PSG : Dugarry tacle Luis Enrique et son "boulard démesuré" quand ils étaient ensemble au Barça
Ce mardi soir dans "Rothen s'enflamme", Christophe Dugarry n'a pas été tendre au moment de débattre sur ce qu'a apporté Luis Enrique au Paris Saint-Germain. Se rappelant notamment d'un homme au "boulard démesuré" au moment où ils étaient ensemble au FC Barcelone.
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00:00 La question est simple, qui le fait progresser le PSG depuis son arrivée ?
00:03 Vous pouvez appeler au 3216 pour en débattre.
00:05 Jeannot Ressayé nous rejoint, lui qui va commenter le match ce soir.
00:08 — Bonsoir tout le monde ! — Salut Jeannot !
00:11 — Pas d'infocompo déjà ? — Non, non, on gratte, on continue de gratter.
00:15 — Ça va pas tarder. — On gratte la tête depuis ce matin,
00:17 avec Fabrice Huggins et Arthur Perrault, mais non, pas pour l'instant.
00:20 — Bah dans dix minutes, allez. — Alors, je pense, il est... Ouais, ouais,
00:23 peut-être dix minutes, un quart d'heure.
00:24 — Toi qui es au plus près du PSG là depuis... — C'est le temps qui change tout !
00:27 — C'est la dernière heure. — Bah oui, ça prend du temps, oui.
00:30 — Jeannot, raconte-nous un peu comment Louis Senriquet a pris...
00:33 — Ah, le show de Louis Senriquet ! — Ouais, l'attention médiatique ces derniers jours.
00:36 — Bah il savait de toute façon qu'hier, il allait avoir droit à des questions sur Kylian Mbappé,
00:40 au-delà de ce match, de ce 8e de finale retour, que ce soit d'ailleurs par nous, les journalistes français,
00:45 ou bien les journalistes espagnols, parce que certains étaient venus de Madrid
00:48 uniquement pour parler de sa gestion de son futur partant.
00:52 Alors sur les questions en français, c'était la traductrice qu'il ne comprenait pas,
00:56 quand il s'agissait de parler de Kylian Mbappé, il s'arrêtait, il demandait de répéter la question,
01:01 de refaire la traduction, une fois, deux fois, et puis alors cela à deux, trois reprises,
01:06 avec des questions posées de manière différente, mais toujours avec le même angle,
01:10 et surtout le mot... Kylian... le nom de Kylian Mbappé.
01:13 Et là, tout d'un coup, il répond « peut-être oui, peut-être non »
01:16 sur le fait qu'il ait la même gestion en Ligue des Champions qu'en Ligue 1.
01:20 Et puis à un moment donné, je t'entends sourire...
01:22 — J'adore ça, mais non mais ça me rappelle tellement de ce que c'est que tu crois que je te promets !
01:25 — Je te jure qu'un journaliste espagnol, à un moment donné, s'agace, en fin de conférence de presse,
01:30 revient sur sa gestion de Kylian Mbappé en Ligue des Champions,
01:33 en expliquant que depuis l'Espagne, on avait vu ce qui s'était passé à Monaco,
01:37 et là, il lui répond, en espagnol, du tac-au-tac,
01:41 « à vous les journalistes, vous posez les questions que vous voulez,
01:43 mais nous, les entraîneurs, on répond ce que l'on veut ».
01:46 Hop, fermez le banc, et il s'en va.
01:48 Ça a été... ça, en permanence... Alors, toujours avec le sourire, hein,
01:52 toujours en se tournant vers la traductrice, en lui disant « allez, on recommence »,
01:57 en regardant les journalistes droit dans les yeux...
01:59 Et j'étais juste au premier rang, à chaque fois, t'avais l'impression qu'il allait te mitrailler
02:03 si tu lui parlais de Kylian Mbappé. Voilà, il était dans le show.
02:06 On est veille, hier soir, de 8e de finale retour de Ligue des Champions.
02:11 Alors ça peut paraître surréaliste, mais quand tu discutes avec certains journalistes...
02:14 Pardon, pas espagnols, catalans, ils te disent qu'il a toujours été comme ça.
02:18 Et que ça a toujours été comme ça, même avec certains avec lesquels il avait des affinités.
02:23 Je pense à des journalistes Del Mundo, des Portivaux.
02:25 Il est comme ça, et sa gestion de Kylian Mbappé jusqu'à la fin de la saison,
02:29 et peut-être qu'on en reparlera dans quelques minutes, on n'a pas fini d'en parler.
02:33 - Mais il est là, le problème, Jeannot. Il est là, je crois. Merci, Jeannot.
02:36 - Déjà, je te promets... Merci, Jeannot. Je te promets, moi, quand j'étais au fond du bus,
02:40 alors je ne parlais pas bien catalan, je ne parlais pas espagnol, c'était compliqué...
