Édition de la Nuit (Émission du 05/03/2024)

  • il y a 6 mois
Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée

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Transcript
00:00 Emmanuel Macron s'en prend directement à Vladimir Poutine.
00:06 Le chef de l'Etat s'est exprimé à Prague ce mardi.
00:09 Il met en garde les alliés de l'Ukraine contre l'esprit de défaite
00:12 face à une Russie qu'il qualifie d'inarrêtable.
00:15 Vous l'entendrez, le président de la République dans un instant.
00:18 Des scènes extrêmement violentes ce mardi matin
00:21 devant le lycée polytechnique de Cachan dans le Val-de-Marne.
00:24 Environ 200 individus ont bloqué l'entrée de l'établissement
00:27 en mettant le feu à des poubelles avant de s'attaquer aux forces de l'ordre.
00:31 Résultat, plusieurs policiers ont été blessés
00:33 et les élèves sont traumatisés sur place.
00:35 Vous le verrez.
00:37 Le défi sécuritaire immense pour le gouvernement
00:39 après quatre mois maintenant des Jeux Olympiques de Paris.
00:42 326 000 personnes assisteront à la cérémonie d'ouverture
00:46 le 26 juillet sur les quais de Seine.
00:48 C'est beaucoup moins que ce qui avait été évoqué il y a quelques mois.
00:50 Gérald Darmanin s'est exprimé au Sénat sur cet événement planétaire.
00:55 Et puis le Paris Saint-Germain est en quart de finale de la Ligue des champions.
00:58 Les Parisiens se sont imposés deux buts à un sur la pelouse de la Real Sociedad.
01:02 Kylian Mbappé a encore frappé fort avec un doublé, ainsi ce mardi soir.
01:07 Toutes les images, les buts et les réactions dans votre journal des sports.
01:24 Bonsoir à tous. Très heureux de vous retrouver sur CNews
01:27 pour l'édition de la nuit en déplacement à Prague ce mardi.
01:30 Emmanuel Macron a donc assumé ses propos controversés
01:33 sur la possibilité d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine.
01:37 Le chef de l'État s'en est directement pris à Vladimir Poutine
01:39 qui, selon lui, n'a aucune limite.
01:42 Emmanuel Macron est également revenu sur la menace nucléaire
01:44 évoquée par le président russe la semaine dernière.
01:47 On va faire le point avec Florian Tardif qui est sur place pour CNews.
01:52 Emmanuel Macron assume les propos qu'il a tenus la semaine dernière
01:55 lorsqu'il disait que dans l'aide apportée à l'Ukraine,
01:58 rien ne devait être exclu, y compris l'envoi de troupes militaires au sol.
02:03 C'est le message dont l'Europe avait besoin, a-t-il dit
02:06 lors de son déplacement ici à Prague.
02:08 Je suis convaincu que justement la clarté assumée de ces propos
02:16 et ce dont l'Europe avait besoin
02:19 n'est pas celle de l'Etat, mais celle de l'Etat.
02:23 Et je pense que l'Etat a été très clair
02:26 et qu'il a été très clair dans son discours
02:28 et dans son discours de l'Etat.
02:30 Il a été très clair dans son discours de l'Etat.
02:33 Il a été très clair dans son discours de l'Etat.
02:35 Il a été très clair dans son discours de l'Etat.
02:37 Il a été très clair dans son discours de l'Etat.
02:39 Il a été très clair dans son discours de l'Etat.
02:42 Il a été très clair dans son discours de l'Etat.
02:44 Il a été très clair dans son discours de l'Etat.
02:47 La clarté de défaite est là qui rôde, pas chez nous.
02:51 Des propos qui peuvent bousculer ses alliés.
02:53 "C'est le but", nous dit presque le président de la République.
02:55 "Nous devons reprendre l'initiative", a-t-il confié
02:58 à quelques journalistes présents lors de ce déplacement.
