Condamné en décembre 2022 à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales, Adrien Quatennens, député de La France Insoumise, était invité sur BFMTV, et il n'a pas hésité à dire que "beaucoup de Français souhaitaient son retour en politique !". Une petite phrase très commentée sur les réseaux sociaux, beaucoup ironisant sur les psuedos manifestations, à travers le pays réclamant son retour sur le devant de la scène !
"Beaucoup de Français souhaitaient mon retour, a-t-il clamé. "Si l'idée est de mettre au ban ceux qui reconnaissent leurs erreurs et veulent essayer de s'améliorer, alors je ne suis pas sûr que la société en soit améliorée. Le débat ne peut pas se placer uniquement sur le champ de la morale. Si on se place sur ce plan, dans ce cas-là, vous allez rendre impossible toute parole politique."
Le député insoumis avoue qu’il ne s’est « jamais pardonné » la gifle assénée à son ex-épouse, avec laquelle il était alors en instance de divorce au moment des faits : "J'ai pu commettre des erreurs, je ne les ai jamais banalisées et je les ai reconnues ."
"Beaucoup de Français souhaitaient mon retour, a-t-il clamé. "Si l'idée est de mettre au ban ceux qui reconnaissent leurs erreurs et veulent essayer de s'améliorer, alors je ne suis pas sûr que la société en soit améliorée. Le débat ne peut pas se placer uniquement sur le champ de la morale. Si on se place sur ce plan, dans ce cas-là, vous allez rendre impossible toute parole politique."
Le député insoumis avoue qu’il ne s’est « jamais pardonné » la gifle assénée à son ex-épouse, avec laquelle il était alors en instance de divorce au moment des faits : "J'ai pu commettre des erreurs, je ne les ai jamais banalisées et je les ai reconnues ."
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00:00 plus d'un an après votre condamnation en décembre 2022
00:02 à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales sur votre ex-femme.
00:07 Est-ce que vous êtes sûr d'être encore audible ?
00:10 Est-ce que vous pensez vraiment que les Français ont passé l'éponge ?
00:13 Il faudrait leur demander.
00:14 En tout cas, il y en a beaucoup qui souhaitaient ce retour.
00:17 Mais vous savez, moi, je n'évacue pas les questions qui me sont posées à ce sujet.
00:20 Benjamin Djemel, d'ailleurs, on peut y réfléchir.
00:22 Mais c'est vrai, dans un contexte de divorce,
00:27 il y a des éléments, des faits, des erreurs que j'ai pu commettre dans ma vie
00:30 qui ont été mis en cause.
00:31 Je ne les ai jamais minimisés ni banalisés.
00:35 Et je les ai immédiatement regrettés, reconnus.
00:37 D'ailleurs, je n'ai même pas attendu d'être mis en cause par la justice pour les reconnaître.
00:40 Ce que je regrette, en revanche, parce que c'est vrai que souvent,
00:42 les gens me posent la question,
00:43 ils disent "est-ce que vous regrettez d'avoir finalement reconnu les faits qui vous ont été reprochés ?"
00:48 Moi, je ne regrette pas de les avoir reconnus.
00:50 En revanche, il y a une chose qui est sûre,
00:51 puisque c'était sur votre antenne il y a un peu plus d'un an.
00:54 Ce que je regrette, c'est les mots qui ont été choisis pour ma défense à ce moment-là.