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00:00 ayant prêté serment le 2 avril 2019, le 2 avril 2024, beaucoup les cinq années, calendaires.
00:08 Donc c'est la fin du mandat.
00:10 Et moi je compte m'arrêter à ce mandat.
00:13 Et je compte donc, après le 2 avril, quitter mes fonctions de président de la République.
00:21 Maintenant, il est clair que le pays ne peut pas rester sans président de la République.
00:26 Ça, le dialogue qui vient devra certainement trancher ou proposer, si un consensus peut être obtenu sur la suite, c'est souhaitable, je le souhaite.
00:38 Je souhaite que les acteurs qui doivent se réunir autour de moi pour regarder l'intérêt supérieur de la nation dans ce contexte bien particulier,
00:48 puissent regarder ce qui et comment nous le ferons en Chambay.
00:52 Mais ça, j'écouterai ce que le dialogue dira et après le dialogue, certainement, le Conseil constitutionnel pourrait être amené aussi à clarifier.
01:02 Puisqu'en réalité, nul n'était le débat ambiant, la Constitution a réglé cette question.
01:08 Mais comme tout le monde n'est pas d'accord là-dessus, sur l'article 36-2, il appartiendra un dernier ressort au Conseil,
01:16 après toutes les interprétations, de dire voilà ce qui doit être fait et tout le monde devra s'accorder sur cela.
01:23 Mais en ce qui me concerne, encore une fois, il n'a jamais été question de dépasser le terme de mon mandat constitutionnel, malgré les procès d'intention.
01:33 Alors donc, je m'en tiens à cela et je le dis très clairement et très solennellement, le 2 avril, j'ai terminé la mission à la tête du Sénégal.
01:43 La suite, on verra comment... Pour ce qui est de la date, on verra avec le dialogue, qu'est-ce que le dialogue proposera.
01:50 Monsieur le Président, la seule sabre-d'oeuvre de l'Américain. Quand est-ce que la date de l'élection présidentielle va se tenir ?
01:58 Est-ce qu'avant le 2 avril, il y aura une date retenue pour aller aux urnes et choisir votre successeur ?
02:06 Vous savez, il y a eu un problème. Nous, c'était ce problème, le 25, on serait allé au vote.
02:13 Si on avait voté le 25, il est clair qu'avant le 2 avril, tout le processus électoral allait être terminé et donc il n'y aurait eu aucune difficulté à ce que le nouveau président élu,
02:26 à partir du scrutin du 25 février, puisse prêter serment le 2 avril.
02:32 Maintenant, nous ne sommes plus dans ce cas. Le Conseil l'a clairement dit après avoir annulé la loi et le décret qui étaient pris sur la base de cette loi.
02:41 Donc, le Conseil clairement a indiqué aux autorités compétentes, en premier chef, le président de la République, que c'est lui qui doit prendre le décret
02:50 convoquant le collège électoral et fixant le décret, fixant la nouvelle date. Mais ce décret ne peut être pris avant que la concertation nationale ne se réunisse.
03:02 Et j'ai convoqué cette concertation nationale le lundi. Et je pense que sur deux jours maximum, lundi prochain, c'est le lundi 26, on devrait, entre lundi et mardi,
03:13 terminer, puisqu'il n'y a pas beaucoup de sujets en réalité qui doivent être traités. Quelle date pour l'élection et qu'est-ce qu'il faut faire sur l'après 2 avril ?
03:24 Donc, ce sont des sujets qui peuvent être simples si les gens mettent en avant l'intérêt supérieur de la nation. Dès lors que la participation du président,
03:33 sa prolongation à la tête du pays n'est plus en jeu, et ne l'a jamais été d'ailleurs, si on trouve ce consensus, moi, je prendrai le décret immédiatement pour fixer la date.
03:45 Si le consensus n'est pas trouvé, je renverrai l'ensemble au niveau du conseil constitutionnel en ce moment et aviserai.
03:51 Je comprends bien. Le 2 avril, vous allez passer le pouvoir à votre successeur si la date a été retenue pour les élections présidentielles, pour la présidentielle.
04:03 Il ne peut y avoir de successeur tant qu'il n'y a pas d'élection. Clairement, il faut qu'il y ait une élection, que le processus électoral arrive à terme et qu'on élise un président de la République,
04:15 qu'il entre en fonction, c'est-à-dire qu'il prête serment devant le conseil constitutionnel. En ce moment, il fait la passation. Mais ça, si c'est avant le 2, si on arrive à le faire avec des mécanismes qu'il faut trouver,
04:29 il y a quand même le code électoral, il y a un certain nombre de lois qui définissent des termes, pour peut-être trouver le mécanisme de passer outre. En ce moment, oui, il serait possible que moi,
04:41 je passe le témoin au président élu ou en tout cas, si le processus ne finit pas aussi et qu'il y a un second tour, le président élu prendra le témoin du président qui fera cette transition entre le 2 avril et la date de l'élection et l'installation du nouveau président.
05:01 – La contestation, la contestation au niveau des… – Contestation ?
05:06 – Oui, oui, juste une petite question pour préciser.
05:09 – La parole est à la part de M. Alassane Sambadjo et comme on l'a dit aussi tout à l'heure lorsqu'on préparait l'émission,
05:17 cette première série de questions est consacrée à la fin du mandat, le 2 avril, qu'est-ce qui va se passer ? M. Yacham, vous avez la parole.
