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NewsTranscription
00:00 [Musique]
00:18 Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver pour cette nouvelle saison de Made in Africa,
00:22 votre magazine économique 100% africain que vous êtes de plus en plus nombreux à suivre
00:27 et nous vous en remercions.
00:28 Cette année encore, vous allez découvrir de nouveaux secteurs économiques porteurs,
00:32 de nouvelles tendances de consommation et de nouvelles success stories entrepreneuriales,
00:36 le tout sur notre merveilleux continent, l'Afrique.
00:39 Pour ce numéro de rentrée, je vous propose de revenir sur un événement sportif
00:44 qui a passionné des millions de personnes en Côte d'Ivoire et bien au-delà,
00:48 la Cannes 2023, un événement qui a été un succès.
00:52 La Cannes 2023, c'est une moyenne de deux buts par match,
00:56 une moyenne de plus de 20 000 spectateurs en tribune par match,
01:00 17 sponsors, soit plus de 50% par rapport à la dernière Cannes,
01:05 plus de 110 partenaires télé, la digitalisation des billets pour la première fois.
01:10 Au sommaire, ce soir, retour sur la Cannes 2023,
01:13 marqué par la victoire héroïque des éléphants de Côte d'Ivoire,
01:17 nous étions au cœur des fan zones pour suivre les différents matchs de la compétition,
01:22 un lieu stratégique pour les supporters en quête de sensations,
01:26 mais aussi pour les sponsors en quête de visibilité.
01:29 Puis notre second reportage, vous allez y découvrir le quotidien d'un grand hôtel en période de Cannes,
01:36 entre les supporters de tout le continent qu'il faut accueillir
01:40 et surtout les joueurs qu'il faut bichonner, rien ne doit être laissé au hasard.
01:45 Vous avez suivi la Cannes 2023 et vous avez forcément vibré au rythme des matchs des éléphants,
01:50 que ce soit dans les six stades de la compétition, à la maison, dans des maquis
01:54 ou encore dans les fan zones mises en place pendant l'événement à travers le pays.
01:58 Nous sommes partis en immersion dans deux d'entre elles, à Abidjan, pour mieux comprendre leur fonctionnement.
02:03 Fan zone entre liesse et business, un reportage de Jeanne Hutin et Romane-Emilie Coffy.
02:08 Pour vivre intensément la Coupe d'Afrique des Nations, il faut trouver l'endroit parfait pour regarder le match.
02:17 Certains choisissent des fan zones. Dans ces espaces, de grands écrans diffusent gratuitement les matchs de la Cannes.
02:25 Pendant un mois, les supporters ont vibré, avec parfois des grands moments de joie
02:31 et d'autres moments de grande tristesse.
02:43 C'est l'ascenseur émotionnel propre aux grandes compétitions.
02:47 Dans ces espaces, il est possible de boire une bière, tout en profitant d'un moment convivial.
02:55 Le point est intéressant, chic. J'aime bien le point bien classe, chic.
02:59 C'est la coque du voyage. Il n'y a pas de découragement chez nous, jamais.
03:04 Il y a de la joie, il y a l'ambiance. Voilà.
03:07 On sait qu'on va gagner la Cannes.
03:09 Quand nous j'ai réussi, on a regardé le match ensemble.
03:13 Il n'y a pas de problème. Tout se passe très bien.
03:15 Dans ces espaces, l'entrée est gratuite et sans obligation de consommer.
03:23 Pourtant, beaucoup de choses doivent être financées.
03:27 L'installation des grands géants, la sécurité du lieu et les infrastructures.
03:32 Alors, les sponsors jouent un rôle important.
03:35 Des bénévoles sont aussi présents pendant toute la durée de la Cannes.
03:39 Pour mieux comprendre ce fonctionnement, nous sommes partis en immersion dans deux fan zones différentes,
03:45 à Kumasi et Port Boué.
03:49 Dans le quartier de Kumasi, à Abidjan, ce sont les derniers préparatifs dans la fan zone officielle.
03:55 Dans deux jours, le coup d'envoi de la Cannes aura lieu et tout doit être parfait.
04:01 Entre 5 000 et 10 000 personnes sont attendues devant la scène pour regarder le match.
04:07 Les barrières sont donc un élément essentiel pour assurer la sécurité des visiteurs.
04:13 Le responsable de l'entreprise d'événementiel en charge de cette fan zone vérifie l'avancement de l'installation.
04:20 Elle vient juste d'être déposée. Il va y avoir un barriérage très précis qui respecte aussi des normes de sécurité
04:25 avec une distance très précise de la scène en cas de mouvement de foule parce qu'on attend, comme je vous l'ai dit, beaucoup de monde.
04:30 Donc oui, le barriérage va être effectué et sera contrôlé par les services de gendarmerie et de police qui assureront la sécurisation du site.
04:36 La scène, avec ses écrans géants, est un lieu de réflexion.
04:40 Alors l'entreprise d'événementiel y a accordé beaucoup d'attention.
04:45 On a deux grands écrans LED de 24 mètres carrés pour être précis qui ont été installés.
04:51 Ici, la contrainte, c'est le vent. Donc il y a un vrai facteur à prendre en compte.
04:55 Et en plus, on a un problème d'ouverture parce qu'ici, on est installé normalement sur un terrain de foot.
04:59 Donc vous voyez l'ouverture du terrain qui est immense et donc il faut une visibilité très très forte.
05:05 C'est pour ça qu'on a choisi deux écrans latéraux avec un espace scénique au milieu.
05:10 Afin qu'une personne qui soit concentrée sur les côtés puisse quand même avoir accès au match.
05:14 Sur l'enveloppe globale, la partie technique est environ à 30 à 40%. C'est vraiment un des postes les plus importants.
05:19 Pour financer ce budget, cela passe par des sponsors qui, en échange de leur financement, veulent être le plus visible possible.
05:26 Il faut absolument que vous l'attendiez au maximum. Je sais qu'il y a des contraintes de vent, mais il faut la centrer et que vous l'attendiez au maximum.
05:33 C'est hyper important parce que là, de l'autre côté, le visuel est très important.
05:37 D'accord. Merci, chef.
05:39 Ce sont les sponsors officiels de la compétition. Donc vous allez pouvoir avoir les logos.
05:44 Et ça, c'est la charte graphique à respecter qui vous a été envoyée par le COCAN et la CAF.
05:48 Il faut qu'on respecte scrupuleusement ce qui a été demandé. Voilà, 10/10. Pas 9,5, mais c'est monsieur 10/10. Donc ça va aller.
05:55 Allez, mon frère, vas-y.
05:57 Avec une entrée totalement gratuite, c'est donc en partie grâce aux sponsors que ces événements sont financés.
06:04 Dans la fanzone de Portbouy, c'est le cas de Décathlon. Cette marque d'équipement est un des plus grands sponsors de la compétition.
06:12 Dans la fanzone de Portbouy, c'est le cas de Décathlon. Cette marque d'équipement est un des plus grands sponsors de la compétition.
06:17 Cette marque d'équipement de sport a installé un stand de vente au cœur du village Cannes.
06:21 Pour être présent, les entreprises doivent accepter le budget demandé par la fanzone.
06:27 Nous avons, comme je l'ai dit, reçu la demande. Et comme budget, ça sera un truc de 5 millions, comme ça.
