Virage Marseille se projette sur la fin de saison !

  • il y a 8 mois
Retrouvez le replay du Virage Marseille de ce lundi 26 février présenté par Romain Canuti en compagnie d'Eric Di Méco et Florent Germain.

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Transcription
00:00 Salut à tous et bienvenue sur le plateau de virage à Marseille où il fait un grand
00:15 soleil.
00:16 Voilà Bertrand Chameroy, celle-là tu peux la clipper, il n'y a pas de souci.
00:20 C'était la crise, il y a une semaine on avait tous des mines déconfites, deux victoires,
00:25 un concert d'osiris incroyable.
00:26 Samedi soir au Sismic et forcément on n'est plus les mêmes.
00:30 Salut Eric.
00:31 Salut Romain.
00:32 C'était bien.
00:33 Comme tu le disais, on a passé un week-end quand même merveilleux.
00:35 Samedi soir on était ensemble puisque tu es venu nous voir.
00:37 On a réussi à remplir le club du Sismic donc on n'est pas peu fier.
00:41 Et puis hier soir, vivre un match que tu regardes avec plaisir jusqu'au bout, où tu ne t'énerves
00:46 pas et où tu n'étais pas à la télé à la fin du match, ça ne m'était plus arrivé
00:50 depuis un long moment.
00:51 Donc on ne va pas vous dénoncer notre plaisir là aussi.
00:53 Il était au commentaire de cette rencontre pour RMC Sport, aux côtés de Jean-Louis
00:58 Tour et Jean-Nour El Segui et c'est Flo Chardin.
00:59 Salut Romain.
01:00 Salut Eric.
01:01 J'avais pas remarqué que tu mettais des jolies chemises caporales.
01:04 C'est beau, la classe.
01:06 Ça va, ça te plaît ?
01:07 On est full caporal pour le vol métal.
01:10 Non pas du tout, ça c'est Keper ça.
01:11 Excusez-moi messieurs, j'ai vu un cas, je me suis emballé.
01:14 Je ne m'emballerai pas sur l'analyse de cette rencontre, ça sera la première partie
01:17 de cette émission et on y va tout de suite.
01:20 L'OM gagne à la mi-temps, aggrave le score, permet dans les dix dernières minutes de
01:24 sortir un peu les écharpes en virage.
01:26 C'est des habitudes qu'on avait un peu perdu cette saison et pourtant ça avait mal démarré.
01:32 Eric, mais cette équipe mentalement, elle se reprend comme jeudi face au Shakhtar.
01:35 Oui, c'est vrai qu'on peut faire le parallèle, mais on ne peut pas faire le parallèle.
01:40 On ne peut pas faire le parallèle.
01:41 On ne peut pas faire le parallèle.
01:42 On ne peut pas faire le parallèle.
01:43 On ne peut pas faire le parallèle.
01:44 On ne peut pas faire le parallèle.
01:45 Oui, oui, alors c'est vrai qu'on peut faire le parallèle et on peut même se poser des
01:50 questions pourquoi.
01:51 Mais bon, on le fera peut-être la prochaine fois si ça continue dans ce sens-là.
01:56 Non, moi, le premier constat finalement que j'ai envie de faire, parce qu'on a beaucoup
01:59 parlé du rôle psychologique de Jean-Louis Gassé sur 3 ou 4 jours.
02:04 Alors même si les psys ne sont pas très à la mode en ce moment, il y a quand même
02:08 une actualité un peu chaude à ce niveau-là.
02:10 Oui, bien sûr qu'on sent qu'il est rassurant par son côté bonhomme, calme.
02:18 OK, mais moi, tu ne m'enlèveras pas de l'idée que quand tu fais une composition d'équipe
02:22 avec un système dans lequel les joueurs sont à l'aise, comme par hasard, ça se passe
02:27 mieux.
02:28 Voilà, donc après, on va nous expliquer les discours qui ont été tenus pendant les
02:32 trois jours avant, tout ce qu'on veut.
02:34 Moi, je vois des trucs quand cette équipe-là joue comme ça que j'avais un peu vu en
02:39 décembre, qu'on aurait aimé revoir, qu'on n'a pas vu parce qu'on avait un entraîneur
02:42 têtu.
02:43 Alors bon, mon papa était italien, il était têtu, donc ça doit être de l'hygiène.
02:47 Mais hier soir, quand je vois par exemple, on va arrêter de parler des latéraux qu'on
02:53 préfère voir dans la surface adverse que dans nos surfaces parce qu'ils ne sont pas
02:57 bons défenseurs.
