es sûr qu'ils ont réussi à ça ?
10:09 J'ai beaucoup de mal à... Je ne suis pas sûr.
10:11 - Moi, je pense qu'ils sont surpris,
10:13 et je vais te dire, l'engagement qu'ont mis
10:15 les joueurs de la Real Sociedad
10:17 en début de match, les premiers contacts,
10:19 le précis... - Mais tu n'as pas le droit d'être surpris, Gilles.
10:21 Tu le sais, c'est la Ligue des Champions,
10:23 tu ne peux pas être surpris. - Daniel, je ne te dis pas
10:25 que je comprends, je dis juste que ça se voyait...
10:27 - C'est ton interprétation de ce qui s'est passé.
10:29 - Oui, que dans la...
10:31 Par rapport à ce qu'on a vu, c'est, à mon avis,
10:33 une mauvaise préparation de match,
10:35 d'avant match, et que, à force
10:37 de subir comme ça des impacts,
10:39 et de te rendre compte qu'il faut élever ton niveau,
10:41 mais tu n'appuies pas sur un bouton comme ça,
10:43 facilement, en une mi-temps,
10:45 ou au bout de 10 minutes, tiens, on va s'y mettre,
10:47 ils sont enfoncés, et à la mi-temps,
10:49 en effet, je pense que Luis Henrique,
10:51 entre ses choix et le fait d'avoir dit
10:53 peut-être des choses assez dures
10:55 à certains joueurs, ça les a réveillés.
10:57 Plus, et là, je te rejoins,
10:59 là-dessus... - Je retiens cette hypothèse,
11:01 mais cette défaillance mentale ne me plaît pas du tout.
11:03 - Mais bien sûr,
11:05 mais elle ne doit pas nous plaire.
11:07 - Ils doivent corriger ça, parce que, je te dis,
11:09 le match retour, ils vont se faire bouger, et il ne faudrait pas
11:11 que ça tourne mal sur un événement,
11:13 parce que, ces dernières années, quand il y a eu
11:15 la faillite mentale, c'est toujours un moment
11:17 qui a fait basculer. C'est un moment
11:19 qui a fait que, alors les adversaires
11:21 qu'on a tous en mémoire sont plus forts
11:23 que la Real Sociedad,
11:25 - Si c'est un adversaire plus fort,
11:27 là où je te rejoins,
11:29 si c'est un adversaire plus fort, déjà à la mi-temps,
11:31 il mène, déjà il mène,
11:33 et donc, est-ce que tu es capable, toi,
11:35 - Et donc ça te remène, pas sur la gueule.
11:37 - Exactement, et là, le vrai tournant, parce que
11:39 la deuxième mi-temps, il y a peut-être,
11:41 en effet, quand ils sont rentrés, ils se sont dit
11:43 "on fait plus d'efforts", ça ne s'est pas
11:45 forcément vu sur les 10 premières minutes de la deuxième
11:47 mi-temps. Par contre, ce qui s'est vu, c'est que
11:49 après ce but, avec de la réussite
11:51 de Kylian Mbappé, parce que c'est lui
11:53 la lumière de ce match, encore
11:55 une fois, c'est lui qui a éclairé
11:57 le parc à la
11:59 55ème, quand il marque
12:01 ce but dévié sur corner,
12:03 derrière, qu'est-ce qui se passe ?
12:05 Les joueurs, ils se sont dit "merde,
12:07 là on est dedans, on mène un 0, on a de la chance,
12:09 on va courir un peu plus", et là, hop, tu les as
12:11 vu physiquement être bien meilleurs.
12:13 - Mais, les gars, tout de même, au fur et à mesure du match...
12:15 - Tout ça ne me convainc pas de la réussite d'ensemble.
12:18 - Vous ne doutiez pas que ça allait
12:20 se jouer sur un éclair de Dembélé
12:22 ou de Mbappé, en fait ? - C'est-à-dire, on ne doutait pas ?
12:24 - Quand la deuxième mi-temps démarre,
12:26 vous avez vraiment été inquiets ?
12:28 - Ah oui, oui, j'y parlais.
12:30 - Vraiment ? - Oui, bien sûr.
12:32 La prestation, elle n'est pas bonne.
12:34 - En première mi-temps, oui, ok. - Non, mais même le début de la deuxième,
12:36 c'est un corner, plus face de jeu
12:38 où le PSG est très rarement performant.
12:40 Moi, je te dis, ce corner, avec...
12:42 - Même en première, Mbappé, il a un duel,
12:44 Dembélé, une grosse chance...
12:46 - Ça, c'est premier quart d'heure. - Après, il n'y a plus rien eu.
12:48 - Premier quart d'heure, tu as Mbappé qui part
12:50 seul, effectivement, et qui a une occasion,
12:52 et dans la foulée, il y a une passe mal ajustée pour Dembélé
12:54 qui aurait pu partir et s'offrir un face-à-face.
12:56 Mais le reste, tu as zéro contrôle,
12:58 tu as les pieds qui tremblent,
13:00 - Et puis tu as une barre de la Real Sociedad,
13:02 à la dernière minute. - Tu as un match qui est en train
13:04 de mal tourner, et ce corner, cette tête déviée
13:06 de Marquinhos, qui à mon sens, n'est pas
13:08 vraiment volontaire, et Mbappé
13:10 qui se jette comme ça, très opportunément,
13:12 pour aller ouvrir le score, c'est ça
13:14 qui a fait basculer les joueurs
13:16 dans une autre dimension, mais ils étaient en train
13:18 de s'enfoncer. J'étais très inquiet
13:20 de ce que je voyais. - Parce qu'il y a la réalisation
13:22 qu'il y a Mbappé, en effet, il a la réussite
13:24 d'être placé là et de finir,
13:26 mais ça c'est le lot des grands joueurs, des grands buteurs,
13:28 - Ils sont en jeu. - Ils sont le coup,
13:30 c'est pas un hasard, quand les mecs sont toujours bien placés,
13:32 c'est comme ça, ils ont
13:34 cette vista-là, et ils arrivent
13:36 à ouvrir le score.
13:38 Mais derrière, c'est l'attitude,
13:40 en fait, moi je vais juste,
13:42 et c'est pour ça qu'on avait le même point là-dessus,
13:44 sur qu'il y a Mbappé, il te marque le but, ok,
13:46 il aide les autres, mais c'est dans son comportement qu'il les a aidés.
13:48 Je l'ai vu faire des pressings,
13:50 comme il a jamais fait en Ligue 1
13:52 depuis le début de l'année. - Il faisait des gros pressings.
13:54 - Oui, mais sauf que les consignes étaient
13:56 les mêmes en première mi-temps,
13:58 et pourquoi ils ne l'ont pas fait ? Alors qu'en deuxième mi-temps,
14:00 et ce qui montre l'exemple,
14:02 c'est qu'il y a Mbappé, et qu'il y a Mbappé une fois,
14:04 deux fois, il est suivi par tout le monde, il récupère
14:06 un ballon, un deuxième ballon, et après... - Souvenons quand même
14:08 que quand il faisait le pressing, la réalisation de ce jeu-là,
14:10 il ressortait parfaitement bien le ballon. - Oui, alors c'est ce qui
14:12 est traumatisant. - Honnêtement,
14:14 il n'est pas très efficace,
14:16 quand il fait ça, mais bon, en tout cas,
14:18 tu as raison, ça déjà, ça montrait... - Ça a le mérite
14:20 de secouer tout le monde. - Ça montrait quelque chose, c'est vrai,
14:22 et ça avait le mérite, effectivement, de montrer l'exemple.
14:24 Mais...
14:26 finalement, le PSG, entre
14:28 55-85,
14:30 c'est pas beaucoup sur l'ensemble d'un match,
14:32 et honnêtement, à la fin,
14:34 quand il faisait tourner le ballon, il faisait tourner le ballon,
14:36 il faisait... Moi, je ne pouvais
14:38 pas m'empêcher de penser qu'il y avait
14:40 la place pour aller mettre un troisième,
14:42 facilement, où il y avait...
14:44 - Arrêtez, arrêtez ! - À la fin, ils ont arrêté
14:46 de les avoir, les opportunités, parce que je trouve que, justement,
14:48 ils ont trop temporisé, et ils ont pas voulu
14:50 enfoncer le clou. Ça, ça m'a un peu déplu.
14:52 Les 5
14:54 plus le temps additionnel, les 5 dernières minutes plus
14:56 le temps additionnel, ça m'a pas plu. - Ouais. - Ça m'a pas plu,
14:58 il y avait matière à faire plus. - Après Daniel, 2-0, c'est un bon sport.
15:00 - Ils se sont contentés du 2-0, surtout que le 2-0,
15:02 il vient sur le débordement, l'action
15:04 en solo de Barcola, qui était en train
15:06 de sortir, parce que...
15:08 Désolé, mais il avait pas fait un bon match, et...
15:10 Asensio était en train d'arriver pour le remplacer.
15:12 Heureusement qu'il y a ce 2-0,
15:14 parce que je me demande qui serait allé
15:16 chercher ce 2-0 s'il y avait pas eu
15:18 une sorte d'exploit individuel. - Oui, mais après...
15:20 - En fait, c'est deux exploits, hein, mais... - Non, mais qu'est-ce
15:22 de la gestion, Daniel, sur les dernières minutes
15:24 quand t'as 2-0 ? - Ah, je sais pas s'il faut, hein. - Bon, alors, s'il vous plaît,
15:26 juste, avant qu'on accueille Pierre-Antoine, tout de même,
15:28 un truc qu'on a pas encore dit,
15:30 2-0, on a vu l'adversaire,
15:32 vous vous dites, vous êtes serein pour la qualif ?