03:00 "Nous devons reprendre l'initiative si nous souhaitons
03:02 remporter cette guerre qui est stratégique pour nous",
03:05 quitte à paraître isolé pour l'heure sur la scène internationale,
03:07 puisque des Etats-Unis à l'Allemagne,
03:09 l'ensemble des membres de la coalition
03:11 se sont pour l'heure prononcés contre la possibilité
03:13 d'envoyer des troupes militaires en Ukraine.
03:16 On ne veut jamais voir les choses telles qu'elles sont,
03:19 a lâché le chef de l'Etat.
03:20 Message subliminal donc à ses alliés.
03:22 Comprenez que le président de la République estime
03:24 tenir aujourd'hui un discours de vérité face à ces derniers,
03:27 même si celui-ci divise.
03:28 Et toujours lors de cette prise de parole à Prague,
03:32 le président de la République a appelé les alliés de l'Ukraine
03:35 à ne pas être lâches face à une Russie
03:37 que le chef de l'Etat qualifie d'inarrêtable.
03:40 Écoutez.
03:42 Nous abordons à coup sûr un moment de notre Europe
03:46 où il conviendra de ne pas être lâches.
03:49 On ne veut jamais voir les drames qui viennent.
03:53 On ne veut jamais voir ce qui se joue.
03:56 Et je crois que nos deux pays ont conscience
04:00 de ce qui est à l'oeuvre en Europe.
04:03 Le fait que la guerre est revenue sur notre sol,
04:05 que des puissances devenues inarrêtables
04:07 sont en train d'étendre la menace
04:11 chaque jour de nous attaquer nous-mêmes davantage.
04:14 Et il nous faudra être à la hauteur de l'histoire.
04:17 Je vous propose à présent d'écouter l'analyse
04:20 du général Jean-Paul Palomero.
04:22 Cet ancien chef d'état-major de l'armée de l'air
04:24 comprend l'attitude et la position d'Emmanuel Macron
04:26 depuis plusieurs semaines maintenant sur cette guerre.
04:29 Il était d'ailleurs sur notre antenne ce mardi soir.
04:32 Moi je comprends le fait que le président français
04:39 essaye de reprendre en quelque sorte la main,
04:43 une sorte de leadership, pour employer le terme,
04:47 devant l'incurie, si je puis dire, américaine.
04:53 Dans le médias, il y a urgence.
04:56 Nous avons failli.
04:57 Nous avons failli dans la fourniture collectivement,
05:01 dans ce que nous devions, dans notre engagement
05:04 pour fournir à l'Ukraine les armes dont elle avait besoin
05:07 pour tenir face à la Russie.
05:09 Les Ukrainiens tiennent malgré tout,
05:11 mais ils tiennent à la force de courage.
05:14 Ils n'ont pas les munitions nécessaires,
05:16 ils n'ont pas les armes nécessaires aujourd'hui
05:18 pour se battre.
05:19 Ils sont obligés de pallier comme ils le peuvent.
05:22 Dans le reste de l'actualité cette nuit,
05:25 de nouvelles arrestations en lien avec l'attentat
05:27 déjoué à Bruxelles ce week-end.
05:29 Trois adolescents âgés de 15 à 17 ans
05:32 ont été interpellés en France.
05:34 Tous sont soupçonnés d'avoir été en contact
05:36 avec quatre hommes arrêtés dimanche dernier en Belgique.
05:39 Les trois mineurs ne sont pas directement impliqués
05:41 dans le projet d'attentat, mais ils adhèrent
05:43 aux thèses islamistes.
05:45 On en vient à ces scènes de violence ce mardi matin
05:49 devant l'lycée polytechnique de Cachan dans le Val-de-Marne.
05:52 Environ 200 individus ont bloqué l'entrée de l'établissement
05:55 en mettant le feu à des poubelles avant de s'attaquer
05:57 directement aux forces de l'ordre.
05:59 Et résultat, plusieurs policiers ont été blessés
06:01 et les élèves sont traumatisés sur place.
06:03 Pierre-François Altermat, Régine Delfour
06:05 avec Yadrien Spiteri, regardez.
