Regardez L'oeil de Philippe Caverivière du 15 février 2024 avec Philippe Caverivière.
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00:02 RTL
00:05 L'œil de Philippe Cabrivière
00:07 7h54, alors Philippe Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, premier syndicat agricole français, est resté pour votre chronique.
00:14 Salut !
00:16 C'est encore moi !
00:18 Ah, Hugo Fraisse, il nous manque !
00:20 Comme chaque semaine, nous recevons Arnaud Rousseau.
00:22 Toutes les semaines, c'est notre chroniqueur vedette agriculture.
00:26 Comment il va, Suzy, depuis la semaine dernière ?
00:28 C'est le problème de recevoir les invités de manière rapprochée.
00:30 J'ai l'impression que ça vient des collègues de boulot.
00:32 Je viens du Club Med.
00:34 On avait reçu Gabriel Attal de façon très rapprochée.
00:36 La deuxième fois, j'avais tenté un petit chabit.
00:38 Le service Nord de Matignon a moyennement apprécié.
00:42 Arnaud, vous êtes toujours président de la FNSEA.
00:46 Ça stagne un peu professionnellement depuis la dernière fois.
00:50 Vous représentez ce que Macron dit au micro,
00:52 appelle "nos amis agriculteurs et en off".
00:56 Voilà le retour des casse-couilles.
00:58 On a lâché 400 boules, ils ne sont pas contents.
01:00 Derrière, Bruno Le Maire qui fait "Oh putain, 400 boules dans le renflement brun".
01:04 Mardi, la FNSEA et les jeunes agriculteurs ont été reçus par Gabriel Attal.
01:08 Gabriel Attal qui est brillant, fort, très très bon.
01:12 Déjà, il écoute. Il écoute parler, ça c'est bien.
01:14 Il acquiesce, je trouve que c'est super bien.
01:16 C'est important pour de...
01:18 Il abonde, il acquiesce super bien.
01:20 Après, il soule de parole très très vite.
01:22 En fait, c'est un peu comme de l'hypnose avec Gérard Miller.
01:25 Mais en gardant son froc.
01:27 Cela dit, quand les paysans se réveillent, ils se disent "Tiens,
01:31 est-ce qu'on n'aurait pas essayé de nous niquer une nouvelle fois ?"
01:33 Alors du coup, il y a des nouvelles actions prévues.
01:36 On a senti Amandine inquiète sur la nature des actions.
01:39 Elle se dit "C'est pas le retour des brumisateurs géants à caca ?"
01:42 - Tu bluffes, Marthony.
01:44 - Tu bluffes, Marthony.
01:45 Alors, pourquoi les agriculteurs se laissent encore 10 jours pour passer à l'action ?
01:50 10 jours, c'est pile le temps qu'il faut pour remplir un camion-citernes de caca de vache.
01:54 Alors, leur venue à Macron, il a été un peu inquiet.
01:58 Il a recouvert de films plastiques.
02:00 "Brigitte, il te reste des films plastiques, tout l'Elysée."
02:03 C'est un boulot de dingue.
02:05 Ça me rappelle un peu le retour de Patrick Deverde en coup de tête.
02:08 Quand il revient et que tout le monde flippe.
02:11 C'est exactement pareil.
02:12 Alors, c'est super d'aller souvent à l'Elysée.
02:14 La cantine est très correcte.
02:16 Mais ça veut aussi dire que ça n'avance pas beaucoup.
02:19 À force de venir, vous devez connaître tout le personnel.
02:22 Les gendarmes au portique, ça doit faire…
02:24 "Salut Christian !"
02:25 "Salut Polo, toujours cocu, machin."
02:27 "Jean-Michel, t'as pas changé de chien ?"
02:29 On fait des vannes de beauf, quand on connaît un petit peu.
02:32 "Je suis sûr que même Némo, le chien vous reconnaît."
02:35 "Alors celui-ci, comment il va celui-ci ?"
02:37 D'ailleurs, c'est peut-être la solution pour les négo, kidnapper le chien.
02:40 *Bruits de chien*
02:42 Forcément, Macron, il va dire "Allez, rendez le chien, Brigitte est malheureuse, je vous file 20 000."
02:47 "Non, 20 000."
02:48 "Bon, allez, 25."
02:49 "20 000."
02:50 "Bon, alors file-leur 30 000, sinon ils vont nous niquer le salon de l'agriculture."
02:54 "Ah, RTL d'ailleurs sera présent au salon de l'agriculture, nous serons ravis."
