TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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TVTranscription
00:00 -Chéri, on va maintenant passer aux invités du soir.
00:03 Il y a une femme de 99 ans,
00:05 violemment agressée devant un centre commercial
00:07 pour son sac à main. Que s'est-il passé ?
00:09 Michel Marie est avec nous ce soir. Regardez.
00:11 Regardez.
00:13 -Ils ne vont pas tolérer que des personnes âgées
00:15 se fassent agresser, comme des enfants.
00:17 C'est inadmissible.
00:18 Ils pourraient penser que ça pourrait être leur mère,
00:20 leur grand-mère. Il faut réfléchir un peu.
00:21 -C'est simplement incompréhensible.
00:24 C'est ma voisine.
00:27 Elle habite avec sa soeur.
00:29 On ne le voit pas très souvent, mais c'est vraiment...
00:31 Comment on peut faire ça pour une vieille dame
00:34 qui n'a rien demandé et qui ne mérite que du respect ?
00:38 Donc c'est vraiment quelque chose...
00:40 On ne comprend pas comment des personnes
00:42 puissent agir de la sorte.
00:44 -Michel Marie, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:45 Il est 20h53, on est en direct.
00:47 Une femme de 99 ans.
00:49 -Elle allait fêter ses 101 ans le 12 mars.
00:52 -Donc elle avait 100, alors. -Elle avait 100 ans.
00:54 -Elle est passée de 99 à 101.
00:57 -Elle avait 100 ans.
00:58 -Peu importe ce qui lui est arrivé.
01:01 Evidemment, extrêmement grave.
01:04 C'est une lâcheté absolument sans nom.
01:08 Cette femme était accompagnée d'une autre personne.
01:12 Je crois que c'est sa fille.
01:13 Ces faits se déroulent lundi matin
01:16 au centre commercial des Ulysses, donc dans le 91.
01:20 Il est aux alentours de 10h20.
01:21 Elle rentre de faire ses courses.
01:23 Elle a son sac à main autour de l'épaule.
01:28 Elle est sur le parking du centre commercial.
01:30 À ce moment-là, un véhicule s'arrête
01:33 en plein milieu du parking, à la hauteur de cette femme.
01:36 Un individu descend.
01:38 Ils sont 2, peut-être 3 dans le véhicule.
01:40 Il y en a un qui descend, qui fonce sur elle.
01:45 Il lui arrache le sac à main.
01:46 Une violence incroyable.
01:48 Et la pauvre femme tombe suite à la violence de l'arrachage.
01:53 Elle chute lourdement et elle se casse l'humérus.
01:58 Elle se déboîte l'épaule.
01:59 Et pendant ce temps-là, l'agresseur repart avec la voiture
02:03 dont le moteur était resté tournant et prend la fuite.
02:07 Voilà, ça, c'est le premier acte.
02:10 Elle a été bien évidemment hospitalisée.
02:14 Elle doit être opérée.
02:17 Et je pense que, compte tenu de son âge,
02:20 la cicatrisation, ça va être...
02:23 -On pense très fort à elle et à ses enfants,
02:25 bien entendu, à sa famille.
02:26 Mais forcément, franchement, c'est inadmissible.
02:29 -Elle s'appelle Micheline.
02:33 Alors, la chance qu'on a quand même dans cette histoire,
02:35 c'est qu'il y a eu une vidéo,
02:37 enfin, il y a de la vidéosurveillance.
02:39 Et donc, l'agression a été filmée.
02:42 La police détient donc les images.
02:45 On sait que le véhicule est un Ford Focus.
02:47 On sait qu'il a été volé 5 jours plus tôt.
02:51 Et le fait qu'il y ait des images des agresseurs
02:57 permet d'être optimiste sur...
02:59 -Pour l'instant, ils n'ont pas été retrouvés.
03:01 -Je crois savoir qu'ils ont été identifiés,
03:04 mais en tout cas, ils n'ont pas été interpellés.
03:06 -On espère qu'ils vont être interpellés assez rapidement.
03:07 -J'espère aussi, oui.
03:08 -Ils ne vont pas ressortir 2 jours après.
03:10 -Normalement, ils encourt quand même une peine.
03:12 -7 ans. -Oui, ils encourt 7 ans.
