TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Category
📺
TVTranscription
00:00 - Vous savez qu'hier, plus de 700 élèves de Bézier ont fait leur rentrée en uniforme, qu'ils étaient d'Auvergne ?
00:04 - J'en suis ravie.
00:06 - On va regarder un extrait. Est-ce une bonne idée, les uniformes ?
00:11 Qui a déjà été à Bézier ? - Non.
00:14 - Ah oui. - Dans cette ville.
00:15 - J'ai très envie de Bézier. - Quoi ? Qu'est-ce que t'as dit ?
00:17 - Non, j'ai très envie de Bézier, c'est ça.
00:19 - Un morceau lâche, hein.
00:22 - Bézier ! Bézier ! Bézier !
00:25 - A l'élémentaire La Chevalière, il y avait du changement en cette rentrée.
00:30 Tous les élèves sont arrivés avec la même tenue ce matin.
00:33 - En gros, tu as un pull avec l'écusson de Bézier, avec le camélon.
00:38 - J'ai un pantalon bleu, plus un pull et un T-shirt.
00:43 - L'établissement public a donné son accord à l'expérimentation de l'uniforme.
00:47 Au total, le kit complet coûte 200 euros, répartis entre la ville et l'État.
00:52 À Bézier, aujourd'hui, plus de 700 élèves ont fait leur rentrée en uniforme.
00:56 De quoi ravir le maire Robert Ménard, fervent partisan de la tenue.
01:00 (Applaudissements)
01:04 - C'est fantastique, hein.
01:06 - Qui est pour, qui est contre l'uniforme ? Vous vous posez la question, bien sûr, les chéries.
01:08 Il est 19h35, merci d'être avec nous. On est en direct.
01:11 Qu'est-ce qui se passe ? T'as une rédaction à finir pour demain ?
01:13 (Rires)
01:15 - Alors, on va entendre... Est-ce qu'il va entendre le nom de Gilles Vernez ?
01:18 - Oui. - Après, on va d'abord entendre...
01:19 J'aimerais entendre Bernard Montiel, parce que c'est quelqu'un qui a une voix très, très agréable.
01:23 (Rires)
01:25 - Bah, écoutez, moi, je trouve que c'est une très belle idée,
01:27 alors que c'est pas encore imposé. Monsieur Ménard, je lui dis bravo.
01:30 Je lui dis pas souvent ça, mais maire de Bézier, c'est une très belle idée,
01:33 quand on voit les gosses comme ça, regardez, comme si mignons.
01:35 Ils sont tous égouts. - Et elle a pété combien de fois ?
01:36 - Eh ben, c'est bien. Non, mais c'est bien. Non, je dis ça surtout parce que j'ai toujours pas été d'accord avec lui.
01:40 - Mamie. - C'est bien.
01:41 - C'est tout ? - Ouais, c'est tout.
01:43 - Oui, c'est élégant, c'est bien, et au moins, ça efface les inégalités.
01:46 - Non, mais 92 écoles en France vont faire cette expérience.
01:49 Il fallait vraiment le tenter. C'est un sujet qui est dans l'air du temps.
01:52 Les enfants sont ravis. Ils trouvent qu'ils ont l'air d'être comme Harry Potter.
01:56 Ils adorent le fait qu'il y ait le nom de l'école.
01:58 Ça va créer un esprit de cohésion. Déjà, rien qu'hier, ils étaient fiers d'avoir le nom de leur école.
02:03 Donc, pour l'instant, tout est positif. Voilà, moi, je trouve ça génial.
02:06 J'étais presque ému, moi. - Il y a Bruno Pommard qui me dit...
02:08 "En Outre-mer, en Guyane, au Guadeloupe, depuis la nuit des teintes, les copains portent l'uniforme, même en Asie, et nous, on fait des rebelles."
02:15 Voilà, il est actuellement... On embrasse Bruno Pommard, qui est actuellement avec des copains du split-push.
02:20 - Ça a coûté 200 euros par uniforme. C'est pris par l'État et la ville.
02:25 Enfin, pour l'instant, tout va bien. Maintenant, il va y avoir des arguments, évidemment, à la mort, moi, le machin, comme de Gilles. On les attend.
02:32 - Alors, quelle idée d'Ovelli ?
02:36 - La notion de confrérie, moi, me plaît beaucoup. Je pense qu'ils vont se sentir tous en unité ensemble avec ces vêtements-là.
02:44 Je les trouve comme Bernard trop mignons. Je vois pas en quoi ça peut déranger.
02:48 Gilles va nous parler d'argent, mais apparemment, ça va se gérer. Donc, je vois pas...
02:52 - Mais non, mais ça, ça n'a rien à voir. La France a raison. C'est pas du tout un problème.
02:55 - Parce que Gilles disait à l'époque que les foyers... - Si on venait de faire des conneries de Gilles...
03:00 - Et puis surtout qu'à l'époque, nous, on parlait vraiment juste des choses plus simples. Un T-shirt, un jean.
03:04 Là, carrément, c'est le vrai uniforme. Je trouve ça très élégant et très sympa.
03:07 - Jean-Michel. - Et contrairement à ce que tu crois, Gilles, parce que tu vois pas...
03:10 - J'ai rien dit encore. - Oui, mais enfin...
03:12 - C'est ça, ta forte honnêteté. Maintenant, tu parles même plus. C'est pour ça que tu vas dire une connerie.
03:16 - T'as l'habitude de dire "aïe" à la place des autres. Mais je te rappelle quand même que les parents sont ravis.
03:20 Parce que du coup, au lieu de se demander, de se creuser les ménages, ça va commander les amis à l'uniforme le matin. Voilà.