06:08 Des dizaines de jeunes, dont certains cagoulés,
06:13 attaquent puis renversent un véhicule.
06:15 Quelques minutes plus tard, certains n'hésitent pas
06:19 à jeter des projectiles sur les pompiers
06:21 et les forces de l'ordre.
06:24 Une situation qui amuse l'auteur de la vidéo
06:27 et les personnes qui l'interrogent.
06:29 Il ne fait pas du baseball lui ?
06:30 On pèse la police et on pèse l'État français ni de sa mère.
06:33 Avant que la police n'arrive sur les lieux,
06:35 le feu avait été mis à des poubelles
06:37 devant le lycée polyvalent de Cachan.
06:39 Ça nous empêchait de rentrer dans le lycée.
06:41 On ne pouvait pas rentrer, il y avait une énorme foule
06:43 autour de la porte.
06:44 Et puis après, il y a eu énormément d'agitation.
06:46 Selon certains élèves, ce blocage avait pour objectif
06:49 de dénoncer l'insalubrité et les conditions d'enseignement
06:52 dans l'établissement.
06:54 Pour alerter sur la vétusté des lieux,
06:56 des professeurs avaient d'ailleurs fait valoir
06:58 leur droit de retrait la semaine dernière.
07:00 On reste toujours inquiets et très concernés
07:04 par l'état de notre établissement,
07:06 dans lequel des dalles de plafond tombent,
07:10 dans lequel on a des fuites.
07:11 La maire de la ville appelle la région Ile-de-France à réagir.
07:15 Il y a effectivement une urgence et une nécessité
07:19 à ce que des travaux soient conduits.
07:21 J'ai relancé plusieurs fois la région pour avoir des éléments.
07:24 Il ne s'est pas passé grand-chose.
07:27 Au total, deux policiers ont été blessés.
07:29 Un mineur de 17 ans a été interpellé
07:32 et placé en garde à vue pour rébellion.
07:35 Un dispositif de sécurité va être mis en place
07:39 devant cet établissement pour garantir la sécurité des élèves.
07:42 Le préfet de police de Paris-Lord en Unesse
07:44 s'est exprimé à notre micro ce mardi.
07:46 Il souhaite que face à ces scènes d'une extrême violence,
07:49 la réponse des forces de l'ordre soit très ferme.
07:51 C'est ce qu'il a déclaré aujourd'hui.
07:52 Nous serons présents dès demain et dans les jours qui viennent
07:57 autour de cet établissement pour que l'ordre public règne
08:01 et que force reste à la loi, comme ça a été le cas ce matin
08:03 puisque nous sommes intervenus immédiatement.
08:04 Il y avait des individus qui n'étaient pas des lycéens
08:07 de cet établissement scolaire et qui,
08:09 dont une grande partie d'entre eux d'ailleurs,
08:11 étaient cagoulés, se dissimulaient le visage.
08:13 Tout ça n'est pas acceptable.
08:14 La seule réponse à qu'apporte le préfet de police,
08:18 sur les instructions du ministre de l'Intérieur,
08:20 c'est celle de la plus grande fermeté.
08:22 L'actualité, c'est aussi le soutien de Nicole Belloubet
08:26 au proviseur menacé de mort.
08:28 La ministre de l'Éducation nationale s'est rendue
08:30 au lycée Maurice Ravel à Paris,
08:31 où elle a déploré des attaques inacceptables.
08:34 Mercredi dernier, souvenez-vous, le proviseur de cet établissement
08:37 avait demandé à des élèves de retirer leur voile
08:39 et l'une d'entre elles avait refusé,
08:41 ce qui avait donné lieu à une altercation.
08:43 Alice Sommerer, Thibault Marchot.
08:45 La ministre de l'Éducation nationale a choisi le lycée Ravel à Paris
08:51 pour y annoncer une série de mesures
08:52 pour protéger professeurs et établissements.
08:54 C'est dans ce lycée que, la semaine dernière,
08:56 le proviseur a été menacé de mort
08:58 pour avoir demandé à une élève d'enlever son voile.
