• il y a 9 mois
La bande de "Julie jusqu'à minuit" réagit à la décision de la justice britannique donnant tort au fils du roi Charles III, qui contestait l'arrêt de la prise en charge de sa sécurité lorsqu'il se trouve au Royaume-Uni

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Transcription
00:00 Outre-manche, parce que c'est vous qui prenez le pouvoir, Charles Consigny,
00:04 vous vouliez nous parler du Prince Harry.
00:06 Qui mange du Povid tous les soirs.
00:08 Qui mange peut-être...
00:09 Je ne pense pas qu'il ait des céréales.
00:10 À mon avis, il ne mange pas de...
00:11 À mon avis, il ne mange plus rien de bon.
00:13 Le Prince Harry qui perd donc aujourd'hui son recours devant la justice
00:17 sur la prise en charge de sa sécurité au Royaume-Uni.
00:20 On rappelle un peu le contexte.
00:21 Il contestait l'arrêt de la prise en charge systématique par la police
00:25 de sa sécurité lorsqu'il se trouve au Royaume-Uni.
00:28 Une protection, on le rappelle, au frais du contribuable britannique.
00:32 La justice britannique lui a donc donné tort.
00:34 Elle a estimé que la décision de la police de retirer cette protection systématique
00:37 n'était pas irrationnelle ni entachée d'injustice.
00:40 Vous baillez.
00:41 Non, excusez-moi, je suis un peu fatigué.
00:43 Il est très à l'aise.
00:44 J'ai eu une longue journée et je suis un peu fatigué.
00:48 J'avais vérifié, Julie, que je n'étais pas à l'antenne.
00:51 C'est vous qui l'avez.
00:52 Vous avez eu au moins cette élégance.
00:55 Non, écoutez, je salue, j'ai regardé cette info avec intérêt en effet,
01:00 puisque ce qu'a considéré la justice britannique qui a validé la décision
01:04 des pouvoirs publics britanniques, c'est que comme le prince Harry
01:07 s'était déchargé de ses fonctions d'aufin de la couronne britannique,
01:14 eh bien il n'était plus justifié que le contribuable anglais
01:18 prenne à sa charge sa sécurité.
01:21 Et que ce serait fait au cas par cas, selon l'endroit où il se rend.
01:24 Selon les événements.
01:25 Selon les événements.
01:26 Mais qu'on ne lui collerait pas deux gardes du corps
01:28 payés par l'État anglais en permanence.
01:31 Et donc lui, il n'était pas content parce qu'il estime,
01:35 et d'ailleurs à mon sens, lui, pour le coup, il estime relativement à raison,
01:38 que dès lors qu'il pose le pied sur le sol anglais en tout cas,
01:42 il est quand même fort susceptible qu'il soit reconnu, d'être reconnu,
01:46 et donc potentiellement embêté par je ne sais qui qui passerait par là.
01:52 Et ça n'est pas le cas de tous nos anciens ministres de l'intérieur
01:56 et tous nos anciens premiers ministres,
01:59 qui y compris jusqu'aux plus parfaits inconnus
02:02 que tout le monde a oublié depuis longtemps.
02:04 Comme qui par exemple ?
02:05 Je ne citerai pas de nom pour ne pas être désobligeant,
02:07 mais vous prenez la liste des anciens ministres de l'intérieur
02:09 et la liste des anciens premiers ministres,
02:11 il y en a quand même plein, et même à mon avis la majorité,
02:14 dont maintenant tous les Français se foutent éperdument.
02:16 Mais ce n'est pas les Français qui agressent les anciens ministres,
02:18 c'est les islamistes.
02:19 Oui, alors bien sûr.
02:20 Mais alors attendez, juste…
02:22 C'est sûr que les islamistes…
02:25 Si nos anciens ministres de l'intérieur sont protégés par les services secrets,
02:27 c'est parce qu'ils savent, en regardant les réseaux sociaux,
02:30 qu'il y a encore des menaces réelles.
02:31 Christophe, il est naïf.
02:33 Revenez à la couronne.
02:34 Non mais c'est très touchant chez Christophe,
02:36 c'est qu'après des années d'expérience,
02:39 il garde cette espèce de naïveté.
02:41 Pardonne-moi cher Christophe de ne pas penser que,
02:44 pour citer par exemple un nom parmi d'autres…
02:46 Non mais je ne veux pas citer…
02:47 Mais si, on veut des noms.
02:48 Vous étiez sur le point de nous donner un nom.
02:50 Excusez-moi, mais je ne pense pas…
02:52 Non mais ça donnera un peu de contenance à votre compte.