02:58 On va arrêter de parler des trois défenseurs centraux qui sont un petit peu plus solides
03:02 quand ils sont à 3 qu'à 2, même si après le premier but, j'ai dit il faudrait peut-être
03:06 tenter une défense centrale à 4 du coup parce qu'il y avait un peu quelques largesses.
03:11 Et on va même mettre de côté le fait qu'Obama Yang, d'un coup, il a quelqu'un autour
03:15 de lui et qu'il est meilleur puisqu'il avait été très bon en décembre et moins
03:20 bon début janvier.
03:21 Tout ça, on l'avait dit déjà.
03:22 Et il y a un truc que j'ai vu hier soir que j'avais oublié, qu'on voyait l'an dernier
03:25 régulièrement, c'est Mbemba dans la surface adverse.
03:28 Eh oui, quand tu joues à deux défenseurs centraux, il est bloqué derrière.
03:32 Et là, d'un coup, on l'a vu faire une passe décisive.
03:34 Voilà, ça, l'an dernier, on le voyait mettre des buts de la tête, mettre des frappes,
03:40 mettre des centres.
03:41 On l'a vu faire des passes décisives.
03:42 Et hier soir, on l'a vu faire une passe décisive, ce qui est important.
03:45 En plus, c'est le deuxième but.
03:46 Ça débride le match.
03:48 Donc, quand on voit ce que l'équipe fait dans ce système-là, et notamment avec les
03:54 forces et les faiblesses, et même Sarr, du coup, qu'on ne sait plus comment utiliser
03:58 quand on est dans un autre système, eh bien, tu le mets dans une sorte de piston qui monte
04:02 d'un cran quand en face, tu peux te permettre de faire glisser Mbemba quand il y a le ballon.
04:05 Mais ça paraît tellement évident qu'on l'avait oublié ces derniers temps puisqu'on
04:10 avait un entraîneur qui nous expliquait qu'il ne voulait pas jouer comme ça et que surtout
04:13 en jouant comme ça, on se retrouvait acculé à son but et jouant contre.
04:18 C'est terrible pour lui parce qu'il est éminemment sympathique Gattuso, mais il a
04:24 montré sa limite d'entraîneur malheureusement.
04:26 Et en deux matchs, ça contredit tout ce qu'il nous a expliqué pendant deux mois.
04:29 C'est fou quand même ce que tu dis Eric parce que je veux entendre Flo là-dessus.
04:33 Moi, sur le terrain, j'ai vu, alors c'est forcément consécutif à l'ouverture du
04:38 score, mais j'ai vu un Ismail Sarr très haut finalement comme un ailier.
04:42 Oui, avec leurs soucis.
04:43 Et du coup, j'ai vu un Mbemba latéral droit.
04:45 Oui, qui glisse parce qu'il n'y avait qu'un attaqueur en pointe.
04:47 Et si je glisse, quel schéma on trouve quelque part ?
04:49 Oui, mais sauf que quand on perdait le ballon, regarde comment on était positionné.
04:54 Ah oui, il faut se replacer.
04:55 Moi, c'était un système hybride.
04:57 Et d'ailleurs, il l'a expliqué Jean-Louis Gasset.
04:58 Bien sûr.
04:59 On a un peu assisté pour justement faire un peu de distance.
05:02 Le fait que Sarr joue plus haut, ça nécessitait un arrière droit ou un central droit comme
05:07 Mbemba qui aurait l'intelligence tactique.
05:10 Je crois qu'il a appelé ça un sacré client en termes de sacrifice, Chancel Bemba.
05:15 Et je pense que c'était le cas.
05:16 Et je pense qu'il y a eu aussi un quart d'heure, vingt minutes de flottement pour
05:20 les joueurs.
05:21 À un moment donné, j'ai vu des gestes entre Gigo, Mbemba, place-toi là, etc.
05:25 Pourtant, ils ont joué toute la saison dernière à trois.
05:27 Sauf que là, le système...
05:28 Mais on ne peut pas parler...
05:29 Là, c'était Sarr qui était quand même un peu plus haut.
05:31 Je te coupe deux secondes, comme ça tu continues.
05:32 Moi, j'aimerais que quand on débriefe le match hier soir, on parle aussi de celui de
05:36 jeudi dernier.
05:37 On est obligé de parler des deux matchs.
05:39 D'abord parce que Jean-Louis Gasset est arrivé juste avant et parce qu'il a fait à peu
05:42 près les mêmes dispositifs avec un hybride en fonction de l'adversaire.
