Emission Plaisir Musique du 7 janvier 2024 pour Radio 4910.
Au micro : Dominique Coune
Au programme :
- Interview du violoniste belge (jazz) Alexandre Cavalière au sujet de son CD hommage à Didier Lockwood
- "Au monde" CD du théorbiste Daniel Zapico
- Ensemble "Le consort" pour son CD "Philarmonica"
Au micro : Dominique Coune
Au programme :
- Interview du violoniste belge (jazz) Alexandre Cavalière au sujet de son CD hommage à Didier Lockwood
- "Au monde" CD du théorbiste Daniel Zapico
- Ensemble "Le consort" pour son CD "Philarmonica"
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MusiqueTranscription
00:00:00 *Musique épique*
00:00:28 *Musique épique*
00:00:38 Bonjour chers auditeurs de Radio 4910, vous êtes à l'écoute de l'émission plaisir musique, au micro Dominique Koun.
00:00:46 Pour ce nouveau numéro de plaisir musique, la programmation restera variée, allant de la musique baroque à la musique d'aujourd'hui et au jazz.
00:00:55 Nous écouterons du théor de la mandoline, de la trompette, de la guitare, du violon, des oeuvres orchestrales ou encore en petite formation.
00:01:03 Et surtout, nous accueillerons deux invités. L'un, Alexandre Cavalière, est un violoniste belge de jazz.
00:01:11 Il nous présentera l'hommage qu'il rend à Didier Locoult, son maître et ami.
00:01:16 L'autre est une mandoliniste luxembourgeoise, Ala Tolkatchéva, qui s'est intéressée à la période viennoise de la mandoline.
00:01:25 Débutons le plaisir musique avec un album très séduisant et prenant d'un musicien que les mélomanes de la région ont déjà apprécié sur les scènes de l'automusical ou encore du printemps baroque de Spa.
00:01:38 Le théorbiste espagnol Daniel Zapico. Je vais partager avec vous quelques plages de ce disque qui m'a enthousiasmé.
00:01:46 Écoutons-le dans un prélude de Robert de Vizey, un compositeur bien connu des guitaristes.
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00:03:06 Nous plongeons avec bonheur dans la découverte de ce disque intitulé "Au monde".
00:03:12 Le premier disque solo de Daniel Zapico. Au-delà du plaisir musical, le travail de Daniel Zapico renient avec une pratique un peu oubliée, l'art de la transcription.
00:03:23 Avec une grande sensibilité, le théorbiste nous offre des airs de cours, des pièces pour viol de gambe, guitare ou clavecin.
00:03:31 Nous allons écouter "Vos mépris, chaque jour" dû à la plume d'une autre figure emblématique du répertoire français, Michel Lambert.
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00:05:40 Sur ce disque ravissant et attachant, l'auditeur trouvera des oeuvres de Forqueray, Coprin, Lully, Lambert, Dubuisson, Devisé.
00:06:02 C'est d'ailleurs avec ce dernier que nous allons terminer la découverte de cet album de Daniel Zapico,
00:06:08 en écoutant encore les belles et profondes bases du théorbe, et surtout la délicatesse de jeu du théorbiste espagnol dans une pastorale.
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00:07:36 Avec la seconde découverte discographique que Plaisir Musique vous propose, nous ne quittons pas le XVIIe siècle.
00:07:43 Avec l'ensemble français Le Consort, nous rencontrons trois visages de la musique pratiquée à Londres,
00:07:50 alors en plein âge d'or artistique, au tournant des XVIIe et XVIIIe siècle.
00:07:56 Nicolas Mathéis, Henri Purcell et Missis Philharmonica.
00:08:01 Philharmonica, dont les racines grecques évoquent l'amour et l'harmonie, donne son nom à ce magnifique et enthousiasmant album,
00:08:09 dont nous allons écouter en premier extrait une bourrée de Nicolas Mathéis,
00:08:14 en fait un violoniste né à Naples et qui a importé en Angleterre le lyrisme et la virtuosité italienne.
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00:10:04 Le Consort est né de quatre jeunes musiciens très talentueux.
00:10:16 Il s'est fixé de faire renaître le répertoire de la sonate en trio, essence de la musique de chambre à l'époque baroque,
00:10:22 le quoi toujours à être considéré parmi les acteurs majeurs de la scène baroque en France.
00:10:27 En son sein, nous trouvons notamment le claveciniste Justin Taylor,
00:10:31 auteur d'un récent et magnifique CD dédié à Bach et l'Italie.
00:10:36 Philharmonica plonge pour notre plus grand plaisir dans l'atmosphère de la musique anglaise de ce XVIIe siècle.