09:01 Nous avons pris en effet une série de mesures
09:04 pour protéger le proviseur.
09:07 Ça va de la protection fonctionnelle,
09:09 M. le préfet de police le dira,
09:11 à un travail sur les réseaux sociaux
09:13 en lien avec la plateforme Pharos.
09:16 Cela concerne également la sécurisation de l'établissement
09:19 et nous avons déployé des équipes académiques mobiles
09:23 qui viennent ici en appui à l'intérieur de l'établissement,
09:26 mais aussi les forces de l'ordre
09:27 pour assurer la sécurisation à l'extérieur de l'établissement.
09:31 Les menaces contre les enseignants sont de plus en plus fréquentes.
09:34 Selon le gouvernement, en moyenne sur un an,
09:37 12% des professeurs disent avoir été victimes de menaces ou d'insultes.
09:41 Pour Sophie Auduguay, déléguée générale SOS Éducation,
09:44 cette situation ne s'améliorera pas
09:46 sans l'application des sanctions nécessaires.
09:48 Il faut être clair, les sanctions prévues
09:51 au règlement intérieur ne sont pas appliquées.
09:53 Donc, d'une certaine manière, les élèves qui le font
09:56 ne risquent pas grand-chose.
09:59 Hier, ils étaient 160 des chefs d'établissements scolaires parisiens
10:03 rassemblés devant la Sorbonne pour alerter sur leur quotidien.
10:06 On en vient à l'inquiétude des habitants de hier dans le Var,
10:11 après une fusillade à proximité d'une crèche de la ville.
10:14 Le maire Jean-Pierre Girand a décidé de poster
10:16 deux policiers municipaux juste devant l'établissement.
10:19 Malgré plusieurs opérations de police
10:21 qui ont d'ailleurs permis le démantèlement
10:22 des réseaux de trafic de drogue sur place,
10:24 le quartier a vu l'arrivée de nouveaux dealers.
10:27 Alors, si le dispositif de surveillance rassure,
10:29 les habitants ne supportent plus cette situation
10:32 et vivent dans l'inquiétude permanente.
10:33 Maxime Lavandier.
10:34 Devant la crèche, la rentrée se fait
10:38 sous la surveillance de policiers municipaux.
10:41 Une présence désormais quotidienne pour Jean-Charles Vigilanti,
10:45 chef de service de la police municipale de hier.
10:47 Nous sommes en place tous les jours,
10:49 de 7h30 à la fermeture, qui est 18h15.
10:53 Voilà, par la présence, comme vous avez vu,
10:54 de policiers en statique, mais également de patrouilles dynamiques
10:57 qui seront organisées toute la journée.
10:59 Située dans le quartier sensible du Val-des-Rougières,
11:02 cette crèche municipale qui accueille chaque jour
11:04 une trentaine d'enfants a été le théâtre de fusillade
11:07 et de règlement de compte en lien avec le trafic de drogue.
11:11 Le quartier qui a vu en l'espace d'un mois
11:13 trois opérations place nette se succéder
11:15 a permis le démantèlement de plusieurs réseaux,
11:18 mais aussi l'arrivée de nouveaux opportunistes,
11:21 comme l'explique le maire de la ville, Jean-Pierre Giran.
11:24 Cela a déstabilisé le marché de la drogue.
11:27 Et devant cette situation de vacances relative,
11:31 des Marseillais ont regardé, ont dit "on va prendre le terrain".
11:35 Et donc on a eu une offensive du milieu marseillais.
11:37 Si le dispositif rassure,
11:39 certains habitants restent tout de même excédés.
11:41 Depuis 53 ans, j'habite ici.
11:44 Avant, c'était super.
11:46 Et là, maintenant, il y a ces problèmes de drogue.
11:50 On est dans un autre pays, ici.
11:52 Si la journée semble calme grâce à la présence des policiers,
11:55 les habitants nous confient que les tensions et points de deal
11:58 reprennent à la nuit tombée.
