• il y a 8 mois
Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.

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Transcription
00:00 [♫♫♫]
00:05 - Il est bien invité aussi. - Pas mal.
00:07 - Oui, mais j'espère que le jour où moi aussi je vais écrire un livre, vous m'inviterez.
00:10 Alors vous avez quelques années devant vous. - Ça, ça va.
00:12 [Rires]
00:13 - Franchement, on a le temps. - Ça va bien se passer.
00:15 - On n'est pas à la veille du miracle.
00:17 - On est où vous êtes ? - Allons-y.
00:19 Notre people du jour... [Rires]
00:22 Notre people du jour, c'est une star de la chanson,
00:25 connue en France, mais dans le monde entier, il me semble.
00:27 - Je vous confirme. Elle est connue en France depuis 1997,
00:30 date de la sortie d'un de ses plus gros tubes.
00:32 [♫♫♫]
00:35 Je pense vraiment que tout le monde connaît les paroles.
00:37 Ça, franchement, ce n'est pas très compliqué en même temps.
00:40 C'est très juste, mais on l'a tellement entendu,
00:42 ça s'est tellement vendu, c'était tellement un tube,
00:44 que pour le coup, c'est le plus culte de Lara Fabian, j'ai envie de vous dire.
00:48 - C'est facile à chanter. - Ce n'est pas facile,
00:51 surtout qu'elle a une voix assez extraordinaire.
00:53 Lara Fabian, artiste belge-canadienne, aux millions d'albums vendus en Europe,
00:57 mais aussi dans le monde, vous le disiez, William.
00:59 À ses débuts, les médias l'ont, pendant très longtemps,
01:01 comparé et évoqué, d'ailleurs, une rivalité avec une autre chanteuse québécoise,
01:05 à la voix incroyable, c'est Céline Dion.
01:07 Souvenez-vous, à chaque fois, on disait "Ah, mais Lara Fabian,
01:09 elles sont un peu sur le même registre,
01:10 il y en a une qui était un peu plus star que l'autre".
01:12 30 ans plus tard, Lara Fabian est revenue justement sur cette histoire,
01:15 et elle donne sa version des faits.
01:17 - Les médias ont toujours essayé de vous mettre en compétition avec Céline Dion,
01:20 sans qu'on ait jamais réussi à savoir si cette rivalité, elle avait vraiment existé.
01:23 - En fait, elle n'existe pas entre nous, c'est ça qui est fou.
01:25 Et elle n'existe pas non plus dans le cœur de nos publics,
01:28 qui aisément peuvent passer d'une de mes chansons à une de ses chansons,
01:31 et qui rêvent d'un duo, en passant.
01:33 Mais c'est vrai que ça a été souvent l'œuvre de qui nous entoure,
01:36 de créer cette étrange compétition.
01:40 Après, c'est le nom du jeu aussi.
01:43 Je veux dire, il y a 20 ou 30 ans, on a appelé ça "The name of the game".
01:47 "The name of the game", c'était qu'il fallait qu'il y en ait une,
01:50 et que dans les équipes, ça se battait pour que ce soit tantôt l'une, tantôt l'autre.
01:54 Donc ça a existé, mais pas entre nous.
01:57 On n'a jamais eu l'occasion de se parler, parce que justement,
01:59 ça a rarement été possible de se retrouver sur un même plateau.
02:03 Par contre, on a réussi un jour à se croiser en tirant un rideau,
02:06 mais vraiment en cachette.
02:08 Et je me rappelle de ce moment où elle me regarde,
02:10 et en riant, elle me fait, même quand tu parles, ça sonne bien.
02:12 Ça se fait aux Québécois, même quand tu parles.
02:16 Ça se fait avec l'accent québécois.
02:18 - Elle le fait très bien. - Autre chose.
02:20 Oui, autre chose d'originale, Lara Fabian a vendu des millions de disques aux Etats-Unis
02:24 au début des années 2000, et forcément, certaines stars locales savent qui est Lara Fabian.
02:29 Un jour, elle a même reçu un appel d'une chanteuse très connue.
02:33 Elle pense alors à un canular.
02:35 La question, c'est votre plus grand moment de solitude, à la télé ou sur scène.
02:40 Un appel, quelqu'un de très très prestigieux,
02:44 que je n'ai pas cru.
