Jarry se confie sur sa relation compliquée avec son défunt père dans "Vivement dimanche" sur France 3.
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00:00 -Ton père te reproche de ne pas être un homme, un vrai,
00:03 dans le film.
00:04 Il y a une chose extraordinaire.
00:06 Tu vas l'accompagner.
00:08 Il dit qu'on ne s'aime pas, mais tu vas m'accompagner
00:11 jusqu'au bout. Il est malade.
00:13 C'est à ce moment-là qu'il va découvrir qui tu es.
00:16 -Il y a une vraie reconnaissance.
00:18 -Il va te dire ce que tu attends.
00:20 Il t'aime.
00:21 -Il va pas me dire "je t'aime", il va me dire "va vie et deviens".
00:25 Et ça, ça m'a libéré.
00:28 -Il serait heureux de te voir en pleine lumière, non ?
00:32 -Moi, je sens mon père beaucoup plus présent,
00:35 mort que vivant.
00:36 Je le sens dans tous les moments importants de ma vie.
00:40 Quand ça a été la naissance de mes enfants,
00:42 quand je suis sur scène, je pense à lui.
00:45 Je pense qu'il est le résultat de ce que je suis aujourd'hui.
00:48 S'il n'avait pas été cet homme, je n'aurais pas été aussi...
00:51 Je ne me serais pas autant battu pour mes convictions.
00:54 -Sans Janine, tu serais plus là.
00:57 -Sans ma mère, je ne serais plus là.
00:59 Mais de toute façon, les mères sont incroyables.
01:01 Elles savent.
01:03 Elles sont souvent dans l'ombre, elles nous accompagnent.
01:06 J'ai un respect immense pour les mères, mais pour les femmes.
01:09 Maintenant que je suis père, je me rends compte
01:12 à quel point c'est difficile de laisser ces enfants grandir,
01:16 faire leurs propres choix sans intervenir,
01:18 sans avoir envie de les surprotéger.
01:20 Ma mère a eu cette intelligence-là.
01:23 Et je lui dis "je t'aime, maman".