06:37 Mais on a associé notre image, pas avec une espèce directement, mais nous avons eu à faire beaucoup d'échanges de services, d'échanges de matériel et tout, qui valent ce montant-là.
06:51 Décathlon espère vendre une partie de son équipement.
06:55 Ok, corde à sauter, 1500. Pas de toucher.
06:58 Voilà une des cordes d'ivoire pour décoration, même si vous ne faites pas le foot.
07:04 Mais propose aussi des activités gratuites, car c'est une manière de se faire connaître.
07:10 On espère avoir un retour sur investissement, de ce qu'on a investi bien sûr sur l'événement, et même si ce n'est pas forcément un chiffre d'affaires, également une notoriété.
07:21 Avoir plus de personnes qui nous connaissent, à grainer plus de monde dans notre magasin.
07:26 Ici, à Portbouay, le budget total du fonctionnement du village de Cannes est entre 200 et 250 millions de francs CFA.
07:35 Un montant financé à 60% par les sponsors.
07:39 Afin de mieux comprendre le budget de fonctionnement, nous retrouvons Brice Yameogo, le directeur financier de l'Agora.
07:48 Il est confiant sur le déroulé de la Cannes.
07:51 C'est bien parti, parce qu'on voit qu'au match de la corde d'ivoire, il y a beaucoup plus d'engouement.
07:58 Mais pour les autres matchs, on est en train de trouver des concepts, tels que des rencontres, des échanges.
08:05 Plus il y a du monde, plus les gens consomment, et plus on a des sponsors qui demandent à venir.
08:15 Même s'il reconnaît que certaines choses ont manqué lors de la planification, et coûtent cher maintenant que l'événement est lancé.
08:22 Il y a beaucoup d'imprévus, tels que l'électricité, les groupes électrogènes.
08:29 Pour l'électricité, on a mal jaugé, on n'a pas su maîtriser les coûts.
08:34 Dès que tu prends un groupe électrogène, en plus de l'allocation du groupe électrogène, tu as le carburant à dépenser.
08:42 C'est pratiquement 300 litres de carburant chaque jour. C'est vraiment énorme.
08:47 Alors que le match de la corde d'ivoire commence dans quelques heures, c'est le moment du briefing de sécurité.
08:54 Le directeur de l'Agora fait le point sur les différents endroits à sécuriser, sur la zone qui fait plus de 5 hectares.
09:02 Au lieu de c'est un grand moment, c'est la corde d'ivoire qui joue.
09:04 Et quand la corde d'ivoire joue, c'est toute la corde d'ivoire qui est réveillée.
09:07 Donc nous avons 5 périmètres de sécurité sur lesquels nous allons intervenir.
09:12 Nous aurons un accès piéton et un accès véhicule.
09:15 Où là seront concentrées nos forces.
09:18 Vous aurez aussi ce qu'on appelle le troisième périmètre de sécurité, la brigade fluviale.
09:21 C'est-à-dire qu'ils vont gérer tout ce qui est abordé de mer, éviter que les gens aillent se baigner.
09:26 L'objectif sera de sécuriser la scène.
09:29 Donc on aura un nombre important pour sécuriser la scène, un nombre important pour sécuriser après la scène, c'est-à-dire derrière la scène.
09:35 Pour assurer la sécurité du lieu, l'organisation a dû prévoir un budget important pour financer tout le personnel rattaché à ce service.
09:44 La sécurité représente un budget qui va au-delà de près de 50%.
09:48 Parce qu'elle est beaucoup maximale pour nous.
09:51 Parce que là vous avez plusieurs forces qui interviennent.
09:53 Vous avez l'agent de l'armée, vous avez la police nationale, la police municipale, la brigade fluviale, la sécurité privée, les bénévoles.
10:00 Donc c'est du monde.
10:01 Donc ces personnes-là, il faut les entretenir.
10:03 Ces personnes-là aussi, s'ils sont motivés, le travail se passe aussi très bien.
10:07 Donc derrière pour nous, c'est là où on met le maximum de budget.
10:10 Parce que sans sécurité, vous n'avez pas de Village Cannes.
10:13 Sur le terrain, les différentes forces de sécurité fouillent les personnes avant de les laisser entrer.
10:21 Et tentent de contenir la foule.
10:23 Une fois à l'intérieur, les agents régulent l'affluence.
10:27 Plus de 10 000 personnes sont présentes pour assister au match de la Côte d'Ivoire.
10:31 Très vite, l'espace est rempli par les clients.
10:34 Et le coup d'envoi du match est donné.
10:40 Une fois le match terminé, la soirée continue en musique et en danse.
10:54 Quelques jours plus tard, direction Koumassi, où se trouve la fan zone officielle gérée par le COCAN.
11:00 Ici, en plus des forces de sécurité, des bénévoles sont présents pour aider à réguler le flux de personnes.
11:08 Serge est responsable des bénévoles et se rend régulièrement à l'entrée de la fan zone.
11:14 Il est le directeur de la fan zone.
11:16 Il est le directeur de la fan zone.
11:18 Serge est responsable des bénévoles et se rend régulièrement à l'entrée de la fan zone pour vérifier que tout se passe bien.
11:25 Déjà pour aujourd'hui, nous avons 5 checkpoints pour qu'il y ait la fluidité au niveau des entrées.
11:32 Les bénévoles doivent placer des bracelets aux poignées de chaque visiteur qui entre dans la zone.
11:38 Au niveau du stock, c'est bon ? Ou il faut encore approvisionner ?
11:43 D'accord, on va vous approvisionner rapidement pour éviter qu'il y ait un attroupement ici.
11:48 L'aide des bénévoles est précieuse face au nombre de personnes venues assister au match.
11:54 A Koumassi, 90 personnes se sont portées volontaires pour aider l'organisation de la fan zone.
12:01 Très très très content. C'est tellement passionnant que chaque jour, nous avons de la passion en faisant ça.
12:09 C'est intéressant. Vous voyez, quand vous travaillez pour votre pays, il n'y a rien de plus meilleur que ça.
12:15 Un espace restauration a aussi été prévu au sein de la fan zone.
12:23 Sur ce stand de nourriture, l'équipe s'active pour préparer les commandes avant l'arrivée des clients.
12:29 Le fromage. Une feuille de fromage s'il te plaît.
12:34 C'est bon ? D'accord.
12:37 Je crois que c'est bon.
12:47 Pour être présent dans cette fan zone pendant un mois, l'entrepreneur a dû débourser 1 million de francs CFA pour la location de l'emplacement.
13:00 Mais pour l'instant, il y a peu de monde sur place. Elle attend un retour sur son investissement.
13:07 Dès le départ, j'avais visé le double de l'investissement de base.
13:13 Sauf que sur le terrain, vous-même vous pouvez constater, il est 13h je crois et il n'y a personne.
13:20 Donc c'est à peu près ça le quotidien aujourd'hui.
13:23 On n'a pas encore atteint les promesses du comité, de l'organisme qui nous entretient ici.
13:31 Et donc c'est un peu problématique parce qu'à côté de ça, on a des charges et en plus de ça, on a des objectifs financiers.
13:39 Donc on est vraiment dans une situation assez compliquée.
13:44 Le business est plus intéressant pour ceux qui n'ont pas à louer d'emplacement pour l'événement.
