Les 4V - Aurélien Pradié

  • il y a 6 mois
J-144. Il ne reste plus que quelques mois avant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, qui se tiendra le vendredi 26 juillet, à Paris. À cette occasion, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé hier son plan de sécurité pour l’organisation de l’événement. Il a notamment annoncé une jauge de 320 000 spectateurs pour la cérémonie d’ouverture, dont quelques 220 000 places gratuites, distribuées directement par le gouvernement à un public « plus social », selon le Ministre. Nous sommes loin des 600 000 personnes originellement annoncées par l’ancien maire de Tourcoing, ce que déplore Aurélien Pradié sur le plateau de Télématin. Il se dit pourtant « très fier » que son pays accueille les Jeux Olympiques, mais prévient d’un risque « d’entre soi ». Les 220 000 places gratuites ? Une « cooptation » du gouvernement, selon le député du Lot. Précautionneux, il annonce : « attention à ne pas gâcher la fête » ; répète que « la fête populaire doit rester populaire ». 




Très critique face au travail effectué par le gouvernement d’Emmanuel Macron pour l’organisation des Jeux, l’élu Républicain souligne les nombreuses « zones d’ombre » dans cette organisation. Favorable à une commission d’enquête sur l’organisation de l’événement sportif, il indique être « un partisan des Jeux Olympiques » mais que « la tâche est trop rude, l’impréparation si grande, que nous devons aujourd’hui enquêter sur les conditions financières et sécuritaires ». 




Aurélien Pradié entre également dans le débat à propos de la croix des Invalides remplacée par une flèche sur l’affiche officielle des Jeux Olympiques, avouant trouver « terrible » que la France n’assume pas son histoire, déplorant l’absence des couleurs du drapeau sur l’illustration. La croix romaine n’est à son sens pas un signe religieux, mais historique. Il insiste que « ce qui fait la force singulière de la France, c’est d’affirmer son histoire » et que « le jour où nous cesserons d’avoir honte de notre pays, peut-être qu’il rayonnera à nouveau, y compris dans le monde ». Dépité, il estime que l’affiche officielle représente une image qui ne « ressemble pas du tout à notre pays ». 




Budget, Ukraine et européennes 




Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé mi-février un plan à 10 milliards d’euros sur les dépenses de l’État, pour atteindre les ambitions budgétaires et ramener le déficit public à 4,4% d’ici la fin de l’année. Questionné à ce propos par Guillaume Daret, le député des Républicains rétorque : où était Bruno Le Maire depuis toutes ces années ? Il estime que ce dernier est responsable de l’état actuel des finances, que la dette se creuse depuis des années, bien avant le Covid. « Notre pays s’est habitué à une forme d’irresponsabilité économique », selon lui. Il ajoute que « la dépense publique est aujourd’hui un élément fondamental de la reconstruction de notre pays », mais défend de faire des économies en taxant les classes moyennes, qui, pour lui, « font vivre et construisent le pays ». 




Emmanuel Macron recevra aujourd’hui, mercredi 6 mars 2024, ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande à l’Élysée, pour discuter du cas de l’Ukraine. Pour Aurélien Pradié, les propos du Président, en tant que chef des armées, sur le possible envoi de troupes françaises au sol dans le Donbass, doivent être respectés : « Il y a des temps polémiques et des temps pour le respect de la parole présidentielle », dit-il. Ne voulant pas remettre en cause la parole d’Emmanuel Macron, estimant le sujet de la guerre « beaucoup trop sérieux pour polémiquer », il considère ses annonces comme de simples « maladresses ». En visible accord avec le gouvernement sur ce sujet, il entrevoit un « esprit de défaite » chez les Français, alors qu’il faudrait, au contraire, qu’ils comprennent que « ce qui se joue en Ukraine est un grand enjeu dans ce qui se joue dans le monde entier » et que la France doit « aller au bout de ses convictions », « ne pas être hypocrite » ni « inconsciente ». 




