Max Gradel nous raconte comment les Eléphants ont vécu le stress de la qualification du premier tour à leur hôtel.
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00:00 Déjà même en rentrant dans un vestiaire,
00:02 on est sur le terrain, ça pleure, ça fait bon.
00:06 Toi, tu es là, t'as que deux, tu peux pas pleurer,
00:08 mais t'as mal.
00:10 Tu essaies de consoler les autres.
00:13 Et puis, il y a le tunnel, pour rentrer.
00:16 Il y a les supporters qui sont à côté.
00:18 Déjà, ça, c'est le premier truc.
00:20 Quand tu passes là, ce que tu entends,
00:23 ça te fait encore plus mal.
00:25 Donc, quand tu rentres dans un vestiaire,
00:27 là, tu es un peu abattu.
00:29 Et tu rentres, tu te dis 4-0.
00:31 Tu as mal, tu as honte,
00:35 tu es désespéré,
00:37 tu es humilié.
00:39 Et puis, tu te dis,
00:41 "Mais ça, on va faire comment?"
00:43 C'est gâté.
00:45 C'est gâté, mais c'est pas un, c'est deux.
00:49 Trois jours d'iffi, ça dit, on était à l'hôtel.
00:51 Mais après, comme je l'ai dit,
00:53 nous, on était à l'hôtel, et ça a défilé.
00:55 Les gens venaient nous voir dans les mats de poules.
00:57 On a pris 4-0.
00:59 - Personne ne venait.
01:01 - Non, mais en fait, c'est normal.
01:03 - Non, mais c'est normal quand même.
01:05 - On était tellement seuls là-bas que,
01:07 comme je l'ai dit, c'est à ce moment-là
01:09 qu'on a remarqué qu'on avait un petit chat à l'hôtel.
01:11 - Un chat.
01:13 - C'est à ce moment-là qu'on a commencé à remarquer
01:15 qu'il y avait un chat ici.
01:17 (rires)
01:19 - Le chat s'est remarqué.
01:21 - Le gars de l'hôtel dit,
01:23 "Oui, mais il était toujours là."
01:25 (rires)
01:27 - Juste pour faire...
01:29 - "Non, tu n'as même pas trop d'amis."
01:31 - Après, il y a des choses que tu commences à remarquer
01:33 que tu n'avais pas remarqué.
01:35 Et on a compris que, les gars,
01:37 vraiment, là, on avait...
01:39 (rires)
01:41 - C'est clair.
01:43 - En fait, tout ça, toutes ces choses-là,
01:45 nous ont montré que,
01:47 comme on dit en libraire, on a vraiment zahé.