03:25 Et les enfants, dans les pays où on laisse le choix aux enfants de le mettre ou pas le mettre, 100% des élèves désirent mettre l'uniforme.
03:32 Donc tout ce que tu vas dire après n'a aucun sens. Je te lis tout de suite.
03:35 - Alors il va le dire dans un instant. Parce qu'on sait très bien ce qu'elle veut. Elle a jamais autant parlé.
03:40 - Non mais juste... - C'est la dernière.
03:42 - Les filles avaient le choix entre jupe ou pantalon. Les filles avaient le choix entre jupe et pantalon.
03:46 80% ont choisi la jupe. Donc voilà.
03:48 - Tiens. Attendez, s'il vous plaît. On a Marco de La Fiega, là. - J'aime bien le côté.
03:51 - Tiens là. Spécialiste Nubuck et Santiago. Merci.
03:55 - Vas-y, Marco, là. - Moi, j'aime bien. C'est joli de les voir tous comme ça.
04:00 C'est vrai. T'as un sentiment. On est ensemble. C'est bien.
04:03 Mais j'ai regardé. Entre 8 à 12 millions d'élèves scolarisés, si tu prends pas le lycée, ça fait 8 millions.
04:08 200 euros fois 8 millions. T'as pas autre chose à faire. Vous dites que c'est pas une question d'argent.
04:11 Mais si, c'est une question d'argent.
04:13 - Ils vont pas à quoi, le lycée ? - 8 millions.
04:15 - C'est pas l'État qui habite les enfants. C'est toi qui habite les enfants.
04:18 Là, on te parle de 8 millions. - Mais ça coûtera beaucoup moins cher pour les enfants.
04:21 - Mais c'est pas l'État qui paye. Vous vous avez pas compris.
04:23 - 200 euros, ça coûtera toujours moins cher. - C'est qui qui paye ?
04:25 - Qui paye l'uniforme. C'est les parents. - Qui paye l'uniforme. Non.
04:27 - Le rectorat. - L'État et le conseil régional.
04:30 Donc, c'est l'État et le conseil régional. - Parce que c'est expérimental.
04:32 - Après, ce sera l'expérimental. Après, ce sera 200 euros fois 8 millions.
04:36 Moi, je vois l'État des écoles. Comment ça se fait le bordel dans les écoles.
04:39 - Petite question. Ce que tu as marqué sur ta feuille tout à l'heure, c'était le calcul entre 200 euros fois 8 millions ?
04:44 - T'as vu le temps que j'ai mis ?
04:46 (Rires)
04:51 - La vraie question, c'est ça.
04:53 (Rires)
04:55 - Il a posé la multiplication. - J'ai calculé pour pas dire de conneries.
04:58 Les gens me regardent. Non, mais les gens me regardent. Je vais pas dire de conneries.
05:00 Tout le temps que j'ai mis là, c'était pour ça. - Mais j'ai vu, ouais. Je te voyais en train de faire des califs.
05:03 - J'ai même pris le téléphone. - Je croyais que tu avais pris tes impôts.
05:05 - Non, mais il manque des profs. La cantine, ce que mangent vos enfants.
05:09 - Ce n'est pas pour ce que dit Marc. - Ce que mangent vos enfants, c'est dégueulasse.
05:11 Un jour, on vous fera des vidéos de ce que mangent vos enfants à la cantine le midi.
05:15 Et vous, vous êtes dans des sujets à dire. - Alors, on va en parler dans un instant, s'il vous plaît.
05:18 On aura l'avis de Gilles Verdet. Je voudrais avoir l'avis également des téléspectateurs.
05:21 Et puis, on reviendra dans un instant sur l'école à remonter le temps.
05:23 L'île de la tentation, la meilleure boulangerie, le salon de l'agriculture.
05:26 Vous avez vu Louis Boyard au salon de l'agriculture ? - Ouais.
05:28 - Et finalement, qu'est-ce qu'il a fait ? - C'est une cadavre.
05:31 - Il a bien resté au stand de tangue. - Je pense qu'il a pris plus de vin que de saucisson.
05:38 Merci d'être là. Les uniformes expérimentés dans les écoles de Béziers depuis hier.
05:42 Est-ce une bonne idée ? Vous avez tous vos petites pancartes.
05:44 Regardez, Gilles est le plus sérieux. Celui qui a la pancarte en premier.
05:47 L'excellent Gilles Verdet, bien entendu.
05:50 Pendant les vacances d'hiver, les parents des élèves ont pu retirer gratuitement leur kit de vêtements
05:55 composé d'un blazer sombre frappé d'un logo personnalisé de leur établissement,
05:59 un pull, deux polos blancs, un pantalon long plus un bermuda, une jupe pour les filles.
06:05 Le coût du kit est de 200 euros répartis à égalité entre la ville et l'État.
06:09 Ce qui nous fait 200 euros fois 8 millions d'élèves, c'est ça ?
06:13 - Oui, c'est ça. - Ce qui nous fait ?
06:15 - Ça fait pas mal, hein ? - Ah, t'as pas réussi.
06:20 - Je suis venu te voir à la pub, je me suis dit qu'est-ce que ça veut dire, ça, le montant sur mon téléphone.
06:23 - Ça fait combien ? - Il y a marqué 2E4, je sais pas combien ça fait.
06:27 - 200 fois 8 millions. - 2 milliards.
06:32 - 200 fois 8 millions, s'il vous plaît. - 1 milliard 600.
06:35 - Michel, tu peux lui dire ? - 1 600.
06:38 - Combien ? 1 600 ?
06:41 - L'équipe est extraordinaire. 200 fois 8 millions.