Autre et dernier sujet évoqué sur le plateau des 4 vérités ce matin : les européennes. Alors que François-Xavier Bellamy, la tête de liste des Républicain, est estimé à 8% des intentions de votes, Aurélien Pradié explique qu’il faut, selon lui, « reconstruire la droite ». Une reconstruction qu’il estime possible seulement si son parti propose des « idées nouvelles » et redevient « populaire ». Il affirme son soutien, par loyauté, à sa tête de liste, et espère que ce dernier aura une ligne claire affichant la croyance de la droite en la souveraineté de la Nation et son attachement à l’Europe.

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Transcript
00:00 Bienvenue dans les 4V Aurélien Pradié.
00:03 Alors ça y est, on le sait, 326 000 personnes
00:06 pourront assister à la cérémonie d'ouverture des JO.
00:09 C'est ce qu'a annoncé hier Gérald Darmanin.
00:11 On est bien loin des 600 000 personnes évoquées dans un premier temps.
00:15 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:16 Moi, je suis très fier que mon pays accueille les Jeux olympiques.
00:18 C'est un moment très, très important.
00:20 Mais je dis attention, attention à ne pas gâcher la fête.
00:23 La promesse des Jeux olympiques, et particulièrement en France,
00:26 était une promesse populaire.
00:28 Et nous voyons bien qu'au fur et à mesure du temps,
00:30 nous sommes en train de passer dans une forme d'entre-soi,
00:33 finalement pour assister à cette grande cérémonie d'ouverture,
00:35 qui est un moment très important.
00:37 On nous explique qu'il va falloir être coopté.
00:39 Tout ça, ce ne sont pas des détails.
00:41 La fête populaire doit rester populaire.
00:44 220 000 personnes, effectivement, pourront assister gratuitement
00:46 à la cérémonie d'ouverture,
00:48 mais elles devront être invitées par l'État, par des collectivités locales.
00:52 Gérald Darmanin dit que ce n'est plus juste de faire comme ça.
00:54 Mais c'est une cooptation.
00:55 Moi, je n'aime pas l'entre-soi.
00:57 En fait, ces Jeux olympiques sont en train de ressembler
00:58 de plus en plus à un entre-soi.
01:00 Et nous le voyons, y compris pour ceux qui pourront participer
01:03 à cette cérémonie d'ouverture.
01:05 La vérité, c'est que depuis le début,
01:07 il y a des zones d'ombre dans cette organisation des Jeux olympiques.
01:09 Et je le dis très clairement.
01:10 Mais quelles ?
01:11 Elles sont financières, d'abord.
01:13 Nous le voyons au fur et à mesure du temps.
01:14 Nous découvrons à peu près tous les jours
01:16 quelques millions d'euros ici ou là,
01:18 qui sont consacrés à des missions que l'on n'avait pas anticipées.
01:21 Les zones d'ombre, elles sont sécuritaires aussi.
01:23 J'ai fait partie de ceux qui, dès le début, ont dit
01:25 nous devons avoir toute la vérité sur l'état sécuritaire de notre pays.
01:28 Vous demandez une commission d'enquête sur les JO ?
01:30 Je pense que nous devrions avoir une commission d'enquête.
01:32 Et je l'ai dit d'ailleurs, y compris à mes amis politiques,
01:35 je suis un partisan des Jeux olympiques.
01:37 Mais la tâche est trop rude, l'impréparation paraît si grande
01:40 que nous devons aujourd'hui enquêter sur les conditions financières
01:44 et sécuritaires.
01:45 Je ne le dis pas pour être un pisse-froid,
01:47 comme l'expression pourrait pousser à le dire aussi brutalement,
01:50 mais je le dis simplement parce que l'affaire est trop grave.
01:52 Et il ne faut pas gâcher la fête.
01:54 Il ne faut pas gâcher cette fête des Jeux olympiques.
01:56 Alors une polémique touche notamment l'affiche officielle des Jeux olympiques
01:59 sur laquelle la croix qui figure sur le dôme des Invalides
02:02 a été remplacée par une flèche.
02:04 Est-ce que vous, ça vous choque ?
02:06 L'auteur de cette affiche dit que c'est un parti pris,