03:15 -On espère surtout qu'ils vont les prendre, les 7 ans,
03:18 qu'ils les encourt.
03:19 -C'est le maximum de la peine.
03:21 -C'est le maximum.
03:22 -7 ans et 100 000 euros d'amende, c'est ça ?
03:24 -Oui.
03:25 -On va passer à cette autre histoire,
03:26 lundi, en plein après-midi, sur les Champs-Elysées, donc à Paris.
03:29 Il y a un autre drame qui s'est déroulé.
03:31 C'est un truc de fou.
03:32 Franchement, il faut que vous écoutiez cette histoire
03:34 parce que c'est incroyable.
03:36 En plein Champs-Elysées, il faut savoir que la venue
03:38 des Champs-Elysées, si vous êtes déjà venus à Paris,
03:40 c'est l'avenue où il y a le plus de passages,
03:42 que ce soit en plus à toute heure.
03:43 C'est un truc de fou, c'est-à-dire que les Champs-Elysées,
03:45 vous pouvez passer à n'importe quelle heure.
03:47 -Du monde. -Il y a toujours du monde.
03:48 C'est un truc de fou. -Ultra fréquenté.
03:49 -Oui, que ce soit même la nuit.
03:51 -Il y a même plus de monde la nuit.
03:52 -Bien sûr, oui, exactement.
03:54 -Ça a changé.
03:55 -Donc, une jeune fille de 12 ans agressée sexuellement
03:57 sur les Champs-Elysées, qu'est-ce qui s'est passé ?
04:00 C'était hier. Qu'est-ce qui s'est passé ?
04:01 -Alors, c'est effectivement à peu près comme ça.
04:04 Cette gamine de 12 ans, à 14h40, rentre de l'école.
04:10 Elle rentre chez elle, elle termine sa journée scolaire.
04:14 Et elle était donc avenue des Champs-Elysées.
04:17 Elle marchait pour rentrer chez elle lorsqu'un individu,
04:22 a priori complètement saoul, lui a sauté dessus,
04:25 l'a plaqué contre le mur.
04:27 -Elle était avec qui ? Elle était toute seule ?
04:29 -Elle était toute seule. -À 12 ans, rentrée de l'école.
04:31 -Avenue des Champs-Elysées à 14h40.
04:33 -C'est vrai que c'est fou.
04:35 -On n'imagine pas que ça peut être possible, en réalité.
04:38 Comme vous le disiez tout à l'heure, c'est l'avenue la plus fréquentée.
04:42 -A 14h40, on ne peut pas savoir le monde qu'il y a sur les Champs-Elysées.
04:45 -C'est noir de monde.
04:47 Les parents ont probablement dû imaginer,
04:50 et je leur fais évidemment pas le reproche,
04:53 qu'elle ne risquait rien.
04:55 Et là, ce type l'a plaqué contre le mur,
04:58 on parlait d'agression sexuelle, c'est pas aussi clair que ça,
05:02 parce qu'on sait pas ce qu'il a voulu faire.
05:04 Probablement, c'est une agression sexuelle,
05:06 mais il était tellement en soupe, de toute façon,
05:08 et ça sera d'ailleurs un problème, plus tard,
05:11 pour le magistrat instructeur, de qualifier
05:15 en agression sexuelle ou pas,
05:20 parce que c'est bien gentil de poursuivre les gens
05:25 avec une qualification,
05:26 il faut encore que ça tienne dans le tribunal,
05:28 sinon on les relaxe, et c'est pire que tout.
05:30 Donc il faut vraiment viser juste, en termes de droit...
05:34 -Il s'est passé quoi, en fait ?
05:35 -Comment ? -Il s'est passé quoi, en fait ?
05:37 Comment ça a pu se passer ?
05:38 -Cet homme, lui... -Il était dans la rue ?
05:42 -Il était dans la rue avec son cartable,
05:43 elle rentre chez elle, il est 14h40,
05:46 ce type, il saute dessus, la plaque contre le mur,
05:50 et il a pas eu le temps de faire grand-chose, a priori,
05:52 parce qu'elle a tellement crié fort,
05:55 il y avait deux vigiles, deux agents de sécurité
05:57 de la boutique Cartier, du magasin Cartier,
06:00 qui étaient juste à côté,
06:02 qui ont entendu les cris de la gamine,
06:04 et ils se sont intervenus, ils ont bloqué l'individu,
06:07 ils l'ont plaqué au sol, et pendant ce temps-là,
06:10 on a prévenu la police, la police est arrivée très vite,
06:12 et il a été placé en garde à vue, en fait,
06:14 en dégrisement d'abord, et en garde à vue ensuite.