15:34 - Non, moi, je me prononce pas.
15:36 Non, non, non. - Non ?
15:38 - Non, j'ai vu des choses dans la première mi-temps
15:40 que je pensais ne plus voir, et donc je préfère
15:42 ne rien dire. - Écoute, quand tu vois
15:44 la première mi-temps amorphe
15:46 des joueurs du PSG,
15:48 et que la Real Sociedad, malheureusement,
15:50 ils en profitent pas, tu te dis que
15:52 le PSG peut pas être aussi mauvais que la première mi-temps,
15:54 donc moi je suis pas inquiet. - A l'extérieur, cette année,
15:56 en Ligue des Champions, t'as quoi comme référence ?
15:58 - T'as deux buts d'avance. - C'est quoi tes références en Ligue des Champions,
16:00 cette année, à l'extérieur ? - Non, mais je veux bien...
16:02 - A Milan, c'est dur, à Newcastle, c'est dur,
16:04 à Dortmund, c'est pas une balade. - Daniel, si tu
16:06 vas par là, dans ces cas-là, pour moi,
16:08 la première mi-temps, je sais pas si t'es
16:10 d'accord avec moi, c'est la plus mauvaise au Parc
16:12 des Princes. - Ça, c'est vrai. - Au Parc des Princes, c'est la plus
16:14 mauvaise. Et donc, dans cette plus mauvaise-là,
16:16 tu prends pas de but. Mine de rien,
16:18 t'en prends pas. Donc je vois pas comment
16:20 le PSG peut être aussi amorphe
16:22 là-bas. Alors c'est sûr que s'ils font
16:24 le match de la première mi-temps
16:26 pendant 90 minutes là-bas, oui, bah là,
16:28 je serais pas serein, mais j'y crois pas une seule seconde.
16:30 Donc pour moi, la qualif, elle est...
16:32 Elle est à...
16:34 5... 1 pied
16:36 et 4 orteils. Voilà.
16:38 - Pierre-Antoine, au 32-16, est avec tout. Pierre-Antoine,
16:40 bonsoir. - Bonsoir, Gilbert,
16:42 bonsoir, Daniel et bonsoir, Jérôme.
16:44 - Bon, tu nous écoutes là depuis tout à l'heure, t'es d'accord
16:46 globalement avec l'analyse de la fête d'or pour l'instant ?
16:48 - Euh, ouais, surtout qu'en plus, vous êtes allé
16:50 sur un terrain que j'avais envie d'aborder, puisque moi,
16:52 j'avais une question pour vous, puisque moi,
16:54 j'étais un peu perplexe à la fin de ce match,
16:56 et vous avez quand même pas mal abordé
16:58 l'aspect psychologique qui, pour moi, est assez important.
17:00 Ma question, elle était simple. Quand tu vois
17:02 la fin de la première mi-temps, tu te dis
17:04 "C'est bien beau d'avoir une attaque niveau Ligue des Champions
17:06 quand t'as un niveau... Quand t'as un milieu de terrain
17:08 au niveau Ligue Europa", et finalement,
17:10 quand tu vois finalement ce but en
17:12 deuxième mi-temps qui est un peu heureux, t'as l'impression
17:14 que le PSG s'est tout d'un coup
17:16 à retrouver du mental, à retrouver
17:18 l'énergie pour pouvoir aller de l'avant et ne pas
17:20 se faire absorber par le pressing
17:22 de la Real Sociedad. Donc du coup, ma question,
17:24 elle est simple. C'est quoi le défaut ? C'est notre
17:26 niveau de notre milieu, ou c'est tout simplement
17:28 soit, ce que dit Jérôme, la préparation
17:30 du match, ou c'est plutôt, moi, ce que
17:32 je pense, le déficit
17:34 mental qu'a encore le PSG lié à toutes
17:36 ces erreurs de toutes ces années en Ligue des Champions ?
17:38 Moi, je pense que c'est le caractère. Parce que
17:40 le milieu, il est pas bon dans la première période, c'est vrai,
17:42 mais s'il arrive à être
17:44 bon d'un coup, comme ça, en deuxième,
17:46 c'est pas, tu vois, c'est...
17:48 c'est la preuve que
17:50 il était quand même supérieur
17:52 au milieu de la Real Sociedad.
17:54 Et puis, ce milieu de terrain, qui est peut-être pas
17:56 un milieu de crack, néanmoins,
17:58 au Parc des Princes contre Milan,
18:00 il a été bon. Contre Audermont, il a été bon.
18:02 Enfin, tu vois, on l'a vu, par ailleurs.
18:04 Bon, alors, c'est peut-être pas un milieu de crack, même si moi, je trouve
18:06 qu'on est assez sévère avec, parce que
18:08 on n'a pas des défenseurs centraux qui sont très forts,
18:10 qui arrivent à s'incorporer au milieu,
18:12 qui arrivent à ressortir des ballons propres. On peut pas dire que
18:14 c'est une grande classe, hein, entre
18:16 Marquinhos, qui a souvent les pieds congelés, et
18:18 Milo à côté, qui est pas méga habile.
18:20 Bon, il y a pas de
18:22 débardement de latéraux,
18:24 parce que Berraldo, c'est pas son poste.
18:26 Moi, je trouve que le milieu de terrain,
18:28 en tout cas, la façon dont il s'est réajusté
18:30 en seconde période, c'était plutôt pas mal.
18:32 Ruiz,
18:34 il s'est réveillé. Vitignac,
18:36 je trouve, a été bien plus brillant
18:38 en seconde période. Warren a
18:40 fait plus dans la bagarre à la récupération.
18:42 Mais, en fait, de toute façon,
18:44 moi, mon raisonnement, c'est quoi ? De toute façon,
18:46 au milieu de terrain, t'as les trois joueurs qui étaient là ce soir,
18:48 et t'en as un autre, Ugarté.
18:50 Donc, finalement, t'as pas un choix énormissime.
18:52 Donc, de toute façon, tu dois faire avec ce que t'as.
18:54 En revanche, tu peux discuter de la
18:56 défense, parce que tu peux te demander pourquoi Lucas Hernandez
18:58 a pas joué en défense centrale, ou
19:00 Berraldo, ou... Tu vois, là,
19:02 y a question qui se pose. Le latéral gauche,
19:04 y a question qui se pose. Mukele,
19:06 il peut être candidat.
19:08 - Bah, Mukele, tu nous dis que c'est ton sérieux qui pose problème.
19:10 - Oui, d'accord, mais enfin,
19:12 sur un match de Ligue des Champions comme ça,
19:14 en tout cas, il peut être candidat.
19:16 Devant, y a des questions
19:18 qui peuvent se poser. Tu peux toujours te poser
19:20 l'éternelle question de Mbappé,
19:22 à gauche, d'Ascensio,
19:24 en FAUX-NEUF, bon, d'Embelé, on n'y touche pas.
19:26 Les questions, elles sont
19:28 un petit peu partout. T'as des questions qui peuvent se poser,
19:30 mais au milieu, tu peux te casser la tête autant
19:32 que tu veux. De toute façon, t'as ce que t'as.
19:34 Tu les as, eux. - Y a aussi éventuellement
19:36 Ascensio, Soler... - Après,
19:38 y a pas que Ugarté.
19:40 - Mais non, mais si, y a ces quatre-là.
19:42 - Je vais te dire, Pierre-Antoine,
19:44 je sais pas si Daniel me rejoint là-dessus,
19:46 mais individuellement,
19:48 les joueurs du PSG,
19:50 on parle juste du niveau de ce soir,
19:52 parce que, après, attention,
19:54 si demain, le PSG joue Manchester City,
19:56 peut-être que j'aurai un autre discours.
19:58 Mais, excuse-moi, avant le coup,
20:00 quand tu regardes le milieu de terrain de la Real Sociedad
20:02 et le milieu de terrain du Paris Saint-Germain,
20:04 je préfère avoir les joueurs du PSG
20:06 plutôt que les joueurs de la Real Sociedad.
20:08 - Ah oui ? - Au milieu de terrain, je te parle.
20:10 - C'est juste une question de structure.
20:12 Y a des matchs où...
20:14 Le football, c'est aussi un combat tactique.
20:16 Je trouve que la première mi-temps,
20:18 en effet, en termes de rythme,
20:20 de don de soi collectivement,
20:22 la Real Sociedad a été bien meilleure
20:24 face à une équipe du PSG qui était amorphe.
20:26 Et moi, j'ai vu des joueurs au milieu de terrain du PSG
20:28 courir dans le vide.
20:30 Vitinha, il savait pas où se placer.
20:32 Ruiz, il était bien trop bas.
20:34 Et Zahir Emry,
20:36 aucun duel gagné sur la première mi-temps.
20:38 Il est passé aussi à côté.
20:40 Et donc, quant à tes 3 joueurs
20:42 qui passent autant à côté, bien sûr
20:44 que là, il y a à se poser des questions sur leur niveau.
20:46 Mais quand je te parle de structure,
20:48 c'est que la deuxième mi-temps...
20:50 Bonifier certainement avec ce but de Bappé
20:52 à la 55e qui redonne un peu
20:54 du baume au cœur
20:56 à tous les joueurs du PSG.
20:58 Moi, j'ai trouvé un Vitinha
21:00 qui, dans cette relation point de basse,
21:02 a été le 1er pourvoyeur de ballon.