06:47 - Après l'expérimentation, elle a été assurée. - 1 600 000.
06:51 - C'est compliqué ? - Ouais, c'est pas facile.
06:54 - L'expérimentation a été faite sur 200 euros.
06:57 Là, c'est eux qui ont choisi ça, mais si on achète un jean et un tee-shirt à chacun, ça vaut 30 balles.
07:01 - Non, tu peux mettre la tenue réglementaire. - Ça sera 200 euros.
07:05 - Oui, mais on n'est pas obligés. - Si, c'est ce qu'ils vont donner.
07:08 C'est le kit, c'est ça. Ils vont avoir le package à 200 euros.
07:11 - Gilles Vernez, pourquoi t'es contre ? - Prends les chaussures.
07:14 - Alors, je suis contre parce qu'on va faire des enfants soldats,
07:17 des enfants qui vont perdre toute identité, des enfants robots, et c'est dramatique.
07:22 Ça ne marche pas. C'est prouvé partout. L'uniforme, ça ne marche pas.
07:25 Ça ne crée absolument aucune inclusion. Ça ne règle rien de la situation scolaire.
07:29 - Mais ça ne bouge pas, c'est selon toi. - Et c'est dramatique.
07:31 - Non, selon le monde entier. - Selon le monde entier, qu'elle est assurée.
07:34 - D'autre part, il faut savoir qu'en école élémentaire, c'est testé.
07:42 Les collèges refusent. Les collégiens vont refuser.
07:45 Les lycéens n'adopteront jamais l'uniforme.
07:48 Là, on essaye de nous mettre que 92 établissements vont tester.
07:52 Mais ceux qui refusent, ce sont les collégiens. Ils n'en veulent pas.
07:55 L'identité d'un enfant se crée par l'habit.
07:58 - Non, mais tu sais que les collégiens n'en veulent pas.
08:00 - Ceux qui créent beaucoup d'appellements. - Il y en a 8 qui ont refusé.
08:03 8 écoles ont refusé. C'était 100. Il n'y en a plus que 92.
08:05 8 ont refusé parce que c'est sur la base du volontariat.
08:07 - C'est énorme déjà, 92 écoles. Il n'y en a que 8 qui ont refusé.
08:10 - Ce n'est que le début. - Et lui, c'est toujours pareil.
08:15 Là, c'est symptomatique de Gilles Vernez.
08:18 Il y en a 8 qui ont refusé sur 100 et il nous dit que personne n'en veut.
08:21 C'est 8 sur 100. Mais c'est un génie, ce mec.
08:24 - Tous les collèges refusent. - Mais t'es un génie.
08:26 - Il y en a 8 sur 100 qui ont refusé. Plus tous les autres qui vont venir.
08:30 - Où t'es sérieux, où t'arrêtes. - Bien sûr que c'est sérieux.
08:34 - Où t'es sérieux, où t'arrêtes. - Je suis sérieux.
08:38 - Il y en a 92 qui ont refusé et qui ont dit oui.
08:40 - Je ne vais pas mentir sur le chiffre. - Mais c'est un leurre d'un menteur sur la peinture.
08:45 - C'est bon. - C'est ton score habituel au Sénégal.
08:48 - Ça suffit, là, c'est trop. Calme-toi. Va prendre un truc.
08:53 - En plus, tu dis des bêtises. - Il ne dit que des bêtises.
08:55 - Tu dis des choses de vérité parce qu'il y a un sondage qui vient de sortir dans Le Parisien
08:59 qui montre que même parmi les plus jeunes, ils sont alignés sur la population française
09:04 et que les jeunes, peu importe d'ailleurs leur origine sociale, sont pour l'uniforme.
09:09 - Le chiffre, il est simple. 92 lycées sur 100, on dit oui.
09:13 - Écoles. - Écoles. Et lui, il dit 8.
09:15 Il y en a 8. Il s'arrête sur les 8. Comment vous voulez qu'on parle avec un mec comme ça ?
09:20 - Heureusement qu'on a les chiffres. - Vous les avez donnés, les chiffres.
09:22 - Au début, à t'entendre, c'était tout le monde.
09:25 Et au final, on a les chiffres et ce n'est pas tout le monde.
09:27 - Gilles, pourquoi tu es comme... Gilles, met-toi un peu de plomb dans la tête.
09:30 Je te le dis. Non, non, je te le dis. Sois un peu plus sérieux parce que là, c'est n'importe quoi.
09:33 - Son nom, il est bizarre. Son nom, il est mieux que le...
09:36 - Bien sûr, ton nom est très bien. - Mon nom, c'est de dire...
09:38 - Limite, ton nom... - Mon nom, c'est de dire...
09:39 Vous pleurez parce qu'on donne de l'argent à l'Ukraine,
09:41 mais vous voulez balancer 3 milliards sur des uniformes.
09:43 C'est la même chose, en fait, les gars. Quand on n'a pas l'argent, on n'a pas l'argent.
09:46 Arrêtez de péter plus haut que votre cul. On n'a pas l'argent pour abîmer nos enfants comme ça.
09:49 - Ce n'est pas une priorité, quand on croit à tout.
09:50 - Ce n'est pas une priorité. D'abord, on remet les établissements en bon état.
09:54 On s'occupe des professeurs, voire si on les paye un peu plus,
09:57 on arrête de recruter des professeurs en speed dating.
09:59 On leur donne à manger mieux à la cantine parce qu'ils bouffent de la merde.
10:02 - Pas dans toutes les cantines. - Pas dans toutes les cantines.
10:04 Moi, j'ai des vidéos qu'on m'envoie.