13:50 Ce maki vend des boissons à l'entrée de l'agora.
13:54 Pour eux, le constat est plutôt positif.
13:57 Dans la journée, quand il vend, je vais gagner 300 000-400 000.
14:00 Le début de la canne, c'est un peu lent.
14:03 Mais quand le match commence, c'est le jour de la Côte d'Ivoire, les gens viennent, je gagne un peu.
14:09 Je ne sais pas trop, mais je gagne un peu.
14:11 Même s'il a fallu s'adapter pour assurer la sécurité des clients et du personnel.
14:16 J'ai préféré la canette parce que l'année passée, j'avais des bouteilles, les gens se sont blessés.
14:23 Nous-mêmes, on avait suivi ça.
14:25 Donc cette année, on prend la canette.
14:28 Quand les clients prennent la canette, il n'y a pas de soucis.
14:30 Les bières sont offrées, le match peut débuter.
14:34 Et quelques heures plus tard, le maki est rempli.
14:37 Dans la fanzone de Kumasi, l'ambiance est assurée.
14:43 Au final, le bilan des différentes fanzones mises en place pendant la canne est positif.
14:49 Pas d'incident de sécurité et une influence importante les jours de match des éléphants.
14:55 Retour en plateau, oui, la Coupe d'Afrique des Nations, c'est du divertissement.
15:06 Mais pas que, c'est aussi du business.
15:08 On en parle ce soir avec nos invités, Guy Stéphane Guedé, chef projet fanzone et village Aquaba au niveau du Koukan.
15:15 Avec lui, Lansiné Bakayoko, journaliste économique à la RTI.
15:20 Et Nadej Kouamé, directrice des ressources humaines chez Decathlon Côte d'Ivoire.
15:24 Madame, messieurs, bonsoir.
15:26 Merci d'être là dans Made in Africa ce soir.
15:29 Première question pour vous, Lansiné Bakayoko.
15:31 En deux mots, qu'est-ce que vous avez retenu de la définition d'une fanzone ?
15:35 Je retiens qu'une fanzone, ce sont des espaces qui ont été recommandés ou mis en place par le Koukan, c'est-à-dire la CAF.
15:44 Et qui est alimenté par des animations qui sont aussi contrôlées par le Koukan.
15:53 Parce que les sponsors, ce sont ces sponsors qui financent l'espace et qui financent aussi l'animation qui se passe là-bas.
16:00 En général, il y a certains produits qui sont offerts gratuitement et il y a d'autres produits qui sont peut-être à des prix assez raisonnables.
16:09 C'est un concept qui est nouveau normalement ?
16:12 Pas nécessairement nouveau, mais en tout cas, elle était un peu expérimentale en Côte d'Ivoire.
16:18 Guy Stéphane Guédion, alors est-ce que dans les autres CAN, le concept de fanzone était utilisé et appliqué ?
16:25 Il faut dire que Côte d'Ivoire, c'est l'une des innovations de cette compétition.
16:31 Et d'ailleurs, c'est ce qui a contribué à faire de cette CAN la meilleure des CAN.
16:34 Vous avez géré en tout 6 fanzones ?
16:37 Oui, 6 fanzones, donc espaces officiels de retransmission.
16:41 Nous avons aussi géré la supervision des villages aquabas.
16:46 Nous en avons eu en tout 244, donc 244 villages aquabas sur l'ensemble du territoire,
16:52 que nous avons dû superviser et nous assurer que les choses étaient faites selon les normes.
16:57 Alors les fanzones, dans tous les cas, c'est un moyen pour les fans de football de réussir à suivre le match en dehors des stades.
17:05 C'est aussi une opportunité business, ça c'est clair.
17:08 Question pour vous Nadej Kouamé, est-ce que c'était une évidence qu'une enseigne comme vous, Décathlon, soit présente sur un village CAN ?
17:15 Dans ce cadre-là, c'est très évident que nous, en tant qu'entreprise de sport, qui voulons rendre accessible le sport aux Ivoiriens,
17:21 nous souhaitons les faire bouger à travers la pratique sportive, c'est normal que nous soyons présents à ce moment-là.
17:26 On parle d'économie, mais on parle aussi de valeur humaine, de pâtage, de recherche, de l'enjaillement à l'ivoirienne.
17:34 C'est-à-dire que c'est des endroits où nous, en tant qu'entreprise et en tant que sportif, on a envie d'être.
17:39 Parce que c'est en ce moment-là que tu rencontres des Ivoiriens, tu découvres leur pratique sportive.
17:43 Et puis, on parle d'un sport qui est l'un des plus vendus chez Décathlon, et en plus, c'est l'un des premiers sports en Côte d'Ivoire.
17:49 Donc, il n'y avait pas moyen que nous, en tant qu'entreprise sportive, on ne soit pas présents.
17:52 Vous avez fait quoi concrètement et qu'est-ce que ça vous a rapporté ?
17:55 Concrètement, on va dire avant la CAN, la vente de maillots.
17:59 Donc, ça fait qu'il y a eu beaucoup d'affluence dans nos différents magasins et ça a aussi généré du chiffre d'affaires.
18:06 Sur le terrain, dans les fan zones, c'est vraiment fait découvrir Décathlon aux différentes populations de la Côte d'Ivoire.
18:13 Permettre à ce qu'ils découvrent les sports qui sont chez nous. Il n'y a pas que le football.
18:17 Mais, il leur permet aussi de tester nos produits parce qu'on a de beaux produits et qui sont aussi accessibles à la population.
18:22 Donc, ce n'est pas une entreprise exclusivement là pour les plus nantis, mais aussi avec des codes à sauter à 1 500.
18:30 Ça permet à l'Ivoirien de pouvoir faire son travail.
18:33 Concrètement, est-ce qu'il y a eu un lien direct entre votre présence sur les fan zones ou VillageCAN et puis votre chiffre d'affaires pendant cette période ?
18:43 Pendant cette période, économiquement parlant, si on parle en coût terme, non.
18:49 Parce que tout le monde était focus sur les matchs, tout le monde était focus sur l'objectif que la Côte d'Ivoire gagne la finale.
18:56 Donc, pendant cette période-là, non. Par contre, nous savons que sur le long terme, ça va nous ramener de futurs clients.
19:01 Ça nous permet aussi dans le futur d'avoir plus de chiffres d'affaires et aussi la notoriété.
19:08 Alors, petite question. Est-ce que vous pensez, le Sénébaka Yoko, qu'on a eu ou qu'on aura des retombées économiques claires ?
19:18 Évidemment, on aura d'autant de retombées économiques claires que la Côte d'Ivoire a remporté la compétition.
19:24 Parce que cette dynamique de victoire-là permet aux gens aujourd'hui de continuer à aller s'acheter, s'offrir des marques comme celle de Mme Kwame.
19:33 Et puis, d'autres produits Connex qui peuvent aujourd'hui permettre à la Côte d'Ivoire de continuer de savourer cette victoire.
19:41 Petite question pour elle sur ça. Est-ce que vous confirmez qu'après la CAN, vous avez toujours de l'influence pour des personnes qui demandent des produits qui étaient préparés pour la CAN ?
19:51 Concrètement, oui. Oui, pour la CAN, mais on n'en a plus, malheureusement.
19:55 D'accord. Est-ce que vous sentez que vous avez quand même souffert potentiellement des cas de contrefaçon ?
