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00:00 Quand on est mené 1-0 contre le cours du jeu, on a quand même quelques soucis.
00:14 Mais quand j'ai vu la réaction du public et de l'équipe, j'ai dit "bon, on va le
00:22 faire".
00:23 Bien sûr.
00:24 Quand vous changez un attaquant et que c'est lui qui vous met le deuxième but, on dit
00:30 toujours "bon coaching".
00:32 Ça arrive de temps en temps.
00:35 Il faut avoir un peu de réussite.
00:37 Il faut que le joueur ait cette envie de continuer le travail de Sapa qui a été fait
00:44 par ceux qui ont débuté.
00:46 C'est toujours compliqué d'annoncer une équipe à des gens qui, avec un changement
00:55 d'entraîneur, pensent qu'ils vont débuter.
00:57 Mais il faut les garder bien au chaud, bien motivés.
01:04 Parce qu'on a des matchs à répétition.
01:08 On joue tous les quatre jours.
01:12 Sur le banc de toucher, il y avait beaucoup de joueurs offensifs.
01:19 Mais c'était limite pour fermer un match.
01:24 Quand vous faites le choix de changer un attaquant et qu'il marque, c'est bon.
01:29 Non, je pense pas.
01:30 Je pense que c'est une prise de conscience.
01:33 Oui, obligatoirement.
01:34 Les mots pesés.
01:35 Parce que ce n'est pas le travail.
01:39 Quand vous êtes là à 48 heures, vous faites des vidéos pour voir exactement ce qui s'est
01:52 passé dans les derniers matchs.
01:54 Vous essayez de voir dans quel système ils se sentent le mieux pour pas révolutionner
02:02 et arriver en disant "on va faire du nouveau".
02:06 Non, c'était plus une histoire d'état d'esprit et de confiance.
02:14 Surtout de confiance.
02:16 Mais il fallait que chaque joueur fasse un peu plus.
02:21 C'était pas difficile sur les derniers matchs.
02:26 Il fallait être conscient d'être beaucoup plus simple.
02:30 Ne pas rajouter.
02:33 On n'était pas dans une phase où on pouvait se permettre de retrouver les fondamentaux.
02:40 Jad.
02:41 On a des docteurs au club qui m'ont donné des garanties sur le fait que Jordan pouvait
02:54 rentrer dans le groupe.
02:55 Donc, qu'il rentre dans le groupe, on peut considérer 30 minutes pour finir un match
03:04 et se mettre dans le bain.
03:08 Parce que ça faisait un moment qu'il n'avait pas joué.
03:11 Sur le terrain, je n'étais pas au courant.
03:14 J'étais dans le vestiaire pour féliciter tous les gens qui avaient oeuvré depuis 48
03:21 jours pour me faciliter la tâche et connaître le plus de choses possibles.
03:25 Que ce soit le médical, l'intendance, les coutumes.
03:34 Après, dans le vestiaire, j'ai seulement dit que c'était un premier pas.
03:43 Il nous reste 12 matchs de championnat, x matchs de Coupe d'Europe.
03:49 C'était bien qu'on ait un match coupé ce soir.
03:55 Au niveau de l'état d'esprit, on ne pouvait pas être inférieur à ce qu'on a fait ce
04:04 soir.
04:05 Techniquement, on avait encore beaucoup de travail.
04:09 Il n'y a pas de limite.
04:12 On fera au mieux.
04:15 Bien sûr, en passant ce soir, ça donne un peu d'air.
04:20 Mais gagner le plus de matchs possibles sur les 12 matchs de championnat qui restent et
04:32 passer le plus de tours possibles en Coupe d'Europe, je crois que c'est la première
04:39 fois qu'on renverse un score.
04:41 C'est ce que Pancho m'a dit dans la saison.
04:45 C'était plus souvent l'inverse.
04:51 C'est loin.
04:56 C'était en 2023.
05:04 L'état d'esprit, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.
05:11 J'ai essayé pendant 48 heures d'être positif, d'être simple avec les mots, de les décontracter
05:22 parce que je les avais sentis un peu tendus.
05:26 Mais ça ne servait à rien.
05:27 Ça ne servait à rien d'être dans son coin, de bouder ou de ne pas être content de soi.
05:34 Mais la vie, elle est comme ça.
05:37 Tant que vous avez un souffle d'espoir, il faut en profiter, surtout dans notre métier.
05:43 Il faut continuer.
05:47 On joue dans quatre jours un match important.
05:50 Après, on va attendre demain le tirage au sort.
05:53 Ça tient en ébullition.
05:55 Je sais que cette ville aime la Coupe d'Europe.
05:58 Donc on va essayer de faire le plus loin possible.
06:02 Magnifique.
06:03 Franchement, je suis venu souvent ici.
06:08 Je rêvais de cette ambiance et surtout de cette communion.
06:14 De cette communion avec les joueurs.
06:16 Parce que ce n'était pas gagné avant le match.
06:20 Mais la réaction après le pénalty, où c'était injuste quand même qu'on soit mené
06:24 à zéro.
06:25 Le pénalty est litigieux.
06:27 On aurait pu en avoir un, nous, qui peut-être est plus flagrant.
06:31 Mais ils ne nous ont pas lâché, les joueurs l'ont senti.
06:34 Et là, il s'est passé quelque chose.
06:36 Merci.