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Transcription
00:00 CNCF face à la justice aujourd'hui.
00:02 Le procès de l'accident DEC Versailles en Alsace s'ouvre.
00:06 Ce TGV qui en novembre 2015 avait déraillé.
00:09 C'était le premier drame de ce genre pour une ligne à grande vitesse.
00:12 Et c'est un traumatisme encore aujourd'hui pour les familles de victimes
00:15 qui réclament justice, Mélina Fachin.
00:18 Cet après-midi du 14 novembre 2015, la rame TGV à l'essai
00:22 sur cette future ligne à grande vitesse amorce un virage trop vite,
00:25 bien trop vite, 265 km/h,
00:28 soit près de 90 km/h au-dessus de la vitesse recommandée.
00:32 Le freinage survient deux kilomètres trop tard.
00:34 L'accident est inévitable.
00:36 Le train et ses wagons basculent, heurent un pont et plongent dans un canal en contrebas.
00:40 Le bilan est catastrophique.
00:42 11 morts et 42 blessés.
00:44 Pour M.
00:44 Gérard Chaimla, avocat d'une cinquantaine de parties civiles,
00:47 le drame résulte d'une suite d'erreurs incompréhensibles.
00:50 Dans l'équipe de conduite, on a des gens qui ne savent pas réellement calculer
00:53 une distance de freinage.
00:55 On a désactivé le freinage automatique qui existe dans un TGV.
00:59 Et là, vous basculez dans la faute qui est plus humaine,
01:03 qui est une faute d'organisation dans le groupe SNCF.
01:07 C'est pourquoi la SNCF et deux de ses filiales sont jugées à partir d'aujourd'hui.
01:10 En plus d'un conducteur, d'un pilote et d'un cadre,
01:13 on attend qu'elles assument enfin leur part de responsabilité lors de ce procès,
01:17 insiste l'avocat.
01:18 Mélina Fachin pour Europe 1

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