20:01 Non, particulièrement pas. Ce qui est bien, c'est que les Ivoiriens, ils aiment les belles choses.
20:07 Donc, nous, les maillots officiels qu'on a eus, on les a vendus comme des petits pains.
20:11 Donc, ils n'étaient pas encore arrivés en rayon, qu'ils étaient déjà finis.
20:14 Et en plus, les maillots de Côte d'Ivoire que nous, on a fabriqués uniquement pour la Côte d'Ivoire, on a pu les vendre ici, en interne,
20:19 mais aussi dans d'autres pays comme la Tunisie ou le Maroc, où il y avait des produits uniquement que Decathlon a fabriqués pour Decathlon Côte d'Ivoire.
20:25 Donc, ça, ça nous a permis, à ce niveau-là, de pouvoir bien gérer. Donc, on n'a pas eu de problème de contrefaçon.
20:29 Et après tout, les Ivoiriens, ils voulaient avoir de beaux maillots et surtout avoir le maillot original.
20:34 Concrètement, est-ce qu'il y a des business qui sont nés par rapport à la CAN ?
20:37 Moi, j'ai vu des jeunes gens qui ont décidé de produire des prospectus sur les différents stades.
20:43 Ils ont fait ça juste à l'occasion de la CAN, qu'ils ont vendu là où ils pouvaient.
20:47 Est-ce que vous pensez qu'il y a d'autres activités comme ça qui sont nées, ex nihilo, autour de la CAN ?
20:51 Bien sûr, il y a des activités qui sont nées autour de la CAN, qui sont en dehors des activités classiques, comme la vente des maillots ou la vente des gadgets.
20:59 Par exemple, il y a le flocage des maillots, par exemple, qui était une activité qui avait pignon sur rue dans cette compétition.
21:05 Il y a d'autres activités comme la restauration, la vente de gadgets, de bracelets, de choses un peu utilitaires qui sont venues se greffer à cette CAN.
21:16 Il est évident qu'il y a eu des activités connexes, des activités annaises qui ont permis aujourd'hui à beaucoup de populations,
21:22 à des populations qui n'espéraient même pas ou qui n'étaient même pas, si vous voulez, dans le starting block de cette compétition,
21:30 qui ont permis aux opportunistes d'avoir aujourd'hui un peu d'argent pour pouvoir se dépanner.
21:37 Je pense que la CAN, certes, va permettre à des gens d'avoir de l'argent, mais ça va aussi créer de la vocation pour l'ensemble de la population.
21:44 Alors Guy Stéphane, Guedde, les fan zones, c'est un engagement aussi qu'on comprend.
21:50 On se dit, tout à l'heure, on le suivait dans le reportage, on s'attend à peu près à 5 000 ou 10 000 personnes qui viendraient.
21:57 Mais on a vu une chef d'entreprise qui est dans la restauration se plaindre de l'affluence.
22:03 Donc on fait le bilan, surtout les leçons apprises de la gestion des fan zones.
22:08 Qu'est-ce que vous pouvez dire en fait ? Est-ce que finalement, les promesses en matière d'affluence et de fréquentation ont été tenues ?
22:16 D'accord, donc à la fin de la compétition, si nous devons nous asseoir sur un bilan pour faire un bilan, on peut dire oui.
22:24 Ce qu'on a constaté par contre, c'est qu'en termes d'affluence, la population était plus apte à venir sur les fan zones et village CAN pendant les jours de compétition du match des éléphants.
22:35 On l'a constaté et c'est des choses qu'on a anticipées.
22:39 Donc on a vu que la population était plus apte à assister à ce genre de match là, mais pour les autres matchs, il n'y avait pratiquement personne.
22:46 Donc je prends à titre d'exemple, pour un match de la Côte d'Ivoire par exemple, on pouvait avoir autour de 6 000 à 7 000 personnes en moyenne sur chaque fan zone.
22:55 Mais pendant les matchs d'autres pays, on pouvait se retrouver autour de 2 000 à 1 000 personnes souvent.
23:00 Donc c'est des constats qu'on fait.
23:02 Mais sur le long terme, certes, en début d'activité et surtout pendant les phases de pools, c'était assez compliqué.
23:08 Donc au fur et à mesure qu'on est rentré dans les phases de match éliminatoire, huitièmes de finale, quarts de finale et qu'on sort, ça a dit que c'était des matchs assez importants.
23:16 Donc il commençait à intéresser les supporters.
23:18 Donc au fur et à mesure, on a commencé à monter en puissance jusqu'à ce qu'on arrive au niveau de la finale.
23:23 Finalement, vos partenaires ont été satisfaits finalement ? En général ?
23:28 Oui, je ne peux dire oui en général. Mais en même temps, comme l'a dit notre soeur à côté, on avait aussi différents objectifs.
23:37 Il y a l'objectif aussi à long terme. Certains étaient là pour gagner en notoriété, pour gagner en visibilité.
23:44 Donc ils avaient un objectif non pas à court terme, mais plutôt à long terme.
23:48 Donc si nous avons fait une base, une moyenne, on peut dire que dans l'ensemble, quand même, la majorité était satisfaite.
23:54 Alors, on va terminer cette conversation dans quelques minutes. Petite question pour vous.
23:58 On a entendu parler de 50 millions de primes, 50 millions en biens immobiliers pour les joueurs et les staffs techniques.
24:07 L'Onsine Bakayoko, comment est-ce que ces primes ont été accueillies par la population ? Polémique, pas polémique ? Méritée ?
24:15 Je n'ai entendu de polémique liée à ce somme énorme pour la population ivoirienne nulle part.
24:22 Ça dit que la victoire a permis à la Côte d'Ivoire d'oublier quasiment toutes les questions temporelles que nous vivons dans le pays.
24:32 Et les Ivoiriens, dans la grande majorité, ont pensé que ces primes-là étaient méritées.
24:36 D'ailleurs, ce n'était pas une première. Même en 1992, ces joueurs-là ont bénéficié des mêmes commodités.
24:43 Et en 2015, où la Coupe a été remportée à Malabo, les mêmes joueurs ont effectivement bénéficié.
24:49 Donc, si vous voulez, c'est une question de routine à laquelle les Ivoiriens sont habitués.
24:53 Ne pas chider le mérite, et vous allez peut-être confirmer Guy Stéphane, Guédy, finalement, dans le reportage, comme on l'a vu,
24:59 les foules étaient en liesse, en train de célébrer chaque but. Est-ce que finalement, c'est ça qu'on gagne ?
25:06 Un des bénéfices de la CAN, c'est la cohésion sociale.
25:09 Oui, je le dis, sans doute, c'est la cohésion sociale.
25:14 Et quand on regarde le visage des personnes qui viennent sur les fanzones, la joie qu'on lit sur ce visage-là,
25:21 et quand on voit, au soir de la victoire des éléphants, on se dit « on a réussi notre mission, on a vu ce que ça a donné ».
25:28 Moi, j'étais à Saint-Pédro pour le match qui a permis au Maroc de qualifier la Côte d'Ivoire.
25:33 Mais j'ai vu ce qui s'est passé dans les rues. Tu t'assois, tu regardes, tu te dis « mais attends, juste pour le football ? »
25:39 C'est extraordinaire, et c'est la plus grande satisfaction qu'on puisse tirer de cette organisation.