00:10:44 Replongeons-y avec Scaramuccia, une autre œuvre de Nicolas Mathéis.
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00:11:38 Continuons notre découverte de Philharmonica et de l'ensemble français,
00:11:43 dont le jeu se colore de subtilité, de délicatesse, de fougue, de dynamisme et d'une homogénéité de son
00:11:50 qui porte l'auditeur dans un vrai bonheur musical.
00:11:54 Voici pour terminer notre découverte de Philharmonica, une chaconne d'Henri Purcell.
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00:14:32 Nous voici arrivés à notre rubrique jazz et avec elle, à notre premier invité,
00:14:40 le violoniste belge Alexandre Cavalière.
00:14:44 Cet excellent violoniste, parmi les plus brillants musiciens de la scène jazz belge actuelle,
00:14:49 rend un hommage vibrant et grandiose à Didier Lecoute, exceptionnel violoniste français,
00:14:56 parti en 2018 vers les rivages éternels.
00:15:00 Et la motivation de lui rendre cet hommage n'est pas sans raison,
00:15:04 comme Alexandre Cavalière nous l'explique.
00:15:07 C'est un hommage à Didier Lecoute, Didier Lecoute c'est le violoniste de jazz,
00:15:13 un des violonistes de jazz qui a révolutionné le jazz au violon,
00:15:18 donc il y a tout d'abord Stéphane Grappelli,
00:15:21 et puis Stéphane a découvert Didier Lecoute et Jean-Luc Pompti notamment.
00:15:25 Donc Didier était une star du jazz au violon,
00:15:29 et moi j'ai eu la chance en fait, quand j'avais l'âge de 11 ans,
00:15:34 d'être découvert par ce grand musicien.
00:15:37 Il m'a entendu jouer, il a trouvé que ce que je faisais c'était super,
00:15:41 et il m'a demandé d'aller le rejoindre sur la scène du festival auquel il jouait le soir même.
00:15:48 Et j'ai recueilli un immense succès, il y avait des producteurs dans la salle,
00:15:52 et donc du coup ça a lancé ma carrière,
00:15:54 et surtout ça m'a permis par la suite de faire de la musique mon métier.
00:15:58 Alors malheureusement Didier est décédé à l'âge de 62 ans,
00:16:03 donc il y a 5 ans d'ici, d'une crise cardiaque.
00:16:06 Je me devais un hommage digne de ce nom on va dire pour ce grand artiste.
00:16:11 Écoutons un premier extrait de cet album "Tribute" de Didier Lecoute "Afrique à la carte".
00:16:17 "Afrique à la carte"
00:16:23 "Afrique à la carte"
00:16:28 "Afrique à la carte"
00:16:32 "Afrique à la carte"
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00:16:40 "Afrique à la carte"
00:16:59 "Afrique à la carte"
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00:17:10 "Afrique à la carte"
00:17:17 "Afrique à la carte"
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00:17:37 "Afrique à la carte"
00:17:47 "Afrique à la carte"
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00:18:01 "Afrique à la carte"
00:18:10 "Afrique à la carte"
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00:18:38 "Afrique à la carte"
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00:28:27 Comment s'est réalisé le choix des musiciens qui vous accompagnent ?
00:28:35 Manu Bonetti, le guitariste de l'album,
00:28:39 c'est un guitariste que j'ai rencontré sur les bandes du Conservatoire
00:28:43 Royal de Bruxelles.
00:28:47 On est devenus amis avec le temps.
00:28:51 En plus de ça, on a travaillé ensemble sur pas mal de projets différents,
00:28:55 notamment "Almada Project" qui a été enregistré en 2017 sur le label Crystal Records.
00:28:59 Puis on a enregistré "Manouche Moderne" ensemble.
00:29:03 Et ici maintenant "Le Tribute".
00:29:07 C'est quelqu'un avec qui j'aime beaucoup travailler.
00:29:11 Il m'aide dans les arrangements, il m'aide pour les harmonies.
00:29:15 On s'entend bien, il est toujours partant pour tout ce que je peux lui proposer.
00:29:19 C'était assez logique que je travaille avec lui.
00:29:23 En plus il est assez polyvalent, il sait jouer de tout ce qui était nécessaire pour cet album.
00:29:27 Puis il y a Jérôme Bodard qui est un batteur assez incroyable,
00:29:31 qui joue un peu de tout et que j'ai connu notamment dans un groupe
00:29:35 dont j'étais fan qui s'appelle "Rue des Pêcheries" qui est un groupe de hip-hop.
00:29:39 On avait aussi fait plusieurs petits concerts ensemble.
00:29:45 On avait toujours rêvé de faire quelque chose ensemble.
