Téléfoot du 6 Février 1983

  • il y a 6 mois
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00:06 [Musique debout]
00:19 [Musique]
00:44 Mesdames, Messieurs, bonjour et bienvenue sur le plateau de téléfoot,
00:47 un numéro au cours duquel nous allons tirer un coup de chapeau,
00:50 je crois amplement mérité, à l'équipe de Laval.
00:52 Tombeur de Bordeaux hier par 2 à 0,
00:54 nous verrons bien entendu ce match dans le courant de cette émission.
00:57 Et cela justifie la présence sur notre plateau de l'entraîneur de Laval,
01:01 M. Michel Lemillinaire,
01:02 je serais tenté de dire que vous êtes entraîneur à vie de cette équipe,
01:05 et du gardien de but de Laval, Jean-Pierre Tempest,
01:08 qui est depuis 5 ans au club,
01:10 et qui a fait ses débuts en équipe de France l'automne dernier,
01:14 contre les Pays-Bas à Rotterdam.
01:15 Nous y reviendrons bien entendu au cours de cette émission.
01:17 Alors, je serais tenté de vous dire M. Lemillinaire,
01:19 qu'hier soir après votre victoire contre Bordeaux,
01:21 ça ressemble un petit peu à une victoire de l'épicier de quartier
01:24 contre la grande surface,
01:25 compte tenu de la différence entre les deux clubs au niveau des moyens.
01:28 Oui, on a tendance bien sûr à toujours faire le parallèle entre les équipes,
01:32 sur le plan financier,
01:33 en tout cas sur le terrain, ça n'est pas apparu de façon très nette.
01:37 Nous, c'était pour nous un match de réhabilitation,
01:40 après notre 5 ans d'échec de tour.
01:42 Nos joueurs étaient motivés,
01:43 ils ont tout fait pour remporter la victoire devant Bordeaux.
01:46 C'est une vraie satisfaction pour nous,
01:48 nous en sommes très heureux.
01:50 Alors Laval, c'est une ville de 55 000 habitants.
01:52 Nous allons voir quelques-uns des grands moments de la carrière de l'équipe
01:56 que vous entraînez depuis ses débuts en première division et même avant.
01:59 Des images que vous avez choisies,
02:01 des événements que vous avez choisis vous-même.
02:03 On va commencer bien entendu par une petite carte postale de Laval,
02:06 qui est au bord de la Mayenne.
02:08 55 000 habitants, je l'ai dit.
02:11 Spécialité du pays ?
02:15 C'est un pays rural, il y a les rillettes du monde, comme on dit,
02:20 et quand même avec les trotteurs qui sont très réputés sur le plan national.
02:25 Et un stade que l'on pourrait qualifier de baroque,
02:28 des tribunes assez surprenantes.
02:30 C'est vrai que la toiture de nos tribunes surprend.
02:34 Et c'est là que vous travaillez, donc depuis combien d'années maintenant ?
02:38 Nous sommes en première division depuis sept saisons,
02:43 en espérant que ça dure.
02:45 Vous avez eu deux internationaux, Raymond Carusoret, que nous verrons au cours de cette vraie perspective,
02:49 et Jean-Pierre Tempé, que nous avons vu à l'entraînement avec vous.
02:53 Alors ça, c'est Rennes-Laval.
02:54 On serait tenté de dire Derby breton, si on fait confiance à la géographie,
02:57 mais vous n'êtes pas en breton.
02:59 Moi je le suis personnellement,
03:00 mais c'est vrai que les Mayennais n'appartiennent quand même pas à la Bretagne.
03:04 Mais ce match en tout cas était présenté un petit peu comme étant le derby breton.
03:09 C'était le retour de Rennes en première division.
03:13 C'était l'apparition de Laval en première division au cours de ce derby,
03:18 qui avait mobilisé 25 000 spectateurs au stade de la Route de l'Orient.
03:22 Alors c'était le 2 octobre 1976,
03:25 et Laval a gagné par 3 buts à 1.
03:27 Ce sont les Rennes qui avaient ouvert le score,
03:29 et le gardien de l'époque, je pense, c'était Rose.
03:31 C'était Rose.
03:32 Le match revêtait une couleur particulière pour Raymond Quérusole,
03:36 qui retrouvait là son ancien public.
03:39 Il tenait bien sûr à montrer qu'il n'avait rien perdu de ses qualités.
03:42 Et on va le voir notamment au cours de la réalisation de ce deuxième but.
03:47 C'est Jacques Hiverne qui reprend le volet au deuxième poteau,
03:49 sur un débordement de Raymond Quérusole.
04:00 Belle victoire, 3 à 1.
04:02 Et alors on enchaîne avec Paris-Saint-Germain-Laval.
04:06 Vous avez tenu à voir ce match parce que c'était votre première victoire à Paris,
04:10 ou parce que vous pensez peut-être aussi, à juste titre,
04:12 que la presse parisienne, la presse nationale vous oublie un peu ?
04:16 C'est vrai, on a le sentiment qu'on fait partie de ces équipes dont on ne parle pas beaucoup.
04:21 On résume souvent les équipes en un raccourci, sur 3 ou 4 équipes.
04:27 Là nous venons d'encaisser un but devant Paris-Saint-Germain,
04:31 mais Pierre Olochon sur un coup franc canon va rétablir l'équilibre.
04:37 Et sur un débordement de Raymond Quérusole,
04:45 Giacchetti va marquer le deuxième but qui nous permettra de remporter une première victoire à Paris.
04:50 Ce qui est toujours quelque chose d'important pour les joueurs.
04:54 Metz-Laval, pourquoi avez-vous choisi ce match du 10 novembre 1979, que vous avez gagné 4 à 1 ?
05:00 Metz-Laval c'était une victoire à l'extérieur très significative de la qualité de l'équipe.
05:06 Marquer 4 buts à l'extérieur c'est toujours quelque chose de très important et qui mérite qu'on s'y attarde.
05:13 On en remarque un premier but par Kircher, un deuxième au premier poteau sur une tête de Cochtedet.
05:19 Le troisième but sera l'oeuvre de François Brisson.
05:26 Et on va parachever notre victoire par un superbe but.
05:31 Après ce but marqué par les massins.
05:40 Vous vous souvenez du jour du buteur ?
05:45 Oui, quatrième but sur un tir de Kircher.
05:50 Superbe but dans la lucarne du gauche.
05:54 On enchaîne avec Laval OM avec le hat-trick parfait, 3 buts, 3 à 0 de Cochtedet.
05:59 Cochtedet arrive et...
06:01 Vous avez le chiche pour trouver les attaquants allemands qui marquent des buts,
06:04 qui ne doivent pas quand même coûter une fortune compte tenu de votre budget et qui sont très efficaces.
06:09 Comment faites-vous ?
06:11 Cochtedet était en fin de carrière, on a eu la possibilité de prendre contact avec lui et ça s'est fait relativement facilement.
06:18 Il faut dire que nous bénéficions des conseils et des relations que possède notre ancien centre avant allemand,
06:26 Georges Le Trip en Allemagne.
06:28 Sa famille, ses amis lui donnent des renseignements fort précieux
06:32 et c'est souvent comme ça que nous obtenons nos renseignements.
06:35 Alors pourquoi ce Nîmes Laval avec un premier but de votre équipe ?
06:39 Nîmes Laval c'était un terrain très très important parce que nous avons été en danger,
06:45 nous avons frôlé la relégation et alors que nous étions menés 2 à 1 Nîmes,
06:50 nous avons réussi à revenir à la marque à la toute dernière minute,
06:53 ce qui nous a permis de sauver notre place en première division après une victoire le dernier match devant Toulon.
06:58 C'est le match un peu de la peur si bien qu'on a voulu le revoir.
07:07 Voilà le dernier but marqué par Kraus.
07:10 Et puis le trophée que vous avez, l'an dernier vous avez gagné la coupe d'été qui avait été organisée par la Ligue Nationale,
07:18 une finale qui avait été retenue sur TF1, Laval-Nancy 3 buts à 2.