25:44 Merci infiniment, Guy Stéphane, Nadej Khamé, merci. À vous aussi, Lancelot Bakayoko.
25:49 Alors, on l'a vu, on a vibré dans les fanzones lors des matchs de la CAN,
25:54 mais l'effervescence était partout lors de la compétition, notamment dans les hôtels,
25:59 où les supporters se sont parfois meulés aux joueurs de certaines grandes équipes.
26:04 Avec ces joueurs internationaux habitués à un service aux petits oignons, pas de droit à l'erreur,
26:10 notamment en cuisine, où les chefs se sont attelés à préparer les plats les plus diététiques possibles.
26:15 CAN 2023, immersion dans un grand hôtel, un reportage de Samuel Bernard et Oscar Noël-Sangant.
26:24 Pendant la Coupe d'Afrique des Nations, le football est partout, y compris dans les plus grands hôtels.
26:30 À l'hôtel Pullman, dans le quartier du Plateau à Abidjan, on prépare un événement pas comme les autres.
26:37 À 20h, c'est le coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations, et c'est la Côte d'Ivoire qui va jouer.
26:51 Alors pour le public, il fallait soutenir son équipe dans les meilleures conditions.
27:15 Pour accéder à cet espace, les clients venus des quatre coins d'Afrique ont payé 25 000 francs CF à la place,
27:22 qui leur donnent droit à une planche de grille et une boisson.
27:25 Ces projections de match, un business juteux et un rendez-vous que cet hôtel ne pouvait pas manquer.
27:31 Nous sommes spécialistes d'événements, notamment les grands événements.
27:35 Donc on a eu, dès le début, des appels téléphoniques pour réserver.
27:42 Avant même qu'on ne crée le package, nous avons eu des clients qui nous ont appelés pour nous demander si on faisait quelque chose,
27:47 si on diviserait le match, et quels seraient les packages qu'on offrirait pour cet événement.
27:54 Ce match d'ouverture est le premier d'une longue série qui durera pendant toute la Cannes.
28:00 Aujourd'hui, il faudra donc observer les moindres défauts d'organisation pour les prochains épisodes.
28:07 Tout à fait, il y aura sûrement des événements ou des choses qu'on découvrira lors de cette première session, lors de ce premier match.
28:15 Ce qui nous permettra d'anticiper sur les autres matchs et ce qui nous permettra éventuellement d'améliorer.
28:21 Situé en plein cœur du quartier d'affaires du Plateau, et à quelques centaines de mètres du stade au Fouet de Boni,
28:31 pendant les quatre semaines de la Coupe d'Afrique des Nations, l'hôtel Pullman va se transformer en véritable temple du football.
28:39 Avec de nombreux défis, organiser des projections dans une ambiance exclusive,
28:45 offrir un service hôtelier de qualité malgré la haute fréquentation,
28:50 mais surtout, accueillir deux équipes nationales durant toute la compétition.
28:58 Made in Africa vous emmène dans une plongée en immersion dans les coulisses d'un hôtel au cœur de la Cannes.
29:04 Dix heures du matin dans les bureaux du Pullman d'Abidjan.
29:17 Après une première soirée de lancement, le directeur général rassemble tous les chefs d'équipe pour organiser la suite de la Cannes.
29:26 Ok, très bien, donc vous le savez, on est en pleine Cannes, c'est l'événement majeur du pays, c'est l'événement majeur pour nous aussi.
29:32 Soyons bons comme on a été jusque-là en termes d'hébergement, faisons très attention à l'accueil des équipes.
29:38 En plus d'inviter le public à regarder les matchs, l'hôtel accueille deux équipes nationales, le Ghana et le Nigeria.
29:46 Un défi en termes de sécurité et de qualité de service, aussi parce que l'hôtel affiche quasiment complet.
29:55 C'est plutôt une période spéciale, c'est une période de forte activité, de haute activité, on en a connu quelques-unes en 2023.
30:01 Mais celle-là particulièrement forte, et c'est un événement majeur dans le monde, donc effectivement les hôtels sont pleins.
30:08 C'est un moment d'activité, je crois, l'un des plus importants que les hôtels aient connus depuis quelques années.
30:17 Pour relever un pareil défi, tous les services ont été renforcés. Sécurité, services en salle, cuisine, sans oublier une activité plus discrète, et pourtant sans doute l'une des plus importantes.
30:30 Avec ses 265 chambres, le Pullman se doit de conserver une propreté irréprochable, même lorsque la fréquentation va son plein.
30:45 Alors, le secret de sa réussite, c'est une équipe de nettoyage, organisée comme une armée d'élite.
30:52 Dans cette suite VIP, un client doit arriver dans à peine une heure.
30:58 Pour cette suite supérieure, les tarifs atteignent les 335 000 francs CF à la nuit.
31:04 Une prestation de qualité où tout doit être nettoyé parfaitement et ce jusque dans les moindres recoins.
31:12 Les vitres, sous le lit, les toilettes, mais aussi la salle de bain, où les peignoirs et autres serviettes sont rangées avec précision.
31:23 Dans la suite, on a trois draps de bain. On pose les draps de bain juste après la douchette, les éponges, ensuite le tapis, les peignoirs. On pose la chausson dessus, les peignoirs.
31:36 Une fois le nettoyage terminé, la responsable du service ménage vient, telle aussi, jeter son propre regard.
31:43 Bonjour, Estelle, vous êtes là ? Vous avez fini ?
31:48 Elle vérifie à son tour qu'aucun recoin n'a été oublié, comme en haut de cette commode.
31:54 Donc là, j'ai vu un peu de poussière. Tu peux repasser là, s'il te plaît.
32:02 Après, il faut dire que la hauteur aussi.
32:06 Cette routine, qui prend entre une demi-heure et 45 minutes, doit être effectuée pour chacune des chambres de l'hôtel.
32:13 Dans le cadre de la CAN, nous avons changé notre organisation, nous avons augmenté l'effectif.
32:20 Nous étions, par exemple, 15, en termes de femmes de ménage et valets de chambre.
32:29 Et là, nous sommes passés à peu près à 25, pour qu'il y ait trois shifts, vraiment équilibrés.
32:37 Le matin, l'après-midi et un shift de nuit.
32:42 Un défi d'autant plus important pour les chambres où les joueurs sont installés.
32:47 Nous avons des joueurs, nous hébergeons des joueurs qui, en matinée, sont en chambre et l'après-midi, vont à l'entraînement.
32:55 Nous avons fait en sorte qu'il y ait suffisamment de staff l'après-midi pour faire ces chambres-là.
33:02 Lors de cette CAN, le Poulmane s'est lancé un pari fou.
33:07 Accueillir non pas une, mais deux équipes nationales en même temps.
33:11 Pour chacune d'entre elles, il a fallu installer un réfectoire, des salles de conférences,
33:17 mais aussi des espaces collectifs pour organiser des événements.
33:23 Comme cette rencontre avec la presse organisée par le Nigeria.
33:26 À la veille du premier match entre le Nigeria et la Côte d'Ivoire,
33:30 les joueurs partagent avec la presse leurs sentiments et leur état d'esprit.
33:35 On est très concentrés sur le match contre la Côte d'Ivoire.
33:39 On sait que ça ne va pas être un match facile.