10:06 Et Kelly, elle peut vous... Kelly aussi, elle peut vous avoir des vidéos de gens...
10:10 - Pourquoi tu veux avoir des vidéos ? - Parce que Kelly connaît des gens.
10:13 - C'est la meilleure alerte de... - Non, Kelly connaît des gens qui travaillent dans des cantines.
10:16 Elle peut aussi avoir, quand elle veut, des vidéos où vous verrez que vos enfants,
10:19 ce qu'ils mangent, ce n'est pas ouf.
10:21 - Oui, mais c'est un autre débat. - Vous vous prenez la tête pour 3 milliards d'uniformes.
10:24 - Oui, Géraldine... - Gilles, déjà, il ne veut pas en entendre parler
10:26 parce que c'est fait à Béziers. Et quand il entend la ville de Béziers,
10:28 c'est une mairie de droite... - Il dit n'importe quoi parce qu'il y a 87 lycées connus.
10:32 - Et donc, du coup, ça résulte, il a des boutons de varicelle, déjà, par principe idéologique.
10:35 - Non, mais Géraldine, Gilles, là, il a fait comme la France insoumise.
10:40 Il s'est disqualifié du débat. C'est terminé, puisqu'avec ce qu'il a dit, il s'est disqualifié.
10:43 - On peut essayer. On peut voir. Je pense que, quand même, en France, en ce moment,
10:47 il y a quand même une envie d'autorité, de retour à des valeurs, d'appartenance,
10:52 comme l'a dit très bien tout à l'heure Kelly. On a envie de ça.
10:55 Ça va peut-être réduire le harcèlement. Ça réduit le fait qu'il y a des mômes,
10:58 pendant 2 heures avant de partir à l'école, ils demandent s'ils vont s'habiller comme ça,
11:01 pas comme ça, pour se faire charrier par les copains.
11:03 En fait, moi, je ne vois que des avantages. Donc, voilà, déjà, essayons et on verra bien.
11:07 Et toi, ça ne te va pas d'être ronchon ? Est-ce que tu dis "ouais, mais on leur met des trucs comme ça,
11:11 mais ils mangent mal à la cantine et on n'a pas d'argent pour les rendre ?"
11:14 Mais, en fait, ça fait partie aussi de l'autorité. C'est-à-dire qu'à partir du moment
11:17 où l'enfant se tient mieux dans sa classe et tout ça, il y aura peut-être moins de problèmes.
11:21 - Je ne crois pas que si tu les habites pareil, ils vont se tenir mieux. C'est ça, mon problème.
11:24 Alors, peut-être dans une ville de campagne où tout va bien, tout le mieux en uniforme,
11:28 tout va bien dans une petite ville de campagne, mais dans les collèges ou dans les écoles
11:32 où il y a déjà des problèmes, je ne pense pas que c'est parce que tu vas les habiller tous pareil
11:35 que le mec, il va se tenir tranquillement en classe. - On a tout essayé.
11:37 - On peut essayer. - On a mis des milliards dans les banlieues et tout ça, et rien ne va.
11:40 - Allons-y. Mettons les milliards. On y va. - Au moins, tantôt.
11:42 - S'il vous plaît, j'aimerais qu'on voit le sondage, s'il vous plaît, avant qu'on ait...
11:45 Jean-Michel, vous avez parlé là-dessus ? - Non, pas encore.
11:47 - Ah, j'ai gagné avec Gilles, encore. - Oui, alors oui.
11:49 - Voilà. - Oui, alors oui.
11:51 - Voilà, c'est exactement les chiffres. - Bien sûr.
11:53 - C'est des chiffres, en fait, qui reflètent un peu les chiffres de l'ensemble du territoire.
11:57 - L'histoire, du coup, Raymond, c'est un faux débat, parce que c'est dans les pays les plus défavorisés
12:01 qu'il y a une majorité d'écoles qui ont adopté l'uniforme, donc ce n'est pas une question de coûts.
12:05 Et quand à Gilles, tu dis que ça fait des enfants soldats, une génération de débiles,
12:08 les lycées et les écoles en Angleterre, les PUP, le sort, l'élite de l'Angleterre,
12:13 ils ont tous adopté l'uniforme, donc ça ne fait pas du tout une génération de débiles.
12:16 - Et nous, on n'a pas d'uniforme et on chute année après année à tous les classements mathématiques.
12:22 - Il n'y a que Gilles Verdes qui est content de ce qui se passe. Il n'y a que Gilles Verdes qui croit que tout va bien.
12:25 Il n'y a que Gilles Verdes qui croit qu'il a toujours les solutions à tout, mais il est toujours à côté de la plaque.
12:28 - On n'est plus nulle part dans les classements.
12:30 - Alors, si vous nous rejoignez à 19h52, sachez que Gilles Verdes s'est disqualifié du débat en disant
12:34 « Toutes les écoles ne veulent pas de l'uniforme, sauf qu'il y en a 8 sur 100. »
12:38 - Oui. - Voilà, donc 8 sur 100.
12:40 - Non, mais je suis sa meuf, je deviens fou avec lui. Les gens disent sur les réseaux, ils disent « il devient fou ».
12:46 À mon avis, je crois qu'il est devenu fou. Il y a 92 écoles. Et tu veux que je te dise « tes chiffres sont faux »
12:51 et je vais te dire tes vrais chiffres. C'est 87 écoles qui ont dit oui. Voilà, donc tu vois, je te donne un lé.
12:56 - Vous voyez, ça commence à réduire. - Non, non, non.
12:58 - Déjà, comme ça. - Mais qu'il est con.
13:00 - Ça commence à réduire. - Mais c'est vrai, mais qu'il est con.