05:45 C'est de l'intelligence ça aussi quand il y a un adversaire qui te donne la possibilité
05:48 de monter d'un cran et de pousser le latéral ou le couloir un peu plus haut.
05:53 Et d'adapter aussi, parce que je crois qu'il pose une question en conférence de presse
05:56 hier.
05:57 Ah bon ? Tu poses la question intelligente ?
05:58 Ça lui arrive de prendre le micro.
06:01 On parle football.
06:02 De parler football.
06:03 Justement, c'était une question football.
06:04 Et je crois que Romain évoque le fait qu'il a dû s'adapter aussi au jeu Montpellier 1
06:08 en deuxième mi-temps.
06:09 Et c'est ce qu'a expliqué Jean-Louis Gasset.
06:11 Mais juste pour revenir sur un truc, Eric.
06:13 Pour moi, c'est lié à ce que tu disais.
06:15 Il ne faut pas trop en faire des caisses sur le mental.
06:18 Mais en fait, dans le système et dans le mental, Jean-Louis Gasset a eu le même discours.
06:22 Il a dit "Oh, on va arrêter de révolutionner le foot, on va faire des choses simples".
06:26 Et en fait, je pense que mettre les joueurs à leur poste, mettre un système qui plaît
06:32 et qui correspond aux forces que tu as, avoir des mots simples pour des joueurs qui ont
06:37 la tête comme ça avec une saison mouvementée.
06:40 Et aussi, moi ça m'a beaucoup marqué, je ne sais pas si tu voulais en parler après,
06:44 Romain ou pas.
06:45 Je sais de quoi tu as parlé.
06:46 Mais faire des choix comme Pape Gueye.
06:47 Je savais que tu allais parler de ça.
06:48 Pour moi, c'est un message.
06:49 C'est pour dire "Bon, Messieurs Longoria-Tessier ou Benacia, vous voulez que j'ai une mission
06:55 de 100 jours ? OK.
06:56 Mais par contre, on se met toutes les forces de notre côté.
06:59 On arrête les histoires, les polémiques, les affaires et c'est union sacrée tous
07:03 ensemble.
07:04 Et pour moi, c'est...
07:05 Alors, Pape Gueye, il a eu, je ne sais pas, 25 minutes de temps de jeu.
07:08 Mais pour moi, c'est un signe fort.
07:09 Mais bien sûr.
07:10 Mais bien sûr.
07:11 Et en plus, tu verras qu'il rendra service.
07:14 Alors, pour l'instant, il n'a pas trop rendu service.
07:16 Il a blessé Samuel Gigo.
07:17 On espère que ce n'est pas trop grave sur un taxé malons contre eux, bien évidemment.
07:21 On espère que ça ne le sera pas.
07:22 Tu parlais de Jean-Louis Gasset.
07:23 On va l'écouter, le coach olympique de Marseille avec sa faconde qui a de plus en plus de fans
07:29 à Marseille.
07:30 Moi, j'étais venu pour les aider.
07:33 Pour les aider.
07:35 Le fait d'avoir 100 jours, comme vous dites, oui, je ne suis pas dans la durée.
07:42 Je ne suis pas carriériste.
07:44 Je ne suis pas.
07:45 Non, Marseille m'a téléphoné pour donner un coup de main.
07:48 Je vais.
07:49 Mais j'explique aux joueurs la bonne solution.
07:52 Mais il fallait trouver la formule qui leur allait bien à l'instant.
08:01 Il ne fallait pas compliquer les choses.
08:04 On part tranquille.
08:06 Un et un, deux.
08:10 On peut noter aussi le beaucoup marketing de l'OM.
08:12 J'ai vu beaucoup de supporters avec la même casquette que Jean-Louis Gasset hier au stade.
08:16 Ils ont bien pensé le coup.
08:18 C'est peut-être une casquette qui va devenir collégorique.
08:22 Est-ce qu'on va être obligé de les mettre à l'émission ?
08:23 Non, mais on pourra.
08:24 On peut.
08:25 On peut lancer un défi.
08:26 À partir de quel poste ? On pourra en faire gagner une.
08:29 À partir de quel résultat en fin de saison ?
08:31 Moi, on va me parler, j'espère.
08:32 Moi, il faut sortir Villareal.
08:34 Ah oui ?
08:35 Ah oui, non.
08:36 C'est une histoire.
08:37 À un moment donné, il y a une histoire de fierté.
08:38 Il y a une punchline sur RMC.
