Le film Anatomie d’une chute, de Justine Triet, a été le grand vainqueur de la 49e cérémonie des Césars, qui s’est tenue à l’Olympia dans la soirée. La réalisatrice est devenue la seconde femme lauréate du prix de la meilleure réalisation, après Tonie Marshall en 2000. Le long-métrage à aussi obtenu le César du meilleur film, de la meilleure actrice (Sandra Hüller), du meilleur acteur dans un second rôle (Swann Arlaud), du meilleur scénario original et du meilleur montage.
Autre favori avec 12 nominations, «Le règne animal» de Thomas Cailley remporte cinq César (meilleurs costumes, meilleur son, meilleurs effets visuels, meilleure musique originale et meilleure photographie).
Beaucoup attendaient les mots de Judith Godrèche, figure de proue du #MeToo français, lors de cette 49e édition. L’actrice a libéré la parole sur le sujet, en portant plainte contre les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon pour des violences sexuelles et physiques pendant son adolescence, que ces derniers nient.
La comédienne a dénoncé les dérives du cinéma, un art qui couvre parfois « un trafic illicite de jeunes filles », dans une intervention très attendue, avec le sujet des violences sexuelles dans toutes les têtes.
Autre favori avec 12 nominations, «Le règne animal» de Thomas Cailley remporte cinq César (meilleurs costumes, meilleur son, meilleurs effets visuels, meilleure musique originale et meilleure photographie).
Beaucoup attendaient les mots de Judith Godrèche, figure de proue du #MeToo français, lors de cette 49e édition. L’actrice a libéré la parole sur le sujet, en portant plainte contre les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon pour des violences sexuelles et physiques pendant son adolescence, que ces derniers nient.
La comédienne a dénoncé les dérives du cinéma, un art qui couvre parfois « un trafic illicite de jeunes filles », dans une intervention très attendue, avec le sujet des violences sexuelles dans toutes les têtes.
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00:00 *Musique* *Applaudissements*
00:02 *Musique*
00:04 *Musique*
00:06 Au regard un peu triste, Il attendait de moi une phrase magique,
00:13 Je lui dis simplement, si j'étais président, Si j'étais président de la république,
00:22 Jamais plus un enfant n'aurait de pensée triste,
00:27 Je n'aurais bien su niquer premier ministre de mon gouvernement,
00:33 Si j'étais président, ça plaît à la culture, me semble une évidence,
00:41 Tintin à la police, les ticsous aux finances,
00:45 Zo à la justice, Emilie à la danse,
00:50 Est-ce que tu serais content, si j'étais président,
00:54 Au port des pompettes, coulerait de l'orangeade,
00:59 Coluche notre ministre de la rigolade,
01:04 Imposerait des malèches sur toutes les esplanades,
01:08 On s'éclaterait vraiment, si j'étais président.
01:13 Madame la ministre, mes petits chatons,
01:24 Bonsoir, ce préambule musical pour bien vous indiquer que cette année,
01:28 Je ne présente pas, je préside, un nouveau poste, plus sérieux,
01:33 Pour lequel il a fallu aussi, j'avoue, je ne m'y attendais pas,
01:37 Faire aussi un peu de compta,
01:40 Ce qui habituellement n'est pas trop mon truc,
01:43 D'ailleurs je ne vous cache pas avoir un peu hésité,
01:45 Avant d'accepter cette nouvelle fonction,
01:50 J'ai demandé quelques jours de réflexion à l'académie,
01:52 Avant de prendre ma décision,
01:54 J'ai même passé un coup de fil à un ami,
01:56 Lui même ancien président,
01:58 Oui, un peu comme toi Rachida,
02:00 J'ai appelé Nicolas,
02:02 Qui m'a dit, vas-y ma grande, fonce !