33:42 On connaît la difficulté, on connaît leur jeu, on veut tout faire pour être à l'aise.
33:46 Les plus grandes stars sont présentes, comme Ossimène, ou l'entraîneur José Peseiro.
33:52 S'assurer du bon déroulé de ce type d'événements, c'est le rôle de Michel Kwame,
33:58 salarié du poolman et responsable de l'équipe du Nigeria.
34:02 Ça va bien ? Tout se passe bien ? Tout le monde a son bague ?
34:06 Pas d'intrus ? Il faut bien vérifier tout ça ?
34:09 On a fait le filtré, ceux qui n'ont pas la bague, on les met dehors.
34:13 L'objectif ? Protéger les joueurs de personnes n'ayant pas été accréditées.
34:19 Ce matin, il y a eu quelqu'un qui a voulu s'infiltrer, en l'occurrence un photographe,
34:23 qui a été éjecté de la salle.
34:26 On a comme consigne de sécurité stricte de ne pas avoir accès aux différents joueurs,
34:33 et surtout d'avoir accès à la salle.
34:36 Sans badge ou sans accréditation, c'est quasi impossible.
34:39 La sécurité compte aussi lorsque les équipes doivent se déplacer en ville.
34:46 En quittant l'hôtel, les joueurs sont protégés par un dispositif
34:49 qui mélange garde privée et services de police.
34:52 Mais assurer la sécurité des joueurs n'est pas la seule mission de l'hôtel,
34:59 encore faut-il aussi les nourrir.
35:02 Et les joueurs suivent un régime très strict
35:06 que les équipes en cuisine doivent suivre à la lettre.
35:10 Direction les fourneaux, un jour où le Ghana doit jouer.
35:14 Cette équipe est venue avec son propre chef cuisinier,
35:17 car avant les matchs, il y a une recette qui fait très plaisir aux joueurs,
35:21 le Riz Jollof, qui sera cuit dans cette sauce tomate.
35:26 Oui, vous voyez, c'est fait avec une base de tomate,
35:31 il n'y a pas trop d'huile, c'est de la tomate pure.
35:34 Mais attention, ce chef sait cuisiner pour les sportifs,
35:39 et il va nous donner son secret.
35:42 Nous avons des standards très exigeants en matière de graisse.
35:45 Comme ce sont des footballeurs, il faut moins de graisse,
35:48 et c'est ce que nous utilisons.
35:50 C'est cette bouteille, depuis le début, de l'huile d'olive.
35:53 Vous voyez, cette bouteille, elle a depuis trois jours,
35:56 et nous l'avons utilisée pour 60 personnes.
35:59 Normalement, elle devrait être bien plus vide,
36:01 mais voilà, on fait très attention.
36:03 Ici, on ne fait pas de la malbouffe.
36:05 Tout est diététique.
36:07 Pour que l'huile soit bien cuite,
36:11 pour que l'hôtel puisse nourrir l'équipe du Ghana,
36:13 du Nigéria, mais aussi la clientèle habituelle,
36:16 il faut compter sur la vigilance du chef Nguessan,
36:19 qui coordonne toutes les équipes.
36:21 Et toujours, le mot d'ordre est le même,
36:31 on chasse les matières grasses.
36:34 Vous comprenez ? S'il vous plaît, moins de graisse.
36:36 Vous comprenez ?
36:38 A tout à l'heure.
36:40 Les menus, chef Nguessan les a établis directement
36:44 avec les fédérations de football de chaque équipe,
36:47 grâce à ce document, qui précise les règles à suivre
36:50 en période d'entraînement ou avant les matchs.
36:53 Quand je vous présente ici, il y a les céréales,
36:57 les pâtes, au moins deux sorts de riz,
37:01 et un peu de salade de crudités,
37:04 juste ça, avant les matchs.
37:07 Pour le chef, nourrir les joueurs est une responsabilité considérable,
37:13 puisque cela peut avoir un impact direct sur le résultat des matchs.
37:17 Imagine-toi, les joueurs sont ballonnés,
37:20 et le chef, je prends un coup.
37:23 Donc je fais très attention, très très.
37:25 Même avec l'équipe du Ghana, qui a une équipe de cuisiniers,
37:29 je fais tout. Je vais vers eux, je leur dis
37:31 "ça c'est bon, ça c'est pas bon, ça on donne pas,
37:34 non chef, on donne pas". Voilà.
37:36 Il ne reste qu'à servir l'équipe,
37:39 où différents plats sont disposés,
37:41 pour que les joueurs puissent se servir librement.
37:43 Un déjeuner d'avant-match d'importance,
37:46 que nous ne pourrons pas finir.
37:48 Voilà, tous les plats sont ici.
37:51 On attend que les joueurs arrivent.
37:54 Ils sont là dans 30 minutes, 4 heures.
37:57 Et puis on a laissé attendre qu'ils se concentrent.
37:59 C'est tout.
38:01 Malheureusement pour le Ghana,
38:04 le match se soldera sur une défaite.
38:07 Au fur et à mesure de la canne,
38:10 l'hôtel du Pullman est tributaire des résultats de la compétition.
38:13 Ainsi, les Ghanéens seront partis prématurément,
38:17 tandis que les Nigériens resteront pendant toute la coupe.
38:21 Et dans l'hôtel, c'est l'ambiance du football qui prime.
38:26 Comme ce jour, où Cameroun et Nigéria vont s'affronter.
38:29 Nous rencontrons des supporters des deux équipes.
38:33 Des Nigériens sûrs de même.
38:36 Je sais qu'on va battre le Cameroun.
38:39 On va bien les battre même.
38:41 On va les battre 2-0, sans difficulté.
38:45 Et des Camerounais pleins d'espoir.
38:50 Nous avons bougé plutôt pour le Pullman
38:54 parce qu'on voulait anticiper sur les bouchons.
38:56 Mais on va partir d'ici aux alentours de 18h30, au moins une cinquantaine.
39:00 On ne sait pas à quelle heure on va rentrer.
39:02 Tout va dépendre du score.
39:04 Et comme on va gagner, on espère qu'on reste là.
39:07 Si aucun d'entre eux n'aura le plaisir de repartir avec la coupe,
39:12 une chose est certaine,
39:14 la canne aura laissé des souvenirs inoubliables à l'Afrique tout entière.
39:18 Le continent !
39:20 Nous nous rejoignons sur le plateau Jean-Luc Baguidi,
39:31 directeur général du NEMOTEL,
39:34 avec lui, Édouard Marquet, directeur général de la Maison Palmier,
39:38 l'établissement qui a accueilli les éléphants pendant toute la durée de la compétition.
39:42 Merci de nous rejoindre messieurs.
39:44 Alors Jean-Luc Baguidi, question pour vous.
39:47 On peut dire que la Canne 2023 justement était l'événement sportif
39:50 attendu, l'événement de la décennie pour la Côte d'Ivoire.
39:54 Regarde un hôtelier.
39:56 Alors tout à fait Stéphane.
39:58 Effectivement, cet événement est un événement majeur
40:01 que nous avons préparé depuis des mois
40:04 et nous l'attendions vraiment avec une certaine ferveur
40:08 parce qu'il s'agissait de vivre des moments exceptionnels
40:12 et de faire vivre des moments particuliers à nos clients.