08:39 J'espère que tu la lâches.
08:40 Non, non, non.
08:41 Moi, j'ai rêvé de ce tirage-là.
08:42 Et donc, si l'OM passe contre Villareal, je finis la saison avec la casquette de Jean-Louis
08:47 Gasset.
08:48 Il ne faut pas nier qu'Eric a entraîné dans son fait, sachez-le, certains fans de
08:53 l'OM.
08:54 Puisqu'au concert d'Osiris, il y a eu le nom de Marcel Hinault à un moment donné
08:58 crié dans la salle avec quelques noms d'oiseaux derrière.
08:59 Est-ce que c'est suite aux propos d'Eric, notamment, lors du Moscow Tofu ?
09:03 Peut-être qu'il pense comme moi, tout simplement.
09:05 Peut-être, ou tout simplement.
09:06 En tout cas, messieurs, revenons sur la victoire.
09:08 Tu disais, Eric, sur ces deux victoires finalement, on voit Jean-Louis Gasset.
09:12 Il y a le côté psychologique, il y a le côté, j'appelle le joueur fils, tu ne peux
09:16 pas te trouver, tout ça, ça peut marcher.
09:17 Mais il y a aussi tactiquement, parce qu'on le disait sur ce schéma de mettre les joueurs,
09:22 on aurait tous, en tant qu'entraîneur, on aurait tous choisi le 3-5-2 parce qu'on
09:27 avait vu que ça marchait.
09:28 Mais ce 3-5-2-là, avec cette animation-là, précisément, ce rôle-là, ce sacrifice
09:34 pour Shams Al-Ambanbar.
09:35 On ne l'aurait pas trouvé, nous.
09:37 Ouais, non.
09:38 Alors après, attention.
09:39 Des fois, il ne faut aussi pas croire que les joueurs n'ont pas de cerveau et sont
09:45 téléguidés par un coach avec une manette de PlayStation.
09:48 Tiens le droit, quand tu es joueur, d'être intelligent aussi et de t'adapter à ce
09:53 que te propose l'adversaire.
09:54 Et quand tu vois qu'il y a un attaquant de moins et que tu es 3 pour rien, de décaler
10:00 et de pousser l'autre.
10:01 Alors bien sûr que le coach peut te le dire.
10:06 Au départ, je suis allié gauche.
10:10 On m'a fait jouer derrière.
10:11 Et on m'a fait jouer à 4 et puis on m'a fait jouer à 5.
10:13 Et à un moment donné, il a fallu que je m'adapte avec des copains qui étaient peut-être
10:17 un peu plus défensiveurs que moi et peut-être plus au point tactiquement défensivement
10:22 pour me pousser.
10:23 Quand lui, il ne servait à rien, il venait dans le couloir.
10:27 Moi, je montais dans le grand ou alors me recentrer quand il y avait deux mecs et un
10:30 mec qui ne parlait plus sur le côté droit.
10:32 Vous avez repris des décisions vous-même des fois.
10:35 As-tu raconté ?
10:36 Oui, il nous est arrivé de prendre une initiative tactique sur le terrain sans que le coach
10:43 nous dise quoi que ce soit.
10:44 C'est pour ça que moi, il y a des fois où on infantilise les joueurs et ça m'énerve
10:48 un peu.
10:49 Ils ont le droit d'être intelligents et de s'adapter aussi à l'adversaire.
10:51 C'est ce que nous a dit Jean-Denis Veretout hier.
10:54 Donc, il faut arrêter de penser que les mecs, ils sont formés à ça.
10:58 Je suis même étonné quand certains disent « non, mais moi je préfère ». Oui, il
11:02 y a une préférence.
11:03 On l'a vu, le petit Klos, qu'on dit plus facilement, il a joué dans la défense à
11:06 quatre au début de saison.
11:07 Il a même retrouvé sa place en équipe de France grâce à ça.
11:10 Ce n'est pas ce qu'il préfère et je le répète, je préfère le World of Vans que
11:12 derrière.
11:13 L'intérêt de Jean-Louis Gassé, un des intérêts, c'est que, et on le sait tous,
11:19 ça a été un grand numéro deux.
11:21 Et le numéro deux dans un club, c'est celui qui fait la nounou des joueurs.
11:25 C'est-à-dire, il y a le bad cop et le good cop.
11:29 Le bad cop, c'est le coach parce qu'il a des choix à faire, il doit être riche,
11:32 il doit être intransigeant.
11:33 Et le good cop, c'est le numéro deux.