02:46 - C'était qui ? - C'était Barbara Streisand.
02:49 Je vous comprends, je n'y aurais pas cru non plus.
02:51 - Elle vous appelle ? - Elle m'appelle.
02:53 Parce qu'elle voulait récupérer les partitions d'une chanson que j'ai écrite,
02:56 qui s'appelle Broken Vow, et qu'elle voulait chanter.
02:58 Déjà, juste ça, tu dis, c'est improbable.
03:00 Et donc, "Hi, I'm Barbara Streisand",
03:05 et moi je fais "Yeah, right", je raccroche, n'importe quoi.
03:08 Et là, tu as mon manager à côté, à l'époque, qui fait "Je t'ai raccrochée".
03:12 - Bah oui. - Bah oui.
03:14 Il a été complètement jetardé.
03:16 Déjà, quand c'est Véronique...
03:18 Elle lui a vendu la chanson ou pas ?
03:22 - Oui, elle a fini par la rappeler. - Ah, quand même !
03:24 Finalement, le manager de La Raffa Bian a rappelé.
03:26 T'as dit "attends, on va la rappeler quand même, c'est trop bête".
03:28 - C'est mieux. - C'est mieux, oui.
03:30 Musique toujours avec les Etats-Unis,
03:34 dans les émissions de découvertes de nouveaux chanteurs,
03:36 vous savez, ces émissions sont très nombreuses, là-bas.
03:39 Très nombreuses, mais il y en a quand même une qui est extrêmement célèbre,
03:41 c'est "American Idol", la version...
03:43 Vous savez, en France, on a "La Nouvelle Star",
03:45 là-bas, c'est un petit peu pareil.
03:47 Il vous en parle d'ailleurs très souvent dans le journal.
03:49 La production de l'émission parcourt différents États américains
03:52 à la recherche, justement, de candidats talentueux,
03:54 et Dieu sait qu'il y en a aux Etats-Unis.
03:56 Je vous ai même préparé une petite sélection
03:58 pour vraiment vous montrer le niveau.
04:00 ...
04:29 ...
04:44 - J'aurais pu continuer comme ça pendant un quart d'heure.
04:46 - J'aime bien la petite dernière, là. - Au piano ?
04:48 - Oui, c'est pas mal. - Elle est charmante.
04:50 - Il y a des candidats vraiment incroyables,
04:52 et ce sont les futurs stars de la chanson de demain.
04:55 - Alors, on va maintenant dans un lieu un peu spécial.
04:58 Il n'y en a plus beaucoup, des comme ça.
05:00 Mais vous avez sûrement connu ça, c'est dans les années 80-90.
05:03 - Oui. - Aujourd'hui, il en reste une dizaine
05:05 dans tout le pays. C'est presque un quiz, hein ?
05:07 Qu'est-ce que ça peut bien être ? C'est une boutique
05:09 dans laquelle on vendait quelque chose dont on se servait souvent.
05:12 - Les cassettes des DVD. - Oui, absolument.
05:14 - Ah oui, oui, les DVD. - Bravo.
05:16 - Vidéoclub. - Vidéoclub, exactement.
05:18 Il y en a à peu près 5 000 à la fin des années 90.
05:20 - Ah oui, en France. - Les vidéoclubs, c'est les cavernes
05:22 d'Ali Baba remplies de cassettes VHS et de DVD
05:24 qu'on pouvait acheter ou louer, vous savez, pour des samedis soirs
05:27 en famille ou entre amis. Moi, j'ai des souvenirs de ça en France.
05:29 C'était absolument incroyable. - Génial.
05:31 - Je devais choisir mon film, que, bien sûr, je regardais
05:33 pendant toute la semaine, absolument 450 fois, je pense.
05:36 - Ah oui, avant de le rendre. - Voilà, c'est des souvenirs formidables.
05:38 Il n'y en a que deux à Paris. C'est vraiment assez rare.
05:41 - Ça sert à quoi ? - Et ça sert à quoi ?
05:43 On se pose la question, justement. Et c'est un endroit, je dirais,
05:45 assez idéal pour interviewer une star du cinéma.
