Nicolas Seube en conférence de presse à Pau
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00:00 d'avoir maîtrisé les débats pendant 75 minutes.
00:03 Et puis sur le dernier quart d'heure, la folie du football fait que des fois, les tendances
00:08 inversent.
00:09 Et comme on n'a pas été assez solides après avoir, je pense, le troisième but, je pensais
00:13 qu'il allait clore la rencontre.
00:15 Et finalement, on a repris la pression.
00:17 Mais je loue le courage des joueurs et le fait qu'on enchaîne.
00:20 Enfin, on enchaîne.
00:21 On avait ciblé quand même la capacité de cette équipe à faire des fois des erreurs
00:37 sur les sorties de balles.
00:38 On n'est pas loin de marquer rapidement sur l'interception de Mika qui lance Godson.
00:42 Je pense qu'on manque un peu de spontanéité sur cette action pour scorer.
00:45 Mais on l'a bien fait tout au long de la première mi-temps.
00:50 J'ai même le sentiment que sur la première mi-temps, on a réussi à bien travailler
00:54 avec le ballon, à ne pas se précipiter.
00:56 J'avais demandé d'être très juste sur le plan technique.
00:58 La première mi-temps, elle n'a plus qu'abouti.
01:03 La deuxième, on est un peu moins dedans.
01:05 Mais le changement avec Alex et aussi, quand je vous parle, qu'on avait besoin de vitesse
01:11 et de profondeur de banc pour pouvoir aussi amener d'autres âmes à notre équipe.
01:16 Amine, à ce poste-là, a fait mal à l'équipe adverse sur la transition et notamment la
01:21 profondeur.
01:22 Il est allé se chercher tout seul le troisième but.
01:24 Je suis content pour lui parce que c'est un garçon qui doutait.
01:28 J'espère un petit peu le réveiller.
01:31 Après, les assauts de fin de match, je pense que les puls ont dû monter un peu sur le
01:37 bon.
01:38 J'essaie de trouver à chaque fois les mots qui peuvent impacter les joueurs par rapport
01:50 à la personnalité de chacun.
01:51 C'est le cœur de notre métier.
01:53 Amine, c'est un garçon, il ne faut pas l'oublier, qui est issu du monde amateur.
01:56 Il a à peine trois ans, il jouait encore en R1.
02:00 Je lui ai tout simplement dit, joue comme si tu étais au quartier.
02:03 De toute façon, au pire, qu'est-ce qui va se passer ? Tu vas rater.
02:06 Je pense que ce genre de joueur doit arrêter de réfléchir.
02:11 Il a fait sur sa première action, il a tapé la barre, la deuxième aussi.
02:14 Après, forcément, la contrainte du milieu professionnel et de ces championnats-là,
02:19 c'est que lorsqu'on n'a pas le ballon, on doit être à même de pouvoir être très
02:23 sérieux sur le positionnement, le replacement.
02:25 Mais je suis content, vraiment heureux pour lui aujourd'hui.
02:28 Cette semaine magique, pour le Stinger, le camp 6 sur 6, est-ce que cette victoire importante
02:34 apporte quelque chose ?
02:35 Oui, je vais élargir ça à la période.
02:38 On a fait huit victoires en douze matchs.
02:40 Il faut de l'énergie pour atteindre ça.
02:45 Les joueurs sont allés batailler pour aller chercher cette victoire à l'extérieur,
02:51 dans un contexte en plus qui est toujours très difficile.
02:52 Il faut louer la capacité des joueurs à enfin prendre conscience qu'ils sont capables
02:59 de faire de grandes choses.
03:00 Mais aussi, j'avais demandé aux joueurs d'être capables d'être réguliers et de
03:05 confirmer.
03:06 On n'avait pas réussi à Guingamp, on n'avait pas réussi à Grenoble.
03:09 Et là, enfin, on confirme.
03:11 Et quand je vous dis que la dernière ligne droite, ça commence à se jouer maintenant,
03:16 je pense que je suis pas loin de la vérité.
03:17 Je pense que c'est une victoire d'huit ans qui pourrait faire passer des cas, ne serait-ce
03:22 qu'avec les deux défaites.