07:22 La coupe de la Ligue n'a pas eu le retentissement que peut-être elle méritait parce qu'il y avait l'approche du mondial
07:28 mais disons qu'on y a pris bien du plaisir et que cette finale Laval-Nancy a quand même eu un certain attrait.
07:37 But de Séné.
07:43 Oufran avec comme tireur Polanyok qui marque notre deuxième but.
07:57 Et là, M.Piérresse va réussir un petit chef d'oeuvre, après une ou deux avec Jeannol.
08:06 Entre les gens de Bugardien qui étaient là, Jean-Pierre Tempé.
08:10 Jean-Pierre était absent, son jeune remplaçant Stéphane Haussmont qui sort du centre de formation qui le remplaçait.
08:17 Et le troisième but vainqueur sera marqué par Polanyok.
08:21 Voilà c'était le trophée de l'équipe de Laval décroché l'année dernière.
08:26 Vous êtes passé tout près de la qualification pour une coupe d'Europe, vous avez terminé 5e, aujourd'hui vous êtes 4e.
08:30 Beaucoup de clubs prévoient la coupe d'Europe dans leurs objectifs de l'année.
08:34 Est-ce que c'est votre cas ou est-ce que c'est une divine surprise ?
08:37 Non, très sincèrement il ne s'agit pas d'un objectif. L'an dernier, disons que les circonstances vous avaient amené à repenser à l'Europe.
08:44 Nous sommes repartis cette année un peu dans le même état d'esprit. Nos moyens, on l'a dit et répété, sont limités, sont raisonnables.
08:52 Quel est votre budget ?
08:54 Il est d'environ 12 millions.
08:57 Ce qui fait à peu près un tiers d'une équipe comme Saint-Etienne.
09:01 Je ne sais pas exactement.
09:02 Quand la presse relancée, évidemment ça devient plus difficile.
09:05 Je pense que c'est certainement un budget raisonnable compte tenu de certains autres clubs.
09:10 C'est vrai que nos ambitions ne se situent pas au niveau de l'Europe au début de saison.
09:14 Disons que les choses viennent avec le temps, l'appétit vient en mangeant et parfois si on se casse bien, on sera européens.
09:20 On se rend goût aux matchs internationaux, c'est votre cas Jean-Pierre Tampay.
09:24 Avec cette sélection contre les Pays-Bas, vous avez joué un match entier.
09:28 Nous reviendrons tout à l'heure sur vous et l'équipe de France. Parlez-moi de vous et de Laval.
09:33 Comment ça se passe quand on est la vedette locale ?
09:36 Comment sont les gens avec vous ?
09:38 Ils sont très gentils. Je ne suis pas une vedette, je suis un joueur professionnel comme les autres.
09:42 Je fais mon métier du mieux que je peux.
09:44 Maintenant, j'ai une édition, j'en suis très heureux. Mais ça ne change rien à ma vie.
09:48 Alors Jean-Pierre, nous verrons votre match contre les Pays-Bas.
09:50 Je pense que nous en trouverons tout à l'heure en communication téléphonique avec celui qui était l'autre gardien de but de l'équipe de France avec le nouveau Pays-Bas.
09:56 C'est Jean-Luc Ettory qui est, hélas, décédé et qui doit nous regarder.
09:59 Nous essayerons d'avoir de ces nouvelles avec vous dans le courant de cette émission.
10:02 Nous allons revenir tout de suite au championnat avec ce qui aurait pu être une grande affiche finalement.
10:06 Le match Toulouse-Saint-Etienne, Didier Roustan, ça ressemblait à une grande affiche.
10:10 Deux équipes qui ressemblent à des grandes équipes, des maillots qui ressemblent à des maillots qui nous rappellent beaucoup de souvenirs.
10:15 Est-ce qu'à l'arrivée, c'était un grand match ?
10:17 Non, je ne dirais pas nul, mais c'était aussi encore le match de la peur, un match capital entre les deux formations qui, vous le savez, se débattent dans le bas du classement.
10:26 Et ça ne va pas très bien côté Stéphanois. On a parlé beaucoup de la crise ces derniers temps, côté Toulousain.
10:30 Et également, juste avant la trêve, on a parlé du licenciement de Cahuzac et maintenant on parle de sanctions financières.
10:35 A l'égard des joueurs, mais cela ne changera pas grand-chose.
10:39 C'est Saint-Etienne, le premier en action avec Philippe Mahut, un bon arrêt en deux temps.
10:43 Du gardien de but local d'Angelo, on joue seulement depuis une minute.
10:48 Maintenant, les Toulousains en action avec une tête de Christian Lopez, toujours très à l'aise dans ce domaine.
10:53 Il y a devant ses Gérard Jambion qui se blesse légèrement sur cette action, mais le solide Martiniquet retrouvera rapidement son poste.
11:00 Et toujours Toulouse, ici Soler, la lutte avec Mahut. Il n'y a pas de libéraux, on se demande où est Batiston.
11:07 L'arbitre M. Benally a laissé jouer alors qu'il y avait, semble-t-il, au départ de cette action, vous voyez M. Benally sur la gauche de votre écran,
11:12 au départ de cette action, une faute de Soler. Eh bien, regardez, je crois que c'est involontaire, mais enfin, le croc en jambes.
11:18 Eh bien, les gars, là, ce ralenti nous le prouve.
11:21 Toujours Toulouse avec ce corner très travaillé de Meyer et là Castaneda qui a un bon réflexe.
11:28 On a même l'impression que le ballon touche la transversale et ce qui devait arriver arriva à la 27e minute de cette partie.
11:36 Christian Lopez, l'auto frère, un tir canon des 25 mètres. L'ancien stéphanois, vous savez qu'il a été formé à la S. Saint-Etienne.
11:44 Il y a passé toute sa carrière avant d'être transféré à l'intersaison à Toulouse.
11:49 Voilà Meyer du bout du pied, le ballon passe entre les jambes de Colleux et Christian Lopez qui n'hésite pas.
11:54 Il avait marqué le même genre de but en Coupe du Monde 78 contre la Hongrie. Il était peut-être même un peu moins beau.
12:00 Jean Castaneda ne pouvait pas grand chose et donc un but à zéro pour Toulouse à la grande satisfaction des 20 000 spectateurs qui ont effectué le déplacement.
12:08 Saint-Etienne maintenant fait le jeu car Toulouse le veut bien. Toulouse ne prend aucun risque.
12:13 Ce qui n'est pas le cas de Battiston qui montra le plus souvent, de plus en plus souvent, Colleux.
12:18 Gingini qui feinte le départ sur la gauche mais qui a vu à droite l'estache. C'est très bien joué mais là encore le tir n'est pas très puissant.
12:29 Toujours Saint-Etienne avec Jeanvion très à l'aise au milieu de terrain. Sur la gauche pour Laurent Paganelli.
12:36 Et là il va y avoir une faute sur le jeune stéphanois, M. Benali. En tout cas accord d'un couffant. Et là ça va aller très vite.
12:44 Attention, voilà le poteau alors que D'Angelo semblait battu. Gérard Jeanvion est surpris.
12:49 Et une nouvelle fois Toulouse s'en sort bien. Toujours 1 à 0 et sur le banc.
12:54 Pierre Cahuzac respire. Et toujours Saint-Etienne à l'attaque. Cavaliers seuls, des stéphanois dans cette fin de première mi-temps.
13:03 Battiston pour Gingini. Extérieur du pied gauche mais rien à faire. D'Angelo est toujours là et les attaquants stéphanois arrivent un petit peu en retard comme ici Colleux.
13:13 À la mi-temps donc 1 à 0 pour Toulouse. Toulouse qui joue en contre depuis le but Christian Lopez. Vous l'avez sans doute compris.
13:23 Et cela va être payant peut-être sur ce dégagement de Lopez avec Ferrage qui fixe bien son défenseur. Il attend un autre attaquant.
13:32 Il n'y a pas grand chose à faire et finalement il préfère tenter sa chance. Ça frôle le poteau au début de Jean Castaneda et c'est un corder.