05:47 - Ah oui. - C'est d'ailleurs le concept
05:49 du média Internet "Kombini", qui recevait l'actrice américaine
05:52 Jodie Foster l'occasion pour elle de revenir sur plusieurs films
05:55 et surtout de parler d'un acteur qu'elle connaît bien,
05:57 un certain Anthony Hopkins. - Cool.
05:59 - Je l'adore tellement. Il était magnifique dans ce film.
06:02 Le film, c'est OK, mais lui, il est génial.
06:04 Je le vois de temps en temps, je l'adore.
06:06 C'est un des personnes les plus gentilles avec qui j'ai travaillé,
06:09 mais en même temps, j'avais peur de lui quand j'ai fait "Sciences des agneaux".
06:12 - Ah oui ? J'imagine. - J'avais peur de son personnage.
06:15 Et lui, il m'a dit, à la fin du film, il m'a dit,
06:17 "Moi, j'avais peur de toi aussi."
06:20 - C'est vrai qu'il a très peur dans le film, pour le coup.
06:22 - Oui, mais il était toujours derrière une vitre.
06:24 - Et d'ailleurs, ils ont tourné, elle l'explique, il faut voir la vidéo
06:26 parce qu'elle dure beaucoup plus longtemps.
06:27 Là, je vous ai mis juste un extrait, mais elle raconte qu'à chaque fois
06:29 qu'ils ont tourné des scènes ensemble, c'était derrière des barreaux,
06:31 parce que lui était donc en prison et ça a instauré une espèce de...
06:35 Voilà, c'est ça qui a fait le succès du rôle d'ailleurs.
06:37 Elle a aussi profité de ce passage... Comment ?
06:40 - Il faisait comme ça. - Oui, je ne comprenais pas
06:43 ce que vous me faisiez. - Vous avez eu peur, non ?
06:45 - Non, je ne comprenais pas. Je me disais, ça n'appelle.
06:47 - Mais c'est ce qu'il faisait. - Oui, c'est vrai qu'il fait ça.
06:50 C'est vrai qu'il fait ça. Il joue très bien, d'ailleurs, le psychopathe
06:52 qui mange des humains dans ce film.
06:54 Elle a aussi profité de son passage dans cette émission
06:56 pour parler de Kristen Stewart. Vous vous souvenez, Kristen Stewart ?
06:59 La star de Twilight, qui a joué son tout premier rôle,
07:01 c'était avec Jodie Foster dans Panic Room en 2002.
07:04 Écoutez.
07:05 - Vous avez été avec elle sur son tout premier film, en fait, Panic Room.
07:10 - Oui, c'est vrai. Elle jouait ma fille dans Panic Room.
07:13 - Oui. - Quand elle avait 11 ans.
07:15 J'ai l'impression que c'est ma fille, en fait.
07:17 Ça me fait toujours du bien de la voir.
07:19 - Vous vous souvenez d'un conseil que vous lui auriez donné
07:21 pour un peu arriver à naviguer dans cette industrie ?
07:23 - Je ne voulais pas vraiment qu'elle soit actrice.
07:26 J'avais demandé à sa mère, j'ai dit, qu'est-ce qu'elle veut faire dans la vie ?
07:29 Elle a dit, actrice. Aïe.
07:31 Parce qu'elle n'avait pas vraiment la personnalité d'une actrice.
07:34 Elle était, je ne dirais pas renfermée, mais elle était internelle.
07:37 Internelle, ça se dit ? - Internalisée.
07:40 - Internalisée. Et ce n'était pas quelqu'un qui vivait avec les émotions sur les manches.
07:44 Je ne sais pas, j'étais protectrice. J'avais peur que ça la ruine.
07:47 Et là, voilà. Génial.
07:49 - Je ne sais pas si je suis le seul, mais j'ai très envie de dîner avec Jodie Foster.
07:53 - Oui. - Vous n'allez pas vous ennuyer.
07:55 - Je ne peux pas rien vous proposer. - Je ne pense pas.
07:57 Dans le vidéoclub, ça serait génial. - Et pourtant, on a beaucoup de choses à raconter.
07:59 Elle a 60 ans. - 61.
08:01 - Ça ne se voit pas. - Absolument. C'est vrai.
08:03 - Merci beaucoup. - Merci à vous.
08:05 - Alors, aujourd'hui, nous avons décidé...
08:07 [Musique]

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