00:29:49 C'était l'occasion.
00:29:51 Et puis Olivier Stallon, bassiste que j'aime beaucoup.
00:29:55 On a aussi une très bonne relation de musiciens et d'amis.
00:30:03 On avait déjà aussi travaillé ensemble pour un groupe d'un batteur qui s'appelle Xavier Roger,
00:30:08 qui avait notamment travaillé avec Ibrahim Malouf.
00:30:11 Cet album s'appelle "Darwin Kays".
00:30:15 C'était le groupe qui s'appelait Darwin Kays.
00:30:18 J'adore travailler avec Olivier.
00:30:21 On a tout de suite pensé à lui,
00:30:23 étant donné que j'aime aussi travailler avec des gens
00:30:28 où il y a une bonne ambiance à tourner.
00:30:30 C'était important de choisir des musiciens avec qui,
00:30:34 non seulement ça se passe bien musicalement mais aussi humainement.
00:30:37 À quelle place leur avez-vous laissé ?
00:30:39 Liberté totale ou fidélité aux arrangements et ambiances voulues ?
00:30:43 C'est une très bonne question.
00:30:46 Moi, personnellement, oui, au niveau des arrangements,
00:30:48 j'avais des idées assez précises.
00:30:52 Malgré ça, je laisse quand même une liberté d'expression des musiciens.
00:30:56 Je crois qu'ils se sentent frustrés.
00:30:58 Donc ils ont tout à fait le droit évidemment de me dire ce qu'ils en pensent.
00:31:01 On travaille ensemble un peu parfois sur les arrangements.
00:31:03 Il y a certaines choses que je ne voulais pas toucher
00:31:05 parce que c'était pour moi primordial de garder
00:31:08 pour avoir vraiment un respect de Guillaume Coudre.
00:31:12 Mais après, je voulais aussi ajouter notre touche personnelle.
00:31:15 Je ne voulais pas non plus faire un cover qui soit plus poil exactement
00:31:21 comme l'original, ça n'aurait pas eu de sens.
00:31:24 Du coup, évidemment, je leur laissais aussi
00:31:27 une totale liberté dans ce sens-là
00:31:30 pour qu'ils apportent leur propre touche
00:31:32 et qu'on ait au final un produit qui soit différent,
00:31:36 une œuvre artistique plutôt, qui soit différente de l'original.
00:31:44 Vous avez connu Didier Locoult.
00:31:46 Il était un de vos maîtres.
00:31:48 Que vous a-t-il apporté ?
00:31:50 Que retenez-vous de son enseignement, de vos échanges musicaux et humains ?
00:31:55 Didier m'a apporté énormément.
00:31:58 Déjà, notamment, comme je l'ai dit tout à l'heure,
00:32:01 il m'a permis de démarrer ma carrière.
00:32:04 Il m'a présenté au grand public,
00:32:08 si je puis dire, ou en tout cas au public du jazz,
00:32:13 étant donné qu'il était au sommet de sa carrière quand il m'a découvert.
00:32:17 Ça m'a permis d'enregistrer un premier disque,
00:32:20 puis un deuxième qu'il a produit,
00:32:22 et puis de continuer à faire une carrière dans la musique
00:32:26 sans devoir passer par toutes les portes,
00:32:29 comme certains artistes,
00:32:31 ou par une période de vachemèque, etc.
00:32:34 Donc, vraiment, à ce niveau-là, encore une fois, je lui devais vraiment cet album.
00:32:39 Mais après, évidemment, au niveau pédagogie aussi,
00:32:42 parce que c'était un merveilleux pédagogue,
00:32:44 et donc il m'a apporté beaucoup de conseils, oui, au niveau pédagogie.
00:32:48 D'ailleurs, en tant que prof, aujourd'hui,
00:32:51 il faut aussi constater qu'il y a beaucoup de choses qui viennent de lui.
00:32:55 Il est plus moderne aussi, et puis, oui, enfin, plein de choses, quoi.
00:32:59 Au niveau de son enseignement, c'était très humain,
00:33:06 et puis très ouvert aussi sur les autres,
00:33:10 toujours en recherche de développement.
00:33:13 Puis voilà, on a toujours essayé d'aller vers plus de modernité.
00:33:17 Voilà, nos échanges musicaux et humains, à ce niveau-là,
00:33:21 il m'a apporté beaucoup dans ma carrière.
00:33:23 Il était là pour me soutenir.
00:33:26 Je veux dire, quand on parlait au téléphone, par exemple,
00:33:31 je pense au dernier moment, avant son meilleur décès,
00:33:36 il était toujours en train de me dire que, pour lui,
00:33:41 j'étais un très, très bon jeloniste, qu'il me considérait beaucoup.