11:35 Et lui, il est là pour soigner les hommes dans les investisseurs.
11:37 Et Jean-Louis, son apport à Laurent Blanc ou même à Luis Fernandez puisqu'il a été
11:44 adjoint de Luis Fernandez à Paris, c'était ça.
11:48 Il était très fort et donc ça, tu ne le perds pas.
11:51 Peut-être en attendant l'arrivée du bad cop cet été puisque là, on a juste besoin
11:55 de good cop et de Kaliné.
11:56 On en a parlé mais on est allé peut-être un peu vite.
11:59 J'aurais un petit mot là-dessus si tu veux.
12:01 On en parlera dans la deuxième partie de cette émission.
12:04 A tout de suite.
12:05 Toujours sur le plateau de Virage Marseille avec Eric Dimeco, avec Florent Germain.
12:16 Eric Dimeco nous parlait d'ailleurs de ces différents postes.
12:19 Il a joué lier-gauche, il a joué arrière-gauche, il a même joué centrale-gauche dans un match
12:24 un peu important en deuxième période, un match un peu important dans l'histoire de
12:28 l'OM.
12:29 Il a toujours Slade Sor, je joue dans l'axe.
12:32 Vous pouvez vous le refaire en cassette sur Youtube, je crois qu'on le trouve.
12:38 Vous tapez OM 1-6 0 Milan et vous devriez tomber sur quelque chose.
12:44 Florent Germain voulait nous dire quelque chose concernant Jean-Louis Gasset.
12:48 C'est vrai que la semaine dernière on évoquait la possibilité qu'il vienne aussi pour préparer
12:54 le terrain de Christophe Galtier et qu'il ait cette idée en tête, pourquoi pas, de
12:58 le voir après rester dans le staff.
12:59 Il n'y a pas d'info définitive là-dessus mais du coup on s'est renseigné.
13:05 Moi ce qui me revient vraiment c'est que lui ne veut plus être numéro 2.
13:09 Et d'ailleurs hier sur RMC, dimanche soir avant le match, on avait Michel Mézi le conseiller
13:13 du président à Montpellier.
13:14 Donc il avait été numéro 2.
13:15 Exactement, qu'ils se connaissent très très bien et on lui a posé cette question,
13:19 j'ai posé cette question, est-ce qu'il imaginait Gasset avec Galtier ou quelqu'un
13:22 d'autre être numéro 2 ? Il a dit non.
13:24 Donc voilà, Michel Mézi plus d'autres très très proches de Jean-Louis Gasset sont
13:28 catégoriques sur le fait qu'il a franchi un palier dans sa carrière et à 70 ans il
13:33 ne va pas revenir numéro 2 parce que ce n'est pas du tout le même métier pour lui.
13:35 C'est vrai, c'est vrai.
13:36 Non non mais donc du coup la semaine dernière j'ai dit quelques bêtises parce que je pensais
13:40 vraiment que c'était possible.
13:41 Alors il y a la possibilité qu'il soit dans un audit on va dire déjà pour préparer
13:47 le technicien qu'il peut connaître de la saison prochaine.
13:48 Mais tout simplement qu'il ait l'intelligence aussi, et il le dit, de savoir qu'il est
13:52 là sur du court terme pour la mission de 100 jours et que si on vient le voir, je
13:57 ne sais pas, mi-mai pour lui dire "bon écoute on a choisi tel coach, est-ce que tu peux
14:00 lui aider à faire la transition ?".
14:02 Je pense qu'il n'est pas carriériste comme il dit au point de s'accrocher à son poste.
14:07 Peut-être qu'on allait un peu vite la semaine dernière mais le schéma reste le même.
14:15 C'est à dire qu'il prépare un peu la suite.
14:17 Et qui nous dit qu'en remplissant sa mission parfaitement et l'OM en ayant envie de passer
14:22 un entraîneur pour s'inscrire sur l'avenir, Jean-Louis ne resterait pas dans un autre
14:26 poste.
14:27 Tu peux remercier quelqu'un qui t'a rendu service, il y a toujours du boulot pour quelqu'un
14:32 qui connaît bien le foot dans un club comme l'OM.
14:35 Il y a peut-être moyen s'il accomplit sa mission de le récompenser.
14:39 Justement, s'il accomplit sa mission, quel est l'accomplissement du sieur ?
14:44 J'ai bien compris qu'à Villareal, on est d'accord, on va regarder parce qu'il y a
14:47 aussi des matchs de championnat à jouer, on va regarder le classement, on va voir un
14:51 peu où en est l'Olympique de Marseille avec cette victoire contre Montpellier, toujours
14:55 neuvième.