02:43 - On l'a constaté, oui. - C'est lui qui parlait le plus fort.
02:46 Et je peux te garantir que ce n'était pas simple avec Luis Van Gaal qui arrivait aussi,
02:49 avec lui aussi, il avait un boulard démesuré.
02:51 C'était surréaliste. Il y avait des scènes que je vivais dans le vestiaire avec ce Luis Henrique.
02:55 Il n'arrête pas d'aboyer, il a un ego surdimensionnel.
02:58 Bon joueur, attention, un très bon joueur de foot.
03:00 - Oui, oui, bien sûr. - La Grinta, un buteur, il savait marquer des buts,
03:03 il savait faire beaucoup de choses. - Sauf que là, il est entraîneur, maintenant.
03:05 - Mais par contre, il avait une espèce de boulard démesuré.
03:09 Tu as l'impression que le mec, il avait raison.
03:10 Surtout, il parlait au-dessus de tout le monde, toujours de Guardiola.
03:13 À l'époque, il y avait des grands joueurs. - Si t'es un chef, t'avais du mal avec l'autorité, peut-être.
03:19 - Non, après tu veux déconner, je t'apprends quelque chose.
03:22 Et plutôt que de te faire déconner, depuis une heure, tu ne connais rien, tu ne comprends rien.
03:25 Je t'apprends un truc et tu veux déconner.
03:28 Débrouille-toi.
03:29 C'était vraiment un campe au fond de la glace aussi.
03:31 Allez, c'est bon, débrouille-toi.
03:33 Allez, parle avec Steve.
03:35 - Merci, du gars. Qu'est-ce que je t'ai fait, moi ?
03:38 - Parce qu'il n'y a que toi, Steve, qui arrive à le supporter.
03:41 Moi, j'arrive plus. - Non, je n'ai pas dit ça, moi.
03:43 - Mais arrête.
03:45 - Moi non plus, je n'y arrive plus. - Je rigole.
03:47 - Duc Ayle, il a dit "Jérôme, t'es vraiment le camp au fond de la classe, reste avec Steve".
03:50 - Voilà, reste avec Steve.
03:52 - Du gars, franchement, tu sais quoi ?
03:54 Quoi que tu dises, je suis toujours pour avec toi.
03:57 - Après, à l'école, Steve, on n'en tire aux gens.
03:59 À mon avis, tu devais être derrière avec moi.
04:01 - Tu sais, comme on dit, j'étais un HPI, moi, tu sais.
04:04 - Oui, oui, tu as raison.
04:06 - Il avait 3 HPI, là.
04:08 - Ah oui, j'ai pas dû être déclaré.
04:10 - Non, mais c'est vrai que c'est la mode, aujourd'hui, quand même.
04:14 - J'y avais trop tard, Steve.
04:16 - Tu dirais que tu es la nouvelle mode.
04:18 - Je me démerde pas trop, moi.
04:20 - Pour parler du HPI, Louis-Sénéry,
04:22 mais en fait, moi, c'est pas le souci.
04:25 Il est comme il est.
04:27 Et Duc Ayle, il nous le dit depuis...
04:29 Parce que, comme tu le disais, là, t'as partagé le vestiaire avec lui
04:32 et sa personnalité, même si aujourd'hui, il a un autre rôle.
04:34 Il est entraîneur, il n'est plus joueur.
04:36 Il n'a pas changé, tu peux pas changer comme ça.
04:39 Donc, la seule chose, c'est qu'il faut baisser ta garde de temps en temps
04:43 et que lui, tout au long de l'année, en effet,
04:46 je pense qu'il l'a baissé avec Kylian Mbappé.
04:48 La preuve, c'est qu'il le gérait d'une certaine façon,
04:51 bien au-dessus des autres, bien différemment des autres.
04:54 Et il nous l'expliquait même en conf de presse.
04:57 Donc, là, je suis désolé, c'est ce qu'on peut voir.
05:00 Et là, d'un seul coup, il y a changement de stratégie.
05:03 Parce que, comme tu le dis, son égo, il a pris le dessus.
05:06 Il a pris le dessus, il s'est dit "écoute, tu sais quoi ?
05:09 Il ne prolonge pas, je vais déjà me projeter sur l'année prochaine
05:12 et puis tant pis, écoute, moi, je voulais continuer avec Kylian Mbappé,
05:15 il ne veut pas. C'est un joueur comme un autre.
05:17 De toute façon, peut-être que je ne l'appréciais pas plus que ça,
05:20 comme tu nous le disais, et c'est une possibilité qu'il ne l'aimait pas.
05:23 Il n'aime pas le style Kylian Mbappé.
05:25 Pour preuve, c'est qu'il a du mal à exploiter l'entière de ses qualités.
