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Exécuté le 21 février 1944, il y a 80 ans, cet apatride d’origine arménienne, figure centrale de l’Affiche rouge, est devenu le symbole des immigrés engagés dans la lutte contre les nazis. C’est aussi le premier communiste à entrer dans le sanctuaire des grands hommes.

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Transcription
00:00 Rescapé du génocide arménien, immigré, résistant,
00:02 Misak Manouchian entre au Panthéon ce mercredi 21 février.
00:06 Après avoir survécu au génocide arménien de 1915 avec son frère,
00:09 Manouchian arrive en France en 1924 en tant que réfugié apatride.
00:13 À ce moment-là, il a une petite vingtaine d'années,
00:15 il est ouvrier et en même temps il suit des études à la Sorbonne.
00:18 Dans les années 30, avec la montée du fascisme,
00:20 il s'engage en politique et intègre le parti communiste français.
00:23 Quand la guerre éclate, son engagement devient très vite clandestin
00:26 puisqu'en 1943, il prend la tête des francs-tireurs partisans main-d'œuvre immigrés,
00:31 une organisation clandestine de résistance communiste
00:33 avec laquelle il va mener des actions contre l'occupant nazi.
00:36 Dix membres de ce groupe figurent d'ailleurs sur la célèbre affiche rouge,
00:39 une affiche de propagande nazi qui accuse l'organisation d'une cinquantaine d'attentats.
00:42 Misak Manouchian est arrêté en novembre 1943 avec 22 de ses hommes,
00:47 ils sont tous condamnés à mort et exécutés au Mont-Valérien le 21 février 1944.
00:51 80 ans après son exécution par les nazis,
00:53 il est le premier résistant communiste étranger à entrer au Panthéon.
00:57 Il sera inhumé avec son épouse Méliné, également résistante.

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