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Des leaders de communautés ainsi que des exciseuses de la localité de Man (dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire), ont été sensibilisés au cours d’un atelier, à l’abandon de l’excision eu égard aux conséquences irréversibles et des souffrances physiques, sociales et psychologiques dont sont sujets les victimes.
Cette pratique qui a toujours cours dans la région, a été présentée au centre catholique Béthanie, à travers la projection du film « Bilakoro » et une présentation de la cellule « santé mère enfant » de la direction régionale de la santé du Tonkpi.

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00:00 des leaders de communautés, ainsi que des exciseuses de la localité de Mans,
00:04 dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, ont été sensibilisés au cours d'un atelier
00:08 à l'abandon de l'excision, eu égard aux conséquences irréversibles
00:12 et des souffrances physiques, sociales et psychologiques dont sont sujées les victimes.
00:16 Cette pratique qui a toujours cours dans la région a été présentée au Centre
00:20 catholique Betani à travers la projection du film Bilacoro
00:24 et une présentation de la cellule santé mère-enfant de la Direction régionale
00:28 de la santé du Tampoui.
00:30 Il faut retenir que c'est un atelier de sensibilisation et en même temps de formation
00:34 à l'endroit de nos têtes couronnées, à l'endroit des exciseuses qui sont présentes
00:39 et des partenaires, des femmes dynamiques de nos groupements avec
00:43 pour leur dire que garder le silence suite à telle pratique nuit à la santé
00:48 et nuit surtout au droit à la santé sexuelle et reproductive de la jeune fille
00:52 et des femmes, que ce soit de manière immédiate
00:56 ou que ce soit de manière loin d'être statique dans la vie et dans le futur.
01:00 Dans sa présentation, la sage-femme coordonnatrice au Santé mère-enfant
01:04 Binate Blakissa a relévé les complications liées à la pratique de l'excision.
01:09 Les complications sont relatives au type d'excision.
01:16 Ici, le type qui est le plus fréquent, c'est le troisième degré.
01:22 Donc vous convenez avec moi que c'est le troisième degré qui a toujours des complications.
01:28 Les complications, les souffrances, on est plus souvent obligés de faire des déclarations,
01:38 de corriger, de faire des observations chirurgicales pour pouvoir sauver et la mère.
01:46 La présidente de la clinique juridique de Mont, Mme Yaok Manjustine,
01:50 a indiqué les sanctions prévues à cet effet.
01:53 En Côte d'Ivoire, depuis 1998, cette pratique est interdite par la loi et réprimée par la loi.
02:00 Ce qui fait qu'aujourd'hui, si on vous attrape et que votre culpabilité est établie
02:08 comme auteur de pratique d'excision, vous risquez la peine d'emprisonnement
02:14 allant de un à cinq ans d'emprisonnement.
02:18 En tant qu'exciseuse, vous pouvez être condamnée à cette peine-là.
02:24 Et non seulement, en plus de cette peine qui vous prive de votre liberté,
02:30 vous aurez des amendes également à payer à l'état du Côte d'Ivoire
02:34 allant de 200 000 à 2 millions de francs CFA.
02:37 Cette activité de sensibilisation et de formation des leaders communautaires
02:41 et des exciseuses de la localité de Mont est pilotée par la coordination des promoteurs
02:45 du Groupe Mondement. Elle s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet FENA
02:49 Femmes en avant qui vise à contribuer à l'amélioration de l'exercice des droits de la femme et des filles.
02:54 Le projet bénéficie du financement des Affaires mondiales Canada et Cœur international Côte d'Ivoire.

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