02:08 c'est une illustration, ça ne représente pas forcément la réalité.
02:11 Pardon, mais qui sont ces fous ?
02:13 Qui sont ces fous qui considèrent que le dôme des Invalides,
02:16 que la croix sur le dôme des Invalides est un élément irritant ?
02:20 C'est notre histoire.
02:21 Lui, il nie toute intention politique ou religieuse.
02:23 Mais alors pourquoi l'avoir retirée ?
02:24 Pourquoi est-ce que la patrouille de France sur cette image
02:27 ne traîne pas les couleurs du pays, le tricolore ?
02:31 Vous avez vu, il a fallu même effacer le tricolore.
02:33 Pour vous, c'est volontaire ?
02:34 Enfin écoutez, ça fait beaucoup de détails tout de même.
02:36 Au fond, ce qui me choque, c'est que nous avons oublié que la valeur…
02:39 Vous n'êtes pas un peu parano là ?
02:40 Non, je ne suis pas parano.
02:42 Cumulé tous les détails, il n'y a pas une trace du tricolore.
02:45 Et pour ce qui est de la croix sur le dôme des Invalides,
02:47 si nous ne sommes pas capables dans ce pays de comprendre
02:49 que ce n'est pas un élément religieux,
02:51 c'est un élément de notre histoire, de notre patrimoine.
02:53 Ce qui a fait la force universelle de la France,
02:56 ce n'est pas d'effacer sa singularité, c'est d'affirmer notre histoire.
03:00 Il y a au fond là, une image qui ne ressemble pas à notre pays.
03:04 Et je trouve ça absolument terrible que l'on pense que la force de la France,
03:07 ce serait d'être un terrain vague, une page blanche.
03:10 Ce qui a toujours fait rêver la France dans le monde, c'est notre histoire.
03:13 La croix sur le dôme des Invalides, ce n'est pas un symbole religieux,
03:16 c'est un symbole de notre grande histoire.
03:18 Assumons enfin ce qu'est la France.
03:21 Le jour où nous cesserons d'avoir honte de notre pays,
03:23 alors peut-être que notre pays rayonnera à nouveau, y compris dans le monde.
03:27 Aurélien Pradié, Bruno Le Maire, aujourd'hui avec son ministre au compte public,
03:31 va présenter le plan d'économie qui a été décidé par l'État.
03:33 10 milliards d'euros pour cette année.
03:36 Il le présente aussi il y a quelques instants chez nos confrères du journal Le Monde.
03:40 Donc c'est bien 10 milliards, ça ne sera probablement qu'une première étape, dit-il.
03:43 Dans le viseur ensuite, les dépenses sociales, les collectivités locales également.
03:47 C'est nécessaire, vous soutenez ce plan d'économie ?
03:49 Bien sûr, mais où était Bruno Le Maire depuis quelques années ?
03:53 Pardonnez-moi, mais j'ai l'impression que Bruno Le Maire devient subitement ministre des Finances.
03:59 C'est lui qui a amené à cette conséquence-là.
04:01 Notre pays s'est habitué à une forme d'irresponsabilité budgétaire.
04:05 La dette explose, les dépenses publiques filent,
04:08 et surtout le gouvernement refuse de revenir devant le Parlement
04:12 pour traiter cette question des 10 milliards.
04:14 Il y a eu le Covid également.
04:15 Mais ce n'est pas la seule raison.
04:17 Avant le Covid et après le Covid, nous avons eu une dépense publique qui a explosé.
04:21 Au fond, ce n'est d'ailleurs pas seulement la faute de Bruno Le Maire.
04:24 C'est un sentiment général qui s'est installé dans le pays, où on peut raser gratis.
04:28 Au fond, la dépense publique était devenue un détail.
04:30 Je pense que c'est aujourd'hui un élément fondamental de la reconstruction du pays.
04:35 Mais je le dis à Bruno Le Maire.
04:36 Vous lui promettez un équilibre à l'horizon 2032 ?
04:38 Mais Bruno Le Maire...
04:38 Un budget d'équilibre à l'horizon 2032 ?
04:40 Depuis combien de temps a-t-il promis des équilibres ?
04:42 Qu'il a lui-même contribué à déséquilibrer ?
04:45 Aujourd'hui, la situation, elle est de sa responsabilité.
04:48 Je dis à Bruno Le Maire les choses clairement.