40:15 Tout à l'heure, on écoutait le directeur général de l'établissement,
40:18 le Pullman, qui disait que tous les hôtels sont pleins.
40:20 Est-ce que vous confirmez de votre côté que vous avez eu des records de fréquentation ?
40:25 Alors effectivement, je confirme tout à fait.
40:27 Nous avons eu des records d'occupation.
40:30 L'hôtel était complet tout au long de la compétition
40:33 et nous avons été extrêmement heureux de recevoir des clients d'ici et d'ailleurs.
40:39 L'Ensigné Bakayoko, on savait qu'on avait une attente
40:44 en matière de nombre de touristes qui devaient venir en Côte d'Ivoire.
40:48 C'était quoi les prévisions déjà à peu près ?
40:50 Les prévisions, les visiteurs, on a parlé d'entre 1,5 et 2 millions de visiteurs en Côte d'Ivoire.
40:58 Mais vous savez qu'aujourd'hui, les capacités hôtelières de la Côte d'Ivoire se sont fortement accrues
41:04 parce que la question des hôteliers fait partie du grand bloc du tourisme
41:08 et la Côte d'Ivoire a mis en place un programme qu'on appelle Sublime Côte d'Ivoire,
41:13 un projet qui va coûter à peu près 3 200 milliards de francs CFA,
41:16 1 500 milliards supportés par l'Etat ivoirien et 1 700 milliards supportés par le privé.
41:22 Et les privés sont déjà sur le chemin.
41:24 L'hôtel NUM qui vient d'être, qui est relativement récent, a consenti d'énormes investissements.
41:30 Il y a d'autres hôtels comme Palmier, comme Diamar, Pulmane,
41:37 toutes ces hôtels se sont rénovés et ont accru leur capacité en termes de services rendus
41:45 et aussi en termes de commodités.
41:47 Donc évidemment, les hôtels étaient prêts pour accueillir tout ce monde.
41:52 Je pense que personne n'est resté dehors.
41:55 Alors, Edouard Marqué, vous êtes à la tête de Maison Palmier.
41:58 C'est vous qui avez accueilli les éléphants durant cette compétition.
42:01 Alors vous imaginez bien qu'on se demande dans quel état d'esprit on est
42:06 parce qu'on a la tête d'un établissement qui accueille les éléphants de Côte d'Ivoire
42:10 dans les hauts et les bas.
42:12 C'était quoi votre état d'esprit durant toute cette canne déjà ?
42:17 L'idée était de faire en sorte de servir au mieux l'équipe,
42:20 de faire en sorte qu'il n'y ait absolument aucun problème,
42:24 que ce soit en termes de restauration ou d'hébergement,
42:26 de façon à ce que rien ne vienne perturber leur entraînement, leur état d'esprit,
42:30 qu'ils restent concentrés en fait sur leur mission.
42:34 Et donc c'est veiller à ce que tout se passe pour le mieux.
42:37 Alors, il y a plusieurs établissements hôteliers de grande qualité en Côte d'Ivoire.
42:42 Selon vous, quels sont les arguments que votre établissement a fait valoir
42:47 pour pouvoir convaincre le staff de la FIF
42:52 de faire accueillir par votre établissement les éléphants de Côte d'Ivoire ?
42:56 Alors, les avantages de la Maison Palmier par rapport aux autres acteurs,
43:00 en tout cas en 5 étoiles, à Abidjan,
43:03 c'est le fait que ce soit un établissement qui soit relativement petit
43:07 par rapport à des acteurs comme le Poolman qui ont plus de 200 chambres.
43:11 La Maison Palmier, c'est 72 chambres
43:13 qui sont réparties en différents bâtiments dans une enceinte fermée.
43:18 Donc il y a un aspect de sécurité qui a été un élément décisif.
43:22 Et ensuite, c'était la qualité de l'infrastructure,
43:26 la qualité de l'ameublement dans les chambres, de nos équipements,
43:30 la qualité de la restauration également.
43:32 Donc c'est la qualité de l'établissement
43:34 et puis certaines caractéristiques techniques qui ont été décisives.
43:38 Alors, concrètement, est-ce qu'on peut rentrer dans les coulisses
43:42 de votre expérience avec les éléphants ?
43:46 Est-ce que vous avez eu une pression particulière ?
43:49 On sait aussi que le Premier ministre est passé chez vous.
43:53 Est-ce qu'il y avait des conférences de presse qui étaient autorisées sur place,
43:56 comme dans certains grands hôtels ?
43:58 Alors, sur cette question-là.
44:01 Le séjour des éléphants était essentiellement centré
44:04 autour de la notion de vie privée, de privatisation de l'établissement.
44:08 Donc on a reçu très peu de visites extérieures,
44:11 en dehors de quelques visites officielles.
44:13 Après, en termes de prestige, évidemment, c'est un client un peu particulier.
44:20 En termes de contraintes et de qualité de service à rendre à nos clients,
44:26 c'était dans la norme de ce qu'on a l'habitude de faire.
44:30 Donc de ce point de vue, il n'y a pas eu de difficultés ou de contraintes particulières.
44:34 C'était simplement un dossier un peu différent,
44:36 puisque nous étions privatisés, c'était nos seuls clients.
44:38 Et puis, on a vécu aussi un rythme un peu différent,
44:42 puisque nous n'avions plus les allées et venues habituelles dans un hôtel.
44:46 C'était des clients en long séjour.
44:49 Donc avec, par exemple, si je prends ce qui a été véritablement différent,
44:56 c'est notamment au niveau des repas du soir, lorsque les matchs avaient lieu à 20h.
44:59 On a d'habitude un service qui commence à 19h.
45:02 Donc nous, on devait attendre le retour des joueurs.
45:05 Les équipes sont restées plus longtemps.
45:07 Mais ça, c'est une adaptation qui s'est faite.
45:09 Après, globalement, notre niveau d'exigence était le même que d'habitude.
45:15 En essayant effectivement de garder la tête froide.
45:18 Est-ce que vous avez une inquiétude particulière à partir du moment
45:21 où la Côte d'Ivoire perd face à la Guinée équatoriale ?
45:25 Est-ce que vous vous dites qu'il y a des risques, qu'il faut renforcer la sécurité ?
45:28 Est-ce qu'il y a des dispositions particulières que l'on prend ?
45:31 Oui, alors déjà, on se pose la question de savoir si l'équipe va rester ou pas.
45:35 En fait, quelle va être la suite ?
45:37 Puisque déjà, tout dépend non pas du prochain match,
45:40 mais des autres matchs des autres équipes.
45:42 Donc il y a ce point d'interrogation.
45:44 Et effectivement, oui, on a eu tout au long de la Cannes
45:47 un dispositif de sécurité supplémentaire autour de l'établissement
45:51 qui, en l'occurrence, ce soir-là a été renforcé.
45:54 Les travailleurs chez vous, ils ont rencontré les joueurs.
45:57 C'était un moment aussi particulier pour eux ?
45:59 Pour eux, oui, forcément, puisque vous avez une proximité avec les joueurs
46:02 qui n'aurait pas été possible autrement.
46:04 Ça a été, comment dire, un moment très particulier pour tout le monde.
46:07 Jean-Luc Baguetti, vous dirigez le prestigieux Neumotel au plateau.
46:12 Est-ce que vous aussi, vous avez reçu des équipes, des sélections chez vous ?
