L'individuel femmes, prévu ce jeudi à partir de 14h10 à Oslo, a été reporté à vendredi à cause de mauvaises conditions climatiques à Oslo (Norvège).
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00:00 L'individuelle femme va-t-il se courir aujourd'hui ou pas à Oslo ?
00:03 - Oui mais Saoud, le verdict est tombé.
00:07 Pas d'individuelle aujourd'hui.
00:08 Courses reportées pour les filles à deux mains.
00:10 Vous le voyez derrière moi.
00:11 Les conditions ne sont pas améliorées.
00:13 Au contraire, elles vont de mal en pire en fait.
00:16 Malgré les petites lumières qu'ils ont essayé d'allumer au bout des cibles,
00:19 on n'y voit pas grand-chose.
00:20 Les coachs ne peuvent pas faire les réglages
00:22 quand il n'y a pas de régal, il n'y a pas de course.
00:24 - C'est vrai qu'on n'y voit pas grand-chose effectivement derrière vous.
00:26 Le staff est encore là, les réactions à votre micro bien sûr.
00:30 Les biathlètes sont encore au stade ou pas Charles-Antoine ?
00:32 - Eh non, regardez, le pas de tir s'est vidé à vitesse grand V.
00:37 Il reste quelques carabines.
00:40 Patrick Oberroga, le coach des filles, coach norvégien des filles est encore là
00:46 mais le pas de tir se vide.
00:47 On retire les tapis.
00:48 Tout le monde s'en va mais Saoud ?
00:50 - Encore un petit peu parce qu'on est en direct évidemment.
00:54 Tanguy, il sait ça.
00:56 On va suivre la remise de médaille sur la Mastart junior
00:59 avec donc la médaille de bronze pour Fanny Bertrand.
01:01 Mais une première réaction depuis Oslo avec Jean-Paul Giacchino,
01:04 l'entraîneur de tir de cette équipe de France féminine.
01:06 - Jean-Paul, décision logique de reporter la course.
01:10 Vous étiez pour le début des réglages sur le pas de tir à côté des biathlètes.
01:15 - Oui, vraiment décision logique.
01:16 En plus, on avait les jumelles avancées.
01:18 En fait, on ne voyait rien.
01:20 Donc, on ne pouvait rien dire.
01:21 De toute façon, quand on est à la cible 1
01:23 et qu'on ne voit pas les dernières cibles, les derniers postes de boule à 30,
01:26 en fait, c'est que la visibilité n'est pas suffisante.
01:30 - Et quand la visibilité n'est pas suffisante, c'est aussi un problème pour vous
01:33 parce que les réglages, il faut qu'ils aient lieu pour qu'il y ait une course derrière.
01:36 - Exactement. Donc là, en fait, on ne peut rien leur dire.
01:39 Et en fait, voilà.
01:41 Donc, je ne comprends pas pourquoi l'organisation,
01:44 enfin l'IBU laisse faire déjà les réglages d'entrée.
01:48 Je ne comprends pas pourquoi en fait,
01:50 ils ne reportent pas avant l'heure de réglage.
01:53 Voilà, c'est un peu toujours comme ça.
01:56 Mais enfin bon.
01:57 - On se retrouve demain ?
01:59 - Bah normalement, on se retrouve demain, ouais.
02:00 Mais il paraît que demain, ils n'annoncent pas mieux.
02:02 Donc à suivre. Merci Jean-Paul.
02:06 - Jean-Paul Giacchino au Kiral un petit peu à juste titre ou pas, Fred ?
02:09 - Bah, on peut le comprendre.
02:11 C'est sûr que là, ils sont allés passer une heure et demie sous la pluie
02:15 à utiliser un peu de l'énergie pour la course de demain.
02:19 Donc on comprend un peu le mécontentement de Polo.
02:22 - Mais est-ce que c'est possible de décider avant ?
02:24 Parce que c'est vrai que ça fluctue tellement.
02:26 - Bah, on l'a vu en plus, tout à l'heure, Tanguy l'avait souligné.
02:28 Il y avait le vent qui pointait le bout de son nez.
02:31 Kidi Ivan dit que ça peut balayer aussi le brouillard.
02:34 Mais apparemment, le brouillard, il est bien installé du côté de Dolmenkollen.