12:00 Gérard Depardieu, visé par une nouvelle enquête
12:04 pour agression sexuelle.
12:06 Une décoratrice accuse l'acteur de l'avoir agressé sexuellement.
12:09 C'était lors du tournage du film "Les volets verts" en 2021.
12:13 C'est la troisième enquête visant Gérard Depardieu,
12:15 qui est âgé aujourd'hui de 75 ans.
12:18 Il est mis en examen depuis le mois de décembre 2020
12:21 pour viol et agression sexuelle sur la comédienne Charlotte Arnoux.
12:24 Roman Polanski, jugé pour diffamation au tribunal de Paris.
12:31 Un procès pour avoir qualifié de mensonge odieux
12:33 les accusations d'agression sexuelle lancées contre lui
12:36 par l'actrice britannique Charlotte Lewis.
12:39 Et ce lundi, la victime présumée a exprimé toute sa colère à la barre.
12:43 Le parquet n'a pas retenu de condamnation contre Roman Polanski.
12:46 Et le jugement sera rendu le 14 mai prochain.
12:48 C'est Noémie Schultz qui a suivi cette journée d'audience.
12:51 - A la barre, la nervosité de Charlotte Lewis est criante.
12:55 Sa colère aussi.
12:57 Elle parle vite en anglais et la traduction ne facilite pas les échanges.
13:00 Pour la première fois, cette grande et frêle femme de 56 ans
13:03 raconte ce qui, selon elle, s'est passé en 1983.
13:07 Elle a alors 16 ans et vient de rencontrer Roman Polanski
13:09 qui s'apprête à la faire tourner dans le film "Pirates".
13:11 Le premier soir, dit-elle, après être allée dîner, il m'a violée.
13:15 Elle ne donne pas plus de détails, précise en avoir parlé à quelques amis,
13:18 mais explique qu'à l'époque, elle ne comprend pas la gravité de ce qui vient de se passer.
13:22 Elle ne dénoncera les faits publiquement qu'en 2010.
13:25 Neuf ans plus tard, elle découvre un entretien avec Roman Polanski dans "Paris Match".
13:29 Le réalisateur y dénonce les mensonges de Charlotte Lewis,
13:32 ses déclarations contradictoires à son sujet.
13:34 Pour Charlotte Lewis, c'est la goutte d'eau, une nouvelle agression, plaide son avocat.
13:38 - C'était impératif que je lave mon honneur pour mes petits-enfants quand il y en aura.
13:42 Je veux laver tout ce que Roman a dit sur moi qui est dégoûtant.
13:45 C'est pour ça que je suis ici.
13:47 - Si Charlotte Lewis ne peut plus reprocher à Polanski ses actes,
13:50 ils sont prescrits depuis longtemps, elle peut encore lui reprocher ses paroles.
13:54 Mais les propos du réalisateur, qui n'était pas présent à l'audience, sont-ils diffamatoires ?
13:59 Le jugement a été mis en délibéré.
14:01 - Et puis des perquisitions ont eu lieu à l'hôtel de ville de Paris ce mardi
14:06 pour enquêter sur le voyage d'Annie Dalgo en Polynésie française.
14:10 Elle s'inscrive dans le cadre d'une enquête du Parquet national financier
14:13 sur les conditions de ce voyage qui a eu lieu en octobre 2023.
14:17 L'enquête a été ouverte en novembre pour prise illégale d'intérêt et détournement de fonds publics.
14:23 Après 4 mois des Jeux olympiques, le gouvernement a revu à la baisse
14:28 la jauge de spectateurs présents à la cérémonie d'ouverture.
14:31 326 000 personnes sont attendues le 26 juillet prochain sur les quais de Seine,
14:36 contre près de 600 000 initialement prévues.
14:39 Il s'agit du plus gros défi sécuritaire pour le ministère de l'Intérieur.
14:42 C'est en tout cas ce qu'a affirmé Gérald Darmanin en commission des lois au Sénat ce mardi.