14:56 Mais on recolle un peu plus.
14:57 Il y a eu des bons résultats pour l'OM ce week-end.
14:59 A Reims.
15:00 Entre Lille, Rennes.
15:02 Tout dépend comment on le regarde.
15:04 Lille, Rennes, on regarde peut-être un peu plus haut.
15:06 Reims s'est imposé au Havre.
15:08 Quand on voit les résultats des autres équipes, la défaite de Lille à Toulouse, on peut
15:13 la noter.
15:14 Il y a le nul de Nice contre Clermont.
15:17 Il y a Lens, la défaite de Lens.
15:19 La défaite de Lens contre Monaco.
15:22 Est-ce qu'on vise la cinquième, la sixième, la septième, la quatrième ?
15:27 Je vais regarder de tête, je crois qu'on est quand même un peu loin du troisième,
15:32 très loin du troisième qui carbure peut-être.
15:35 Et huit du quatrième, c'est ça de tête.
15:38 Franchement, donc sept points du quatrième.
15:41 Il y a deux matchs faciles derrière.
15:44 Tu les réussis.
15:45 Tu peux très vite te retrouver mathématiquement dans la course.
15:50 Et surtout, une des journées qui arrivent derrière, c'est la réception de Nice.
15:54 Après, il y a les avions qui arrivent avec Paris, Lille, Rennes peut-être si je me souviens
16:00 bien de tête.
16:01 Bien sûr que le championnat, on se rend compte finalement qu'une équipe cohérente de
16:08 l'OM qui retrouve un petit peu de mental et d'efficacité peut enchaîner des bons
16:14 résultats et venir chercher une place européenne puisque c'est à partir de la six, on est
16:17 d'accord.
16:18 Donc, ça, c'est acté aujourd'hui.
16:20 Alors, attention.
16:21 Il y a une subtilité encore.
16:22 C'est la six.
16:23 Il y a une subtilité.
16:24 Si le Paris Saint-Germain gagne la Coupe de France, c'est peut-être même la septième
16:27 place pour être européen.
16:28 D'un peu plus tard, ça va être comme au rugby.
16:31 Les douze premiers se qualifient.
16:32 Est-ce qu'on dit du coup, est-ce qu'on encourage Paris en Coupe de France pour s'offrir
16:36 un petit strap-on d'un supplémentaire ? Non, parce que la sixième place est jouable.
16:42 Donc, on ne va pas quand même aller jusqu'à encourager les parisiens même si on ne leur
16:46 souhaite pas de mal.
16:47 Je suis désolé.
16:54 Je parle de cette histoire de Ligue Europe 1 parce que passer et se retrouver en quart
17:00 de finale de Ligue Europe 1, là, je pense même peut-être que tu sauves ta saison.
17:05 Quoi qu'il arrive en championnat, je pense que les gens commencent à se régaler au
17:09 stade.
17:10 Si tu élimines Villarreal, ça veut dire que tu auras fait deux bons matchs.
17:13 Et là, on sait qu'il y aura un engouement, que cette date du quart de finale va prendre
17:18 les têtes de tout le monde et que du coup, ta saison change.
17:22 Alors, j'ajoute un bémol.
17:23 Si tu te fais éliminer contre Villarreal, même si tu finis quatrième en championnat
17:29 et que tu ne fasses pas de Ligue des champions, je veux dire, peut-être que ça va couiner.
17:32 Avec la symbolique que c'est face à Marseille et nous.
17:35 Voilà.
17:36 Et avec cette symbolique-là.
17:37 Je ne dis pas que la saison a basculé jeudi ou vendredi dernier, mais elle a pris une
17:42 tournure différente dans le sens où déjà, il y a l'aventure européenne qui continue,
17:47 une petite éclaircie avec Gasset.
17:48 Et puis, il y a un adversaire abordable à plus.
17:50 Ça parlait de Marseille et Lille.
17:51 Oui, déjà, qui est abordable.
17:52 Je préfère ça qu'Oliver Poul, de Liverpool.
17:53 Il y a eu des tirages très très compliqués.
17:56 Et puis, il y a le côté symbolique, je le disais, où il y a un sentiment très clair
18:02 chez les supporters, mais peut-être chez certains joueurs, un peu de revanche par rapport
18:06 à ce qui s'est passé et au fait qu'on n'a pas bien compris la précipitation du
18:11 départ de Marcelino.