13:38 Le ballon a dû être dévié au passage. Cela n'était pas très évident. Et là quand on se trouve dans la tribune de presse, on note et on se dit bon le corner ne donnera pas grand chose.
13:47 On ne le montrera pas et pourtant il va se passer quelque chose. Enfin pas tout de suite. On est là, on attend, on espère qu'il se passera quelque chose parce que c'est bien pratique pour le montage.
13:57 On se dit ça traîne, ça traîne et un dégagement de la tête de Mahut et finalement on peut rayer. Eh bien pas du tout.
14:03 Les défenseurs stéphanois jouent mal leur jeu sur cette action. Le joueur de Toulouse est bien parti de derrière.
14:10 Et là une très bonne occasion pour Toulouse et Vestage qui sortent sur la ligne. Nous n'étions pas loin du 2 à 0.
14:18 Ghibrier tente le tout pour le tout. Gingini sort. Il est remplacé par Johnny Repp, un attaquant qui remplace un milieu de terrain.
14:25 Mais c'est Toulouse qui sera encore bien près de marquer un deuxième but. Regardez Solaire, il glisse mais mauvaise relance de Philippe Mahut directement dans les pieds de Camus.
14:33 Et là encore une occasion en or. Vignessa qui donne très intelligemment pour Ferrage. Il feinte bien une première fois. Cette fois il faut tirer. Il feinte.
14:40 Cette fois Castaneda du bout du pied. Meillère, il est pompé. C'est terminé pour... Il a raté le cloche sur cette action.
14:48 Et les photographes toulousains. Et oui de mon temps, j'aurais tiré de mon temps, remarquer des buts. On ne ratait pas ce genre d'occasion.
14:58 C'est toujours Toulouse pourtant qui attaque avec Zappo. Meillère qui est contrée. Mais sur cette action, les milieux de terrain toulousains sont beaucoup trop montés.
15:09 On a pris beaucoup trop de risques. Rep a tout le temps de donner à Paganelli. On retrouve l'action. Il y a pourtant deux défenseurs devant lui.
15:18 Extérieur du pied droit. Et tire du même pied droit. Voilà, D'Angelo ne pouvait pas grand chose. Une grave erreur de défense. Une grave erreur tactique aussi au départ de cette action.
15:26 Vous avez vu, il y avait un coup de 30 mètres au milieu de terrain. Johnny Rep a pu porter tranquillement son ballon.
15:32 Et là, les défenseurs, en l'occurrence Le Blayau et Valint, ne sont pas exemples de doux reproches. Il aurait fallu l'attaquer un peu plus tôt peut-être.
15:39 On attend, on attend. Le Blayau ne sert plus à grand chose. Il est à l'extrême droite. Valint est battu.
15:44 Et Laurent Paganelli à la 66ème minute contre toute attente. Alors que l'on s'attendait à cet instant de la partie à un deuxième but toulousain.
15:50 Et bien, égalise. Le match, après, n'aura plus grand intérêt. Tous les Stéphanois seront en défense. Sauf à 3 minutes de la fin sur cette action précisément.
15:59 Et là, un tir terrible de Laurent Rousset. Le ballon est renvoyé par la France d'Astral. Et Laurent Rousset qui a bien subi, mais qui va heureusement se montrer au bal à droite la deuxième fois.
16:08 Il est arrivé un dixième en retard. En parlant de ne pas trop le vouloir, un match curieux. Donc Toulouse aurait pu le remporter.
16:13 Vous avez vu, il y avait des actions de ferrage notamment. Et puis à 2 minutes de la fin, c'est Saint-Etienne qui a failli partir avec les deux points de la victoire.
16:19 Donc finalement, un résultat qui fait l'affaire des Verts et pas de Toulouse qui n'a pas remporté une rencontre depuis le 4 décembre dernier.
16:28 Saint-Etienne qui était privé, vous le savez, de Zanon, suspendu, et de Jean-François Larios.
16:33 Alors, on va y revenir à l'instant. Mais vous avez dit que le match n'était pas très bon. Mais ça donne en tout cas un résumé très vivant.
16:40 Oui, avec avantage. On s'arrange toujours.
16:42 Alors, Larios précisément, est-ce que vous savez où il est ?
16:44 Non, je sais qu'il passe plus souvent sa vie en Espagne qu'à Saint-Etienne, qu'il a racheté ce contrat. Il n'est pas à Saint-Etienne actuellement.
16:51 J'ai téléphoné ce matin, je suis tombé sur Madame. Je me suis dit peut-être, eh bien non, pas du tout. Il arrivera à Saint-Etienne cet après-midi.
16:57 Et pour l'instant, disons que ce n'est pas très clair. On sait qu'il a racheté son contrat, qu'il ne jouera plus avec la Saint-Etienne.
17:01 On l'annonce dans cinq clubs espagnols, mais rien n'est fait. Le plus sérieux semble peut-être le Real Madrid.
17:06 Mais on attend de savoir si Stierlich ressignera ou pas ou retournera en Allemagne. C'est tout ce que l'on sait pour l'instant.
17:11 En tout cas, il est quasiment certain que la carrière de Larios en France n'est pas forcément terminée pour l'instant, mais qu'elle est suspendue et qu'il va continuer sa carrière à l'étranger.
17:19 C'est peut-être l'occasion de revenir un peu sur les grands moments de sa carrière en France.
17:22 Voilà. Le grand moment de sa carrière qui a commencé, comme chacun sait, à Saint-Etienne, où il a eu beaucoup de mal à s'imposer.
17:28 Il faut dire qu'à l'époque, il était très jeune et qu'il y avait beaucoup de monde. Donc, il s'est vraiment affirmé et s'est fait connaître du grand public avec l'épopée européenne de Bastia.
17:36 Il avait été prêté par son club, l'AS Saint-Etienne, au Sporting Étoile Club de Bastia.
17:42 Ici, il marque un but en huitième de finale contre Torino au Stadio Comunale.
17:47 Et la saison suivante, c'est le grand retour chez les Verts. L'adolescent est devenu adulte. Il est désormais titulaire.
17:54 On le retrouve au milieu de terrain en compagnie de Jacques Santini et Jean-Marc Gagli.
17:57 Dans ce contexte, il sera le plus souvent le meneur de jeu. Un poste pour lequel il n'est pas vraiment fait.
18:03 Ce n'est pas non plus un milieu exclusivement défensible. Disons que Larios est le plus à l'aise en position de relayeur.
18:08 Et relayeur, il le deviendra l'année suivante, car l'année suivante arrive un certain Michel Platini.
18:13 Et finalement, Larios sera champion de France avec Saint-Etienne en 1981.
18:17 Il disputera une finale de Coupe de France l'année dernière contre Paris Saint-Germain.
18:23 Et vous savez que là, Saint-Etienne sera battu au pénalty.
18:26 L'année précédente, Saint-Etienne avait également disputé une finale contre Bastia. Mais Larios, blessé, ne la disputait pas.
18:33 Et tout de même, de bonnes performances sous l'omagio Stéphanois après son départ de Bastia.
18:39 Et puis, il y a bien entendu l'équipe de France. Le premier match le 7 octobre 1978 contre le Luxembourg.
18:44 Le dernier en DAC contre la Pologne le 10 juillet 1982 en Coupe du Monde. Match content pour la troisième place.
18:49 Et si l'on en croit ces images, eh bien, il n'a pas l'air vraiment motivé. Il est très déçu.
18:54 S'estime victime d'une injustice après son éviction à la suite du match catastrophique contre l'Angleterre.
19:00 Enfin, match catastrophique pas spécialement pour Larios, mais pour les 11 joueurs français, je le précise.
19:06 Et il était considéré à une certaine époque comme un titulaire indiscutable.
19:11 Maintenant, il a quitté l'équipe de France par la petite porte. Certains disent même qu'on n'est pas près de le remord en équipe nationale.
19:17 Tout porte à le croire, en effet. Mais enfin, il faut préciser qu'il n'a que 26 ans. Et donc, il y a encore un certain avenir devant lui.
19:22 On peut dire adios Larios pour l'instant, en tout cas pour les mois à venir.