02:54 Bernard Cazeneuve, ministre de l'intérieur, pendant les attentats,
02:56 il n'est pas menacé ?
02:57 Eh bien je ne pense pas.
02:58 Non, je ne pense pas.
02:59 Je pense que si Daech pouvait abattre un ancien ministre de l'intérieur…
03:02 Ah, je n'ai pas d'idée.
03:03 Je ne pense pas qu'entre le parc Monceau et le parc Monceau…
03:08 Mais en tout cas, on ne sait pas un bon exemple.
03:10 Édith Cresson, à mon avis, n'a pas une fatwa sur le dos.
03:14 Mathias Feckel, qui a été ministre de l'intérieur,
03:16 à mon avis, n'a pas une fatwa sur le dos.
03:18 François Baroin, qui est quelqu'un de remarquable par ailleurs sans doute,
03:22 je ne pense pas qu'il ait une fatwa sur le dos.
03:24 Juste un point sur les règles.
03:25 Donc tous les anciens présidents, anciens premiers ministres
03:28 et anciens ministres de l'intérieur ont droit à une protection…
03:31 Ils ont garde du corps, mais parce que ça induit…
03:33 Intérieur, Défense, Affaires étrangères, c'est clignotant.
03:35 Et ça induit…
03:36 Il faut se débarrasser de cette protection.
03:38 Et ça induit…
03:40 Castex, d'ailleurs, a refusé.
03:41 Bon, maintenant, il en a un au-dessus de la RATP,
03:43 alors qu'il pourrait prendre le métro.
03:44 Il prend le métro, non, il prend la photo.
03:46 Il pourrait le prendre plus, parce qu'il a quand même un chauffeur aussi.
03:48 On devrait lui sucrer son chauffeur.
03:50 Mais c'est garde du corps, plus chauffeur.
03:55 Et en réalité, moi, je ne pense pas la même chose que Christophe.
03:57 Peut-être que j'ai tort.
03:58 Je pense que ce n'est pas pour des raisons de sécurité.
04:00 Je pense que c'est parce qu'on est une vieille monarchie,
04:03 qu'on a encore des nobles et qu'on met à disposition des carrosses.
04:07 Je pense que ce sont des fromages de la République.
04:10 Et je trouve, en gestionnaire, que j'aimerais que nous soyons tous
04:15 avisés des deniers publics.
04:17 Moi, j'aurais voté pour le candidat argentin, Millehy.
04:20 Mais oui, avec sa tronçonneuse.
04:21 C'est ça qu'il faut faire pour payer un chauffeur.
04:24 Parce qu'ils ont donc tous ces chauffeurs à ce titre-là.
04:27 Des chauffeurs avec gyrophares, d'ailleurs.
04:28 Parce que pour des raisons soi-disant de sécurité, là aussi,
04:30 ils ont un gyrophare.
04:32 Il faut quatre chauffeurs.
04:34 Il faut quatre salariés pour avoir un chauffeur,
04:37 pour qu'il se relaie pour conduire la voiture.
04:39 Il faut quatre personnes, plus le garde du corps.
04:41 Mais imaginez ce que ça coûte, je veux dire.
04:44 On a le droit quand même d'avoir...
04:46 Non mais c'est une vraie question qu'il pose.
04:47 Est-ce que ce n'est pas un peu excessif ?
04:49 Prenons l'exemple anglais et supprimons ça.
04:51 Il faut faire le tri et agir avec circonspection.
04:53 Mais moi, je fais confiance aux services secrets
04:55 qui n'ont pas du tout envie de perdre leur temps
04:56 à jouer les laquettes carrosses pour dire "lui, on le protège".
05:00 Parce que là, il y a encore des menaces sur lui.
05:01 Oui, parfois, il y a des dépenses inutiles, effectivement.
05:04 Bien sûr, on a supprimé d'ailleurs des plantons.
05:07 Je pense que les systèmes de bureau et de secrétariat
05:09 qui sont alloués, Advitam, Eternam, on peut le réviser aussi.
05:12 Parce que là, on va avoir une kyrielle de jeunes premiers ministres
05:14 et de jeunes anciens présidents.
05:16 Ça, on peut faire des économies, c'est évident.
05:18 À la cabane, ça va trop loin ?
05:20 Qu'est-ce que vous pensez de ce qu'il dit, Charles Consigny ?
05:23 On ne devrait pas systématiquement protéger
05:26 tous nos anciens premiers ministres,
05:28 ministres de l'Intérieur, anciens présidents ?