04:50 Il ne pourra pas régler cette question des 10 milliards en catimini.
04:53 Il faut revenir devant le Parlement.
04:55 Il faut un projet de loi de finances rectificatif qui permette aux députés
04:59 de traiter de cette question où les 10 milliards vont être cherchés.
05:02 Il n'est pas question pour moi...
05:03 Parce que pour l'instant, ça se fait par décret.
05:04 Oui, et ces décrets-là vont aller engager des saignées supplémentaires,
05:08 notamment sur les classes moyennes.
05:09 Un de mes combats sera que les dépenses publiques et l'économie,
05:13 aujourd'hui, les économies ne doivent pas peser sur les classes moyennes
05:16 parce que ce sont elles qui font vivre notre pays
05:19 et qui construisent la richesse nationale.
05:21 Alors l'un des débats importants des prochains jours,
05:23 ça va être la question de l'Ukraine.
05:24 Le président de la République reçoit aujourd'hui ses prédécesseurs,
05:26 Nicolas Sarkozy ainsi que François Hollande, dans les colonnes du Figaro.
05:30 Le patron de votre parti, Éric Ciotti,
05:33 juge que la prise d'opposition d'Emmanuel Macron
05:35 sur l'envoi de troupes au sol en Ukraine est, je cite,
05:37 "périlleuse, irréfléchie et irresponsable".
05:39 Vous partagez cet avis ?
05:41 Il y a des temps pour la polémique
05:43 et il y a des temps pour le respect de la parole présidentielle.
05:46 Vous savez, je suis un opposant politique parfois féroce d'Emmanuel Macron.
05:51 Mais là, lorsqu'il s'exprime, il s'exprime en tant que chef des armées.
05:54 Et je ne veux pas affaiblir la parole du président de la République.
05:57 Ce sujet-là, de la guerre, est un sujet beaucoup trop sérieux pour polémiquer.
06:01 Mais il a raison d'évoquer l'envoi de troupes au sol ou c'est une erreur ?
06:04 Je pense que c'est une maladresse.
06:06 Je pense qu'Emmanuel Macron n'a pas mesuré à quel point,
06:09 avant d'engager la parole de la France en matière militaire,
06:12 il fallait qu'il ait avec lui la légitimité du peuple
06:15 et la légitimité du Parlement.
06:16 Justement, il y aura un débat la semaine prochaine, le 12 mars, au Parlement,
06:19 avec un vote sur l'accord bilatéral de sécurité
06:21 qui a été signé avec le président Zelensky il y a quelques jours lors de sa visite à Paris.
06:25 Vous voterez pour ou contre cet accord ?
06:27 Nous verrons ce qu'il y a dans ce texte-là.
06:29 Mais je veux que la France aille jusqu'au bout de ses convictions.
06:34 Ce que Vladimir Poutine attend de nous, c'est de la faiblesse.
06:37 Et vous voyez bien qu'au détour de l'inquiétude que nous avons tous de la guerre,
06:41 parce que c'est un moment tragique,
06:43 il y a cette tendance à voir revenir l'esprit de Munich,
06:47 vous savez, cet esprit de la défaite.
06:49 Ce sont quasiment les mêmes mots qu'Emmanuel Macron a prononcé hier.
06:51 Il dit "l'esprit de défaite rôde".
06:53 Vous êtes aligné avec lui sur cette affaire ?
06:54 Oui, je le crois, l'esprit de défaite rôde.
06:57 Parce que nous n'avons pas suffisamment expliqué à nos concitoyens
06:59 qu'ils légitimement ont peur de la guerre,
07:01 comme moi-même j'en ai peur.
07:03 Je sais ce que ça engage.
07:04 Nous n'avons pas suffisamment expliqué que ce qui se jouait en Ukraine,
07:07 n'était pas un détail.
07:08 Donc vous appelez les Républicains à soutenir le président de la République ?
07:11 Je porte ma parole,
07:13 qui est celle de quelqu'un convaincu qu'il y a des moments pour la polémique
07:16 et des moments pour l'unité de la nation.
07:19 Que la matière militaire, la guerre, ne peut pas justifier la polémique.
07:23 Et enfin j'ajoute une chose,
07:24 dans ces moments-là,
07:26 nous devons aussi ne pas s'être hypocrite.
07:28 J'entends ici ou là tous ceux qui nous disent