19:26 Jean-Pierre Tempest, comment vit-on à Laval la crise de Saint-Etienne, vu de loin, qui occupe tout de même énormément de place dans la presse ?
19:33 Est-ce que ça vous agace un peu toute l'importance qu'en donne à ça ? Ou est-ce que vous vous sentez un peu concerné indirectement ?
19:38 Pas personnellement, non. Je pense que c'est regrettable, surtout pour le football français.
19:42 Mais enfin, pour moi, je laisse cette crise-là de côté. Je ne m'occupe pas trop.
19:47 Vous êtes un autre joueur quand même. Vous suivez la presse.
19:50 Oui, on en parle. On suit ça à travers la presse, à travers la télévision et tout ça. Mais enfin, on regrette un peu tous.
19:57 Michel Demillenaires, un commentaire sur l'attitude de Jean-François Larios qui part en groupe saison.
20:02 Je crois qu'on peut résumer en disant qu'il avait un contrat de paroi à Saint-Etienne, qu'il y a eu sans doute encore les deux parties en ce qui concerne la rupture du contrat.
20:10 Et que de ce côté-là, évidemment, il n'est pas condamnable.
20:12 Ce qui est difficile à comprendre et ce que les gens ne comprennent pas, les sportifs, les amoureux du football, c'est qu'un joueur ne défend pas ses couleurs jusqu'au bout.
20:20 C'est un petit peu la boxe populaire.
20:22 Alors, on va continuer avec le championnat avec Brest-Nancy. Vous revenez de Brest, Jean-Pierre Dracuque ce matin. Et Brest prend l'eau.
20:28 Brest prend l'eau. Vous savez que ça aurait été une bonne affiche il y a quelques mois, ce match, puisque le 20 novembre dernier, les Bretons et les Lorrains partageaient la quatrième place du championnat.
20:36 Mais depuis, bien sûr, les choses ont malheureusement changé pour les équipes, surtout pour Nancy, qui a subi cinq défaites et deux matchs nuls.
20:44 Match donc pris en main ici par les Bretons, en rouge, avec un centre-tire de Lemaguerrez, monté en attaque.
20:52 Un match parti sur un rite très élevé.
20:54 Mais, et comme cela arrive très souvent, nous sommes ici à 9 minutes.
21:00 Un contre ici pour Nancy et une piérez au départ de l'action. Vous allez le voir tout à l'heure, il va se retrouver également à la réception, à la fin de cette action, sur un centre de Philippe.
21:13 Dans quelques instants, la défense bressoise qui renvoie. Le centre de Philippe arrive. Attention, une piérez amortie magnifique des deux genoux.
21:24 Le but, un but dont ne se relèveront pas les Bretons. 1 à 0 pour les Bretons. Nous sommes à 9 minutes.
21:32 Nous assistons à une première mi-temps assez terne, il faut bien le dire, d'un côté comme de l'autre, avec de très rares occasions de but.
21:38 Ici pourtant, l'allié gauche, yougoslave, breton, Vabeck, et un tir à côté.
21:45 La mi-temps arrive, elle est sifflée par l'arbitre et également par les spectateurs. On peut dire que les sifflets étaient relativement mérités.
21:53 Dès la reprise, c'est la tempête un petit peu dans le ciel. Vous allez voir les trombes d'eau. Les spectateurs qui ne sont pas à l'abri vont s'y mettre.
22:03 Et la défense lorraine fait bonne garde devant les buts de Moutier. Il faut dire que l'entraîneur Hervé Collot, privé de son habituel libéraux Zapiat,
22:11 a tenté une expérience avec Jeannol, en libéraux, une expérience qui a sans doute été bien réussie.
22:24 Ici, l'Ain-Nursein à l'attaque, une balle perdue. C'est un contre Maroc au départ.
22:32 Ici, un tir contré. Toujours beaucoup de maladresse du côté des bretons. Beaucoup de précipitations. Un renvoi, un centre de Bernardet,
22:42 et un balle en touche. Un peu n'importe comment de la défense lorraine.
22:48 Ici, ça va être un petit peu le tournoi du match. Nous sommes à la 65e minute de jeu sur ce couloir. Et une tête magnifique de Maroc sur la barre.
22:58 Les bretons n'ont pas réussi à égaliser. Encore Brest à l'attaque avec Leroux, une-deux avec Maroc, un centre de Leroux, et une bonne sortie de Moutier.
23:06 Et Maroc très malheureux hier soir qui faisait sa rentrée, qui marche sur la balle. Les minutes passent, nous atteignons les dix dernières.
23:12 Les bretons ne se découragent toujours pas, ils sont pourtant très maladroits. Passe en profondeur de Bureau.
23:20 Ici, Bureau au centre du terrain, une passe pour Bernardet. Un tir de Bernardet complètement à côté. Encore une occasion complètement ratée.
23:28 Et pourtant, on pense que les bretons vont réussir à égaliser. On sait que Nancy encaisse souvent des buts. Et comme ça se passe bien souvent, malheureusement, c'est un contre de l'équipe qui s'est découverte, c'est-à-dire des bretons.
23:39 Et le deuxième but pour Nancy, 2 à 0. Les spectateurs un peu écœurés quittent le stade avant la fin du match. Ils ne verront pas le troisième but qui est vraiment la fin d'un match très difficile pour les bretons.
23:57 Un troisième but qui sera marqué par Philippe sur la passe de Martin. C'est le huitième but encaissé par les bretons en deux matchs après leur fameuse défaite 5 à 0 à Monaco.
24:08 Pour Nancy, c'est une très bonne opération. Ils venaient certainement chercher un match nul. Ils sont très heureux d'avoir ramené deux points chez eux.
24:14 Comment s'est passée la sortie des joueurs de Brest ?
24:16 La sortie s'est passée sous les sifflets, naturellement. Ça ne pouvait pas être autrement.
24:21 Merci Jean-Pierre. Votre commentaire sur ce match, Michel Levininère ?
24:24 C'est une surprise. On pouvait penser que les Brestois allaient réagir après leur défaite à Monaco. Mais Nancy est une très belle équipe.
24:33 On a réussi un match nul assez heureux à Nancy. On sait très bien que cette équipe joue très bien, très collectivement. Elle devrait certainement remonter au classement.
24:42 Vous faites toujours des déclarations agréables. Dans la presse, vous avez quelques collègues qui, de temps en temps, mettent du poing sur la table, ont des mots un peu excessifs, ou des présidents de club.
24:51 Mais à la base, ce n'est jamais ça.
24:53 Tant mieux.
24:54 Ou alors, je n'ai pas tout lu.
24:56 On a peut-être le sens de la mesure.
24:58 Ça vient du fait que vous êtes dans une ville moyenne de 55 000 habitants, Jean-Pierre, où les choses sont remises à leur juste place, finalement, peut-être mieux que dans d'autres villes.
25:06 Oui, je pense.
25:08 Alors, nous allons continuer maintenant avec l'Île-Rouen. Et là, on a eu de la chance, en tout cas pour les amateurs de téléfoot.
25:13 Pour les Rouenais, ce n'était pas tout à fait pareil. Et ce match ressemble pour l'équipe de Rouen à ce que l'on pourrait appeler un chagrin d'amour,
25:19 dans la mesure où Amour, c'est le jeune homme qu'on va voir le premier sur l'écran. C'est son nom. C'est le numéro 3 de l'équipe de Rouen, l'arrière latéral que voici.
25:27 Quand vous voulez, c'est l'ange péter. Vous avez peut-être été troublé par ce lancement.
25:31 Donc, pour ce match, l'Île-Rouen, que nous attendons, bien entendu, le voici.
25:36 Amour, numéro 3 pour l'équipe de Rouen, qui venait chercher un match nul à l'île, qui marque très peu de buts.
25:43 17 buts seulement en 23 matchs. Et on a eu la chance hier d'en voir l'équivalent de 25%, ce qui a été marqué depuis le début de la saison, en une seule soirée.