13:02 - C'est 87. Je te dis ce qu'on répondit favorablement, un peu comme le sondage.
13:07 - Et Gilles Verlaes nous dit « toutes les écoles ont dit non ». Il y en a 13 qui ont dit non.
13:12 Et 87 qui ont dit oui. Non, mais les mecs, comment je fais, moi ? Je vous pose la question, comment je fais ?
13:17 Je fais quoi ? Je fais quoi avec un gars comme ça ?
13:20 - On est en train de se dire que tous les autres débats qu'on a, tu mens, alors.
13:23 - Mais c'est un fou. - Quel est le problème, en fait ?
13:26 - Non, mais je suis en train de me dire que comme tu affirmes des choses dingues parfois...
13:29 - Mais c'est moi qui vous ai donné mes chiffres dès le début. - Non, non, non, c'est 87.
13:33 - Oui, ben OK, mes chiffres étaient... - Hors-taxe.
13:35 - Téli. - T'as affirmé des choses qui étaient fausses au début du débat.
13:41 - Mais non, j'ai donné le front du refus. Les collégiens n'en veulent pas, vous pouvez comprendre.
13:45 - Mais Gilles, mais il est fou. Il est fou. - Mais qui te l'a dit ?
13:48 - Non, mais Gilles, Gilles, écoute-moi. Tu vas m'écouter ? Je vais demander aux téléspectateurs de regarder cette séquence, parce que je deviens fou.
13:54 Non, mais on a affaire à un malade. Non, mais les gars, c'est un fou. - En liberté, en liberté.
13:58 - Non, mais je crois qu'il est fou. Non, mais vraiment, il n'y a pas d'autre mot.
14:01 - Je te le dis. Alors tu vas noter, il y a 100 écoles. Vas-y, note, 100 écoles. 100 écoles, vas-y. Sur 100 écoles.
14:09 - Note ici. - Élémentaire. Il y en a 87 qui ont été favorables à l'uniforme. - Ouais.
14:14 - Et 13, on dit non. - Ouais. - Quel est le plus grand, 87 ou 13 ?
14:18 (Rires)
14:26 - On est la majorité. Et puis... - Avec le truc, là, quand on est...
14:30 - Donc 87 est supérieur ou égal à 13. Tu le sais. Supérieur, tu vois ? Bam, bam. OK ?
14:36 Tu mets ton nez, tu le mets comme ça. Voilà. - Et puis l'argument aussi, Gilles, de dire
14:40 "Oui, mais les collégiens, ils ne veulent pas, ils ne veulent pas." Mais en fait, à partir de quand
14:43 on va demander aux collégiens leur avis pour aller dans l'école ? Dans le collège ?
14:46 - Bien sûr. - Pour que ce soit adopté, il faut que tout le monde vote, y compris les élèves.
14:49 - Non, mais l'idéologie 68a, où il est interdit d'interdire, où c'est cool, où les parents décident pour tout dans l'école,
14:55 mais c'est fini, en fait. Moi, je pense que les Français n'en veulent plus. Moi, je veux qu'à l'école,
14:59 c'est le proviseur qui décide comment ça se passe dans son école. Voilà.
15:02 - C'est la dictature, ça s'appelle. - Oui, exactement. Il va dans une dictature...
15:05 (Bruit de sirene)
15:07 - Discipline. - Discipline. C'est fini, ça.
15:10 - Ils disent "sachez que vous avez un animateur en train de craquer."
15:13 (Rires)
15:15 "Il y a un forcené dans mon équipe." Non, mais c'est un malade. Valérie, c'est un fou.
15:21 Non, mais regarde ce qu'il dit. C'est une dictature. Donc quand le directeur va dire "l'école, c'est de 8h à midi,
15:28 pause de midi à 2h", donc c'est une dictature. Mais il est fou. Vous croyez pas qu'il devient fou ?
15:32 - On veut de l'autorité. On veut des règles. On veut ça. Les Français veulent ça.
15:35 - Moi, je veux, comme Géraldine, de l'autorité, des règles. Tout remettre l'école au milieu.
15:39 - Moi, je fais un débat de Gilbert Dès. - Mettez peut-être l'argent pour qu'on respecte tous les professeurs.
15:43 - Non, mais Gilles, ça m'étonne parce que dans l'ensemble des débats, et je te suis parfois souvent,
15:47 tu es très légaliste. Tu dis "le droit, rien que le droit, que le droit". Et là, en l'occurrence, Géraldine te dit
15:53 "Ce sera le droit, rien que le droit, que le droit", qui est incarné par le proviseur.
15:56 - C'est un fou. - Et tu dis "c'est une dictature".
15:58 - Tu parles avec un malade. - Il y a de vitesse.
16:00 - Et en plus, l'uniforme, c'est laïc. Et donc ça, c'est merveilleux. Parce que du coup, on est tous égaux
16:04 par rapport à l'uniforme. - Alors, j'ai pas encore abordé un point essentiel.
16:09 - Ah, bah tiens, il nous reste encore des conneries à dire.
16:12 - À 19h50, ils sont en Espagne. - Ce qui va causer un énorme problème,
16:16 ce sont les chaussures. Les chaussures ne sont pas incluses dans le pack.
16:20 - On va te leur mettre des babouches.
16:22 (Rires)
16:24 - Après, il y aura la discrimination. - Et déjà, les élèves commencent à dire
16:27 "Ah bah, on aura tous le même uniforme, mais moi, j'aurais telle paire de chaussures pour montrer que..."
16:32 Donc la discrimination va se faire sur la chaussure. - Ah là là, c'est très drôle.