21:04 Il est venu, il hésite pas
21:06 à venir demander le ballon à droite,
21:08 à gauche, dans l'axe, pour ressortir le ballon
21:10 en une touche, deux touches. Il l'a très bien fait.
21:12 Il a éclairé le jeu du PSG.
21:14 Et on a vu un Ruiz, au contraire
21:16 de Zahir Emry, qui a été, à mon sens,
21:18 trop discret ce soir sur l'ensemble du match.
21:20 Un Ruiz qui était relayeur, plus haut,
21:22 qu'on a touché dans la bonne zone à 40 m du but adverse
21:24 et qui a su faire des bonnes passes.
21:26 Il en a fait avec Ilhan Mbappé,
21:28 il en a fait à Colomogny, il en a fait à Barcola.
21:30 Donc, quand je le vois à ce niveau-là,
21:32 je me dis que c'est pas un problème de niveau.
21:34 Bien sûr que ces joueurs-là ont le niveau de la Ligue des champions.
21:36 La seule chose, c'est de savoir
21:38 la structure de l'équipe
21:40 et jouer ensemble et avoir de la personnalité.
21:42 Je trouve que sur la deuxième mi-temps,
21:44 au moins Ruiz et Vitinha, ils en eument beaucoup.
21:46 - Julien Laurent, c'est avec nous !
21:48 Salut Julien ! - Salut Gilbert, salut à tous.
21:50 Non, ça c'est très londonien, très branché, très fâché.
21:52 - Et puis Julien peut pas,
21:54 parce qu'il a les cheveux fins, donc à mon avis,
21:56 il fait une décoloration là-dessus,
21:58 il a plus rien...
22:02 - Julien, on l'a dit,
22:04 tu es aussi un titi parisien.
22:06 Donc là, tu étais là, tranquillement,
22:08 t'as regardé le match,
22:10 participe au débat avec nous si tu veux bien.
22:12 - Et t'as pris peur à la fin de la première période,
22:14 t'étais en panique.
22:16 - On s'est retrouvé avec Daniel à la mi-temps...
22:18 - Il avait même pas la force d'aller chercher les petits fours,
22:20 il cherchait les gâteaux, il n'a pas eu la force.
22:22 - On est pas arrivés en retard, en plus.
22:24 On n'a pris qu'un thé à l'anglaise.
22:26 J'étais très déçu par cette première période,
22:28 très déçu par certains choix de Louis-Cedric
22:30 comme Berraldo, par exemple, je ne comprends pas comment
22:32 un joueur qui vient d'arriver, qui n'a jamais joué en Ligue des Champions,
22:34 tu ne peux pas cette intensité-là,
22:36 contre une équipe pareil en plus,
22:38 qui certes ne peut pas tenir 90 minutes sur le même rythme,
22:40 mais ça on le savait avant,
22:42 contre une équipe qui va venir te chercher haut, qui va presser,
22:44 qui va te mettre cette intensité pendant au moins 45 minutes,
22:46 pourquoi tu ne mets pas Lucas Hernandez dans un match pareil ?
22:48 J'ai du mal à comprendre, sincèrement.
22:50 - Parce qu'on s'y attendait, et lui, il ne veut pas qu'on s'y attende à quelque chose.
22:52 - Oui, mais ce n'est pas comme ça que tu vas loin en Ligue des Champions.
22:54 - Il va te surprendre.
22:56 S'il ne t'est pas surpris, ça ne lui a pas fait sa soirée.
22:58 - Je suis déçu, en revanche,
23:00 le changement Ruiz-Vitigna à la pause,
23:02 ça a bien marché, c'est pour ça aussi que la seconde période est meilleure.
23:04 Mais je pense qu'il aurait dû mettre Vitigna en point de base
23:06 dès le début du match.
23:08 Il n'avait pas besoin de chercher Ruiz devant la défense,
23:10 c'est un poste qu'il n'aime pas,
23:12 ce n'est pas un poste qui lui sié,
23:14 il convient beaucoup plus à Vitigna.
23:16 - Dans ces cas-là, puisque tu parles de ça,
23:18 plutôt que le réagissement à la mi-temps,
23:20 tu mettais Ugarté devant la défense,
23:22 comme il l'a beaucoup fait cette année,
23:24 et ça a marché quand il y avait les trois.
23:26 - Vitigna était souvent bon avec les trois.
23:28 - Et puis Ruiz entrait dans le match en rotation.
23:30 - Oui, mais Ugarté n'a pas la qualité technique de Vitigna devant la défense.
23:32 - Oui, mais on a vu ces trois-là au milieu.
23:34 - Vitigna était bon avec Ugarté.
23:36 - Vitigna a été bon également dans ce milieu à trois comme ça.
23:38 Ce qu'il ne faut pas, c'est qu'il aille un petit peu trop haut,
23:40 mais il n'y avait pas de problème à tenter ça.
23:42 - Oui, c'est ça.
23:44 - Et en fait, il a été bon.
23:46 - Oui, c'est ça.
23:48 - Il a été bon.
23:50 - Il n'y avait pas de problème à tenter ça.
23:52 Et Ruiz entrait dans le match un peu plus tard.
23:54 - En première période, Vitigna était beaucoup trop haut, je trouve,
23:56 pour être touché sur les royaux.
23:58 - Inutile.
24:00 Je pense que pour défendre Luis Henrique,
24:02 quand il fait ce choix-là,
24:04 de jouer avec Vitigna,
24:06 plus proche de Kylian Mbappé,
24:08 certainement qu'il avait noté que cette équipe,
24:10 elle sera un peu plus basse sur le terrain.
24:12 On a mis en avant
24:14 leur solidité à juste titre.
24:16 Ils ont fini meilleure défense de leur groupe.
24:18 Ils avaient pris que deux buts
24:20 de Ligue des Champions en six matchs.
24:22 Donc forcément,
24:24 il a dû voir.
24:26 Et il s'est dit, tiens, si je mets Vitigna
24:28 entre les lignes, ça va leur poser problème.
24:30 Et là, Ruiz et peut-être Zahir Hemry
24:32 vont essayer de ressortir les ballons,
24:34 alors que ça ne s'est pas du tout passé comme ça.
24:36 On a vu un bloc de la Real Sociedad
24:38 beaucoup plus haut en première mi-temps.
24:40 Et puis en plus,
24:42 quand tu es amorphe dans tes cours,
24:44 c'est toujours pareil pour te démarquer.
24:46 Tous les joueurs du PSG,
24:48 on en a parlé avec Daniel avant que tu arrives,
24:50 on l'a noté sur la première mi-temps,
24:52 ils ont tellement du poids dans leurs chaussures
24:54 qu'ils n'arrivent pas à se démarquer du marquage.
24:56 Donc aucun, même Marquinhos,
24:58 au bout d'un moment,
25:00 il y a un mec, un milieu de terrain,
25:02 qui vient lui faire un grand pont.
25:04 - C'est toujours Marquinhos.
25:06 - Il prend un grand pont
25:08 d'un mec qui doit aller
25:10 moins vite que moi aujourd'hui,
25:12 et il lui a pris deux mètres.
25:14 - Tu te dis que ce n'est pas possible.
25:16 - Il y a un vrai problème Marquinhos en Ligue des champions.
25:18 Il joue, il a du caca sur les cuisses.
25:20 - Tu penses que c'est dû à ça ?
25:24 - Honnêtement,
25:26 je ne sais pas.
25:28 Il a l'air toujours d'être crappeuré.
25:30 - J'espère que Marquinhos,
25:32 avec l'expérience qu'il a...
25:34 - C'est une expérience de loose.
25:36 - On est un 8e de finale à domicile
25:38 contre la Real Sociedad,
25:40 là tu ne joues pas le Manchester City.
25:42 - Vous trouvez qu'il est rayonnant ?
25:44 - Au final, aucun tir cadré de la Real Sociedad,
25:46 ils ont un expected goal qui est de 0,5.
25:48 Ils n'ont aucune occasion.
25:50 - Tu l'as trouvé bon quand même ?
25:52 - Tu le trouves rassurant ?
25:54 - Pourquoi tu ne l'as pas vu en Ligue des champions ?
25:56 - En Ligue 1, tu l'as vu à Pérignan ?
25:58 - C'est un problème général.
26:00 - Il traîne un passif
26:02 qui est lourd.
26:04 Je l'aime bien, mais...
26:06 - Là où je te rejoins un peu,
26:08 c'est que déjà sur la première étape,
26:10 Marc Inos est dégueulasse.
26:12 - Vous avez parlé de lui.
26:14 - Sur YouTube, il est re-modifié "Marquimodium".
26:16 - Marcimodium.
26:18 - Oui, c'est vrai.
26:20 - Là où je peux te rejoindre,
26:22 c'est que le rôle qu'a Marc Inos dans cette équipe,
26:24 il est capitaine de cette équipe.
26:26 Comme Kylian Mbappé, ces joueurs-là
26:28 sont des joueurs leaders.
26:30 - Tu trouves qu'il l'est ?
26:32 - Non, c'est là que je te rejoins.
26:34 Quand tu es à Morf,
26:36 après ça nous est tous arrivé,
26:38 et là c'est la gangrène sur le terrain.
26:40 Tu te dis, "Il n'y en a pas un pour attraper l'autre.
26:42 "Lui, il est à la rue, moi je suis à la rue.
26:44 "Je ne me sens pas bien physiquement
26:46 "parce qu'on a mal préparé le match."
26:48 - Tu peux poser ton téléphone, on ne va pas te le voler.
26:50 - C'est pareil, ce n'est pas grave.
26:52 C'est pour si Daniel me contredit,
26:54 je vais lui mettre dans la tronche.
