Jorda Bardella s'emporte contre «Le Monde» et TF1 ouvre le bal avec «Danse avec les stars»

  • il y a 7 mois

Chaque matin, dans Culture Médias, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, le président du Rassemblement national s'emporte contre le journal Le Monde et "Danse avec les stars" fait son grand retour sur TF1.
Retrouvez "Le journal des médias" sur : http://www.europe1.fr/emissions/thomas-joubert
Transcript
00:00 - Europain, le journal des médias.
00:02 - Et puis dans l'actualité des médias de ce vendredi,
00:05 Jordan Bardella s'emporte contre le journal Le Monde.
00:08 - À un peu plus de trois mois des élections européennes,
00:10 Le Monde est en train de préparer une enquête sur le président du Rassemblement National.
00:13 Et visiblement, Jordan Bardella n'apprécie pas les méthodes utilisées par les journalistes du quotidien.
00:18 Hier après-midi sur X, il s'est insurgé avec ce poste.
00:21 Des journalistes du Monde vont jusqu'à interroger le gardien de mon immeuble où vit ma mère,
00:25 débarquent sur le lieu de travail des gens qui ont partagé ma classe au lycée
00:28 dans le cadre d'une prétendue enquête.
00:30 On est dans le journalisme ou dans le harcèlement ?
00:32 Tout est permis, s'est-il demandé notamment.
00:34 - Et puis TF1 ouvre le bal ce soir, c'est parti pour la 13e saison de Danse avec les stars.
00:41 - Et nous voilà dans l'ambiance.
00:41 Après Koh Lanta, mardi TF1 lance aujourd'hui un autre mastodonte, Danse avec les stars.
00:47 12 personnalités vont tenter de devenir le meilleur danseur ou la meilleure danseuse de la saison.
00:51 L'an dernier, c'est l'étranger de la bande qui s'était imposé, Billy Crawford, le philippino américain.
00:55 Et cette année, la star internationale sélectionnée par la production est un acteur américain.
01:00 James Dunton, vu notamment dans Desperate Housewives, il a 60 ans,
01:04 ce sera le doyen de cette promotion 2024.
01:06 Il est un petit peu anxieux parce qu'il n'a jamais vraiment dansé.
01:08 Alors pourquoi il a accepté de participer à cette émission ?
01:11 Bah oui, il répond au micro de repas.
01:12 - I was unsure about doing it and I asked my daughter, who's 18, if it was cool.
01:19 Et puis j'ai demandé à ma fille qui a 18 ans si c'était cool.
01:21 If I do this, would you be embarrassed ?
01:23 Elle m'a dit, tu ne seras pas embarrassé le premier mois ?
01:25 Ou c'est bien ? Elle m'a répondu, tu dois le faire, tu dois le faire.
01:28 Et mon fils de 20 ans m'a dit la même chose, tu dois y aller.
01:32 Vous savez, à mon âge, on n'a plus peur de rien.
01:35 Ou alors, si quelque chose fait peur, il faut le faire.
01:39 Donc la principale raison pour laquelle je suis là, c'est le challenge.
01:43 - Nous dit James Dunton, qui fait donc partie de cette sélection 2024,
01:47 tout comme l'humoriste bien connu des tiktoteurs, tiktokeur Nico Capone.
01:51 Depuis quelques jours, ce Suisse d'origine italienne de 33 ans
01:53 est moqué sur les réseaux sociaux à cause de son poids.
01:56 Je vous lis quelques messages, quelques commentaires en guise d'exemple.
01:59 "Faut arrêter de manger McDo et kebab, il va finir par écraser sa partenaire, la pauvre."
02:03 - Oh là là, franchement !
02:05 - TF1 a dû bloquer les commentaires sur TikTok.
02:07 La chaîne a ensuite laissé un message sur ses réseaux
02:09 pour rappeler que "Dance avec les stars" était une émission de divertissement
02:12 et qu'aucun message haineux ou discriminatoire ne serait toléré.
02:15 Voilà, si vous voulez commenter, faites-le dans la bienveillance et le respect, ajoutez TF1.
02:18 - On peut toujours le demander aux gens, mais quand ça arrive, bonne chance.
02:21 - Ça va continuer.
02:22 - On vous a proposé déjà William Lémergie ?
02:25 - Pas encore, je sais pas.
02:27 Et puis en plus, il pourrait me le proposer, puisque c'est mon fils qui produit.
02:31 - Ah ! - Chéri Lémergie.
02:32 - Oui, absolument.
02:33 - Et si on vous le propose, vous signez, vous y allez ?
02:36 - Je crois pas, parce que d'abord, ça prendra énormément de temps,