16:35 - Rien n'est réglé avec l'uniforme. - Excuse-moi.
16:37 - Argument pas la suite. - C'est ce que tu dis comme connerie.
16:40 - Non, Cyril, c'est un vrai problème. - T'as pas parlé des chaussettes encore.
16:43 - T'as pas parlé des chaussettes. - Et des slips.
16:45 - Et des slips, ouais. - Non mais en Angleterre...
16:47 - Calme-toi un peu, s'il te plaît, parce que là, franchement, tu deviens complètement fou.
16:50 - En fait, t'es de mauvaise foi, on a l'impression que tu veux pas que ça fonctionne.
16:52 - Non mais c'est ça. - Avoue que ce serait extraordinaire si ça fonctionnait.
16:55 - L'uniforme. - Bah oui. Si les enfants se sentaient bien,
16:57 l'appartenance, l'humilité, le respect. - Parce que les...
17:01 - Voilà, et puis il y a que des points positifs. Je vois pas en quoi...
17:04 - Cyril, Cyril, si vous nous rejoignez à 19h57, Gilles Verdez vient de nous dire...
17:08 1, sachez que 13 est au-dessus de 87.
17:13 Si, si, c'est ce que t'as dit. C'est quand même un sacré...
17:17 Et 2, il vient de nous dire... Je suis pas pour l'uniforme,
17:20 parce que les chaussures vont être discriminantes.
17:23 Non mais, excusez-moi, moi, je pose la question aux téléspectateurs qui nous rejoignent.
17:27 Là, moi, moi, là, qu'est-ce que je fais avec lui ?
17:29 Je vous demande, parce que moi, je peux plus...
17:31 Franchement, là, entendre ça, on l'aime tous beaucoup ici,
17:34 mais là, ou il devient fou, ou il fait exprès,
17:37 ou il est vraiment complètement déconnecté.
17:40 - Mais là, en parlant des baskets, tu viens d'annuler tous tes arguments, Gilles.
17:44 - Ah oui ? - Parce que ça veut dire que t'es en train de te dire
17:46 qu'avec les chaussures, ils vont se sentir discriminés.
17:49 Mais alors, ça veut dire que si on leur laisse leurs vêtements,
17:52 ça va être 1 000 fois pire. - Bien sûr, bravo, Gilles.
17:54 - Nous commençons par les vêtements, et ensuite, on verra pour les chaussures.
17:56 - Bravo. - Bravo.
17:59 - C'est une cargologie, toi. - Je comprends pas.
18:02 - Et puis, Gilles, je te rappellerai quand même qu'on a rarement vu
18:05 des petites filles en primaire venir en Louboutin.
18:08 Ils sont tous en tennis, en basket, donc il n'y a pas de discrimination.
18:10 - Il a raison, bien sûr. - Oui.
18:12 - Ils ont tous à peu près les mêmes baskets. - Bien sûr.
18:14 - Mais il dit... Non, mais les gars, vous avez pas compris que là,
18:16 c'est un truc de fou ? Depuis tout à l'heure,
18:18 la Tour Eiffel, il est à côté de la plaque.
18:20 Bon, quand il a engueulé Benalim, c'était pas mal.
18:22 (Rires)
18:25 Mais après... Non, mais alors là, c'est...
18:27 Non, mais Gilles, juste, qu'est-ce que vous voulez ?
18:30 - Ah bah non, moi, j'aimerais bien qu'il soit frappé de nos QTF,
18:33 parce que j'en peux plus de ces discours.
18:35 (Rires)
18:38 - Daniel, qu'est-ce que t'as à dire sur l'uniforme à Gilles Verdet ?
18:41 - Non, mais on marche sur la tête, Gilles.
18:44 On marche sur la tête. Excuse-moi, mais je n'ai entendu
18:47 depuis hier que des enfants qui disaient "je n'ai plus peur
18:50 qu'on se moque de moi quand je vais arriver à l'école, de mes vêtements".
18:53 Il y avait de la jalousie. "Ça va arranger la laïcité,
18:56 tous les problèmes de croc-top jusqu'au voile".
18:58 C'est-à-dire que le spectre, il était grand, ça ne pose que des problèmes.
19:01 - Un croc-top, c'est pas laïc. - Non, non, non.
19:03 Non, mais justement, ça va régler des problèmes de soulage.
19:06 Et moi, je suis désolée. Déjà, hier, j'ai vu cette photo
19:09 avec tous les enfants à Béziers. J'ai vu un changement d'attitude.
19:13 Moi, j'y crois énormément et je ne veux pas de cette France
19:16 que tu nous proposes. À chaque fois, t'es à côté de la plaque.
19:19 Voilà, regarde, regarde. - Au moins, si on marche sur la tête,
19:22 y a plus le problème des chaussures. - Tu aimes le sport ?
19:25 (Rires)
19:27 Tu aimes le sport ? - Oui, c'est vrai.
19:30 - Là, on est en plein esprit sportif. Ils vont se sentir
19:33 comme faire partie de la même équipe. Il va y avoir une cohésion.
19:36 J'y crois, les Français y croient. La majorité, c'est normal.
19:39 Tu ne sais pas ce que c'est, puisque tu es les filles.
19:42 - C'est OK. On a Raymond pour Nora Baggamon.
19:46 - Je vais faire un peu de démago. Parce que j'aime bien faire
19:49 un peu de démago. Moi, ça m'embête de se prendre la tête
19:52 sur ces problèmes-là avec 1,6 milliard, comme je l'ai dit,
19:55 et des gens qui dorment dehors. Ça ne vous dérange pas ?