46:18 Alors, contrairement à mon homologue, monsieur Marquet,
46:22 nous, nous avons plutôt reçu des sponsors officiels.
46:26 Donc nous avions deux grands sponsors
46:29 qui sont donc restés avec nous tout au long de la compétition.
46:33 Est-ce que vous notez concrètement que le mois de janvier
46:39 a été un mois où il y a eu une augmentation de la fréquentation ?
46:44 C'est le terme que j'utilise et vous dites du taux d'occupation.
46:47 C'est le terme que vous utilisez et que je vais donc employer.
46:49 Alors effectivement, Stéphane, on peut clairement dire que
46:54 après la fréquentation et le taux d'occupation nettement cru,
46:58 nous savons que la moyenne du marché tourne autour de 54 %,
47:03 sachant qu'en début d'année, donc après les fêtes de fin d'année,
47:08 on a une moyenne relativement basse.
47:10 Mais on note bien sur cette période-là, en tout cas sur le mois de janvier,
47:13 qu'on a presque atteint les sommets de 100 %.
47:16 On était au-delà de 70 % d'occupation, avec des pics réguliers à 100 %.
47:23 Et donc clairement, cette canne a eu un impact positif
47:28 sur l'activité hôtelière en général, je pense, sur tout le marché.
47:32 Alors vous avez reçu pendant ce mois-là, quel type de clientèle ?
47:37 On sait que la Côte d'Ivoire est réputée pour être un pays du tourisme d'affaires.
47:41 Là, on a peut-être un peu évolué.
47:44 Vous me parlez de sponsors, donc dans tous les cas,
47:46 ça reste toujours votre même positionnement.
47:49 Quel type de clientèle vous avez reçu durant ce mois ?
47:52 Alors notre clientèle habituelle est une clientèle d'affaires.
47:55 Dans l'ensemble, nous avons continué à recevoir cette clientèle d'affaires,
47:58 avec cependant beaucoup de visiteurs venus de la diaspora,
48:02 de la plupart des nations qui ont participé à cette compétition majeure.
48:07 Et donc c'était vraiment un melting pot, un brassage de cultures,
48:12 un brassage d'une diversité d'origine,
48:19 qui a eu un impact majeur sur nos activités.
48:22 Question pour vous, l'Enseigné Bakayko.
48:25 La Canne se joue également à l'intérieur du pays.
48:27 Est-ce que vous pensez que sur les autres villes en dehors d'Abidjan,
48:31 qui ont reçu également des compétitions de la Canne,
48:35 est-ce qu'il y a des villes en particulier que vous considérez
48:38 comme étant des villes qui pourraient porter également le développement touristique ?
48:42 Bien sûr, bien sûr.
48:44 L'ensemble des villes, mais il faut en citer quelques-unes.
48:47 La Canne est, si vous voulez, un produit d'appel pour ces villes.
48:50 Il y a des villes comme la ville de Kourougo,
48:52 qui est une ville touristique majeure, qui est certes sans doute méconnue,
48:56 mais qui aujourd'hui a permis de se mettre à la lumière.
49:00 On ne parle même pas de la ville balnéaire de San Pedro,
49:03 où des espaces touristiques ont été aménagés,
49:05 des circuits touristiques ont été bien engencés,
49:08 qui permettent aujourd'hui à la Côte d'Ivoire d'en faire une destination privilégiée,
49:13 une destination commerciale.
49:16 Et la ville de Yamoussoukro, tout le monde le sait, c'est une ville historique,
49:18 la ville du père de la nation, le père Félix Foboany,
49:22 la ville où se trouve la basilique, où se trouve le lac Okaïma.
49:25 Aujourd'hui, tout cela peut consulter des produits touristiques
49:28 qui peuvent attirer les potentiels investisseurs,
49:32 et même les potentiels visiteurs.
49:34 Il s'agit également de projeter l'image du pays.
49:37 C'est vrai que le revenu et la rentabilité sont importants,
49:42 mais il est primordial de faire en sorte que les visiteurs qui viennent soient satisfaits,
49:48 que l'image qu'on donne du pays soit la meilleure,
49:51 que l'image qu'on donne de la culture soit la meilleure,
49:54 mais également le reflet de l'Afrique.
49:57 Parce que la Côte d'Ivoire, c'est l'Afrique,
50:00 c'est de montrer que des événements internationaux peuvent être organisés
50:05 avec des professionnels du pays,
50:09 comme ça se fait partout dans les grandes capitales.
50:12 Merci Jean-Luc Baguedi.
50:14 Avec vous, je vais conclure.
50:16 Edouard Marquet, comment est-ce que vous envisagez la pré-canne ?
50:19 Ça se passe comment ?
50:21 Est-ce que vous allez retrouver votre rythme habituel ?
50:23 Est-ce que vous avez eu le sentiment que la Maison Palmier a grandi en notoriété ?
50:28 Si oui, comment est-ce que vous le savez ?
50:30 C'est quoi la pré-canne ?
50:32 Indéniablement, la Maison Palmier a été beaucoup plus exposée à la gagnée en notoriété.
50:38 Tout simplement parce qu'aujourd'hui, lorsque j'ai eu l'occasion d'en parler,
50:42 tout le monde connaît, ce n'était pas encore le cas il y a ne serait-ce que six mois.
50:45 Donc ça oui, c'est très bénéfique.
50:48 Après, nous, immédiatement après la fin de la canne,
50:51 on a été complet tout de suite sur plusieurs jours.
50:56 Aujourd'hui, on a encore un taux d'occupation qui est largement supérieur à celui de l'année dernière,
51:04 en espérant que ça continue, puisque l'idée aussi c'est de développer la Maison Palmier.
51:09 Et puis surtout, on a connu en fait une sorte de parenthèse dans notre mode de fonctionnement.
51:18 On a tout de suite repris notre mode de fonctionnement habituel.
51:22 L'idée c'est de reprendre les bons réflexes et de garder notre réputation,
51:26 de la faire grandir encore et de bénéficier à plein de cette exposition supplémentaire.
51:32 Merci beaucoup, Edouard Marquet, Nancy Debakayoko, Jean-Luc Baguetti.
51:36 Merci infiniment. La canne, c'était peut-être le diversissement, mais c'était aussi du business.
51:41 Oui, il y a eu un impact économique et financier au niveau de tous les acteurs de la chaîne touristique en Côte d'Ivoire.
51:49 Merci chers invités, merci à vous aussi chers téléspectateurs d'avoir suivi ce numéro de rentrée de Made in Africa.
51:55 Rendez-vous dans 15 jours pour un tout nouveau numéro.
51:57 Vous pouvez, vous le savez, retrouver cette émission sur notre site internet.
52:01 C'est www.rti.ci ou sur l'application RTI mobile.
52:05 Vous pouvez aussi suivre nos activités sur nos réseaux sociaux, Made in Africa pour Facebook et Made in Africa TV pour Instagram et Twitter.
52:11 Merci à tous ceux qui m'ont aidé à préparer cette émission, aux équipes de production d'Elephants Africa,
52:17 mais également aux équipes de la RTI pour la réalisation.
52:20 Merci, merci à toutes et à tous. Bonne suite de programmes sur RTI 1 et Made in Africa. C'est reparti.
52:25 [Musique]