02:39 parce qu'il faut vous entraîner au moins pendant un mois entier,
02:43 tous les jours, plusieurs heures par jour.
02:45 Mais cela dit, danser, ça m'a toujours amusé.
02:48 J'ai même fait ça à l'époque, je gagnais ma vie comme ça.
02:51 On allait dans les soirées privées.
02:54 - Ah, vous étiez taxi boy ?
02:55 - Non, mais oui, c'est ça, on était ambiance...
02:58 C'est-à-dire qu'on commençait à danser le rock à l'époque,
03:01 ou le Madison, puisque oui, il faut remonter à quelques aides.
03:04 (Rires)
03:06 Et là, quand les autres nous voyaient, ils disaient "Ah bah tiens, on y va !"
03:09 Et tout ça, donc ça nous faisait la bouffe gratos un soir.
03:13 - C'est pas mal.
03:14 On continue dans l'actualité des médias avec l'Eurovision Junior 2024
03:18 qui devait avoir lieu en France, et finalement, ce sera en Espagne.
03:21 Pourquoi Julien ?
03:22 - Alors, la délégation française a renoncé à l'organisation de l'Eurovision.
03:25 La tradition en fait veut que la nation tenant du titre organise l'édition suivante.
03:29 La France avait gagné l'an dernier grâce à The Way Closure.
03:31 En fait, la France gagne quasiment tous les ans depuis 2020.
03:34 Elle voulait visiblement passer la main.
03:35 La France n'a pas le monopole de l'Eurovision Junior.
03:37 Nous sommes heureux de passer le relais à nos amis espagnols cette année,
03:40 a dit la chef de la délégation française Alexandra Redamiel.
03:44 - Et puis, imaginez un monde sans télé et sans radio.
03:48 C'est ce qui était arrivé aux Bretons il y a pile 50 ans.
03:51 Julien, pour finir ce journal des médias,
03:52 vous revenez sur cet incroyable fait divers survenu en février 1974.
03:57 - C'est une histoire que j'aurais pu raconter d'emballade en France,
04:00 direction la Bretagne, William.
04:02 Il y a 50 ans, presque jour pour jour, la tour et maîtrise de Roque-Trérudon
04:05 dans le Finistère qui abrite les relais de télévision
04:08 et les relais des émissions de radio régionales et nationales
04:12 étaient détruites par deux explosions.
04:14 - En résumé, plus de télévision, plus de radio ORTF,
04:18 plus de téléphone Nord-Sud pour une large partie de la Bretagne bretonne.
04:22 - Le pylône haut de 200 mètres s'était écrasé sur des habitations.
04:25 Heureusement, il n'y avait eu aucune victime.
04:27 Mais vous l'avez entendu, cet attentat revendiqué par le LSB-ARB clandestin
04:30 pour la défense de la langue bretonne
04:32 va priver de télé les quelques 300 000 foyers bretons
04:35 qui ont alors un téléviseur chez eux.
04:36 Et pour certains, c'était très, très dur à avaler.
04:39 - Ça faisait partie des meubles, à la maison.
04:42 La télé le midi, la télé le soir, dès qu'il y avait une émission ouverte.
04:46 Chacun regardait.
04:48 - Surtout le soir.
04:50 Les gens sont complètement déconnancés.
04:52 - Ça nous manque beaucoup.
04:55 - C'est clair, en 1974, la télévision avait le même pouvoir
04:58 que les smartphones aujourd'hui.
04:59 Les Français étaient scotchés.
05:01 Les Bretons vont rester ainsi un mois sans télé, sans radio,
05:03 de mi-février à mi-mars 1974.
05:05 Mais tout ça va avoir des conséquences inattendues.
05:08 Les Bretons vont réapprendre à vivre sans images et sans radio.
05:11 - Comment les Bretons ont-ils occupé leur loisir ?
05:14 D'abord, faute de première ou seconde chaîne,
05:17 ils se sont rués en masse dans les cinémas, les balles
05:19 et les restaurants à la plus grande satisfaction,
05:22 des organisateurs de spectacles en tout genre
05:24 et des maîtres queues d'Armor et d'Argois.
05:26 Ce sont là des exemples assez surprenants
05:29 qui donnent une petite idée du changement occasionné
05:32 par cette privation momentanée de l'image.
05:35 - Et voilà, on n'a pas la même vie sans images et sans radio.
05:37 - C'est étonnant de se réinventer une vie comme ça.
05:40 - Superbe.
05:41 - 1974, c'était un peu les débuts d'ailleurs de William Lémergie.
05:45 On va se replonger dans ses 50 ans de carrière dans un instant.

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