05:29 - C'est ça, j'allais dire, Jérôme, est-ce que tu ne penses pas qu'il y a aussi un côté...
05:33 Ça l'arrange bien, Louis-Henri Clique, il y a toute cette polémique,
05:35 comme ça, on ne parle pas du jeu.
05:36 - Oui, mais le problème à ça, de ces entraîneurs-là,
05:40 parce que moi aussi, j'ai connu des entraîneurs qui avaient un égo surdimensionné
05:43 et qui avaient du mal à gérer les mecs dans le vestiaire,
05:47 qui ont aussi un égo surdimensionné, et il y en a beaucoup.
05:50 La preuve, c'est que Kylian Mbappé est totalement dans ce cas-là.
05:53 Donc, lui, depuis Kylian, depuis qu'il est professionnel,
05:56 je ne parle même pas au centre de formation,
05:58 je rappelle les histoires qu'il y a eu sur lui,
06:00 mais depuis qu'il est professionnel, c'est tapis rouge.
06:02 C'est tapis rouge, il n'a jamais vécu ce qu'il vit depuis un mois avec Louis-Henri Clique,
06:08 c'est-à-dire, tu n'es pas bon, tu sors à la 60ème,
06:10 tu n'es pas bon, la équipe n'est pas bonne, tu sors à la mi-temps...
06:13 - Attends, tu n'es pas bon parce qu'en plus, tu ne re-signes pas.
06:16 - Non mais, tu peux tout mélanger, tu as raison, Steve,
06:20 tu peux tout mélanger là-dessus, sur le fait que Louis-Henri Clique a changé sa stratégie
06:24 parce qu'il ne prolonge pas, donc ça l'a vexé.
06:26 Il a été vexé dans son ego, mais l'autre, Kylian Mbappé,
06:29 je dis l'autre, je ne devrais pas parce que la dernière fois que j'ai dit l'autre,
06:32 c'est avec Patrice Évra et on s'est fâchés,
06:34 mais Kylian Mbappé a aussi un ego surdimensionné,
06:37 donc aujourd'hui, c'est un problème d'ego.
06:39 Mais le problème, c'est pas...
06:41 Le problème aujourd'hui, c'est le Paris-Saint-Germain,
06:43 c'est l'image que tu renvoies avant à un grand match comme ça,
06:46 et qu'aujourd'hui, s'il prend la décision de l'écarter,
06:50 mais je trouve ça incroyable que son ego ait pris le dessus
06:54 par rapport à l'intérêt du club.
06:56 Parce que ça sera le cas, Steve.
06:58 Non, je ne suis pas d'accord.
06:59 Ah bon ?
07:00 Je ne suis pas d'accord.
07:01 À un moment donné, il faut quand même se rappeler ce qu'a fait
07:03 Kylian Mbappé au retour de la mi-temps de Monaco.
07:07 Je n'ai jamais vu ça de l'histoire du foot,
07:11 qu'un joueur parte en tribune, capitaine de l'équipe...
07:15 De l'histoire du foot, tu vas loin quand même.
07:17 Honnêtement, je te parle de ces joueurs de ce niveau-là.
07:20 Eric Déméco disait que ça arrivait tout le temps.
07:22 Non, arrêtez, ça n'arrive pas tout le temps.
07:25 Comme j'ai écouté hier soir, Eric Déméco, comme tu le disais hier soir,
07:30 du gars, Eric Déméco, je suis désolé, moi je le dis aussi,
07:33 ce n'est pas Kylian Mbappé.
07:36 Moi, ça ne m'est jamais arrivé, je ne vois pas en quoi.
07:39 Si j'étais dans un collectif où mon capitaine serait parti,
07:43 ça ne m'est arrivé qu'une seule fois qu'un entraîneur parte à la mi-temps.
07:45 C'était Daniel Leclerc, je me rappelle très bien, à Valenciennes.
07:48 On faisait un partout, le coach part à la mi-temps.
07:51 Il nous explique le mardi, vous savez pourquoi je suis parti à la mi-temps ?
07:54 Parce que ma femme, elle est malade et je me faisais chier avec vous.
07:57 Et ma priorité, c'était de partir rester avec ma femme.
08:00 Mais là, il n'a aucune priorité, à part honnêtement,
08:03 foutre un peu le bordel qu'il y a à Mbappé.
08:05 Mais non, mais il ne t'en fait pas.
08:07 Il est capitaine d'une équipe.
08:10 Mais on est d'accord.
08:12 Donc à un moment donné, que Louis Sénériqué ne le mette pas titulaire,
08:16 en quoi c'est un problème ?
08:18 Mais parce que qui a provoqué ça Steve ?
08:21 Non, ce n'est pas une histoire de provoquer.
08:23 Qui a provoqué la réaction de Kylian Mbappé, qui est certes inadmissible,
08:27 et on l'a parlé hier avec Duga.