25:51 Donc, montée de Coricci, qui faisait sa rentrée, le stopper Coricci. Remise de Morillon, un ex-Lavalois, pour Museline. Appui sur François, centre de Museline et but de Coricci.
26:01 On ne pouvait souhaiter meilleure rentrée pour l'ex-stopper des Girondins de Bordeaux, qui a eu quelques difficultés à s'adapter à l'île, et qui hier soir s'en est fort bien sorti.
26:11 Long dégagement de Philippe Bergeron, qui pourrait être un candidat sérieux à l'équipe de France avec Jean-Pierre Tempest.
26:19 Joël Henry, plein cadre, il a crevé l'écran hier soir à l'île, en particulier pour les téléspectateurs de FR3 Nord Picardie, puisque ce match était une expérience retransmise en direct par nos confrères d'FR3 Nord.
26:30 Ce qui a eu comme conséquence, elle aussi, de voir un stade presque vide avec seulement 4000 spectateurs. Je pense que Charlie Samoa et les dirigeants du LOSC en tireront la conclusion.
26:43 Cette expérience intéressante, ballon pour Joël Henry, crochet d'Henry, tir d'Henry, nous sommes en deuxième mi-temps et ça fait 2 à 0.
26:50 L'équipe de Robert Dicot est en difficulté sur ce terrain extrêmement lourd, qui convient beaucoup mieux au Lillois, à l'image de Didier Christophe, très à l'aise hier, lui aussi, tout comme Joël Henry, que l'on pourrait voir bientôt.
27:02 On parle souvent de lui en équipe de France. Remise de Veyrel pour Morillon.
27:08 Henry n'est pas loin comme d'habitude, là c'est un couffant donc sifflé par M. Burst, qui s'en est bien tiré lui aussi hier soir.
27:16 Couffant que va vouloir tirer rapidement Didier Christophe. Le mur n'est pas 9m15, refrain connu, donc on donne sur la gauche, centre de Morillon et but réussi par Pascal Françoise.
27:30 Un bon centre qui est souvent contesté, comme le sont les avances centres français. Et qui hier a marqué le 3ème but du LOSC de l'équipe Barnaud-Dos Santos, qui avait bien besoin de refaire surface.
27:44 Transversale de Joël Henry, renvoyée par les Rouennais, mais regardez la puissance d'Henry, la puissance de Christophe, qui ont vraiment fait la décision hier soir.
27:53 Henry repique vers le centre, tir contré, et quand ça va, tout réussit, la preuve. 4ème but réussi par Henry, et ce n'est pas fini.
28:04 Sur ce couffant tiré par M. Musseline, le jeune Guyon qui vient de faire son entrée, c'est le numéro 13, 5 litres, passe et marque, et ça fait 5 à 0.
28:12 C'est très lourd pour les Rouennais, et ça fait du bien à ces Lillois qui n'avaient marqué que 17 buts, seulement en 23 matchs, et 5 hier soir.
28:23 Nous leur disons merci, sans prendre partie en faveur de Lille par rapport aux Rouennais, mais on aime toujours mieux voir des buts.
28:29 Et je sais que les gardiens de buts, les émissions de football pour eux, c'est rarement une chose très agréable, puisqu'on montre, on avait évoqué ça avec Jean-Luc Hetteri il n'y a pas très longtemps,
28:37 on montre beaucoup de buts encaissés, très peu de parades.
28:40 C'est vrai, je pense que les téléspectateurs préfèrent voir des buts que des parades de gardiens peut-être.
28:45 Vous confirmez ce qu'on a dit tout à l'heure, c'est qu'on est très fair play à la vague, et vous tenez des propos modérés, car je suis persuadé que vous aimeriez tout autant qu'on montre des arrêts de gardiens de buts de vous et d'autres.
28:55 On en verra tout à l'heure dans votre match, bien entendu, contre Bordeaux.
28:58 Alors on va enchaîner avec Bastia-Mulhouse, Bernard Ronaud, je suppose qu'à Bastia, où c'était le premier match à domicile depuis la mort brutale de Claude Papy,
29:06 il y a eu une minute de silence, il y a eu certaines émotions dans le stade.
29:10 Absolument, mais dans le stade pas beaucoup d'émotions pour les buts en revanche.
29:13 Et comme on dit dans les journaux sportifs, peu de luce glissante, terrain glissant aussi, terrain bosclé, éclairage moyen, arbitrage correct, en revanche temps froid, très très froid même.
29:24 Et pourtant Mulhouse qui venait d'encaisser 15 buts en 3 matches devait tenter quelque chose à Bastia pour quitter la dernière place du classement.
29:30 Eh bien pas du tout. Pendant les premiers quart d'heure, côté alsacien, la seule véritable occasion au but qu'on ait pu noter s'est citée sur cette action.
29:38 Réponse du berger à la bergère quelques minutes plus tard, et cette fois c'est Rec qui doit plonger dans les pieds d'Orlancucci.
29:45 Dans le stade sur Yannis, on s'ennuyait ferme, et on commençait même à s'interroger sur l'opportunisme des attaquants bastiais qui malgré tout se montraient de plus en plus entreprenants.
29:58 Sur un tir contré de Nativi, Bastia va obtenir un corner.
30:02 Corner que va tirer Mbila.
30:06 Provnica prolonge de la tête sur Mila qui d'un tir fulgurant du pied gauche ouvre enfin la marque.
30:16 1-0, on joue depuis 23 minutes, et c'est le 13ème but de l'attaquant camerounais.
30:22 3 minutes plus tard, Mulhouse va rater une bonne occasion d'égaliser sur une sortie pour le moins aventureuse de Yars, mais Assad reste mystérieusement cloué au sol.
30:48 Alors qu'on attendait une réaction de l'équipe de Jean-Marc Guilhou, c'est au contraire les bastiais qui vont aggraver la marque.
30:53 40ème minute, accélération de Roger Mbila, passe à Ailly, complètement démarqué qui limite ses gardes du corps et l'Obret venu à sa rencontre.
31:02 2-0, c'était net et sans bavure.
31:16 Sans bavure, mais ça ne faisait pas plaisir à tout le monde.
31:19 Mulhouse tente bien de refaire son retard, notamment sur ce coup franc que va tirer Assad, mais un coup franc qui n'inquiète pas du tout Pierre-Icquière.
31:30 2-0, ce sera le score l'habitant.
31:38 Ensuite, pendant une bonne vingtaine de minutes, on assiste des deux côtés à un véritable festival de maladresse où la pluie glaciale est dans le vent.
31:45 Les bastiais vont rater d'un cheveu le 3ème but sur cette percée de deux herbes.
31:49 Score final 2-0 et deux points qui permettent aux bastiais de voir venir et à Mulhouse de s'enfoncer encore un peu plus.
32:02 Bien, merci Bernard.
32:04 Alors cette semaine, dans 48 heures, Michel Hidalgo nous communiquera la liste des 16 joueurs qui sont sélectionnés pour jouer le match au Portugal-France qui aura lieu le 16 février dans l'après-midi à Guimaraes au Portugal.
32:15 Alors bien entendu, Jean-Pierre Tempest, je suppose quand on a été sélectionné une fois, on attend avec encore plus d'impatience et même avec une petite pointe d'angoisse cette sélection.
32:22 Oui, c'est sûr. J'ai un peu peur.
32:25 J'attends ça avec impatience, surtout que j'aimerais prouver autre chose que ce que j'ai fait voir en Lorne étant donné que je n'ai pas été très sollicité.
32:32 Alors on va revenir sur ce match France-Pays-Bas, mais je crois que nous avons en ligne Jean-Luc Hettori qui était l'autre gardien de but de l'équipe de France pour ce match France-Pays-Bas.
32:39 Jean-Luc, vous êtes en ligne ?
32:41 Oui, je suis là.
32:42 Oui, bonjour. Je vous remercie de nous répondre.
32:44 Vous avez une blessure à l'épaule qui va vous rendre indisponible pour combien de temps ?
32:48 À peu près 15 jours ou 3 semaines. J'espère que je pourrai être compétitif pour rejoindre le 23 février.