14:47 C'est la première fois que nous organiserons une cérémonie d'ouverture en dehors d'un stade,
14:52 puisque ça n'a jamais existé.
14:54 Il s'agit donc pour le ministère de l'Intérieur, et je ne me paye pas de mots,
14:57 sans doute du défi le plus important en matière de logistique et de sécurité
15:00 qu'il aura eu à organiser jusqu'à présent.
15:03 De mon point de vue de ministre de l'Intérieur, je pense que nous avons les moyens,
15:07 même si évidemment c'est toujours important d'avoir des renforcements législatives,
15:11 d'assurer un maximum de sécurité, notamment de lutte contre les acteurs enterrés sur notre sol,
15:17 même sans les dispositions de la loi Buffet,
15:19 mais qui sont évidemment bienvenues si nous trouvons un compromis ensemble dans les semaines qui viennent.
15:26 Et toujours à l'approche de cette compétition planétaire,
15:30 le gouvernement a décidé de mettre en place une cellule nationale
15:33 dans le but de lutter contre le repli communautaire dans le sport.
15:36 Alors si le phénomène est qualifié de marginal,
15:38 il est bien présent dans plusieurs disciplines.
15:41 Alors concrètement, quels sont les sports les plus touchés par le radicalisme islamiste
15:45 et quelles sont les conséquences directes dans les clubs ?
15:48 Le reportage de Jean-Laurent Constantini et Adrien Spiteret.
15:51 Sept ans après, Pierre Tebaldini se souvient encore.
15:56 En 2017, deux entraîneurs de football enseignent ici à l'US Lannis.
16:01 Problème, tous les deux sont fichés assez soupçonnés de radicalisation islamiste.
16:06 La mairie décide alors de réagir.
16:09 On s'est dit qu'il fallait mieux inviter le club, pousser le club d'ailleurs,
16:13 à se séparer de ces personnes-là parce que ça pouvait avoir un risque pour les jeunes,
16:18 pour le club d'ailleurs et pour la ville en général.
16:20 A l'époque, des prières avaient parfois lieu dans les vestiaires.
16:23 Si aujourd'hui la situation s'est apaisée,
16:26 d'autres structures sportives sont aujourd'hui confrontées à ce phénomène qui touche plusieurs disciplines.
16:31 Trois familles d'activités, les sports de combat, le football futsal,
16:35 enfin les sports collectifs et la musculation.
16:38 Les conséquences sont rapidement visibles.
16:40 On va avoir une volonté que la religion dirige les règlements sportifs.
16:47 Ça peut être une orientation autour des prières, une orientation autour du jeûne.
16:54 En 2022, près de 3500 contrôles ont été effectués dans les clubs sportifs
16:58 avec 27 identifications de dérives séparatistes.
17:02 Pour lutter contre ce repli communautaire, les autorités vont ouvrir une cellule nationale.
17:08 Allez-vous, restez bien avec nous sur C News.
17:11 On se retrouve dans quelques secondes pour votre journal des sports.
17:14 Et on ouvre ce journal des sports avec de la Ligue des champions à l'huitième de finale.
17:20 Retour entre le PSG et la Real Sociedad.
17:23 Un match qui a tourné en faveur des Parisiens, emmené par un Kylian Mbappé des grands soirs,
17:27 auteur d'un doublé.
17:29 Une victoire de Buzyn qui permet aux Parisiens de se qualifier
17:32 pour les quarts de finale de la Ligue des champions Marco Maricic.
17:35 Comme s'il fallait en douter, Kylian Mbappé est bien titulaire
17:39 au sein de la plus jeune équipe de l'histoire du PSG
17:42 au coup d'envoi d'une rencontre de Ligue des champions.
17:44 Moins de 24 ans de moyenne d'âge et plein d'envie
17:47 sous l'impulsion d'un capitaine intenable
17:50 et surtout décisif dès le premier quart d'heure.
17:54 Il va pouvoir travailler le centre, la frappe, ensuite !
17:59 Elle était spontanée, elle est venue de l'inévitable,
18:03 l'imperturbable Kylian Mbappé !