26:56 Non, mais à la mi-temps,
26:58 comme ça, c'est vrai que
27:00 tu attends au moins sur la première mi-temps
27:02 que des joueurs, même s'ils ne sont pas bien,
27:04 arrivent à gueuler un petit peu,
27:06 pousser une gueulante.
27:08 - Ce n'est pas ce que je vois.
27:10 Je ne le vois pas être ce genre de capitaine.
27:12 - Il est défaillant là-dessus.
27:14 - Il n'y en a pas un.
27:16 - Il n'aime pas non plus avoir trop d'espace dans son dos.
27:18 C'est le syndrome Thiago Silva.
27:20 Je trouve qu'il te tire quand même l'équipe.
27:22 - Tu me rassures quand tu dis ça.
27:24 - Je sais bien.
27:26 - Tu parles de deux joueurs qui, en terme de caractère,
27:28 sont plus des chialeuses
27:30 que des gars qui vont te remonter une équipe.
27:32 - Ce qui me gêne dans ce match-là,
27:34 c'est qu'on savait très bien que la Real Sociedad allait presser.
27:36 Ils le font très bien, on en a parlé.
27:38 Un des circuits préférentiels cette saison du PSG
27:40 dans la relance, dans la construction du jeu,
27:42 c'est Marquinhos pour Hakimi,
27:44 Hakimi le long de la ligne pour Dembele.
27:46 Dembele contrôle, orienté vers l'intérieur,
27:48 et après tu joues de l'autre côté.
27:50 Tu vas chercher un Barcola, Kylian, peu importe.
27:52 Ils ne l'ont quasiment jamais fait ce soir
27:54 jusqu'au deuxième but.
27:56 Le deuxième but, c'est exactement ça.
27:58 Pourquoi tu ne le fais pas plus ?
28:00 Il y a des fois où le ballon arrivait vers Dembele,
28:02 ils avaient les pieds gelés, même Dembele.
28:04 - C'est quoi ? C'est la nervosité ?
28:06 - Oui, c'est pas autre chose.
28:08 Ça fait une demi-heure que je vous dis que...
28:10 On le sait qu'ils ont ce problème mental.
28:12 - C'est le problème.
28:14 - Hakimi, tu l'avais, Hakimi ?
28:16 Hakimi en première période,
28:18 t'as l'impression qu'il n'avait jamais vu un ballon.
28:20 - Les gars, en plus, il y a une chose qui est très claire.
28:22 - On te met "tais-toi, tu rates moins de passes".
28:24 - Julien, tu parles des ressorts...
28:26 - Il dit "c'est vrai, lui, en plus".
28:28 - Tu parles des ressorties de balle du PSG.
28:30 Et c'est vrai que...
28:32 Pourquoi il met Berraldo aussi ou Lucas Hernandez arrière-gauche ?
28:34 C'est que c'est pas des arrière-gauches.
28:36 Quand le PSG ressort les ballons,
28:38 il fonctionne à trois derrière.
28:40 Hakimi, il a cette liberté.
28:42 Cette liberté, pas tout le temps à l'extérieur,
28:44 mais à l'intérieur, à venir dans le cœur du jeu.
28:46 Et il l'a fait par moments.
28:48 Le problème, c'est comment tu le touches.
28:50 Aujourd'hui, le pressing adverse,
28:52 et c'est pour ça que je dis que tactiquement,
28:54 l'entraîneur de la Real Sociedad,
28:56 il a chopé le bon truc.
28:58 Et le blocage des premiers relanceurs,
29:00 ça fait que t'as perdu les ballons dans le milieu terrain.
29:02 Ils ont couru dans le vide, ils ont pas récupéré un ballon.
29:04 Et Hakimi s'est retrouvé par moments
29:06 à 40 mètres du but adverse en première mi-temps.
29:08 Il courait pour aller défendre sur son côté droit.
29:10 Ils étaient le cul entre deux chaises.
29:12 Et ça donnait quelque chose de...
29:14 de gravissime sur la première mi-temps.
29:16 C'est vrai. Ça s'est corrigé en deuxième.
29:18 - Alors Frédéric est là, au 32-16. Frédéric, bonsoir.
29:20 - Bonsoir tout le monde, c'est Fred, le prof d'anglais.
29:22 Vous allez bien ?
29:24 - Oh, quand tu veux, Fred !
29:26 - Je suis content.
29:28 - Alors du coup, qu'est-ce qui t'amène ?
29:30 - Il m'amène parce que, en fait,
29:32 vous avez parlé de tout sauf d'une chose.
29:34 Pour moi, il y a une chose à vite tranchée.
29:36 Le milieu du PSG ne pourra pas être performant
29:38 tant que Mbappé soit rendu numéro 9.
29:40 Et ça déséquilibre toute l'équipe.
29:42 En termes d'animation offensive,
29:44 on est en train de chercher Mbappé
29:46 qui revient un peu trop en arrière
29:48 et que du coup les attaques sont annihilées.
29:50 Et moi, je comprends toujours pas.
29:52 On a beau m'expliquer,
29:54 je vois des trucs sur YouTube,
29:56 parce qu'il veut pas défendre.
29:58 Je comprends pas.
30:00 Mbappé en numéro 9, ça ne marche pas.
30:02 Ça ne marche pas !
30:04 Barcola, avant qu'il marque son but,
30:06 il était en mode bambi sur le match.
30:08 Il a marqué son but, c'est très bien.
30:10 C'est vraiment très bien.
30:12 Mais il faut voir aussi tout ce qu'il a fait avant le match.
30:14 C'est pas sa place.
30:16 Mbappé, c'est pas sa place.
30:18 Et je sais pas ce qu'a fait Ramos à Luis Henrique.
30:20 Qu'est-ce qu'il a fait Ramos ?
30:22 Il a parlé mal sur la famille de Luis Henrique ?
30:24 Je sais pas.
30:26 Je comprends pas.
30:28 C'est vrai.
30:30 J'ai la même question.
30:32 Je comprends pas ce qu'il a avec ça.
30:34 Il veut pas d'un 9.
30:36 Les 9 lui plaisent pas.
30:38 Mais t'as des entraîneurs qui aiment pas les 9.
30:40 Frédéric, moi je veux bien,
30:42 au bout d'un moment,
30:44 toujours dire que le placement de Mbappé,
30:46 c'est problématique.
30:48 Excuse-moi, mais sur la deuxième mi-temps,
30:50 Mbappé, il a été très très bon.
30:52 Et pas que dans la finition.
30:54 Nous ce qu'on veut, c'est qu'il soit encore meilleur.
30:56 Et moi quand il est sur le côté...
30:58 Mais les gars, arrêtez de me faire rire.
31:00 C'est en première mi-temps qu'il a N'Bappé,
31:02 il est sur le côté gauche, tu crois que l'équipe elle est pas amorphe
31:04 comme elle a été amorphe ?
31:06 Permets-moi d'en douter.
31:08 Mais pourquoi tu demandes pas à ton ami Deschamps
31:12 qu'il le fasse jouer en avance entre la place de Giroud ?
31:14 Mais c'est pas important, je te parle du PSG.
31:16 Toi tu viens me mettre toujours le truc.
31:18 Le PSG, il joue à gauche tant qu'il doit jouer à gauche.
31:20 En fait, t'es teubé comme tous les autres.
31:22 Je suis pas teubé quand il joue.
31:24 Gérôme, on vient raconter n'importe quoi.
31:26 Au début de la saison, il jouait à gauche.
31:28 Contre Milan et Dortmund, c'était pas bien.
31:30 C'était pas bien, Milan et Dortmund au parc.
31:32 Dortmund, c'est Vitigna qui jouait à 4 au milieu.
31:34 C'est Julien qui a pas réussi à aller au bar,
31:36 mais toi t'y es allé au bar, t'as picolé mon vieux.
31:38 C'est toi qui as oublié tactiquement comment il jouait.
31:40 Contre Dortmund, c'est Milan, il était pas bon.
31:42 C'est une blague ou quoi ?
31:44 Contre Dortmund, c'est Milan. Contre Dortmund, déjà, Vitigna, il joue au milieu gauche.
31:48 Il joue pas à Kylian Mbappé comme un attaquant gauche.
31:50 Mais y'avait un 9 ou pas ?
31:52 Est-ce qu'il y avait un 9 ou pas ?
31:54 Il jouait à 2 attaquants.
31:56 Y'avait Colomwagni !
31:58 Y'avait Colomwagni ou Ramos.
32:00 A chaque fois, l'équipe, c'était...
32:02 C'est marrant, dès que tu lui dis "défend", il s'énerve.
32:04 Mais non, mais c'est pas ça !
32:06 Louis-Henriquet, il veut lui manger dans la main.
32:08 C'est comme ça, il va le défendre tout le temps.
32:10 Je lui mange pas dans la main.
32:12 Je te dis juste, c'est premier à dire que ce soir, c'est grâce à Kylian Mbappé que l'équipe a été mieux.
32:16 Il a joué où ce soir ?
32:18 Il a joué à gauche ou il a joué dans l'axe ?
32:20 Réponds-moi ! Il a joué où ce soir ?
32:22 Il a joué dans l'axe.
32:24 Mais il est pas bon !
32:26 Il est meilleur quand il joue sur le côté.
32:28 Il est meilleur sur le côté.
32:30 Dans ces cas-là, j'arrête de parler avec vous.
32:32 Parce que, en deuxième...
32:34 Si tu vois pas que Mbappé est meilleur sur le côté, mon vieux, t'es aveugle.
32:38 Mais comment ? Il joue plus sur le côté depuis 6 mois.