05:30 Je pense que c'est...
05:31 Je veux dire, c'est marginal, le surcoût.
05:35 Ah bon, il dit toujours ça ?
05:36 Non mais moi, je vais prendre un chauffeur...
05:38 Non mais t'as raison, Anna.
05:39 Moi, je vais prendre un chauffeur et un garde du corps
05:41 et je vais envoyer la facture tous les ans
05:43 au ministère de l'Intérieur.
05:45 Et je vais leur dire "mais écoutez, c'est marginal,
05:47 vous pouvez me payer mon chauffeur en un septembre".
05:50 Mais les gens galèrent à payer leur passe Navigo.
05:53 Mais c'est facile, devant un micro,
05:55 il y a quelque chose d'un peu...
05:57 C'est un peu démago, devenir ça devant un micro.
06:01 Mais parce qu'on peut tous le dire,
06:03 il faut chasser les dépenses inutiles, Charles.
06:06 On sera tous d'accord.
06:08 Non mais ce n'est pas que ça que dit Charles.
06:10 Charles dit aussi...
06:11 J'adore quand vous défendez Charles.
06:13 Non mais là, vous êtes assez peu souvent...
06:15 C'est la fin de la soirée.
06:16 Désormais, Pablo défend Charles.
06:18 Il faut défendre, pardon,
06:21 nos grands ministres et nos présidents de la République
06:23 de leur piédestal.
06:24 Le standing.
06:25 En fait, c'est insupportable.
06:26 Ce standing qu'ils conservent,
06:27 même une fois leur fonction terminée,
06:29 pendant leur fonction, déjà, c'est pas possible,
06:31 effectivement, tous les ors dans lesquels ils sont,
06:34 mais une fois qu'ils ont terminé, on pourrait leur dire
06:36 "quand même, c'est fini maintenant,
06:38 on coupe le robinet, etc."
06:40 Après, ce n'est pas comparable avec ce qui se passe
06:42 quand même au Royaume-Uni.
06:44 Là, on parle de la sécurité, mais les dépenses de la couronne,
06:47 tout est en frais du contribuable.
06:49 Le costume de la reine, l'aide soignante, le machin,
06:51 tout ça, c'est frais.
06:53 C'est pareil pour le président français.
06:54 En exercice, c'est pas ?
06:56 Il n'a pas un château.
06:57 Le président en exercice.
06:58 Exactement.
06:59 Et il sert quand même à autre chose que juste faire coucou
07:00 depuis sa fenêtre, depuis la tête de sa voiture.
07:02 Et on n'a plus de monarchie aux dernières nouvelles.
07:04 Donc c'est normal qu'on ne s'en fasse pas.
07:05 On a les regrets de la monarchie.
07:08 On garde nos grands ducs.
07:09 Mais il faut aller dans une soirée parisienne,
07:14 quelque chose qui réunit beaucoup de monde.
07:17 Il y en a de temps en temps où tout à coup,
07:19 vous avez plein d'officiels.
07:20 Tout le monde n'y a pas accès, Charles.
07:21 Il faut y aller ensemble.
07:22 Allez-vous en voiture ?
07:23 Allez-vous en voiture ?
07:24 Ça, c'est votre vie de VIP, Charles.
07:27 Moi, j'y vais en métro et en Vespa.
07:30 En voiture ?
07:31 En Vespa, taxé par Madame Hidalgo.
07:33 C'est encore un autre sujet.
07:35 Elle aussi devrait rendre son chauffeur.
07:37 Quand vous allez dans ce genre de soirée,
07:39 mettons à une commémoration,
07:40 allez à la panthéonisation de Manchur.
07:42 Je n'étais pas invité.
07:43 Mais ce genre d'événement-là,
07:45 les voitures avec chauffeur de ces gens
07:49 soi-disant tellement en danger,
07:50 sont obligées de se garer en épis
07:52 tellement elles sont nombreuses.
07:53 Elles ne peuvent pas se garer rectilignes
07:55 les unes à côté des autres.
07:56 Elles sont en épis tellement il y en a.
07:58 Il a raison.
07:59 Mais excusez-moi, c'est le festival de Cannes permanent.
08:02 C'est une nomenclatura.
08:04 Comme il y en avait une en Allemagne de l'Est.
08:07 C'est ça la réalité.
08:09 Mais c'est ça la réalité.
08:10 Moi, je dis qu'il faut tronçonner.
08:12 Il y a un coup de balai d'économie budgétaire
08:15 à faire sur ce standing-là.
08:17 Attention à la dimension de sécurité.

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