18:06 33ème réalisation de la saison sous le maillot parisien
18:09 pour celui à qui rien ne résiste, pas même le petit filet sur son but.
18:13 Sorti à la mi-temps lors du dernier match,
18:16 il est cette fois l'acteur principal, mais sur le terrain.
18:19 Nouvelle illustration en tout début de seconde période.
18:23 C'est magnifique, c'est magnifique et ça continue
18:25 avec Mbappé qui est parti en profondeur.
18:27 Zoubeldien n'arrivera pas à le rattraper.
18:31 Mbappé qui a décidé de montrer qui était le patron !
18:35 Un but signature la spéciale Kylian Mbappé
18:38 qui vient ponctuer une soirée à l'image du joueur hors normes.
18:42 Paris baisse alors de rythme et encaisse un but en fin de match.
18:46 Anecdotique.
18:48 Le PSG s'impose 2 buts à 1 et rejoint les quarts de finale
18:52 de la Ligue des Champions pour la première fois depuis 3 ans.
18:58 On va écouter l'homme du match, Kylian Mbappé forcément satisfait
19:01 après la qualification de son équipe pour les quarts.
19:04 On est très content, c'était l'objectif.
19:07 On voulait se qualifier mais aujourd'hui on voulait aussi gagner.
19:10 Se rendre le match un peu plus tranquille.
19:12 C'est ce qu'on a fait, on avait un plan de jeu qui était clair.
19:15 On a su marquer rapidement et surtout on s'est pas mis en grande difficulté
19:21 un peu à la fin mais je pense que c'est pas quelque chose qu'on notera.
19:26 Kylian Mbappé toujours qui a également été interrogé sur sa relation
19:29 avec son coach Louis-Sennriquet.
19:31 Certains ont évoqué quelques tensions ces derniers temps
19:34 entre la star du PSG et son entraîneur.
19:36 Il vient écouter ce qu'a répondu l'attaquant parisien ce mardi soir.
19:39 Non, non, non, j'ai pas de message particulier.
19:42 C'est juste que je veux toujours jouer la Champions League.
19:45 C'est une compétition très importante, j'essaie de toujours performer.
19:48 Des fois j'y arrive, des fois j'y arrive pas
19:50 mais je serai jamais un joueur qui me cache.
19:52 Il n'y a aucun problème avec lui, même si les gens peuvent penser
19:55 que j'ai des problèmes, j'ai bien des problèmes
19:57 mais le coach en n'est pas un.
19:58 Et on va terminer avec l'autre affiche de la soirée en Ligue des Champions
20:02 qui opposait le Bayern Munich à la Lazio Drome.
20:04 Défait un but à zéro au match aller,
20:06 les muniquois ont renversé les italiens à l'Allianz Arena.
20:09 3 buts à zéro.
20:10 Harry Kane ouvre le score à la 38e minute de jeu
20:13 avant que Thomas Müller ne double la mise juste avant la mi-temps.
20:16 Et juste après l'heure de jeu, Harry Kane va s'offrir un doublé
20:20 et anéantit donc les derniers espoirs romains.
20:22 Un succès qui permet au Bayern Munich de se qualifier
20:25 en quart de finale de Ligue des Champions pour la 5e fois consécutive.
20:28 Allez vous, restez bien avec nous sur CNews.
20:39 On se retrouve dans un instant pour un prochain journal.
20:41 Emmanuel Macron assume ses propos sur la guerre en Ukraine
20:44 et s'en prend directement à Vladimir Poutine.
20:46 Il met en garde les alliés de l'Ukraine contre l'esprit de défaite
20:50 face à une Russie qu'il qualifie d'inarrêtable.
20:53 Vous l'entendrez donc le président de la République.
20:55 Dans un instant, je vous souhaite une excellente nuit.
20:57 A toutes et à tous sur notre antenne.
20:59 Et je vous dis donc à tout de suite pour un prochain journal.
21:02 ♪ ♪ ♪

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