32:40 Et vous allez me gonfler en me disant qu'il est meilleur à gauche.
32:42 Je préfère, oui.
32:44 J'aime pas te préférer ou pas ?
32:46 Si c'était tellement performant, pourquoi il a changé une équipe en début de saison ?
32:48 Si le TG était tellement flamboyant ?
32:50 Parce que Louis Sénriquet a ce principe-là de ne pas aimer les numéros 9.
32:54 Julien, arbitre-moi ce duel.
32:56 Je pense qu'il y a des bons arguments des deux côtés.
32:58 S'il le met dans l'axe, c'est parce qu'il considère que l'équipe est plus performante avec Kylian en 9 dans l'axe.
33:04 Mais à quel moment ça s'est vu ?
33:06 Et aussi pour faire jouer Barkhola. Il adore Barkhola.
33:08 Clairement il adore Barkhola.
33:10 Je suis pas un grand fan de Barkhola.
33:12 Moi non plus. Donc il le met sur le côté et il met un 9.
33:14 C'est quoi le problème ? On sera pas plus performant comme ça ?
33:16 Mais tu peux pas faire jouer Mbappé, Barkhola, Tembélé et un 9.
33:20 Non, non, non.
33:22 Mbappé, un 9, que ce soit Asensio ou Barkhola.
33:26 Barkhola pour moi c'est un joueur de rotation.
33:28 S'il rentre dans le match, il va progresser encore plus.
33:30 Oui mais lui il le kiffe.
33:32 Il a le droit de le kiffer mais il a le droit de se tromper.
33:34 Moi je mets Mbappé à gauche parce que c'est sa position idéale de tous les temps.
33:38 C'est là où il pète tout à chaque fois.
33:40 Un 9 et Tembélé.
33:42 Et Colomagny que t'as défoncé tout au long de la saison quand il est arrivé.
33:44 Maintenant tu vas me dire que Colomagny doit être titulaire dans l'équipe du PSG.
33:48 Mais qui t'a dit ça ?
33:50 Qui t'a dit ça ? Je te parle de Ramos.
33:52 Comme tu me dis au début de saison.
33:54 Je te parle de Ramos.
33:56 Arrêtez Ramos. Il est rentré, il a mis 2 buts.
33:58 D'accord, très bien. Il a mis 2 buts contre Pipo et Molo.
34:00 Mais c'est ton choix.
34:02 Il a le droit de tromper qu'il est pas bon.
34:04 Je te dis juste que depuis le début de l'année, que ça soit Colomagny ou Ramos, ils ont été décevants.
34:08 Vous êtes d'accord avec moi là-dessus ?
34:10 Oui ou non ? Parce que s'ils avaient été performants, ils seraient encore sur le terrain les deux.
34:14 On lui a jamais donné la confiance à Ramos.
34:16 Il aurait mérité de croquer un peu plus.
34:18 Alors peut-être que Ramos en effet, il a été un peu plus dur.
34:22 Mais Colomagny...
34:24 T'inquiète pas, on va passer encore 10 minutes et tu vas finir par comprendre qu'on a raison.
34:28 Parce que là tu commences, tu t'énerves.
34:30 T'as allumé tout le parc des princes, ça t'énervait que tout le monde s'est retourné.
34:33 Mais tu racontes n'importe quoi.
34:35 Ce soir Mbappé, juste Mbappé, il est bon ou pas ?
34:39 En deuxième mi-temps, dans le rôle de numéro 9.
34:41 Mais il est tout le temps bon. Moi je préfère quand il est sur le côté, c'est tout.
34:45 On l'écoute justement. Il y a Mbappé et puis on a marqué Yos aussi en magasin.
34:49 Mbappé c'était sur Canal il y a quelques instants.
34:52 Je pense qu'on aurait pu faire un peu mieux mais voilà.
34:55 Ça fait partie de l'apprentissage de cette équipe, on l'a pas payé cher.
34:58 En deuxième mi-temps on revient, on est revenu avec beaucoup plus de conviction,
35:01 beaucoup plus de qualité sur ce qu'on voulait faire à la construction.
35:04 Donc après on savait qu'on allait avoir des espaces et on a réussi à marquer à des moments clés du match.
35:08 On est content de cette première étape, il y a encore beaucoup de travail à faire.
35:12 Le clean sheet il est important.
35:14 C'est sûr qu'on est à la recherche de ce genre de performances défensivement en Champions League.
35:18 On l'a fait contre une équipe, c'est vrai qu'ils marquaient pas ces derniers matchs.
35:21 Mais il faut toujours le faire, la Champions League c'est une compétition différente.
35:24 On savait qu'ils venaient avec beaucoup d'envie.
35:27 Et après bien sûr on a réussi à marquer à des moments importants, des moments qui font mal.
35:31 On va aller au match retour, ça va être un match un peu plus similaire.
35:35 Ils vont attaquer un peu plus, ça veut dire qu'on aura des espaces.
35:38 Ça sera très important de bien sortir de la pression parce qu'après on sera toujours des 3 contre 3, des 4 contre 3.
35:42 Et si on a tous ces espaces sur 40 mètres, je pense qu'on va aller là-bas et on va marquer.
35:46 Voilà l'analyse d'Ebbape.
35:50 Les gars si vous voulez réagir c'est dans quelques secondes.
35:52 On entendra Marquinhos également, Fred Hermel va nous entendre.
35:55 Et quand il rejouera sur le côté il en aura encore plus d'idées.
35:58 Julien merci d'être passé, c'est sympa.
36:00 Non mais juste pour finir, je ne comprends pas qu'à 2-0 ils soient au fond du trou la Real Sociedad.
36:05 Tu ne continues pas d'attaquer, d'aller marquer.
36:07 Franchement le 3ème il était là, sincèrement ils ont arrêté de jouer, ils ont géré le 2-0.
36:13 Et ça j'ai du mal à comprendre.
36:14 Je suis d'accord avec toi.
36:15 Écoutez Marquinhos les gars, on ne l'a pas encore entendu, c'était tout à l'heure, juste à la fin du match.
36:19 Je pense qu'on a eu beaucoup de difficultés au premier mi-temps.
36:22 On savait en tout cas que c'est une équipe qui a beaucoup de mobilité, beaucoup d'engagement, beaucoup d'esprit d'équipe.
36:27 Nous on savait que ça allait être difficile.
36:29 On n'est pas arrivés à débloquer ce match qui fait une bonne différence au premier mi-temps.
36:33 Mais on s'est parlé à la mi-temps, le coach nous a tiré les oreilles.
36:36 Je pense que ça a servi, en deuxième mi-temps ça a été beaucoup mieux l'attitude.
36:40 Surtout la personnalité de jouer avec le ballon pour sauter cette pression de Real Sociedad.
36:46 Parce qu'on sait qu'il faut une bonne pression, mais si on arrive à sauter cette pression, il va y avoir de l'espace derrière.
36:50 Et c'est ça qui s'est passé.
36:53 Voilà Marc Agnos sur Canal tout à l'heure les gars.
36:55 Fred Hermel nous rejoint, Fredo bonsoir !
36:57 Hola chicos !
36:59 Bon, Fred un mot de la Real Sociedad avec toi.
37:02 La première mi-temps doit laisser des regrets peut-être aux Espagnols non ?
37:06 En fait, moi je pense que c'est le PSG qui a fait ce match en première période, en deuxième période.
37:12 C'est-à-dire que quand le PSG a, c'est ce qu'on disait, la Real Sociedad souffre beaucoup quand on le rentre dedans.
37:17 Quand on a presse, quand on met de l'impact physique.
37:20 Le PSG ne l'a pas fait en première période.
37:22 La Real Sociedad c'est une très bonne équipe de foot, techniquement.
37:25 Donc elle a bien joué avec le ballon.
37:28 Et puis en deuxième période, quand le PSG a décidé de jouer, de mettre l'impact physique,
37:33 cette équipe qui en plus a du mal à faire tourner dernièrement puisqu'il y a sept blessés.
37:38 Donc automatiquement la fatigue et on parlait lundi dans l'after, l'entraîneur disait, Manolo Aguasil,
37:44 il disait déjà il y a quelques semaines que les joueurs étaient cuits.
37:48 Donc physiquement ça s'est vraiment senti.
37:50 Et voilà, à partir du moment où le PSG a mis l'envie et l'impact physique nécessaire,
37:56 la Real Sociedad a baissé.
37:58 Et cette équipe, c'est 7h30 sans marquer de but la Real Sociedad.
38:03 7h30 de suite sans marquer de but, toute compétition qu'on peut vu.
38:06 Ce qui est énorme, c'est cinq matchs sans marquer de but.
38:09 D'ailleurs même ce soir, ils ne sont pas créés énormément d'occasion, même dans le moment terrible du PSG.
38:14 Il y a une barre quand même.
38:16 Oui, à la fin de la première période.
38:19 C'est pas un premier réseau qui perd par plus d'abus d'écart.
38:22 Ah ouais ?
38:23 Ouais, exactement.
38:25 Après c'est vrai qu'ils mettent un pressing qui est intéressant ensemble, c'est bien huilé de ce côté là.
38:31 Ils gagnent beaucoup de duels, après oui, c'est sûr que pour marquer des buts,
38:36 ils ont le petit à droite qui est pas mal, qui a fait...
38:40 Rami Ghana ?
38:41 Koubou.
38:42 Ah, Také Koubou ? Ah oui, puisque Ghana il joue à gauche.
38:45 Il avait fait deux troupes de reins à Beraldo en première mi-temps, à chaque fois qu'il touchait le ballon.