02:58 Oui, alors, je suis ravi aussi.
03:00 J'aurai quand même un service de sécurité, j'aimerais pas prendre un coup de fourche après mes vannes.
03:04 Ah non, non, mais c'est génial le salon de l'agriculture.
03:07 C'est le plus grand salon, c'est un peu le salon de l'hypocrisie pour nous les parisiens,
03:11 parce qu'on voit jamais de vaches, de cochons, de veaux, tout ça.
03:14 Et puis on emmène les enfants, voilà.
03:16 On fait "Oh, regarde, comme il est mignon, le petit agneau."
03:19 Mais on oublie juste de dire en ouvrant le frigo, "Tu te rappelles, le petit agneau ?"
03:23 "Oui, tu lui avais fait un rocal, vous vous aimiez beaucoup."
03:27 "Bah, il est mort."
03:28 "Et mange-le, sinon il sera mort pour rien."
03:30 Non, faites le salon de l'agriculture, c'est le seul zoo où tu bouffes les animaux à la fin.
03:34 Moi, c'est une schizophrénie, je les aime, mais en même temps, c'est quand même bon.
03:38 Bien, un mot de la grève, c'est un CF ?
03:40 "Un sur deux" sera donc assuré.
03:42 Alors, il y a de l'empathie pour les agriculteurs, moins pour les cheminots.
03:45 C'est fou, hein ? C'est bizarre.
03:47 Et puis, c'est fou comme l'empathie passe vite, finalement.
03:50 Moi, je regarde Calvi 3D, le mardi, le zazé, quand il croit qu'il aura son train, il est solidaire.
03:55 Il dit "Non, mais moi, je comprends, c'est important qu'ils se battent pour leurs acquis."
03:59 "C'est leur condition de travail, tout ça."
04:01 Et après avoir reçu le "Je t'ai SMS d'annulation de la SNCF"
04:05 "Oh, les bâtards ! Oh, les enculés !"
04:08 "Ça bosse 14h par semaine, ça vient nous faire chier pendant nos vacances."
04:13 Alors, moi, j'ai le mien, le train.
04:15 - Vous l'avez ? - Oui, j'ai mon train.
04:17 - Ça a marché ? - Oui, ça va.
04:18 Je ne sais pas, mais curieusement, j'ai donné mon numéro de train à Farandou, cette semaine.
04:23 Et curieusement, mon train circule.
04:26 Alors, s'il y a un orchestre classique qui m'attend sur le quai, avec Renaud Capuçon,
04:30 qui est là, qui m'attend sur le quai, tu vois.
04:32 Il y a quelqu'un qui me fait "C'est Amusebouche, vous êtes offert par la SNCF et Yannick Allénaud."
04:38 Je vais sentir le coup, je vais me méfier.
04:40 - Il va nous faire radioscopier. - Oui, un peu.
04:43 - La Ferme du Magnon était rejugée.
04:45 Nicolas Sarkozy a été condamné à un an de prison, dont six mois avec sourcils.
04:49 - Oui, choix d'illustration sonore assez curieux,
04:52 mais la décision tombait le 14 février, le jour de la Saint-Valentin.
04:55 Et c'est symbolique, ça veut dire que la justice et Nicolas, c'est pour la vie, c'est pour "Forever" et pour "Perpét".
05:00 Nicolas Sarkozy, qui était aux obsèques de l'immense Robert Benthéter,
05:03 il se rend compte du grand écart de parcours, quand même, entre Robert et Nicolas.
05:07 Tu imagines si son bracelet avait sonné pendant le magnifique discours ?
05:10 - Oh non !
05:11 - Ils ne font pas perdre, pour ne pas perdre foi en l'homme, ils ne font pas tuer.
05:15 Les hommes fustilent les pires coupables.
05:19 Excusez-moi, il était devenu avocat par hasard pour gagner sa vie.
05:24 Éteignez votre portable, M. Sarkozy !
05:26 C'est mon bracelet, je vais chez Van Cleef et Harper, je vais le faire débrancher.
05:30 Heureusement, ça n'est pas.
05:32 - L'œil de Nicolas Rivière, on vous retrouve à 8h35 pour une deuxième édition.
05:35 - Avec plaisir.
05:36 - Merci beaucoup, Arnaud Rousseau, d'être resté avec nous.
05:38 Et on se prépare à un beau salon de l'agriculture.
05:41 RTL, il est 8h.
05:43 [SILENCE]