• l’année dernière
Charlotte d'Ornellas, journaliste au JDD, à propos de la qualification d'un acte terroriste  : «J’aimerais savoir pourquoi l’AFP et François Jost n’utilisent pas les mêmes précautions quand il s’agit de qualifier tel ou tel d’extrême droite».

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Transcription
00:00 C'est intéressant parce que François Jost nous dit, là en l'occurrence, quand il refuse,
00:04 enfin que le fait que la BBC, partout dans le monde, refuse d'employer le mot terrorisme,
00:08 il nous dit ça pourrait choquer une partie du public arabophone qui ne considère pas terrorisme.
00:12 Déjà en l'occurrence, lui est français, en France, dans le référentiel, me semble-t-il,
00:17 les frères Coachy, il n'y a même pas eu le débat sur le fait de les qualifier comme terroristes.
00:22 Mais c'est exactement la même rhétorique, souvenez-vous, qui avait été utilisée par l'AFP,
00:26 qui dit parmi nos clients, alors là ça concernait le Hamas cette fois-ci,
00:30 parmi nos clients partout dans le monde, certains ne considèrent pas le Hamas comme terroriste
00:34 et le patron de l'AFP d'expliquer que par conséquent dans leur communiqué,
00:39 ils écrivaient "mouvement considéré comme terroriste par les Etats-Unis et la France"
00:44 sans qualifier, eux, en raison de leur objectivité, le mouvement terroriste.
00:49 Alors j'aimerais savoir pourquoi l'AFP et François Jost n'utilisent pas la même précaution
00:53 quand il s'agit de qualifier telle ou telle d'extrême droite, puisque, me semble-t-il,
00:57 il n'y a pas de consensus pour expliquer, et il n'y a pas de raison scientifique non plus,
01:01 pour expliquer que telle ou telle est marquée à l'extrême droite, comme l'écrit régulièrement l'AFP.
01:05 Donc on voit bien qu'il y a quand même, dans le fond, une malhonnêteté réelle.
01:08 [Musique]
01:12 [SILENCE]

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