38:49 Ah bah il est magnifique.
38:51 Mais lui aussi physiquement, il a fait la Coupe d'Asie, il a pris un coup du week-end, du week-end dernier.
38:58 Il n'était pas à 100% physique, donc en deuxième période, ils se sont tous écroulés physiquement.
39:01 Et là le PSG, c'est vraiment...
39:03 En fait, ce qu'on peut reprocher au PSG, c'est d'avoir pris des risques en première période.
39:09 Parce qu'une équipe qui était un peu mieux physiquement,
39:12 et une équipe qui était surtout mieux au niveau de l'efficacité offensive,
39:15 le PSG aurait dû remonter un résultat.
39:18 Ils ont pu faire ça face à la Real Sociedad parce qu'elle est dans l'état dont on parle depuis plusieurs semaines,
39:24 mais c'est quand même dommage d'avoir offert cette première période à un rival qui aurait pu être beaucoup plus dangereux.
39:30 Toi qui les connais bien, tu t'estimes que c'est quasi fait pour le PSG comme Jérôme
39:34 ou tu penses que la Real Sociedad peut encore créer l'exploit ?
39:38 Ils y croient à peine en Espagne.
39:41 On parle de resta, on parle en Espagne déjà dans la presse, là,
39:44 on parle que ce serait un exploit de pouvoir éliminer le PSG.
39:49 Alors dans trois semaines, comment ils seront physiquement ?
39:53 Quels sont les blessés qui vont revenir ? C'est ça aussi.
39:56 Vous savez ce que je vous disais hier ? Que le PSG devait partir avec deux buts d'écart là-bas.
40:02 Franchement, deux buts d'écart, ça devrait suffire.
40:04 Parce que dans trois semaines, la Real Sociedad sera mieux.
40:08 C'est évident parce qu'il y a des joueurs qui vont revenir.
40:10 Donc c'est quand même un petit matelas.
40:14 Si le PSG joue à son niveau et qu'ils n'oublient pas de prendre les Smecta, ça devrait bien se passer.
40:20 Surtout dans l'impact physique. Parce que le PSG est supérieur physiquement à cette Real Sociedad.
40:26 Je ne sais pas si vous avez vu la différence entre la première et la deuxième période.
40:31 Au niveau physique, pas simplement au niveau de l'intention, mais au niveau physique.
40:34 Moi, je disais, Gilbert, que c'était quasiment fait.
40:40 Déjà parce que quand tu as deux buts d'avance, c'est quand même pas négligeable.
40:44 Par contre, c'est vrai que j'ai toujours le réflexe de l'ancienne formule.
40:51 Le but à l'extérieur qui compte double.
40:53 On a toujours dit ça quand on préparait des matchs de Coupe d'Europe.
40:57 Quand tu joues le premier match, tu as l'avantage de jouer à domicile.
41:00 Ce premier match, tu prends un petit matelas d'avance.
41:05 De zéro, c'est le score quasi idéal.
41:07 Parce que là-bas, il suffit de marquer un but.
41:09 Et à l'époque, l'équipe, pour t'éliminer, il fallait qu'elle en marque quatre.
41:13 Donc là, maintenant, ce n'est plus trop le cas.
41:16 Il faut qu'elle en marque deux, cette équipe.
41:19 Ça fait cinq matchs sans marquer un but.
41:22 Je ne pense pas, en trois semaines, cette équipe qui ne marque pas,
41:26 être capable d'en marquer deux sans en prendre.
41:29 Non, mais tu as raison.
41:31 De toute façon, si tu gagnes 2-0 le match à l'aide,
41:34 tu commences à avoir peur du match contre Sociedad.
41:37 Le PSG qui se fait sortir au Pays Basque,
41:40 ça sera peut-être le plus beau des chapitres des catastrophes parisiennes.
41:44 C'est pire que les remontadas.
41:45 On pensait avoir fait le tour des catas.
41:47 Non, là, franchement, c'est...
41:49 Frédo, un truc à rajouter ou tu as fait le tour globalement ?
41:52 Oui, j'ai fait le tour.
41:54 Mais simplement, vous êtes d'accord avec moi
41:57 qu'au niveau du toucher de balle,
41:59 ça a quand même de la gueule, la Real Sociedad ?
42:01 Mais moi, tu sais quoi ?
42:02 C'est une équipe de Ligue 1, quoi.
42:04 Les sorties de balle sous pression du PSG, franchement, chapeau les gars.
42:07 Pas de panique, tranquille, technique.
42:10 Pour moi, c'est l'équipe qui joue le mieux au foot en Espagne.
42:12 Donc, ça s'est fait comme ça.
42:14 On ne découvrera pas ça ce soir, Frédo.
42:16 Bon, et le normand est favoré.
42:18 Des fois, tu sais, on est contredit, mais là, c'est quand même le dire.
42:21 Bravo au PSG. Une mi-temps aura suffi.
42:25 Évaluation, Jean-Christophe est avec nous au 32-16.
42:27 Jean-Christophe, bonsoir.
42:28 Bonsoir à vous tous.
42:30 Jean-Christophe.
42:31 Tu veux commencer par les joueurs qui t'ont contrarié ou ceux qui t'ont plu ?
42:35 Déjà, je vais commencer par souhaiter une bonne fête à ma femme,
42:38 parce que ça fait 20 ans qu'on est ensemble et qu'on est à la fête de Valentin, déjà.
42:41 Donc, je commence comme ça.
42:43 Les joueurs qui m'ont plu, moi, Mbappé, comme d'habitude, qui est stratosphérique.
42:51 J'ai bien aimé Vitinha en deuxième période, franchement.
42:56 Il m'a plu.
42:58 Je trouve par contre que c'est très, moi, je trouve ça très dangereux,
43:03 le 4-3-3 du PSG, comme il le joue.
43:05 Mais bon, Vitinha, en tout cas, comme le disait Fred Hermel,
43:09 vu la baisse physique, il a vraiment été intéressant en deuxième période.
43:14 Et j'ai aussi bien aimé...
43:17 En deuxième mi-temps, on ne l'a plus que lui.
43:19 Oui, franchement, oui.
43:20 C'est mon chouchou, mais j'ai des bons chouchous.
43:23 Et j'ai bien aimé Hernández aussi quand il est rentré.
43:25 Alors, certes...
43:28 Ça, pourquoi il n'a pas démarré, c'est grand mystère.
43:30 Tu as un mec champion du monde.
43:32 Tu as un gars qui, en termes de caractère, qui a un peu peur de rien.
43:36 Le gars, tu ne le fais pas démarrer.
43:38 Bon, ben, écoute, voilà.
43:39 Il avait une histoire de carton jaune, risque de suspension.
43:42 Ah, ben non, c'est que là, il ne rentre pas, alors.
43:44 Voilà, j'ai bien aimé.
43:46 Puis, bon, voilà, Barcola.
43:50 T'en penses quoi de Barcola ?
43:53 Pour moi, Barcola...
43:55 Attendez, je vais vous dire.
43:57 Pour moi, Mbappé, c'est axe gauche, point.
44:00 Il n'y a même pas de débat.
44:01 Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu disais.
44:03 Je vais laisser à Gérôme, je vais partir, alors.
44:04 Je suis d'accord avec ce que tu disais, Daniel.
44:06 Il n'y a pas de débat.
44:07 Pour moi, Barcola, oui, il est...
44:10 Voilà, pour moi, c'est un joueur qui doit rentrer en cours de match.
44:13 Bon, voilà, j'en pense quoi ?
44:16 Il a mis un but très bien.
44:18 Il a mis un but très important.
44:20 Avant son but, il n'est pas très bien.
44:22 Voilà, c'est ça.
44:23 C'est juste objectif.
44:24 Je n'en ai pas parlé outre mesure ce soir.
44:27 Parce qu'il a énormément de bonne volonté.
44:29 Et c'est très bien.
44:30 Il a un très bon état d'esprit.
44:31 Mais avant son but.
44:32 Et d'ailleurs, il se sauve grâce à ça.
44:34 Parce qu'on aurait pu être bien plus sévère.
44:36 Parce qu'il était prévu qu'il sorte.
44:38 Asensio est déjà en train d'enfiler le maillot.
44:40 Et ça s'est joué à 30 secondes.
44:42 Tant mieux pour lui et pour le PSG.
44:43 Par contre, ça peut booster, ça peut lui faire du bien.
44:45 Le stade qui crie son nom.
44:47 Ça peut lui faire beaucoup de bien.
44:49 Les stades l'aiment bien.
44:50 Parce qu'il a une super attitude.
44:51 Donc c'est chouette.
44:52 C'est très bien pour lui.
44:53 Non mais ça fait partie de sa progression.
44:54 Les gars, moi, j'ai une question.
44:55 J'ai une question à vous poser.
44:56 Attends, Jérôme sur Barcola d'abord.
44:57 Jean-Christophe.
44:58 Moi, où je vous trouve dur dans tous les cas avec ce genre de joueurs.
45:02 C'est que vous savez très bien que le PSG aujourd'hui a pris des joueurs comme ça
45:09 avec peu d'expérience.
45:11 Donc il faut aussi comprendre qu'à force de jouer, ils vont être meilleurs.
45:17 Oui, mais on n'est pas pressé.
45:18 Ça a été le cas de Barcola sur les dernières semaines.
45:21 Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, il est titulaire de cette équipe.
45:23 Parce qu'il ne le met pas.
45:25 Alors moi, je veux bien qu'on dise toujours Louis-Henri qui fait des dingueries et tout ça.
