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00:12 Vincent Pourquerête Boisserain, section Mobilité et Transport.
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00:20 Les travaux de SNCF Réseau sur cet axe ne peuvent se réaliser que la nuit,
00:26 le week-end ou les jours fériés qui occasionnent des ponts relativement importants.
00:31 Et comme par hasard, la programmation des événements au Stade de France se fait à peu près au même moment.
00:37 On comprend bien que interrompre la circulation longtemps sur un axe qui est des plus fréquentés d'Europe n'est pas envisageable.
00:45 On comprend aussi que le Stade de France peut répondre à des injonctions,
00:49 voire à des obligations qui résultent d'un calendrier que personne d'autre ne maîtrise.
00:53 [Musique]
00:59 Nous avions pour objectif dans cette mission, d'une part, de faire en sorte que les deux protagonistes
01:05 échangent le plus en amont possible et de bonne foi l'ensemble des informations
01:10 qui pouvaient permettre de faire une projection à moyen terme.
01:14 Deuxièmement, de fournir aux décideurs les moyens, le moment venu ou le cas échéant d'un arbitrage.
01:21 Pour cela, avec Philippe Yvain de l'Inspection Générale de l'Administration,
01:25 Bertrand Jarive de l'Inspection Générale de l'Éducation, du Sport et de la Jeunesse,
01:30 il nous aura donc fallu faire plusieurs choses.
01:33 La première, c'est de mettre en lumière que, bien que discontinue,
01:38 l'ensemble des travaux entrepris répondait à une logique et à une cohérence certaine
01:43 et suivaient surtout un chemin critique qui permettait d'atteindre en 2030
01:47 un gain de régularité de 10 points qui était un objectif attendu
01:52 et qui est un objectif attendu par l'ensemble des usagers, notamment du RERB.
01:57 La deuxième chose était de faire comprendre que le Stade de France
02:01 avait lui aussi des contraintes qu'il ne maîtrisait pas ou peu
02:05 et que par conséquent, il fallait tenir compte de leur calendrier
02:09 et de certains points en particulier et identifier bien évidemment les zones de conflit.
02:14 Ensuite, réduire les zones de conflit partout où c'était possible
02:18 et proposer une méthode de résolution des conflits par arbitrage,
02:22 si c'était nécessaire, par la puissance publique.
02:24 Dans ces conditions, nous avons proposé quatre recommandations au gouvernement
02:34 qui vont dans le sens que je viens de décrire jusqu'à présent.
02:38 La première était de voir comment on pouvait moduler les contraintes des uns et des autres,
02:42 soit en décalant les travaux, soit en limitant les jauges,
02:46 soit en échangeant des dates, soit tout simplement en optimisant
02:51 les capacités de transport résiduels qui permettaient d'évacuer
02:54 un certain nombre de spectateurs malgré l'absence par exemple du RERB.
02:59 Ensuite, il fallait établir un calendrier à court terme,
03:03 disons jusqu'à l'horizon 2025, et faire en sorte qu'il y ait
03:07 le moins d'arbitrage possible à rendre et qu'il puisse être tenu.
03:11 Puis, nous avons suggéré qu'une instance pérenne de conciliation et d'arbitrage
03:16 puisse être mise en place en appui du préfet de région,
03:19 afin de faciliter évidemment les décisions.
03:23 Et enfin, sachant que la concession actuelle du Stade de France s'achevait en 2025,
03:29 il nous a été demandé de prévoir des besoins à l'horizon 2030
03:34 d'interruption de circulation, afin de pouvoir annexer au cahier des charges
03:38 de l'appel d'offres en cours un certain nombre de points
03:42 qui devaient être pris en compte par le futur exploitant du Stade de France.
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