Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste Français, est l'invité d'Apolline de Malherbe dans le Face à Face sur BFMTV et RMC.
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00:00 Les enseignants demandent une chose très concrète à Nîmes, et nous soutenons leur demande,
00:04 c'est qu'il y ait au moins dans un premier temps de la police aux abords de l'école.
00:08 Une police permanente et armée, demande-t-il.
00:10 Oui, permanente et armée. Vous vous rendez compte que nos enfants vont devoir rentrer entre des policiers dans une école,
00:15 mais s'il faut passer par là pour rassurer les parents et les enseignants.
00:18 Des enseignants qui demandent à pouvoir exercer leur métier en sécurité.
00:22 D'abord, ils subissent des attaques de terroristes,
00:27 mais en plus de ça, c'est aujourd'hui les trafiquants de drogue qui les menacent.
00:31 Donc oui, qu'ils puissent travailler en sécurité.
00:33 Donc de la police permanente, armée.
00:35 Ça c'est du court terme. Tout de suite, maintenant, qu'on puisse sécuriser les abords des écoles.
00:39 Marie racontait que parfois on faisait rôder la police, d'ailleurs elle disait "on le sait tout de suite",
00:44 parce que les indics de la drogue crient extrêmement fort, on n'entend plus que ça.
00:50 Il faut une police, une présence policière permanente.
00:53 Ça veut dire qu'il faut beaucoup plus de bleus, beaucoup plus de moyens humains,
00:57 beaucoup plus d'enquêteurs, de commissaires, de cadres de la police
01:00 qui puissent mener des enquêtes, surveiller, filer, etc.
01:03 - C'est pas de droite ça ?
01:04 - La sécurité, la tranquillité publique, c'est en tout cas moi la France que je défends,
01:08 et c'est la gauche que je défends.
01:09 Une gauche qui dit "oui, la sécurité", c'est d'abord défendre les quartiers populaires,
01:14 les gens qui sont ou sans emploi, ou parmi ceux qui exercent les métiers essentiels,
01:19 mal rémunérés, qui vivent dans ces quartiers qui sont devenus des vrais ghettos,
01:22 où on ne peut plus circuler librement parce qu'il y a des barrages
01:25 pour passer d'un endroit à un autre.
01:27 Ce n'est pas l'État de droit, c'est pas la France que je défends.
01:30 Il nous faut de la tranquillité publique.
01:31 Il nous faut faire vivre des services publics pour que l'État revienne.