32:57 Donc on ne vous verra pas dans la sélection pour le Portugal ?
33:01 Malheureusement, je ne sais pas si vous avez pensé à moi, mais au cas où vous avez pensé à moi, je ne pourrai pas vous présenter. C'est un hommage parce que j'aime bien cette équipe.
33:09 Jean-Pierre Tempé, vous avez deux mots à vous donner.
33:11 Vous avez fait au début avec lui un petit peu qui vous a guidé.
33:17 Oui, bonjour Jean-Luc d'abord. Je te souhaite un bon rétablissement et que tu te retrouves rapidement sur les stades.
33:23 Merci, c'est gentil.
33:24 Est-ce qu'il y a une concurrence entre vous ? Comment ça se caractérise ?
33:30 Vous êtes inquiet de savoir si X ou Y a bien joué ? Si Bertrand a bien joué ?
33:35 Je ne m'inquiète pas de cela. Je pense surtout à moi-même à faire le meilleur match possible et puis après on verra.
33:41 On va revenir sur ce match France-Pays-Bas. C'était le 10 novembre 1982 à Rotterdam.
33:47 Un match qui avait été retransmis sur TF1. Votre première Marseillaise.
33:51 Vous aviez déjà eu d'autres sélections dans d'autres équipes nationales ?
33:53 J'ai eu deux sélections en équipe de France B.
33:55 Mais enfin, je ne sais pas si je vais pouvoir me réjouir de cette équipe.
34:00 J'ai eu des frissons, ils ont passé partout.
34:05 Vous avez revu souvent ce match ?
34:07 Je l'ai revu quelques jours, deux ou trois jours après à la maison tranquillement.
34:11 Je n'ai revu qu'une fois.
34:13 Alors là, c'est un montage très bref.
34:15 C'est le début de Tahamata.
34:19 Le débordement, le centre et la reprise à l'intérieur du pied.
34:23 C'est un match très dur.
34:25 Et là, nous allons voir des arrêts car nous ne montrons pas que les bouts.
34:30 Vous avez dit dans la presse que jouer en équipe de France, ça n'avait rien à voir avec jouer dans un club.
34:39 Parce que vous pouvez être plus pressé. Alors que là, vous jouiez contre des Oranges.
34:42 Je me suis dit qu'on me demandait de temps en temps si je pouvais jouer contre des Oranges.
34:46 Et je me suis dit que je ne pouvais pas.
34:48 Vous pouvez préciser ?
34:55 Il y a un entourage qui est tout à fait différent de son club.
34:59 Il y a un petit stage de deux ou trois jours.
35:02 Et puis, il y a beaucoup de monde autour de nous.
35:05 Et puis là, j'ai débuté dans des conditions difficiles.
35:08 Parce qu'on parle beaucoup des gardiens de but.
35:11 J'étais un peu sur la scellette.
35:13 On m'attendait à un point où je n'avais pas le temps de jouer.
35:16 On m'attendait au virage. Je n'avais pas le droit à la faute.
35:20 Vous avez dit qu'il y avait trop de pression autour des gardiens de but de l'équipe de France.
35:24 Oui, je pense qu'il y a trop de pression.
35:27 Jean-Luc, je tiens à moi, car il a très bien surmonté toutes les critiques qui lui ont été adressées.
35:34 C'est vrai qu'il n'y a pas de super gardien en France.
35:38 On est plusieurs bons gardiens.
35:40 Et puis, la presse fait beaucoup aussi.
35:43 Elle donne ses préférences. C'est un peu embêtant, tout ça.
35:46 Quand vous voyez votre nom qui apparaît dans les journaux,
35:49 ce n'est pas la presse qui fait l'équipe de France.
35:52 Non, c'est sûr.
35:54 Vous écouterez le Transistor.
35:57 Comment on est prévenu quand on est sélectionné ?
36:00 Contre la Hollande, je ne m'attendais pas à être sélectionné.
36:03 J'étais un peu surpris, étant donné que je relevais de blessures.
36:06 Je ne m'attendais pas du tout à cette sélection.
36:09 C'est ma femme qui a été prévenue à la première par les journalistes.
36:13 L'entraîneur n'est pas au courant, Michel Lemillinaire ?
36:16 Il vous téléphone, je crois, non ?
36:18 Oui, mais on prévient quand même l'intéressé d'abord.
36:20 Moi, ce que je veux ajouter, c'est que la sélection de Jean-Pierre contre les Pays-Bas a constitué un déclic.
36:24 Je crois que Jean-Pierre a franchi un nouveau palier,
36:27 qu'il a trouvé là une motivation supplémentaire.
36:30 Je peux dire à l'adresse de Michel Hidalgo qu'il est vraiment prêt à remplir la tâche qui lui sera demandée.
36:36 Bien, ne vous forcez pas.
36:38 Je vais vous défendre, ce qui est tout à fait logique.
36:41 Les joueurs de Monaco défendent les Tori,
36:43 le seul Strasbourg, Drop6, le PSG, Baratelli, etc.
36:46 Donc, il y aura peut-être Jean-Pierre Tempé,
36:49 et puis un autre gardien de but pour jouer contre le Portugal.
36:53 Le problème, vous l'avez dit, c'est qu'il n'y a pas un gardien au-dessus des autres en France.
36:59 Il y en a quasiment 19, parce que Topalovic est en Yougoslave.
37:02 On ne peut pas le sélectionner, mais tous les autres peuvent espérer un jour jouer au Manque de France.
37:06 Merci Jean-Pierre.
37:08 On va vous voir à l'œuvre avec le match d'hier soir, Laval-Bordeaux.
37:12 C'était le match au sommet.
37:14 Oui, seulement, juste une chose, c'est qu'on ne le verra pas tellement à l'œuvre,
37:17 car là, moi, je n'apporterai pas tellement de pièces au dossier du Boué Tempé pour l'équipe de France,
37:20 parce qu'hier, c'est vrai, Jean-Pierre, je crois que...
37:22 Il n'a pas été fait.
37:23 Pas tellement. Alors, on va voir.
37:24 Dieu que c'est dommage.
37:26 On va voir maintenant les images de la rencontre, donc, entre Laval et Bordeaux.
37:30 Et une rencontre qui a commencé par un véritable coup de théâtre, on peut le dire,
37:34 puisque dès la cinquième minute, à la suite de cette action,
37:37 Sorin donne sur la gauche pour Thorndarsson, mais finalement, Hichas met en touche.
37:42 Suivez bien la touche, elle va être effectuée par Sorin, pour Thorndarsson encore.
37:47 Et puis, tir de Sorin, ça a l'air d'un centre, et puis finalement, Ruffier réussit à prendre la balle,
37:52 mais derrière les buts, 5 minutes de jeu et 1-0.
37:56 Alors, Michel Belomé-Guillard, je crois que ça ne pouvait pas mieux démarrer.
37:59 Vous voyez, ça a été une aubaine pour nous, ce but qui est venu très tôt.
38:03 Sur ce qui a semblé être une erreur de Ruffier, mais en fait, il a sans doute été gêné par le vent,
38:08 qui a rabattu la balle et qui l'a surpris.
38:10 Il y avait un vent qui nous était pas vraiment en premier mi-temps,
38:13 et il a sans doute été trompé par la trajectoire de la balle.
38:15 Alors, on passe maintenant à la 22e minute de la partie, un dégagement de Ruffier.
38:20 Une action un petit peu confusse, Tigana va être contrée par Thorndarsson,
38:26 et puis la contre-attaque va être menée très rapidement, tout au moins au début,
38:30 ensuite Krause hésite peut-être un petit peu.
38:32 Et là, finalement, l'action passe à côté, avec un tir de Buig au-dessus.
38:38 Alors, Michel Belomé-Guillard, sur cette action, peut-être aussi une explication, le terrain un petit peu gras.
38:42 Oui, le terrain était très gras, les joueurs ont du mal à trouver leurs appuis,
38:47 si bien que les tireurs notamment sont en difficulté.
38:49 Oui, alors, on va voir maintenant la plus belle occasion des Girondins.