19:58 1,6 milliard, on ne peut pas les foutre ailleurs. Ça va vous changer
20:01 votre vie. Ça fait des années qu'on n'a pas d'uniforme.
20:04 Avant, dans tes années à toi, il y avait des uniformes.
20:07 Là, on va remettre de l'argent. - On peut parler de mille autres
20:10 problèmes. - Je pose la question. Mais Raymond pose
20:13 une question. Je la pose au téléspectateur.
20:16 Est-ce que c'est une priorité ? - Électricité, gaz.
20:19 Tous les soirs, on dit que le vin du mois, il n'a plus d'argent.
20:22 Le boulanger, il n'a plus d'argent. L'agriculteur, il n'a plus d'argent.
20:25 Hier, on a un agriculteur qui se bagarre avec Macron,
20:28 avec tout le monde. Et là, vous êtes là. Sur 5 ans,
20:31 1,6 million. Justement, mettons, comme disait Géraldine,
20:34 dans l'éducation, dans la discipline, donnons les moyens
20:37 à des profs. Recrutons des profs compétents.
20:40 - C'est un tout. - Recrute un tout, plutôt que
20:43 de vous prendre la tête avec des vestes en pensant que vous allez
20:46 régler tous les problèmes parce qu'il y a des problèmes de discipline,
20:49 parce qu'il y a des problèmes du bordel à l'école. Vous dites
20:52 "remets ton uniforme et tout ira bien". - Non !
20:55 - Parce que les Français, ils souffriront pareil. Et moi, je me dis
20:58 1,6 milliard, multiplié par 5. Je fais le calcul.
21:01 - C'est pas bon calcul. - 1,6 milliard. Tu l'as dit toi.
21:04 Multiplié par 5. Je me dis qu'on n'a pas autre chose à foutre avec cet argent.
21:07 - Le problème, c'est qu'à comparer tous les problèmes, à chaque fois,
21:10 on ne fait rien. - Non, non, non.
21:13 - Il faut manger son travail. - Il faut aller à l'essentiel.
21:16 C'est comme une liste de courses. Tu dois dire "quels sont les trucs
21:19 dont j'ai le plus besoin". - Mais demandez aux parents de ces élèves
21:22 à Béziers, est-ce que vous voulez que tous les sans-abri soient...
21:25 Donnez vos impôts à des sans-abri ou à vos enfants qui ont besoin
21:28 d'avoir un uniforme. - Moi, si tu me dis tes impôts pour les sans-abri
21:31 ou pour un uniforme, tout de suite sur les sans-abri.
21:34 Tes impôts pour un mec qui galère. - Je suis assez d'accord avec lui.
21:37 - Tout de suite mes impôts. Tes impôts pour un agriculteur, tout de suite.
21:40 - Laisse-moi mes impôts pour quelqu'un qui ne fait rien de la journée.
21:43 - Ce n'est pas con ce qu'il dit. - Non. Laisse-moi mes impôts
21:46 pour quelqu'un d'autre. - Ça n'a rien à voir.
21:49 - C'était priorité, les mecs. - Les impôts, ils ne sont pas extensibles.
21:52 - Les impôts, c'est pas. - Moi, je suis d'accord aussi.
21:55 Si demain, on me dit "tes impôts pour mettre l'uniforme à l'école
21:58 ou pour aider des sans-abri", je suis désolé.
22:01 - Non, mais moi, je crois qu'il faut penser à l'avenir de nos enfants
22:04 et que l'éducation est essentielle pour effacer tous les problèmes
22:07 de notre société. - Non, mais c'est pas l'uniforme.
22:10 Il ne dit pas une connerie. - C'est un uniforme.
22:13 - Moi, je suis pour l'uniforme à l'école, mais il ne dit pas une connerie.
22:16 Tu sais, à un moment, c'est ce qu'on a dit ici, il faut des priorités.
22:19 À un moment, est-ce qu'aujourd'hui, cet argent,
22:22 est-ce que ça va coûter ? - Il faut laisser les parents payer
22:25 à ce moment-là. - Oui, parce que c'est...
22:28 - C'est lui qui ne peut pas payer. - Mais il peut bien mettre des enfants.
22:31 - Mais un enfant, il n'a pas envie d'habiller à son abri.
22:34 - Ça coûte plus que 200. - Excuse-moi, mais là,
22:37 pour l'instant, c'est pris par la Ville et l'État,
22:40 parce que c'est une expérimentation, on ne peut pas demander...
22:43 - C'est pour ça que je parlais d'un shirt et d'un jean, ça vaut 30 balles.
22:46 - Mais le maire de Béziers a fait appel pour faire ces costumes
22:49 à ceux qui font les costumes, les uniformes des agents de la Ville,
22:52 donc à des prix beaucoup plus bas. Donc même si après,
22:55 les parents ont à participer, ça sera de toute façon moins cher
22:58 que d'acheter maintenant les marques en Chiennes.
23:01 - On va revoir le sondage, remettez le sondage, les chéries,
23:04 et puis on va revenir sur le salon de la Guine,
23:07 parce qu'on a décidé de vous faire un débrief de cette nouvelle journée.
23:10 Je crois que c'est son argument. Je ne pense pas que ce soit Gilles Verdet,
23:13 ça reste une priorité quand même. - C'est vrai, c'est vrai.
23:16 - Ils sont un peu comme moi, le public, j'ai l'impression.
23:19 - Pardonnez-moi, ce n'est pas parce qu'on ne donne plus à l'Ukraine
23:22 qu'il n'y aura plus de problèmes en France, il n'y aura plus de SDF,
23:25 il n'y aura pas d'inflation. - Il y a 1,6 milliard que tu veux mettre
23:28 dans les uniformes, mais les gens, ils crèvent de faim.