06:16 -C'était pas tout à fait sur les champs, non ?
06:18 -Comment ? -C'était juste sur les champs ?
06:19 C'était juste à côté ?
06:20 -Moi, j'ai eu l'information à venir...
06:22 -Cartier, 154, Champs-Elysées.
06:24 -Boutique. -154, Champs-Elysées, l'agression.
06:26 -D'accord. -Et donc, il voulait rajouter des choses.
06:29 -En fait, elle a eu extrêmement peur,
06:30 parce qu'il l'a saisie et il l'a plaqué littéralement au mur.
06:33 Alors, effectivement, on sait pas si c'est une agression sexuelle,
06:35 mais elle a été littéralement effrayée.
06:38 C'est vrai que ces hurlements ont fait sortir les vigiles.
06:41 Il faut tirer un immense coup de chapeau aux vigiles.
06:43 Franchement, formidable.
06:44 Ils se sont intervenus tout de suite, et ils ont ensuite appelé la police
06:48 pour que cet homme, un Irakien, soit interpellé.
06:52 -Il est jeune, il est né en 1987, donc il a pas 40 ans.
06:56 -Il est jeune, mais il est con. -Ah, il est très con.
06:58 -Il est très dangereux aussi.
07:00 Il est con, mais surtout, plus con que Jodh, pour moi.
07:02 -Et puis, il était bourré.
07:03 -En plus, j'habite dans le quartier, moi.
07:05 -Ah oui ? -Ouais, j'espère le rencontrer.
07:07 -Il faut rappeler que le fait qu'il soit ivre,
07:09 c'est une circonstance aggravante.
07:11 -Oui, j'espère que c'est une situation aggravante.
07:12 -Je suis d'accord. -Mais c'est un truc de fou.
07:14 -Parce qu'au départ, quand il l'a plaqué,
07:15 il l'aurait touché sur des parties...
07:18 -Non, mais franchement...
07:20 -Et lui, il faisait quoi, lui, là ?
07:22 -Ah bah lui, son statut administratif est en cours de vérification,
07:26 donc on ne sait pas.
07:28 -Mais il y aurait à un moment donné une chance sur deux
07:30 pour qu'il soit... -Il dit qu'il est touriste.
07:32 Et il a réclamé l'aide de son ambassade.
07:35 Alors, il ne serait pas sous eQTF.
07:37 On parle, je mets, un conditionnel d'une situation irrégulière,
07:40 mais je mets un gros conditionnel.
07:41 -Il était tout seul, cet abruti ? -Seul.
07:44 -Pour le moment, il était absolument seul.
07:46 -Au moment de l'agression, oui.
07:47 -Il n'y a pas du tout de complice.
07:48 Il s'est jeté sur la petite fille.
07:49 -Oui. -Totalement.
07:51 -Moi, je trouve que, bien sûr, les faits sont choquants,
07:53 mais l'endroit ne me choque pas non plus tant que ça,
07:55 parce qu'il faut arrêter de croire que les champs, c'est bien fréquenté.
07:57 Moi, quand je vais, c'est l'un des endroits
07:59 auxquels je me sens le moins sereine et très mal fréquenté.
08:02 Et surtout la nuit, ça, c'est horrible.
08:04 -Là, c'est pas la nuit, c'est 14h40.
08:06 -Je ne me sens pas si bien fréquentée que ça.
08:07 -Il y a une rue parallèle qui est la rue de Pontieu
08:08 où il y a des fusillades régulièrement en sortie de boîte de nuit,
08:10 donc le matin à 5, 6h, 7h du matin.
08:12 Et c'est vrai que le soir, mais tôt, à partir de 22h,
08:14 il y a énormément de dealers, maintenant, sur les champs,
08:16 qui proposent de la drogue toute la soirée, donc même s'il y a du monde,
08:17 ça devient dangereux et le prix du mètre carré
08:19 est en train de baisser drastiquement sur les champs.