18:12 Au moins, ça ajoute un peu de piment à cette saison qui était déjà assez mouvementée.
18:17 Il ne faudrait pas qu'il nous élimine quand même de deux Coupes d'Europe.
18:20 Oui, c'est vrai.
18:21 Là, pour le coup, on pourrait...
18:22 Oui, parce qu'il nous a quand même éliminé de la Ligue des champions.
18:26 Vous vous souvenez quand même de l'équipe qu'il nous fait là-bas au bout de trois
18:28 semaines d'entraînement, la composition qu'il fait là-bas.
18:33 Je me souviens surtout que le dernier match de présaison, il avait fait rentrer Pape
18:35 Gueye avant Matteo Genbusi alors que Pape Gueye était suspendu pour quatre mois.
18:38 Ça, c'était quand même prodigieux.
18:39 Donc, il ne faudrait pas qu'il nous élimine de deux Coupes d'Europe cette année, Flo.
18:43 Ça nous donnera l'occasion de renouer avec un épisode fameux de l'histoire de l'Olympique
18:47 de Marseille.
18:48 On pourra remettre des interviews de l'équipe en grand dans le vestiaire pour motiver les
18:52 joueurs parce que l'interview qu'avait donnée Marcelino où il avait défoncé le club,
18:55 où il avait dit "moi j'ai gagné deux trophées", eux, ils n'ont rien gagné pendant ce temps-là.
18:58 On peut la remettre dans l'épisode.
19:00 Parenthèse, il en a fait au moins cinq de plus en Espagne et souvent pour répéter
19:05 la même chose.
19:06 Et puis souvent avec des photos, avec le survet de l'OM.
19:09 J'ai vu, il avait gardé son survet de l'OM.
19:10 Peut-être qu'il va venir au Vélodrome avec son survet.
19:12 Ce qui m'a un peu agacé, si tu veux, c'est le ratio temps passé à l'OM et le nombre
19:18 d'analyses qu'il a faites presque sociologiques sur les supporters marseillais.
19:21 On a plus entendu qu'Eric Durel.
19:24 Voire sociologiques sur la ville bientôt.
19:26 Il nous donnera une leçon celui-là.
19:27 À un moment donné, je trouve qu'il est allé trop loin et je pense que lui a du tiquer
19:33 aussi quand même.
19:34 La vraie folie, ce serait qu'il se présente au Vélodrome et que son équipe joue en 3-5-2.
19:38 Qui l'invente en 3-5-2 ?
19:40 Non, mais trêve de plaisanterie.
19:42 Trêve de plaisanterie parce que c'est vrai que vendredi, j'ai fait une sortie sur RMC.
19:47 On peut remarquer.
19:48 On peut remarquer.
19:49 Non, parce que moi, j'ai senti son départ comme une trahison.
19:52 Je me suis mis à la place des joueurs, abandonné en race de campagne alors qu'il avait rien
19:55 à voir dans cette histoire de réunion et que même je trouve que tout le monde avait
19:58 été indulgent avec lui.
19:59 Même si on avait un gros doute sur sa faculté à entraîner l'OM, notamment au niveau du
20:04 caractère.
20:05 Et que derrière, en plus, il nous a fait des raisonnements.
20:08 Donc, même si on nous explique aujourd'hui, et Flo tu dois le savoir mieux que nous, qu'il
20:12 était apprécié du vestiaire, qu'il était gentil, qu'il disait bonjour à la dame,
20:16 que tout ce qu'il veut.
20:17 Non, non, non, non.
20:18 Là, il n'y a pas de pitié.
20:19 Là, moi, je vivrais mal une élimination contre ce coach-là.
20:24 Voilà, je le dis et j'espère qu'au club, on sera capable de leur expliquer là et de
20:28 laisser de côté les "oui, il était gentil, on l'aimait bien".
20:32 Oui, oui, malgré Piquimorde en plus.
20:34 Donc, voilà, il nous a abandonné à la race de campagne et quand il est parti, il
20:37 a fait des raisonnements sur l'OM et sur la ville bientôt.
20:39 C'est quand même extraordinaire de voir que tu vas affronter le coach pour lequel
20:44 tu as bâti une partie de ton recrutement.
20:45 Quand on disait qu'on était sur une saison rocambolesque, c'est assez dingue.
20:50 Et juste un plan pour la suite.
20:53 Et malgré tout, Gattuso récupère une équipe que tu rencontres dans les quart de finale.
20:57 C'est pas possible.