45:28 Mais il ne le met pas par hasard.
45:30 S'il est titulaire aujourd'hui à gauche, c'est parce qu'il a montré des belles choses
45:33 déjà en championnat.
45:34 Et que sur ce match ce soir, en effet, comme l'ensemble.
45:38 Alors moi, je veux bien que tous les supporters aujourd'hui restent focalisés sur la première
45:43 mi-temps ou le match, du moins la première heure de Barcola avant qu'il marque.
45:47 En disant "ouais, il est mauvais" et tout ça.
45:49 Non, mais les sautes ne sont pas bons non plus.
45:50 Ils étaient tous mauvais.
45:51 Voilà, de toute façon, à l'arrivée, tu fais basculer le match à 2-0, c'est très bien.
45:54 C'est pour ça, voilà.
45:55 Il fait un exploit et tant mieux.
45:57 Et si ça avait été Dembélé, je pense qu'on en aurait parlé d'autant plus.
46:01 Donc c'est bien aussi de féliciter Barcola sur son but parce qu'il fait un vrai exploit.
46:05 En effet.
46:06 Et derrière, ce genre de but, la confiance en effet engendrée parce que c'est un jeune joueur.
46:12 Ça va lui apporter encore plus de...
46:14 Ça, s'il ne marque pas et il sort, en revanche, ça peut lui faire un peu de mal.
46:17 Ça peut lui faire du mal.
46:18 Le match peut lui faire un peu de mal parce que d'un coup, ça devient le match de Ligue des Champions
46:21 dans lequel il n'a pas été au niveau.
46:23 C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
46:24 Et puis lui, il n'a pas de référence en Ligue des Champions.
46:28 Donc il découvre de toute façon.
46:30 Donc il faut être indulgent.
46:32 Je pense que c'est des joueurs qui doivent être rassurés par les autres autour.
46:35 En effet.
46:36 Moi, je suis exigeant en Ligue des Champions.
46:37 L'indulgence, c'est pour les faibles.
46:38 Mais l'indulgence, toi, tu es exigeant.
46:40 J'ai l'impression que le PSG aujourd'hui, et tu le sais très bien,
46:43 ils n'ont pas une équipe ou une gueule de vainqueur de la Ligue des Champions.
46:47 Non, mais c'est la Real Sociedad et tu attendais plus à ce moment-là.
46:50 Mais au final, ça fait 2-0.
46:52 Je pense qu'ils vont se qualifier, même si je ne mets pas ma main à couper.
46:55 Mais je pense qu'ils vont se qualifier.
46:56 Donc tout va bien.
46:57 Moi, je n'ai rien contre Barcola.
46:59 Mais quand tu as le meilleur joueur du monde qui joue à c'est gauche,
47:01 tu mets le meilleur joueur du monde.
47:02 Point.
47:03 Maintenant, je voulais vous poser une question, les gars.
47:05 Parce que juste avant...
47:06 Il y a un joueur du monde à c'est gauche ?
47:07 Vas-y Jean-Christophe, vas-y.
47:08 Pourquoi il le sort juste quand il marque ?
47:12 Il a pris l'ascendant sur son défenseur.
47:14 Parce que c'était déjà calé.
47:16 On avait déjà donné les papiers.
47:19 Asensio s'apprêtait à rentrer.
47:21 C'était bouclé déjà.
47:22 D'accord.
47:23 Bon, après, je suis désolé, mais Beraldo, déjà la semaine dernière, le but qu'il prête...
47:28 Je ne sais pas pourquoi il le kiffe comme ça.
47:29 A peine un moment, le mec a l'impression qu'on était à poil complet.
47:32 Heureusement que Beraldo...
47:33 Tu sais, c'est le gars qui se balade à poil.
47:35 Il a un Yves, il ne sait pas quoi...
47:37 Beraldo, il a la chemise, le pantalon, il a le tout.
47:40 Sans lui, on a l'impression qu'il était perdu.
47:42 Le PSG était perdu sans Beraldo.
47:44 Il en fait une belle aussi, quand il est en centrale à c'est gauche en deuxième période.
47:49 On n'a pas parlé de Dembélé quand même.
47:51 Qu'est-ce que vous avez pensé de son match ?
47:53 Dembélé, dans la continuité de ce qu'il fait, il ne se cache pas.
47:56 Alors, il a du déchet, mais par contre, la deuxième mi-temps, elle est beaucoup plus complète.
48:00 Il y a beaucoup de différences de fait.
48:02 Beaucoup moins de déchets.
48:03 Il y a beaucoup de déchets dans la première période,
48:05 mais effectivement, c'est un gars qui t'allume toujours quelque chose.
48:08 Oui, et puis moi, il me surprend.
48:10 Il me surprend.
48:11 Alors, on a toujours dit, Dembélé, il est souvent blessé.
48:14 Dembélé, il est fragile.
48:16 Dembélé, il prend encore ce soir beaucoup, beaucoup de coups.
48:19 Il est toujours là.
48:20 Non, mais de ce côté-là, il est beaucoup mieux.
48:22 Il se prépare beaucoup mieux qu'avant.
48:24 D'accord, mais ça, tu parles sur la répétition des efforts.
48:27 Il se blesse moins musculairement, mais même avec tous les coups qu'il prend, Daniel,
48:30 il ne re-shink jamais.
48:32 Il est là, il y retourne.
48:34 En termes d'attitude, il est très, très bien.
48:36 Tu ne peux pas lui reprocher.
48:37 Il n'y a rien à lui reprocher.
48:38 Et personne ne lui reproche.
48:39 Non, je ne dis pas que tu le reproches ou que les gens le reprochent.
48:42 Je dis juste que Dembélé, c'est bien aussi de noter que quand tu as une attitude exemplaire,
48:46 et c'est le cas, il ne se cache pas.
48:49 Des fois, il fait des meilleurs matchs, en effet, où il est décisif.
48:53 Mais franchement, il est très utile à cette attaque du début.
48:56 Moi, je préférerais qu'il soit beaucoup plus décisif que ça,
48:58 parce qu'il fait de très grosses différences.
49:00 Mais alors, en remis, en effet, il prend des coups que...
49:02 Ça, c'est ce qu'il lui manque encore.
49:04 Et là, il sera au sommet.
49:06 Ben voilà.
49:07 C'est ce qu'il lui manque.
49:08 Mais être décisif à ce niveau-là, au niveau auquel il joue, les gars,
49:12 c'est un paramètre qui te classe un joueur.
49:15 Voilà.
49:16 Il fait des différences, mais ces différences n'amènent pas toujours ce que ça devrait amener.
49:20 Là où je te rejoins, Jean-Christophe, c'est que ça amène du dynamisme.
49:24 Et dans une équipe du PSG qui, par moments, peut ronronner, on peut s'endormir.
49:29 Lui, à chaque fois qu'il touche le ballon, il se passe des choses.
49:32 Alors après, oui, en effet, je pense que dans sa relation avec ses coéquipiers,
49:37 par moments, il doit être un peu plus juste.
49:41 Et même, il met des centres où il n'y a pas forcément un joueur qui est là.
49:47 Il va te mettre un ballon en retrait alors que le ballon, il fallait le mettre devant le but.
49:50 Ou des fois, il va finir tout seul alors qu'il pouvait servir.
49:52 Dans les choix, il n'est pas encore au top.
49:54 Oui, mais on le sait.
49:55 Après, attention, Dembélé,
49:57 s'il avait tout ce qu'on dit là avec une justesse technique,
50:00 il serait quasiment le meilleur joueur du monde aujourd'hui.
50:03 On n'a pas entendu Louis-Cédric.
50:05 Lui, il vient de confirmer que Lucas Arnandez n'avait aucun problème physique.
50:09 Le choix est ouf.
50:12 J'imagine dans la conférence de presse,
50:15 que Louis-Cédric a dû dire qu'il a beaucoup aimé la première période.
50:17 Là, ça commence à nous arriver.
50:19 Honnêtement, je ne serais pas étonnant.
50:22 Je suis prêt à mettre une petite pièce là-dessus.
50:24 Mais il a dit, il y a eu demi-temps,
50:27 et très clairement, la première n'est pas en notre faveur.
50:29 Déjà, il reconnaît.
50:31 De toute façon, ça a été confirmé par ses joueurs.
50:33 Il peut nous dire ce qu'il veut.
50:34 Il pouvait très bien dire que la première période lui a plu,
50:36 parce qu'elle a permis de préparer la deuxième.
50:38 Vous avez entendu ce qu'a dit Mbappé quand même,
50:42 parce que le schéma du PSG, c'est ça.
50:44 C'est-à-dire que le match retour, ça va être ça.
50:46 C'est qu'ils attendent un exploit individuel d'un milieu de terrain
50:49 pour casser le pressing,
50:51 pour pouvoir ensuite profiter de cet avantage
50:53 pour aller marquer des buts.
50:55 C'est ce qu'a dit Mbappé sur Canal.
50:57 Moi, j'ai très très peur.
50:58 Parce qu'à chaque fois qu'ils ont le ballon et que ça relance,
51:01 on est sur le fil du rasoir.
51:05 Moi, ça me fait très très peur, cette façon de penser du football.
51:09 Il n'y a pas besoin d'avoir peur sur le match retour.
51:13 Si comment ça te donne peur, tu as gagné 2-0
51:15 et tu joues contre la Real Sociedad,
51:17 on n'a pas fini.
51:18 Ça me rappelle une phrase de Mbappé.
51:20 Ça me rappelle une phrase de Mbappé 2019.
51:22 Avant de jouer contre les U19 de Manchester United.