08:20 -Bien sûr. On va enchaîner avec cette histoire incroyable.
08:23 Dans un instant, maintenant, d'ailleurs, on va recevoir Franck,
08:26 un homme qui a perdu ses parents.
08:28 Ils ont été renversés par une voiture
08:29 alors qu'ils traversaient la rue sur le passage piéton.
08:32 Les coupables n'ont jamais été retrouvés
08:34 et Franck ne perd pas espoir et entame une troisième semaine
08:37 de grève de la faim pour faire avancer l'enquête.
08:39 Michel, est-ce que vous pouvez nous raconter l'histoire
08:42 avant que Franck nous parle de sa grève de la faim ?
08:44 -C'était le 11 octobre 2018.
08:48 Les parents Philippe et Agnès, 81 et 83 ans,
08:55 sortent de l'hôpital Victor-Provo à Roubaix
08:59 et ils avaient été consultés à un cardiologue
09:02 et donc ils sortent de l'hôpital, ils sont main dans la main,
09:05 ils traversent, il y a les passages cloutés,
09:07 et ils sont au milieu des passages cloutés.
09:09 J'imagine qu'à ce stage-là, ils ne marchent pas très vite
09:11 et arrivent à une voiture, on pense que c'est une 407
09:14 ou une 406 ou une 407 coupée,
09:16 qui arrive et qui les heurte très violemment
09:22 et qui provoque donc le décès de ces deux personnes âgées.
09:27 On était en 2018, on est en 2024
09:33 et a priori, l'enquête a été clôturée en 2020.
09:38 Je crois que le fils de ces malheureuses victimes
09:41 a été avisé deux ans plus tard
09:44 et aujourd'hui, il n'y a plus de cadre juridique,
09:47 donc c'est très compliqué.
09:49 L'enquête n'a pas fonctionné,
09:53 les policiers se sont heurtés à je ne sais trop quelle difficulté,
09:58 en tout cas, il n'y a pas de résultat probant
10:02 et aujourd'hui, l'actualité, effectivement,
10:04 c'est que le fils de ces gens qui sont décédés
10:08 essaye de faire bouger les choses en faisant une grève de la faim.
10:11 - Gilles.
10:13 - Oui, ce qui est extraordinaire, c'est qu'effectivement,
10:15 la voiture a été, le modèle a été identifié,
10:18 mais depuis lors, personne n'a pu témoigner,
10:21 personne n'a appelé, personne n'a signifié quoi que ce soit
10:24 et donc, on cherche un modèle de voiture, c'est ça,
10:27 mais monsieur voudrait effectivement que des gens parlent,
10:30 à défaut que, évidemment, le conducteur se signale,
10:33 mais que des gens parlent.
10:34 - Vous voudrez plus que ça ?
10:35 - Alors, le truc fou, je vais vous le dire dans un instant,
10:38 le truc fou dans cette histoire, pour le moment,
10:40 Franck, vous allez nous le dire d'ailleurs, vous-même,
10:42 Franck, vous êtes en grève de la faim.
10:44 - Oui.
10:45 - Depuis combien de temps ?
10:46 - 17 jours.
10:47 - 17 jours.
10:49 - Oui.
10:50 - Pourquoi ?
10:51 - Pourquoi ? Parce que je reste persuadé que sur Roubaix,
10:53 il y a des gens qui savent quelque chose.
10:55 - Exactement.
10:57 Il paraît que lors d'un appel à témoin,
10:59 un homme vous a révélé l'identité du coupable, selon lui,
11:02 donc c'est ça, l'affaire qui est folle, c'est ça, l'histoire.
11:05 - 50 jours pour jour après, oui.
11:07 - C'est ça.
11:08 Donc, il vous a dit "je sais qui c'est".
11:10 - Oui, il m'a donné le nom du coupable et le nom de son complice.
11:16 - C'est fou.
11:17 - Et la police ne peut rien faire parce que la personne
11:20 ne veut pas témoigner.
11:21 - Non mais oui, mais bon, quand même, quand on nous dit,
11:24 voilà, on peut aller vérifier, on peut aller quand même
11:27 entendre la personne, la police, elle vous dit quoi
11:30 quand vous leur donnez ces informations ?