07:30 il faut renforcer l'armement que nous donnons à l'Ukraine.
07:33 Mais ne soyons pas inconscients,
07:35 il y a des armements qui nécessiteront des hommes,
07:38 qui nécessiteront des militaires.
07:39 C'est déjà en partie le cas,
07:40 lorsque nous allons envoyer des démineurs sur le terrain.
07:43 Est-ce que ce ne sont pas des troupes que nous envoyons déjà ?
07:46 Je dis tout cela, et je sais que ma parole peut être difficile à porter dans ce moment,
07:50 mais il faut que nous mesurions que ce qui se joue en Ukraine,
07:53 est un des grands enjeux de l'équilibre du monde,
07:55 et la France ne peut pas en être absente.
07:56 Ça sera un des grands enjeux également des élections européennes,
07:59 on le voit c'est déjà dans le débat de ce scrutin à venir au mois de juin,
08:03 la tête de liste est l'air aux européennes.
08:04 François-Xavier Bellamy ne dépasse pas pour l'instant les 8%
08:07 dans les études d'opinion, même s'il faut rester prudent.
08:09 Comment vous l'expliquez ?
08:11 La droite est à reconstruire, de fond en comble.
08:15 J'espère que ces élections européennes nous permettront de survivre,
08:18 mais il n'y a pas de reconstruction possible
08:20 si la droite ne pense pas des idées nouvelles,
08:23 et en particulier si nous ne sommes pas à nouveau un parti populaire.
08:27 C'est toute ma conviction,
08:29 et je le dis y compris à mes amis politiques,
08:32 il faudra se reconstruire.
08:33 François-Xavier Bellamy aura mon soutien parce que je suis un homme loyal
08:36 et que je continuerai à soutenir ma famille politique,
08:39 mais cette étape sera déterminante.
08:40 C'est quoi la ligne pour les européennes et les républicains ?
08:44 Vous interrogerez notre candidat.
08:47 J'espère que nous en aurons une claire,
08:48 celle de la souveraineté de notre nation,
08:50 mais celle aussi de l'attachement profond à l'Union européenne.
08:55 Aujourd'hui, notre parole est difficile à faire entendre
08:57 au milieu du bruit des uns et des autres.
08:59 Vous dites reconstruire, ça veut dire enterrer les républicains,
09:02 créer un nouveau parti après les élections européennes ?
09:04 C'est ce que vous souhaitez ?
09:04 Je n'anticipe pas sur les malheurs de ma famille politique,
09:07 mais je sais que nous avons trop vécu dans la rente politique
09:12 et que la reconstruction passera par une rupture,
09:15 une rupture positive, avec la famille politique,
09:18 une rupture qui nous permettra de redevenir un parti populaire.
09:21 Question courte, réponse courte,
09:22 parce que ça ne vous semble pas fou quand même que votre parti,
09:24 par exemple, ne soutienne pas la candidature d'Ursula von der Leyen,
09:27 un nouveau mandat à la tête de la Commission européenne,
09:29 alors qu'elle est issue du PPE qui regroupe les partis de droite au niveau européen ?
09:33 Ce qui me paraît fou, c'est que nous l'ayons soutenu jusque-là.
09:35 Ce qui me paraît fou, c'est que nous n'ayons pas réussi encore
09:38 à convaincre tous les membres du PPE qu'elle n'était pas la bonne candidate.
09:42 Si nous ne voulons pas affaiblir encore l'Union européenne,
09:45 il faut que celles et ceux qui veulent effacer les nations,
09:48 von der Leyen en fait partie, n'aient plus leur place dans notre famille politique.
09:52 La question de la ligne politique du PPE se posera,
09:55 et je compte sur François-Xavier Bellamy pour influer.
09:58 Merci beaucoup, Rolian Pradié.
10:00 C'est à vous, Damien et Marie.
10:01 Rolian Pradié qui veut donc une commission d'enquête parlementaire sur les Jeux olympiques.
10:04 Merci à tous les deux.
10:05 Merci également à Fabrice Penaud qui a traduit cette interview en langue des signes.
10:09 Nous sommes le mercredi.
10:10 D'habitude, ce n'est pas lui.

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