02:37 - Et on le voit avec ces images, grâce à Jérémy Hatzmann
02:40 qui accompagne Charles-Antoine Norat.
02:41 On surveille la cérémonie de remise des médailles à Hautepas en Estonie
02:44 pour les championnats du monde junior sur la mass-start.
02:46 La médaille de bronze pour Fanny Bertrand, bien sûr, on va la vivre en direct.
02:51 Mais Anaïs, pour les biathlètes, c'est quoi le mieux ?
02:55 C'est être au stade et puis en fonction de ce qui se passe, c'est pas grave, on rentre
02:59 ou bien de prendre la décision un petit peu plus tôt pour mieux se préparer ?
03:03 - Bah, c'est vrai qu'ils ont les radars météo.
03:05 Donc, à chaque fois, on a confiance en Libu.
03:08 On sait qu'ils essaient de faire au mieux pour les athlètes.
03:11 Donc, on a toujours l'espoir que ça se lève et que ce soit tirable et que ça s'arrange.
03:16 Après, malheureusement, l'année dernière, c'était un petit peu la même chose déjà.
03:19 Mais ils nous avaient annoncé plus tôt, on n'était encore pas sortis de l'hôtel,
03:22 que déjà, ils avaient reporté.
03:24 Mais c'est vrai que là, ça fait de l'énergie.
03:26 En plus, s'il pleut, il fait froid potentiellement.
03:30 On arrive quand même sur une fin de saison, il y a des organismes fatigués.
03:32 Donc, c'est vrai que c'est jamais...
03:34 Ouais, quand on est athlète, c'est bien que ce soit annulé parce que finalement,
03:37 c'est pas juste pour tout le monde et tant mieux.
03:38 Mais c'est vrai que c'est un peu frustrant parce que ça fait de l'énergie qui est passée pour rien.
03:43 - Et une organisation à trouver parce qu'on voit qu'il y a des biathlètes qui sont encore là.
03:46 Tanguy, lui, il est là.
03:49 Charles-Antoine, pardon.
03:51 Charles-Antoine, on voit des biathlètes suédoises, notamment, qui sont là,
03:54 alors que les Françaises, elles, ont décidé quoi ?
03:56 - Oui.
03:58 Oui, oui, les Suédoises repassent au pas de tir, elles ont laissé leur carabine.
04:01 En fait, les filles, elles vont essayer quand même de faire quelques efforts.
04:04 C'est en tout cas le cas des filles françaises.
04:06 Elles sont parties skier quand même parce qu'elles étaient prêtes à courir finalement aujourd'hui.
04:10 Donc, elles sont parties faire quelques sprints, quelques efforts pour se réchauffer,
04:14 pour pas être après froid non plus.
04:15 Et je pense que les Suédoises, là, elles vont pas faire long feu sur le pas de tir.
04:18 - La chance, entre guillemets, pour les athlètes, c'est qu'à Oslo,
04:21 il y a quand même des dizaines de kilomètres de pistes de ski de fond derrière le stade
04:25 et qu'elles sont pas obligées de tourner en rond pour faire leurs heures
04:29 parce qu'elles vont pas rentrer à l'hôtel tout de suite.
04:31 Et je me souviens que l'année dernière, les Françaises étaient parties pour certaines skier dans la forêt.
04:35 C'est ce qu'on fait dans ces cas-là.
04:36 - Oui, finalement. Et puis l'autre chance, c'est que l'hôtel est pas loin aussi.
04:39 Donc, il n'y a pas le trajet aller-retour.
04:44 - Quand vous dites pas loin, c'est parce que Nove Miesto, c'était à 150 mètres.
04:48 - Oui, mais là, c'est pas 150 mètres, mais c'est quand même, je dirais, 350 mètres.
04:53 - Bon, ça va, ça reste proche, quand même.
04:54 - Il n'y a pas de bus qui attend les athlètes.
04:55 Chacun peut gérer son programme.
04:57 Parce qu'il y a 10 minutes de plus, sans faire attendre tout le monde,
05:00 chacun peut faire un petit peu sa vie et d'ailleurs peut arriver au stade aussi
05:03 en fonction de son horaire précis de réglage.
05:05 Tout le monde n'arrive pas en même temps, 1h30 avant, comme c'est le cas sur d'autres sites.