00:33:45 Enfin, toujours essayé de m'encourager, de me conseiller dans ma carrière.
00:33:52 Et au niveau des échanges musicaux, dès qu'on travaillait ensemble,
00:33:55 il y avait un partage.
00:33:57 Donc, ce n'était pas que par l'enseignement,
00:33:59 c'était aussi parce que dans le jazz, ça se passe beaucoup aussi comme ça,
00:34:01 simplement en jouant ensemble, on partage des choses.
00:34:04 Donc, il m'a appris énormément comme ça aussi, bien sûr.
00:34:06 Voici un autre extrait de l'album K.T.
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00:49:16 Qui est le luthier de votre violon ?
00:49:20 Mon luthier c'est Fabien Gramme,
00:49:23 qui est un luthier français que je connais depuis mes 12 ans.
00:49:26 C'est un luthier formidable
00:49:29 qui avait un magasin à Bruxelles.
00:49:32 Il avait rencontré notamment Stefan Grappelli.
00:49:35 Je suis allé très souvent dans son magasin
00:49:38 et en fait il est devenu mon...
00:49:41 Enfin je veux dire, on travaille ensemble maintenant.
00:49:44 Et voilà, je joue sur ses violons avec un bonheur.
00:49:47 Oui, le bonheur.
00:49:50 Les instruments m'apportent de l'inspiration.
00:49:53 C'est vraiment ça, c'est un instrument qui vit aussi.
00:49:56 Donc quand je joue, ça m'apporte en plus des idées.
00:49:59 Donc ce luthier est un peu magique. Il y a beaucoup de résonance.
00:50:02 J'aime beaucoup ça dans ce violon. Mais bon, je ne joue pas que sur le violon actuel.
00:50:05 Ce qui est assez sympa, c'est comme on travaille ensemble.
00:50:08 Parfois j'ai la chance de travailler sur ces violons.
00:50:11 Plusieurs versions de ces violons.
00:50:14 Enfin voilà, il fait pas mal de choses.
00:50:17 Et donc du coup, à chaque fois il me permet d'essayer de nouvelles choses.
00:50:20 Mais là c'est vrai que le violon sur lequel je joue actuellement,
00:50:23 c'est toujours avec ces instruments depuis 2018 je pense.
00:50:28 La première fois que j'ai commencé à vraiment jouer sur ces instruments,
00:50:32 c'était pour l'album Manouche Moderne,
00:50:35 qui est sorti en 2020 chez Home Records.
00:50:38 Et puis on travaille toujours ensemble parce que j'adore ces violons.
00:50:42 Sur le disque, un morceau. Le dernier est de votre plume.
00:50:47 C'était important qu'une de vos compositions soit présente sur ce disque.
00:50:51 Nous l'écouterons en clôture de cette séquence consacrée au jazz, dont plaisir musique.
00:50:56 Vous pouvez présenter Nostalgie s'il vous plaît.
00:50:59 C'est important qu'une composition soit présente sur le disque.
00:51:03 Je ne sais pas, comme je l'ai dit tout à l'heure,
00:51:07 comme c'est un hommage, je pense que c'était mieux de reprendre des morceaux de Didier.
00:51:15 Mais j'ai composé Nostalgie pour Didier.
00:51:22 Donc du coup, c'est dans ce sens que ça me semblait logique de la mettre sur l'album.
00:51:28 Et en plus de ça, je trouve qu'elle est plus proche de ce qu'il a pu faire dans son dernier album,
00:51:36 dans son tout dernier album, avec ses Carelli notamment, à la batterie.
00:51:42 Donc je trouvais ça intéressant parce que je ne voulais pas reprendre un morceau qu'il avait fait sur son tout dernier album.
00:51:47 Je n'avais pas envie de ça.
00:51:52 Mais par contre, faire une composition qui était un peu dans cet état d'esprit, je trouvais ça plus cohérent.
00:51:59 Et donc voilà, Nostalgie, c'est une composition que j'ai faite pour Didier,
00:52:03 mais en plus de ça, c'est dans le style de ce qu'il a fait vraiment dans son dernier album, tout récemment.
00:52:10 Donc du coup, comme ça, la boucle était bouclée.
00:52:12 J'ai pu reprendre de Turning Point, plus ou moins au début de sa carrière,
00:52:17 jusqu'à Nostalgie, une composition plus dans l'esprit de son dernier album.
00:52:22 Et j'ai un peu pris des morceaux entre du début jusqu'à la fin de sa carrière.
00:52:29 Donc du coup, comme ça, j'avais un peu...
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