05:26 – Merci Rassi M'tala, bonsoir M. le président de la République.
05:31 – Bonsoir M. Yacham.
05:32 – M. le président de la République, nous sommes le 22 février 2024, au 2 avril, il se passera 40 jours d'ici là.
05:44 Est-ce que pensez-vous, croyez-vous qu'il soit possible qu'en 40 jours, qu'on puisse organiser un dialogue, s'accorder sur quand et comment tenir la présidentielle
05:58 pour qu'au lendemain du 2 avril, c'est-à-dire le 3 avril, qu'il n'y ait pas un vide, un vide que tout un chacun peut appréhender ?
06:10 – Vous savez, en ce moment précis, il ne m'appartient pas de dire la date, tant que les forces vivent.
06:20 Et parmi ces forces vivent, vous avez les candidats, il y a plusieurs types de candidats.
06:25 Nous avons la série des candidats déjà validés dans le processus antérieur, la série des candidats disposés de leur parrainage
06:34 qui ne sont pas d'accord et d'autres qui ont été éliminés. Ça, ce sont les premiers acteurs.
06:39 Les autres acteurs, ce sont les partis politiques, la société civile, les religieux, comme nous avons toujours considéré
06:50 ce qu'on a appelé les forces vives de la nation, et qui à chaque fois, le secteur privé d'ailleurs, les syndicats et autres.
06:57 Mais lorsque ces assises vont se tenir lundi, on verra, compte tenu du contexte et du risque de vacuité après le 2,
07:09 que les gens mettent en avant encore une fois la République, le pays, sa stabilité, pour voir est-ce qu'on peut d'ici le 2 finir le processus.
07:19 Je ne le pense pas, mais ce n'est pas ce qui est essentiel. Mais pour le faire, par quel moyen il faut passer ?
07:26 Il faudra passer par des raccourcis. Si on veut tenir absolument à faire l'élection avant le 2, il y a le code électoral qui fixe des délais.
07:35 C'est la loi. Ce sont des délais légaux. Alors tout cela nécessite justement ce dialogue.
07:41 S'il y a un consensus au cours du dialogue, le consensus va prévaloir. En ce moment, on pourra passer outre les lois qui fixent les délais.
07:52 Si le dialogue indique par contre qu'on ne doit pas se précipiter au point de faire des erreurs et d'aboutir à une élection qui peut aussi avoir des tards,
08:04 en ce moment aussi, dans des délais meilleurs, ils indiqueront les propositions pour la date de l'élection.
08:13 En ce moment, si c'est un consensus, là aussi, le président, il fixe par décret rapidement.
08:18 Je veux faire la dichotomie clairement entre l'élection et la fin du mandat. Ce sont deux choses liées, mais qui sont différentes.
08:26 Le 2 avril, le président, il finit son terme. C'est clair. Il n'y a pas de discussion là-dessus. L'élection peut se tenir avant ou après le 2.
08:34 Donc tout dépendra du consensus que le dialogue pourra fixer ou à défaut de consensus, ce que l'arbitre constitutionnel décidera.
08:44 M. Diallo, Sénéval, et à Hamz, tout à l'heure, vous aurez une question pour la relance. Allez-y.
08:51 — Bonsoir, M. Damme. Si l'élection présidentielle se tient au-delà du 2 avril et que vous êtes toujours président de la République,
09:00 vous avez évoqué tantôt l'article 36 de la Constitution qui dispose, entre autres, que le président doit rester en exercice,
09:06 en fonction, jusqu'à l'arrivée de son successeur. Est-ce que vous allez démissionner ou est-ce que vous allez rester à l'écoute du Conseil constitutionnel
09:15 et faire ce que la haute juridiction va préconiser ? Ça, c'est la première question. La deuxième question, vous avez parlé du dialogue avec les candidats,
09:25 les 19 candidats. D'accord. — Je vous remercie, M. Diallo. Il ne peut y avoir de démission dès lors que je viens jusqu'au terme de ma mission.
09:35 C'est clair, il n'y a pas de démission. Maintenant, encore une fois, à la fin de cette mission, dès lors que ce que dit la Constitution dans son article 32,
09:47 deuxième alinéa, 36-2, 36, deuxième alinéa, ne fait pas l'unanimité, tout le monde n'a pas la même compréhension, moi, je n'ai pas envie,
09:58 pour tout ce que j'ai fait pour ce pays, comme effort pour le développement économique et social du Sénégal, ce que j'ai fait comme sacrifice pour mettre notre pays là où il est aujourd'hui,
10:10 je ne veux pas être l'objet d'une polémique stérile par rapport à des ambitions qui ne sont pas les miennes. Et donc je considère avoir fini mon travail à la tête du pays
10:21 à la fin de mon mandat. Il appartient à toutes ces composantes du dialogue et au Conseil constitutionnel en dernier ressort de voir comment ils vont faire la suite du processus.
10:35 Mais ce qui est sûr, il n'y aura pas de vide. On ne peut pas laisser un pays sans président, c'est évident. Donc attendons ce dialogue et attendons la suite de ce dialogue.
10:45 La date, elle aurait pu être fixée, mais on ne peut pas la fixer tant qu'on n'a pas quand même les arguments des uns et des autres. Donc tout est lié. Il faut juste patienter.
10:55 D'ici lundi, mardi, on aura vraiment une idée précise de la date et surtout de ce qu'il se fera après la date.

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