De nombreux étudiants postent des vidéos sur Tiktok sous le hashtag #LaMinuteÉtudiante, dans l'espoir que leur contenu soit monétisé. Sous certaines conditions, les vidéos peuvent en effet rapporter de l'argent. Mais au-delà de ces quelques euros gagnés pour certains, il s'agit surtout d'alerter sur leur précarité.
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00:00 Avec le hashtag #Laminuteétudiante,
00:02 des étudiants alertent sur leur précarité.
00:04 Depuis quelques semaines,
00:05 les vidéos d'appel à la solidarité
00:07 se multiplient sur TikTok.
00:08 Je suis une étudiante en galère.
00:11 J'ai du mal à finir mes fins de mois
00:15 et à même à commencer le mois.
00:17 Les étudiants se filment en train de se faire à manger,
00:19 de lire ou carrément de ne rien faire.
00:21 Ce qu'ils espèrent,
00:22 que leur contenu soit vu et repartagé
00:24 le plus de fois possible
00:25 dans le but d'arrondir leurs fins de mois.
00:27 Oui, car ils peuvent être rémunérés
00:28 grâce à la plateforme,
00:30 à quelques conditions.
00:31 Être majeur, avoir au moins 10 000 abonnés
00:33 et totaliser 100 000 vues de vidéos
00:35 sur les 30 derniers jours.
00:36 Et pour augmenter ces chances d'être monétisés,
00:38 il faut que les vidéos durent au moins une minute,
00:40 la durée moyenne pour que le contenu marche
00:42 selon l'algorithme de TikTok.
00:44 Alors ce n'est pas la solution miracle,
00:45 la précarité étudiante ne sera pas endiguée
00:48 par ce phénomène.
00:49 Bien souvent, les étudiants ne gagnent
00:50 que quelques euros à la fin du mois.
00:52 Mais cette tendance permet de mettre en lumière
00:54 le sujet de la précarité
00:55 et surtout de créer une autre forme de solidarité
00:58 puisque les jeunes se donnent des conseils
00:59 entre eux pour s'en sortir.
01:01 Selon une récente étude de la FAGE,
01:02 le premier syndicat étudiant,
01:04 près de 20% des étudiants
01:05 ne mangent pas à leur faim.
01:07 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org