11:32 - Ah ben, ils sont venus le lendemain me voir,
11:35 mais la première chose qu'on m'a demandé,
11:37 c'est le nom du témoin et sa plaque d'immatriculation.
11:41 Moi, j'avais rien, j'étais content, j'avais le nom de l'assassin,
11:45 pour moi, ça suffisait, mais non, pas du tout.
11:48 - Alors, ce qui est fou, c'est que, en 2023,
11:51 donc 5 ans après le décès de vos parents,
11:53 vous faites régulièrement des appels à témoin devant l'hôpital
11:55 sur les lieux d'accident, et donc, il y a un homme qui vient vous voir
11:58 et vous dit qu'il connaît l'identité du coupable, selon lui,
12:00 de son complice, comme vous dites, il vous révèle l'information
12:03 que vous attendez depuis 5 ans, dans l'euphorie,
12:05 donc vous vous empressez de rentrer chez vous
12:07 et de transmettre les informations à la police,
12:10 malheureusement, vous ne prenez pas l'identité du témoin.
12:12 Vous l'avez revu, ce gars ? - Ben non, c'est pour ça
12:14 que je reste ce Roubaix, j'attends qu'il repasse,
12:17 un jour, je vais retomber dessus, c'est sûr.
12:19 - Donc, aux yeux de la police, ce témoignage ne vaut rien ?
12:22 - Non. - Donc, vous repartez de zéro ?
12:24 - Voilà, tout à fait. - Aujourd'hui, vous avez donc
12:26 l'identité du potentiel coupable de vos parents,
12:28 vous avez besoin de témoignages pour que ce soit retenu.
12:30 - Voilà, simplement. - Vous vous êtes renseigné
12:33 sur cette personne, sur ce qu'elle fait dans sa vie ?
12:35 - Oui, je me suis renseigné, mais sur les conseils
12:39 de mon avocat, je n'ai pas trop le droit de...
12:41 - D'accord, vous savez si cette personne a un casier judiciaire,
12:44 si elle a déjà été entendue au début de...
12:47 Elle a déjà été entendue au début de l'enquête ?
12:49 - Elle a été entendue dans le cadre de l'enquête, oui.
12:51 - Pourquoi elle a été entendue dans le cadre de l'enquête ?
12:53 - Parce que le profil pouvait correspondre, justement,
12:58 à la personne qui avait assassiné mes parents.
13:00 - Donc elle a été entendue par la police, donc mine de rien,
13:02 mais elle a été juste entendue après l'air parti,
13:04 c'est fou, cette histoire, mais cette personne vous dit
13:06 que c'est ce monsieur le coupable.
13:10 Vous avez essayé d'aller le voir ?
13:13 - Ah, je n'ai pas son adresse. - D'accord.
13:16 - Je me suis renseigné, je n'arrive pas à trouver l'adresse,
13:18 j'ai demandé à la police, elle n'a pas voulu me la donner,
13:21 je dis "donnez-la-moi discrètement", mais non, ils ne veulent pas.
13:26 Parce que moi, ce que je fais devant l'hôpital Victor-Provo,
13:29 je vais aller le faire devant chez lui.
13:31 Moi, je veux simplement... Je ne demande rien,
13:33 je veux juste la justice pour mes parents, c'est tout, pas marre.
13:36 Une fois qu'il est arrêté, j'arrête tout, je retourne dans l'anonymat,
13:40 et ça me va très bien, quoi.
13:43 - Alors, aujourd'hui, vous recevez beaucoup de marques de soutien,
13:46 mais ce qui est bizarre, c'est que vous avez fait une grève
13:49 de la faim depuis 17 jours, et il n'y a pas une autre personne
13:52 qui est venue vous voir pour vous dire "on sait qui c'est" ?
13:55 - Non, pour le moment, non.
13:58 - Il n'y avait pas eu de témoins lors de cet accident ?
14:01 - Beaucoup de témoins, si, en fait, il y a eu...
14:04 Les principaux témoins, c'était les agents de sécurité
14:07 qui travaillaient à l'hôpital, c'est eux qui se sont intervenus
14:10 en premier, et ils ont dû bâcher justement parce que les gens,
14:14 les charognards prenaient mes parents en photo
14:17 alors qu'ils étaient décédés, quoi.
