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Plus de cinquante ans après la sortie du film « La bataille d’Alger » dans les salles en juin 1966, le réalisateur | dG1fXzd2S2hnXzVLbEk
Transcript
00:00 Le jour où la guerre a commencé.
00:05 Le jour où la guerre a commencé.
00:10 Le jour où la guerre a commencé.
00:15 Ce jour-là, j'étais sortie pour faire des courses.
00:18 J'étais au Sahel de Shouhaida.
00:20 Tout d'un coup, on m'appelle "Mademoiselle, Mademoiselle".
00:23 Bon, moi je ne me suis pas retournée.
00:25 Ils ont insisté, le bonhomme est venu vers moi.
00:28 Il est en train de chercher quelqu'un comme vous,
00:32 pour que vous puissiez tourner le film "Talabatay Dalje".
00:35 On m'a dit que c'était pour le rôle de Hassiba Ben Bouali.
00:38 "Est-ce que vous acceptez ?"
00:40 J'ai dit oui.
00:43 C'est Mourad, Ramel, Jaffar, Ali Lapointe.
00:47 La première scène, c'était le mariage, la mariage.
00:56 Ils m'ont vêtée, je ne me suis pas portée, je ne me suis pas vêtée.
00:59 On a fait un essai, ça a marché.
01:01 La dernière fois que j'ai joué, c'était avec le "Weshd".
01:07 Il sort du marché de l'Université des Jeux de l'Université de Lille,
01:11 pour aller voir le cinéma "Njema".
01:14 Il a un problème avec ses moussettes, il est en train de se faire chier.
01:18 Il est en train de boire, il est en train de se faire chier.
01:21 On lui a dit "bois, bois, bois", il est en train de boire, il est en train de boire, il est en train de boire.
01:24 Il est en train de boire, il est en train de boire, il est en train de boire, il est en train de boire.
01:27 Il a eu des blessures.
01:33 On lui a dit "les enfants, c'est juste pour vous, ne vous en faites pas de mal".
01:38 Ils ont fait des efforts, ils ne nous ont pas laissés, ils nous ont laissés en pleine guerre.
01:42 Ils m'ont donné un journal, c'était un journal de la Côte d'Algérie,
01:54 je ne me souviens plus du nom,
01:56 il y avait un monde et un professeur.
01:59 Ils m'ont donné le journal, je me suis mis à faire des choses avec mes mains.
02:02 On lui a dit "bois, bois, bois".
02:04 L'action a dit qu'il y avait une grève de 8 jours.
02:09 Le monde, le monde, grève de 8 jours.
02:13 Il y avait un professeur qui sortait de son véhicule,
02:16 il sortait de son véhicule,
02:18 il lui a dit "donnez-moi le journal".
02:20 "Donnez-leur le journal, donnez-leur le journal".
02:22 "Qui, donnez-leur le journal monsieur", il lui a dit.
02:25 "L'argent monsieur s'il vous plaît".
02:27 L'argent monsieur s'il vous plaît.
02:29 À ce point, quand on a une fois fait quelque chose,
02:33 c'était une occasion vraiment inespérée.
02:36 On a fait un coup de main.
02:39 Dès qu'il a vu la photo, il a tout de suite accepté l'acteur.
02:47 Il ne croyait pas.
02:49 En descendant avec une voiture noire,
02:53 mitrailler toute une caserne.
02:56 Mais en se sauvant, on s'est coincé avec une patrouille
03:00 et on n'avait plus d'impasse, on était dans l'impasse.
03:03 Donc en conclusion, j'ai été abattu et collecteré disparu.
03:09 Pendant le tournage, j'ai été arrêté.
03:13 Quand j'ai terminé la séquence,
03:15 je me suis dit "mais je ne peux pas me faire arrêter".
03:18 Je me suis dit "mais je ne peux pas me faire arrêter".
03:20 Je me suis dit "mais je ne peux pas me faire arrêter".
03:22 Quand j'ai terminé la séquence,
03:25 je me suis senti toujours touché.
03:28 Le rôle demandait une certaine manière de jouer.
03:35 C'est la fin !
03:38 Sous-titrage FR : VNero14
03:43 "La vie est une aventure"
03:47 "Nous sommes tous les mêmes"
03:52 "Nous sommes tous les mêmes"
03:56 "Nous sommes tous les mêmes"
03:59 "Nous sommes tous les mêmes"
04:02 "Nous sommes tous les mêmes"
04:05 "Nous sommes tous les mêmes"
04:08 "Nous sommes tous les mêmes"
04:11 "Nous sommes tous les mêmes"
04:14 [Musique]

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