38:53 Regardez bien, pratiquement la seule action sur laquelle vous allez voir tamper,
38:58 avec Tigana qui donne à Thouvenel, sur la droite pour Alain Gires,
39:04 centre instantané de Gires, et finalement, tamper qui plonge dans les pieds de Bernard Lacombe.
39:10 Et c'est Buig, donc, qui sort cette balle.
39:14 On approche de la demi-heure de jeu avec une nouvelle attaque de Laval, une première faute.
39:20 La deuxième est de Bracci sur Krause, M. Cora siffle un coup franc.
39:25 Regardez bien ce coup franc tiré par Sorin, Ruffier se rachète un petit peu, puisqu'il met la balle en corner.
39:32 Là, c'est un coup franc sur le même côté que vous voyez, avec une tête, et finalement, une reprise de Krause, main indiscutable de Kandolfi.
39:41 Pénalty, a dit M. Cora, c'est indiscutable, c'est le premier pénalty depuis le début de la saison pour Laval,
39:47 et regardez ce qu'en a fait Krause, à côté, pauvre Krause, qui n'a pas de chance,
39:52 puisque le dernier qu'il a tiré la saison passée, il l'avait déjà mis à côté.
39:56 On va retrouver sur l'action suivante Krause et Ruffier, pour ce qu'on pourra appeler un petit peu l'action du rachat.
40:03 Regardez bien, un tir instantané de Krause et un bel arrêt de Ruffier.
40:09 Dernière action de la première mi-temps, il y a un superbe mi-deux entre Zinga, le capitaine que vous voyez ici, le capitaine de Laval, et Redon.
40:18 Et nouvelle action encore de Ruffier, bien sorti dans les pieds de Lévier et Laval au mi-temps, donc 1 à 0.
40:26 Et la deuxième période va commencer comme la première, c'est-à-dire un lutte d'entrée.
40:31 On est exactement à la 46e minute, Touvenel est à la lutte avec Sorin.
40:40 Laval est en touche, touche pour Touvenel, Rabier.
40:48 Là vous l'avez vu, une faute de Touvenel sur Thor-Darson, le bouffon va encore être tiré par l'arrière gauche.
40:56 Sorin, filez bien, c'est le but.
41:00 Redon qui contrôle et finalement c'est Duig qui surgit et qui marque.
41:04 2 à 0 pour Laval.
41:06 A 2-0, vous étiez encore sous le feu, M. Le Guinard.
41:09 On est toujours inquiet car le terrain était, comme vous l'avez dit, extrêmement fatigant.
41:14 Il restait encore quelques minutes importantes à jouer, on ne sait jamais ce qui peut se produire en fin de match.
41:20 Voilà, 2-0, donc vous l'avez vu, on va passer maintenant, un petit peu plus tard, à un petit exploit de l'arbitre.
41:28 Regardez bien, enfin exploit si on peut dire.
41:31 Toujours est-il, M. Le Guinard, que vous n'avez pas tellement réussi, regardez bien.
41:37 Oui, il y a eu quelques frictions, j'ai regretté notamment qu'au tout départ de l'action, il n'y a pas eu une faute sifflée.
41:43 C'est un bordelais qui avait causé la première faute.
41:47 L'arbitre n'est pas intervenu et ça a amené l'accrochage qu'on peut regretter.
41:51 On vous a vu beaucoup vous lever sur le banc, c'est une habitude.
41:54 C'est une détestable habitude.
41:57 Alors on revient au jeu avec, là, vous l'avez vu, une action girondine mais qui n'a rien donné
42:02 et une superbe action de Bozon, le libéraux, qu'on va voir traverser tout le terrain.
42:07 Il a fait pratiquement 80 mètres, là il efface Brachy.
42:11 Il y avait peut-être faute et finalement il a réussi à donner accrat aux ailes
42:15 mais la balle n'a pas pu être exploitée par l'attaquant de la balle.
42:18 Le fier s'en sort bien.
42:20 Donc bel chevauché de Bozon qu'on va retrouver sur l'action suivante.
42:24 On est maintenant à la 75e minute.
42:30 Regardez bien.
42:32 Cette action avec Bozon qui efface Girès.
42:37 La balle était à 20 ailles, la donne à Thorndarsson.
42:43 On pense à ce moment-là que c'est peut-être, pas vraiment le tournoi du match,
42:47 mais le KO définitif. Et non, finalement la balle atterrit sur le poteau.
42:51 Vous voyez donc que Bordeaux a eu beaucoup de chance de n'être mené que 2-0.
42:56 C'est aussi votre avis Jean-Pierre Tempé ?
42:58 Je pense que le score était de 3-0 et il n'y avait rien à dire.
43:01 Vous voyez, à un quart d'heure de la fin, vous pensez encore pouvoir perdre ?
43:04 On n'est jamais à l'abri d'un but, d'un contre.
43:07 Il suffit que Bordeaux marque un but et après ils peuvent surlancer, pousser,
43:11 faire un pressing et puis nous mettre en difficulté.
43:14 Finalement il n'y aura pas trop de difficulté puisque cette émission est encore la valoise.
43:18 Vous l'avez vu, c'est Seunet qui échoue sur Ruffier,
43:21 qui s'est bien racheté finalement du but qu'il a pris.
43:24 Il faut quand même le préciser, même si ce premier but a été capital.
43:27 Et puis pour terminer, une occasion au bord de l'Est si l'on peut dire,
43:30 mais à l'arrivée un match tout de même tranquille pour vous Jean-Pierre.
43:33 Oui, c'était une soirée tranquille, encore que ce ne sont pas toujours ces matchs-là les plus faciles.
43:38 Il faut rester concentré pendant tout le match, sans coucher de ballon
43:41 et pas regarder le match en spectateur.
43:43 Voilà, alors dernière action, vous l'avez vu, c'était un tir de Muller.
43:47 Cela n'a rien changé et finalement 2-0 pour Laval qui revise 3 points de Bordeaux.
43:53 Nous allons voir le classement de Zanastor Philippe.
43:55 J'aimerais savoir Jean-Pierre Tempé, vous qui avez vu le match sous un angle tout à fait privilégié,
44:00 comment vous paraissent les Bordelais ? Ils sont un peu en perte de vitesse en ce moment ?
44:04 Je pense qu'il y a, il faudrait d'abord citer l'équipe lavaloise tout entière,
44:08 tout le groupe qui a fait un excellent match, tout le monde s'est donné vraiment à fond.
44:13 Mais je pense que les Bordelais, oui, manquent un petit quelque chose.
44:17 Ils ont peut-être fiquement...
44:18 Ils ont manqué beaucoup de monde en défense aussi.
44:20 Oui, chez nous on pourrait en dire autant.
44:23 Mais je pense que ce n'est pas le problème.
44:27 Une équipe comme Bordeaux doit pouvoir pallier à des absences éventuelles.
44:32 Ils sont peut-être en perte de vitesse en ce moment.
44:34 Alors Michel Lemillenère, la question qu'on se pose toujours, c'est, on se dit,
44:37 vous avez un bon effectif qui en importe la preuve, 5e du championnat de l'année dernière,
44:41 vous êtes 4e aujourd'hui.
44:42 Mais votre recrutement n'est pas fait parmi les joueurs qui font la une de l'actualité.
44:48 Ce sont des joueurs qui ont eu du mal souvent d'ailleurs à s'imposer dans d'autres clubs.
44:51 Et vous, c'est le miracle.
44:53 Ce n'est pas toujours vrai.
44:55 Ça arrive quand même.
44:56 On a quand même quelques bons joueurs.
44:58 Mais ça ne veut pas dire qu'ils ne sont pas de bons joueurs.
44:59 La preuve, c'est qu'ils sont bons.
45:00 Jean-Pierre Tempé, l'expérience de Vittor Zinkas, la classe de Philippe Bredon,
45:05 qui auraient très bien pu discuter le mondial et je regrette, évidemment, H.E. Michel Hidalgo.
45:11 Michel Hidalgo sait bien ce que j'en pense.
45:14 Mais ces gens-là, encadrés par des jeunes joueurs, ils j'en oublie dans l'équipe.