14:20 Mais non, depuis 17 jours, j'ai pas vraiment de...
14:23 L'enquête n'avance pas.
14:26 - C'est incroyable.
14:30 Alors, vous faites une grève de la faim depuis 17 jours,
14:33 pourquoi vous avez décidé de faire une grève de la faim ?
14:36 Parce que vous pensez que ça va faire boucher les choses ?
14:39 - Alors, depuis le 15 juin 2023, je vais à Roubaix
14:42 devoir l'hôpital 2 à 3 fois par semaine
14:46 avec mon enquête, pardon, ma pancarte, excusez-moi,
14:49 "Appel à témoins".
14:52 Et puis, voilà, à force, on fait partie des meubles
14:55 et les gens me voyaient plus.
14:58 Donc j'ai dit "Bon, c'est pas grave, je vais changer de pancarte"
15:02 et j'ai mis "Grève de la faim" et je reste devant
15:05 l'hôpital de Roubaix et je dors dans ma voiture.
15:08 Voilà, comme ça, les gens ne peuvent pas dire
15:11 "Tiens, il rentre chez lui, il est parti manger".
15:14 Non, je suis dans ma voiture, j'ai des couvertures,
15:18 je suis dans ma voiture, je suis dans ma voiture,
15:21 je suis dans ma voiture, je suis dans ma voiture,
15:24 je suis dans ma voiture, je suis dans ma voiture.
15:27 - Vous mangez ou pas du tout ?
15:30 - Non, non, non, non.
15:34 - Vraiment "Grève de la faim" ? - Ah oui, oui.
15:37 - Vous n'avez rien avalé depuis ? - Non, non, non.
15:40 - Vous vous sentez comment physiquement ?
15:43 - Motivé à mort, j'ai pas faim, je suis motivé,
15:47 je suis motivé, je suis motivé, je suis motivé.
15:50 - Vous avez demandé peut-être à votre avocat,
15:53 à mon avis, il a dû y penser, mais à faire saisir
15:56 directement le parquet pour réouvrir une information
15:59 ou réouvrir une enquête. - Mais l'enquête a été réouverte.
16:02 - L'enquête est réouverte ? - Oui, oui, oui.
16:06 Suite au tollé médiatique, j'ai appelé les journalistes,
16:09 j'ai fait une pétition en ligne, on est à 46 000 signatures,
16:12 et mon épouse a écrit au procureur et du coup,
16:15 j'ai fait un appel au procureur, et j'ai fait un appel au procureur.
16:18 - Vous avez été en contact avec un avocat ? - Oui, bien sûr,
16:22 un avocat. - D'accord. Oui, Gilles.
16:25 - Une question pour Franck. - Oui ?
16:28 - Quand le témoin est venu vous parler de l'assassin potentiel,
16:31 vous étiez à ce moment-là devant l'hôpital ?
16:34 - Oui, tout à fait. - C'est pour ça que vous y retournez
16:38 en espérant que cette personne puisse revenir
16:41 ou que vous la recroiserez à ce moment-là ?
16:44 - Je ne demande rien. Juste qu'on me dise, bon, ben voilà...
16:47 Excusez-moi, je suis un peu ému,
16:50 mais juste qu'on me dise, bon, ben voilà,
16:54 je me ferai tes souffrances, rentre chez toi, voilà,
16:57 l'assassin, c'est lui. Après, il fera ce qu'il veut avec la justice,
17:00 c'est plus mon problème. Je réclame rien,
17:03 je veux juste son nom et le regarder dans les yeux,
17:06 lui dire "Pourquoi tu t'es pas arrêté ?"
17:10 Mes parents, c'est pas des sacs poubelle
17:13 qu'on écrase. Non, c'est inhumain,
17:16 c'est inhumain, honnêtement.
17:19 - Donc, aujourd'hui, vous avez fait un petit malaise ?
17:22 - Comment ? - Vous avez fait un petit malaise ?
17:26 - Oui, ce matin, oui, oui. Je voulais sortir la voiture
17:29 pour la mettre à ma place habituelle.
17:32 Voilà, j'ai fait un petit malaise,
17:35 je suis tombé... Voilà, je peux se retrouver un petit peu
17:38 aux urgences et puis ça passe. - Alors, vous voulez passer
17:42 un appel ce soir pour retrouver ce témoin,
17:45 qu'il témoigne sous X, c'est ça ? - Oui, oui, oui.