23:31 - Je vais vous dire, Valérie Benahim et Géraldine Manier,
23:34 je vais vous dire un truc. - Elle n'est pour rien.
23:37 - C'était ça ma question du début, est-ce que c'est des vases communiquants ?
23:40 - Non, non, mais elles disent... En fait, on voit que ce ne sont pas
23:43 des chefs d'entreprise, excusez-moi. Valérie Benahim et Géraldine Manier,
23:46 vous êtes très sympas. - Moi, j'ai une toute petite entreprise.
23:49 - Justement, une toute petite, restez avec votre petite entreprise,
23:52 parce que je pense que vous n'en aurez jamais une grosse.
23:55 Géraldine Manier, vous savez, la France, c'est une entreprise.
23:58 - Oui, j'en sais. - La France, c'est une entreprise.
24:01 Donc, il y a un patron qui dit, je vais mettre tant là-dessus,
24:04 tant là-dessus, tant là-dessus, mais au départ,
24:07 le budget, il est global. Il va dire, je vais mettre tant là-dessus.
24:10 C'est comme une entreprise, c'est comme tu dis, je vais mettre tant, voilà.
24:13 À un moment, quand tu mets tant dans quelque chose,
24:16 eh bien, c'est sûr que les budgets, tu pourrais peut-être mettre
24:19 plus de budget, mais c'est pas la même chose.
24:22 Eh bien, c'est sûr que les budgets, tu pourrais peut-être mettre plus,
24:25 prendre un peu de ce budget-là, mais c'est rien pour le mettre...
24:28 - Donc Macron est un mauvais patron ? - Non, mais je vais vous dire...
24:31 - Concrètement, c'est lui qui gère. - Qu'est-ce qui gère ?
24:34 - Le fait qu'il dise, par exemple, je vais donner de l'aide à l'Ukraine.
24:37 Il donne pas d'argent, d'ailleurs, il donne de la marchandise,
24:40 il donne des chars, il donne pas de l'argent. - Après, je vais te dire,
24:43 c'est pas ce que tu dis. - C'est ce que tu dis réellement ?
24:46 - Chacun, chaque chef d'entreprise gère sa boîte comme il veut
24:49 et après, on voit les résultats au bout de quelques années.
24:52 Mais chacun veut gérer comme il veut. Moi, si je gérais,
24:55 moi, ça aurait été priorité aux Français, je te le dis.
24:58 Priorité aux Français, voilà, et tout l'argent qui rentre,
25:01 d'abord, je le donne aux Français. Et si les Français sont tous
25:04 très heureux et qu'ils gagnent très bien leur vie et qu'ils ont des aides
25:07 et qu'il y a plus de SDF et que c'est exceptionnel
25:10 et que les agriculteurs, ils sont au top et que les hôpitaux,
25:13 ils sont au top, etc., là, peut-être après, je dirais, ah, bah t'sais,
25:16 les gars, comme on est au top, qui on peut aider, s'il vous plaît ?
25:19 Voilà. - Non, mais vous avez sans doute raison
25:22 et moi, j'y connais rien. - Oui, je pense. Merci.
25:25 - Permettez-moi quand même de douter parce qu'on est quand même
25:28 dans un monde ouvert. Donc je pense que malgré tout, si par exemple,
25:31 OK, on n'aide pas l'Ukraine, on laisse... - On n'a pas dit ça.
25:34 - On parle pas de l'Ukraine, on parle des uniformes.
25:37 - Si, on parle souvent de l'Ukraine ici. - On n'a pas dit ça, mais c'est...
25:40 - Bon, j'arrête alors. - Non, mais parce qu'on n'a pas...
25:43 - On n'a pas de problème d'inflation et tout ça. Non, mais on est tous
25:46 dépendants les uns des autres. On est dans un monde ouvert de modélisation.
25:49 - C'est une ineptie, ce que vous venez de dire. Ça n'a rien à voir.
25:52 - OK, alors. - C'est 2 choses complètement différentes.
25:55 - OK, OK. - Mais je vous jure, c'est vraiment, c'est 2 choses
25:58 complètement différentes. Excusez-moi de vous dire ça. Mais considérez
26:01 la France comme une entreprise. Après, le chef d'entreprise fait des choix
26:04 et après, à voir si c'est les bons choix, les mauvais choix. En tout cas,
26:07 c'est lui, c'est sa ligne de conduite, c'est la sienne, et voilà,
26:10 on les laisse aller au bout de sa ligne de conduite et voir s'il y arrive ou pas.
26:13 Chacun... Moi, je ne gère pas mon entreprise comme Gilles Verdez gère
26:17 son entreprise. - Non, mais parmi. - Si vous en aviez une...
26:20 Voilà. Non, mais chacun fait comme il veut. Mais voilà, après,
26:23 c'est vrai que Raymond et moi, on... - Tu fais une entreprise, toi ?
26:27 - Non. - Non. - Salarié.
26:29 (Rires)
26:31 - C'est pareil. - Comment se protéger. - Ah, OK.
26:33 - On va se communiquer. - Non, non, mais c'est pas ça.
26:35 - Mais sur le principe de comment on distribue l'argent, c'est ça, surtout.
26:39 - Même à foyer, on a des boîtes. - Non, pas du principe que le budget
26:42 est global. Après, voilà. - On peut pas recevoir des gens
26:44 tous les soirs, là, comme on fait. - On peut pas recevoir des gens là, tout.
26:47 - Ils vont mettre des vestes et ils vont avoir 20/20. - Ouais, exactement.
26:50 [Musique]