20:58 J'ajoute qu'au cœur des revendications, enfin pas des revendications, mais de la
21:01 colère des supporters, il y avait le fait que l'OM, les abonnements cette année incluaient
21:06 la Coupe d'Europe.
21:07 Et donc, certaines assos avaient râlé en disant "ouais, en plus on ne joue pas la
21:10 Ligue des champions".
21:11 Et je pense que le fait qu'il y ait Villareal, si ça passe qu'il y ait un quart de finale,
21:14 ça peut aussi apaiser les choses parce que les supporters en auront un peu pour leur
21:17 argent par rapport à un abonnement qui était censé inclure une phase de poule de Ligue
21:22 des champions.
21:23 S'il y a une petite aventure européenne, je rappelle que les places, les abonnés
21:26 les ont.
21:27 Ils sont reconductibles.
21:28 Et c'est tout pour dire on s'y prouve.
21:30 Et pour revenir au rectangle vert et au sportif, vite fait, le tirage, c'est une équipe
21:36 qu'il faut prendre au sérieux et qui est on va dire l'équivalent de l'OM, mais
21:40 c'est abordable.
21:41 Il y a moyen d'aller à un quart de finale de Ligue ou pas.
21:43 On y est déjà, mais pourtant attention, il y aura des matchs de championnat avant.
21:46 Nous, en attendant, on passe à la suite.
21:48 Le vrai retour du débat additionnali concerne Samuel Gigo qui nous a fait une petite erreur,
21:58 une boulette, vous l'appelez comme vous voulez, sur l'ouverture du score.
22:01 Heureusement, sans conséquence.
22:02 Et il y a un refrain classique du si c'est Balerdi qui fait ça, on en parle pendant
22:07 dix jours.
22:08 C'est vrai ou pas, Flo Germain ? J'aimerais entendre Eric Dimecco un peu sur
22:11 Samuel Gigo.
22:12 J'aimerais qu'il ait le même traitement que sur Léo Balerdi pendant des années.
22:17 Ceux qui disent ça oublient quand même que Balerdi a fait une boulette juste la semaine
22:20 dernière.
22:21 En vrai, c'est qu'on n'en a pas trop parlé.
22:22 Non, mais après, je pense qu'il ne faut pas non plus exagérer sur Samuel Gigo.
22:26 En plus, on en parlait il y a quinze jours.
22:29 Pour moi, c'est vrai qu'il n'est pas dans une bonne période.
22:31 Mais après, en termes d'état d'esprit, même de qualité de défenseur, je pense
22:37 qu'il est capable de se reprendre.
22:38 Honnêtement, il est sur une mauvaise période.
22:40 Ça, c'est clair.
22:41 Lui-même doit le reconnaître.
22:42 Mais moi, je garde une certaine confiance en lui.
22:45 Non, mais moi, je suis toujours embêté de parler de Samuel Gigo.
22:48 Petit Avignonné passé par la MJC d'Avignon comme moi.
22:52 Je l'aime particulièrement.
22:54 De là à ne pas reconnaître qu'il est dans une mauvaise phase, oui, oui.
22:59 Sauf que la mauvaise phase, elle n'est pas si longue que ça.
23:02 Alors oui, même si depuis le début de la saison, il n'est pas transcendant.
23:05 Mais c'est vrai que ses performances du moment me font passer balardis pour Beckenbauer.
23:10 Du coup, ça m'embête à double titre.
23:15 Du coup, toujours qu'il y ait un mot sur balardis.
23:17 Non, non, non, non, non.
23:18 Mais voilà.
23:19 On ne tranche pas.
23:20 Non, mais par contre, bien sûr qu'il a un totem d'immunité par rapport au fait
23:27 que le local de l'Étape a toujours un totem d'immunité.
23:29 Mais par contre, il ne faut pas que...
23:31 J'espère qu'il va se reprendre parce que d'abord, l'OM a besoin de Gigo solide,
23:35 comme un balardis solide et comme un memba solide.
23:37 Et j'espère, comme le dit Flo, qu'il va vite se reprendre parce que la fin de saison
23:42 va être intéressante.
23:43 Samuel, le totem est quasi brûlé.
23:45 Donc, il faut vite se reprendre et bien se rétablir déjà.
23:48 C'est tout pour cette émission de Virage Marseille.
23:56 Merci à tous de nous avoir suivis.
23:58 On se retrouve lundi prochain pour une émission explosive.
24:00 Ce sera celle avant le choc contre Villareal.
24:04 Salut à tous.

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