17:48 Parce que la personne ne voulait pas témoigner, parce que,
17:51 premièrement, elle a peur des représailles et, deuxièmement,
17:54 elle a eu affaire à la justice. - D'accord.
17:58 - Voilà, n'hésitez pas, vous pouvez témoigner sous X.
18:01 Et ça, c'est le plus important, vous témoignez sous X,
18:04 moi, je rentre à la maison, tranquille. Voilà.
18:07 On dévoile son nom à la police,
18:11 les assassins ne le sauront pas.
18:14 Donc, voilà, c'est quand même...
18:17 Il y a bien une personne sous Roubaix, quand même,
18:20 qui peut m'aider, juste m'aider.
18:23 En fait, je suis ici, c'est un appel au secours,
18:26 c'est un cri de détresse. Je n'en peux plus.
18:30 - Il faut dire, Cyril, qu'effectivement, le passage de Franck ce soir,
18:33 et vous, c'est vraiment le dernier espoir,
18:36 et toute la presse régionale, d'ailleurs,
18:39 qui vous épaule depuis le début, a fait des articles aujourd'hui
18:42 en signalant le passage de Franck dans l'émission
18:46 et en disant que c'était vraiment l'espoir
18:49 pour qu'enfin ce témoin se manifeste de nouveau
18:52 ou que d'autres personnes qui auraient pu voir ce véhicule
18:55 de marque 406 ou 407, 406, se signalent aujourd'hui.
18:58 - Mais attendez, vous avez essayé quand même de savoir
19:02 si ce suspect qui a été entendu par la police
19:05 avait une 406 ou une 407 ?
19:08 - Vous demandez ça à la police ou pas ?
19:11 - Non, la police ne nous l'a pas dit, mais on sait maintenant
19:14 avec tous les regroupements de témoignages
19:18 que la voiture venait certainement des Pays-Bas.
19:21 Donc on a deux chiffres et deux lettres,
19:24 et c'est pour ça qu'au début, on était parti sur un gars
19:27 qui habitait dans l'Aisne, parce que ça finissait par 02.
19:30 Mais en fait, non, c'est une voiture qui est certainement volée,
19:34 mais elle venait des Pays-Bas.
19:37 Elle a été réouverte, donc c'est quand même une victoire.
19:40 - Oui, largement, elle est réouverte depuis l'année dernière.
19:43 - Alors, je vous le dis, on m'envoie des messages,
19:46 sachez-le, en direct, si vous nous rejoignez à 20h12,
19:50 parce que ça bouge.
19:53 20h12 et 30 secondes, on rappelle votre histoire.
19:56 Vous avez entamé une grève de la faim depuis 17 jours
19:59 parce que vous voulez retrouver celui qui a fauché vos parents
20:02 sur une route, c'était en 2018.
20:06 Et depuis, on n'a pas retrouvé celui qui les a fauchés.
20:09 C'est quand même incroyable, d'ailleurs.
20:12 C'est fou, c'est incroyable.
20:15 Et encore une fois, s'il y avait eu les vidéosurveillances,
20:18 Gilles Verdes, tu vois, encore une fois,
20:22 tu es à côté de la plaque, et on l'aurait retrouvé très vite.
20:25 Donc tu es toujours contre la vidéosurveillance ?
20:28 - Contre la vidéosurveillance généralisée dans toute la France.
20:31 - On l'aurait retrouvée. Merci, Gilles Verdes.
20:35 - Merci à vous.
20:38 - Je vous remercie.
20:41 - Merci à vous.
20:44 - Merci à vous.
20:47 - Merci à vous.
20:50 - Merci à vous.
20:54 - Merci à vous.
20:57 - Merci à vous.
21:00 - Merci à vous.
21:03 - Merci à vous.
21:06 - Merci à vous.
21:10 - Merci à vous.
21:13 - Merci à vous.
21:16 - Merci à vous.
21:19 - Merci à vous.
21:22 - Merci à vous.
21:26 - Merci à vous.
21:29 - Merci à vous.
21:32 - Merci à vous.
21:35 - Merci à vous.
21:38 - Merci à vous.