51:26 Tu peux perdre des matchs, il n'y a pas de problème.
51:28 Il n'y a pas de souci.
51:29 Je ne suis pas là pour dire qu'ils sont sur gagné.
51:31 Tu te souviens de ce match contre les U19 de Manchester ?
51:33 Je me souviens.
51:34 Dans les buts, il y avait le gardien champion du monde
51:37 qui a donné des leçons à tout le monde il y a 3 jours.
51:40 J'en ai parlé.
51:41 Gérard, attention avec les certitudes de match retour du PSG.
51:44 Il n'y a pas de ça.
51:46 Jean-Christophe, je peux comprendre.
51:49 Tu mets tranquillement la balaie taro sur le retour.
51:51 Je suis bien placé pour le savoir.
51:53 Tu mets la balaie taro sur le retour.
51:55 Je ne crains pas, c'est l'adversaire.
51:59 Quand je vois que le PSG a été mauvais en première mi-temps
52:03 et que même en étant mauvais comme ça,
52:05 ils ne prennent pas de but,
52:06 je me dis même si le stade est en feu là-bas,
52:10 que les joueurs ne peuvent pas être aussi mauvais qu'en première mi-temps.
52:13 Pour moi, c'est quasiment impossible la remontée.
52:16 Mais bon, si ça arrive, c'est pour nous.
52:19 Merci beaucoup.
52:21 Merci à vous les gars. Bonne soirée.
52:23 Zahir Emri, on n'a rien dit.
52:26 On a dit qu'il a été bien dans le travail au milieu,
52:29 mais que très franchement, il n'a pas fait un bon match.
52:31 Je n'ai pas aimé.
52:33 Après, c'est pareil.
52:36 Quand je te parle d'expérience Ligue des Champions,
52:38 il n'en a pas beaucoup.
52:40 Ça ne l'a pas empêché d'être bon dans la phase de poule.
52:42 C'est pour ça.
52:44 Il est en dessous.
52:46 Il a eu du mal à se trouver.
52:48 Quand le PSG a eu le ballon,
52:50 il disparaissait.
52:53 Je trouve que c'est un gamin qui a du caractère.
52:56 Heureusement.
52:57 Il ne sombre pas.
52:59 Il est peut-être moins bien.
53:00 Dans la deuxième mi-temps, il est mieux,
53:03 mais il ne rechigne pas au combat.
53:05 Il y va. Il ne plonge pas quand ça ne va pas.
53:07 Il a un vrai truc.
53:09 Oui, c'est vrai. Tu as raison.
53:10 Et tant mieux, il a un bon état d'esprit là-dessus.
53:13 Mais il faut reconnaître que sur la deuxième mi-temps,
53:15 il est inutile.
53:16 Tu mets un autre joueur que Zahir Emry,
53:19 ça ne serait pas vu.
53:21 Les deux seuls au milieu qui ont surnagé
53:25 et qui ont repris le dessus,
53:27 c'est Vitinha et Ruiz.
53:29 On peut leur tomber dessus quand ils ne sont pas bons,
53:31 mais quand ils sont bons...
53:32 Tu ne regrettes pas qu'Assensio n'ait pas plus de temps de jeu ?
53:35 Assensio, j'aime bien, mais...
53:37 Il faut le mettre sur le terrain.
53:39 À chaque fois qu'il est sur le terrain, il est bon.
53:42 Même s'il joue, ça veut dire qu'il va prendre la place du chouchou du parc.
53:45 Qu'est-ce que tu veux faire ?
53:46 Pas forcément, Daniel, parce qu'il peut incorporer le milieu de terrain.
53:50 Au milieu, c'est quand même...
53:51 Là, franchement, je veux bien, mais si tu le mets au milieu...
53:53 Il a déjà joué là, en effet.
53:55 Ça devient une équipe où l'équilibre va être compliqué
53:58 entre milieu-attaque.
54:00 Il faudrait que tu aies une maîtrise totale du jeu
54:02 pour te risquer à mettre Assensio au milieu dans un 4-3-3.
54:04 Je ne te dis pas le contraire.
54:06 Je te dis juste que quand tu as des milieux de terrain
54:08 comme Zahir Emry qui sont un peu moins bien,
54:10 ce n'est pas le même rôle,
54:11 tu peux l'incorporer au milieu de terrain,
54:13 surtout quand tu as un match comme ça.
54:15 Après, Assensio, il est dans la rotation.
54:18 J'aimerais finir avec un petit sujet banderol,
54:20 parce qu'il y a eu une banderol,
54:22 à l'intention d'Anne Hidalgo, au début du match,
54:25 en mode "Hidalgo, barre-toi".
54:27 En gros...
54:28 Donc, en fait...
54:29 C'est un peu dur, ça.
54:31 Ça veut dire que le débat de la vente du parc
54:34 fait même...
54:36 Ça fait débat au sein des supporters de PSG.
54:39 On peut considérer que vendre un monument de la ville de Paris,
54:45 quoi qu'il se passe...
54:47 J'ai l'impression que les supporters, eux,
54:48 ils ont fait des causes pour la vente du parc au club.
54:51 En fait, ce n'est pas juste.
54:52 En se positionnant contre la mer.
54:54 Parce que je pense que tout le monde sait
54:57 que je ne souhaite qu'une chose,
54:59 c'est qu'effectivement, on change de mer à Paris
55:01 et que je ne la porte pas dans mon cœur
55:03 en tant que citoyen parisien.
55:05 Néanmoins, je trouve que le message n'a pas lieu d'être
55:07 et qu'il ne sert à rien.
55:09 Parce que de toute façon, ça passera par des élections
55:12 et que ce n'est pas en mettant des banderoles "Barre-toi"
55:14 que ça va changer quoi que ce soit.
55:16 Quant au message,
55:17 qui reviendrait à ne lui faire porter qu'à elle
55:20 la responsabilité des négociations,
55:22 des discussions qui sont au point mort,
55:24 ce n'est pas vrai.
55:25 Le PSG est également responsable du point mort
55:29 au niveau des discussions.
55:31 Et il y a une seule chose que les supporters du Paris Saint-Germain
55:34 devraient exprimer,
55:36 c'est leur volonté à 100% de rester au Parc des Princes.
55:41 Ça oui, si les supporters doivent exprimer quelque chose,
55:45 c'est plutôt ça.
55:47 On reste au parc, renouer le dialogue.
55:49 Renouer le dialogue.
55:51 Club, mairie, parlez-vous et trouvez une solution.
55:54 Parce qu'au final, il n'y en a pas d'autre de solution.
55:56 Il faut bien se mettre de la tête que les politiques
55:58 peuvent bien bouger à droite, à gauche et tout.
56:01 Je crois que personne n'a envie que le PSG
56:03 aille jouer à 40 kilomètres en région parisienne
56:05 en se penchant.
56:06 Il n'y a pas de transport pour y aller pour l'instant.
56:08 Le Grand Paris, ce n'est pas encore d'actualité.
56:10 Il n'y a pas de transport pour aller jouer,
56:13 je ne sais où, dans le 77 ou dans le 78.
56:16 Donc la solution, elle est ici.
56:18 Donc le dialogue doit être renoué.
56:20 Et ce n'est pas en mettant des banderoles pareilles
56:22 et en disant notre président a raison
56:25 et la maire de Paris a tort,
56:27 que ça changera quoi que ce soit.
56:29 Ce n'est pas très intelligent comme démarche.
56:31 Je pense que ça ne sert à rien.
56:32 Le seul message, c'est le parc, c'est à nous.
56:34 Le PSG doit jouer ici et il faut que le club
56:38 et la maire se parlent. C'est tout.
56:40 Après, ils ont le droit aussi de réagir
56:43 comme nous on réagit aux prises de parole
56:45 de la maire de Paris, Madame Hidalgo
56:48 ou ses adjoints.
56:50 Quand ses adjoints, et moi je les ai reçus
56:52 dans mon émission, donc je suis bien placé
56:54 pour en parler,
56:56 ils te donnent deux sons de cloche
56:58 et qu'une année après, du moins huit mois après,
57:01 le son de cloche qu'on t'a donné
57:04 dans un premier temps, tu es complètement à l'opposé.
57:06 Tu peux réagir sur les prises de parole.
57:08 Ils sont responsables de ça.
57:11 Ça bien sûr, mais il faut réfléchir.
57:13 Tu vas en Angleterre,
57:16 c'est un peu comme ici,
57:18 tu as une sorte de système
57:20 où le club est propriétaire pendant 99 ans,
57:23 ou enfin tu sais, pas propriétaire,
57:25 mais une sorte de concession.
57:26 Le bail amphithéotique.
57:27 C'est la même chose au Parc des Princes.
57:29 Le Qatar peut s'installer là pour 99 ans.
57:32 Ça va, faites les travaux, reparlez-vous,
57:34 mettez-vous à la table des négociations
57:36 et reprenez le dialogue.
57:37 Il n'y a pas à aller ailleurs.
57:39 C'est ça qu'il faut éviter absolument.
57:41 De toute façon, il n'y a pas d'endroit où aller.
57:44 Il n'y a pas de terrain à vendre,
57:45 il n'y a pas de possibilité,
57:46 parce qu'on ne déménage pas comme ça
57:48 sur un claquement de doigts.
57:49 Il faut voir si les gens viennent,
57:50 comment ils viennent, comment ils s'installent.
57:52 Et là, on irait à un échec total.
57:55 C'est là-dessus qu'il faut ouvrir les yeux.
57:57 C'est ça, c'est la vérité.
57:58 [SILENCE]

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