45:18 Ce sont de très bons joueurs qui peuvent rivaliser avec les meilleurs.
45:21 Mais votre patte doit y être pour quelque chose.
45:23 Je crois quand même qu'il faut laisser aux acteurs leur mérite.
45:29 C'est eux qui gagnent les matchs et je pense que c'est leur mérite d'en revenir.
45:33 Un mot sur votre entraîneur Jean-Pierre Tempé, en supposant qu'il ne vous écoute pas,
45:36 ce qui va être très difficile.
45:37 Qu'est-ce qui fait la différence ?
45:40 Je ne sais pas.
45:41 Je pense qu'à la fin, il y a un certain climat, une certaine ambiance dans ce groupe
45:46 qui va faire la différence.
45:48 On va voir le classement maintenant.
45:50 Tout à fait provisoire, parce qu'il y a encore un certain nombre de matchs
45:52 qui vont se dérouler cet après-midi.
45:53 Classement de première division, avec Nantes qui peut déjeuner tranquille.
45:57 On leur souhaite bon appétit si on regarde Téléfoot.
45:59 Ils ont cinq points d'avance avant d'avoir joué cet après-midi sur Bordeaux.
46:04 Lens, un match en retard, qui jouera mardi contre PSG au Parc.
46:09 Tout ça est un peu boiteux.
46:11 Laval est quand même quatrième.
46:12 C'est pour vous l'essentiel aujourd'hui.
46:14 Vous voyez la suite du classement qui revient dans la première moitié du tableau.
46:17 La suite, s'il vous plaît.
46:19 La fin du tableau avec Mulhouse qui ne pourra pas progresser,
46:21 puisque l'équipe de Guillaume a joué hier.
46:24 Lyon-Tours, Toulouse, Saint-Etienne qui respire un petit peu.
46:27 Mais il y a entre Sochaux dixième et Mulhouse dernier, quatre points d'écart.
46:31 Sochaux joue un set après-midi contre Auxerre.
46:33 Les autres matchs étant Lyon-Nantes, Strasbourg-Tours, MS Monaco et mardi, PSG-Lens.
46:38 On va voir la deuxième division maintenant.
46:40 Ça va bien pour vos voisins de Rennes qui ont repris un point à Nîmes,
46:44 puisque Rennes a gagné très nettement contre Angers.
46:47 But de Perez, de Sitter, de Rémy et de Morin pour Rennes et de Lecouvreur pour Angers.
46:51 Nîmes a été accroché à Châteauroux et Angoulême a gagné à Nellémine.
46:54 Premier Rennes, 36 points. Deuxième Nîmes, 34.
46:56 Troisième Valenciennes, 32. Quatrième le Racing parisien, 31.
46:59 Le groupe B maintenant, avec Reims qui gagne et Nice qui est accrochée.
47:03 Orléans et Toulon qui s'approchent.
47:05 Deux matchs auront lieu cet après-midi.
47:07 Au classement, Reims est en tête avec 35 points.
47:10 Devant Nice, 34 points.
47:12 Troisième Toulon, 34 points.
47:14 Et quatrième l'OM avec 30 points.
47:17 Alors cette semaine a eu lieu un événement important à Paris.
47:20 Ça a été la présentation par le Dr Francky, président de l'UEFA,
47:25 et par M. Fernand Sasse, président de la Fédération française de football du Championnat d'Europe des Nations
47:29 qui aura lieu l'année prochaine en France dans cette ville.
47:32 Alors Philippe, c'est l'occasion de voir en détail comment ça va se passer.
47:36 Et comment on va se réunir, et où en sont les stades,
47:38 et puis insister sur la victoire du président Sasse, je crois qu'on peut le dire,
47:41 pour que la compétition se déroule avec équité,
47:44 et que le pays organisateur, ce qui est formidable de notre part,
47:46 pour la première fois ne soit pas avantagé,
47:48 et pour la première fois nous organisons quelque chose.
47:50 Oui absolument, vous avez presque tout dit.
47:52 Alors je vous propose maintenant de voir ce sujet.
47:54 Et il faut quand même aussi préciser que les championnats d'Europe,
47:57 ce n'est pas très lointain puisque finalement c'est plus que dans 16 mois.
48:01 (Musique)
48:12 Ce sigle est maintenant le symbole de l'organisation du championnat d'Europe 1984 par la France,
48:18 une compétition qui s'étalera sur 15 jours,
48:20 et qui compte tenu de la valeur du football européen,
48:23 se présente comme un véritable mondial bis.
48:26 La France a déjà réussi une première performance
48:29 en garantissant une parfaite équité sportive entre les 8 équipes qui seront qualifiées.
48:34 Elles disputeront toutes les 8, 3 matchs sur 3 stades différents.
48:39 L'intérêt de cette organisation dépasse le cadre purement sportif.
48:43 La France était devenue un pays sous-équipé,
48:45 qui souffrait beaucoup de la comparaison avec ses voisins.
48:48 Ce championnat d'Europe va lui permettre de se moderniser.
48:51 Ce sera le cas surtout à Nantes,
48:53 où ses travaux déboucheront dans un an,
48:55 et ce superbe stade pouvant accueillir 52 000 spectateurs.
49:00 A Strasbourg, le stade n'a pas changé de place,
49:03 mais c'est bien la seule chose qui n'est pas changée.
49:06 La Ménos sera refaite de fond en comble,
49:08 et à la fin de l'année, Strasbourg aura un stade digne de la capitale de l'Europe.
49:13 A Lens, le phénomène football va encore être accentué,
49:18 puisque si la ville compte 40 000 habitants,
49:21 le stade Félix Bollard lui pourra accueillir plus de 50 000 supporters.
49:26 Seul regret dans cette opération grand stade,
49:29 le sud-ouest s'est tenu à l'écart.
49:31 C'est peut-être dommage, car le football y connaît réussite et succès,
49:35 ce qui n'est plus le cas du Lyonnais.
49:37 Et pourtant, cette région est privilégiée,
49:39 elle aura deux stades européens.
49:41 Lyon a beaucoup hésité avant d'entreprendre des travaux à Gerland,
49:45 et Saint-Etienne donc, où le problème est différent.
49:48 Il y a quelques mois, rien n'était trop beau pour les Verts.
49:51 Aujourd'hui, les choses ont bien changé,
49:53 et il existe un risque, celui de voir deux stades aménagés,
49:56 distants de 60 km,
49:58 n'accueillir en dehors du championnat d'Europe que des rencontres de 2e division.
50:02 A Marseille, ce n'est pas un risque, c'est une certitude,
50:08 c'est peut-être aussi la raison pour laquelle le stade Vélodrome
50:11 sera celui qui subira le moins de transformations,
50:13 mais comme l'OM pâteauge en division 2, c'est plus raisonnable.
50:18 Reste Paris, le Parc des Princes sera le seul stade à ne subir aucune modification,
50:24 et ce, contrairement à l'engagement qui avait été pris.
50:27 Résultat, des 7 stades, le parc sera le plus petit,
50:31 le seul à avoir une capacité inférieure à 50 000 places,
50:34 mais cela ne l'empêchera pas d'être aussi le seul à voir se disputer 3 rencontres,
50:39 dont la finale, avec, pourquoi pas,
50:41 rédond un peu la France au rendez-vous de cette finale.
50:47 Voilà, très belles images de ce dossier que vous avez fait, Philippe,
50:58 et à propos d'images, Gérard Van Der Gute, vous qui êtes le plus part du temps de l'autre côté des caméras,
51:02 vous êtes le responsable avec notre ami Paul Perre d'Antenne 2
51:05 de toute la couverture télévision de ce championnat d'Europe des Nations,
51:08 c'est une entreprise énorme, comment ça va se passer, est-ce qu'on va être à la hauteur ?
51:12 Je pense qu'on va être à la hauteur, oui, je pense que de ce côté-là,
51:15 la France n'aura pas à rougir de l'organisation, je trouve que ça va très très bien se passer.
51:19 Nous avons au niveau de la télévision les infrastructures,
51:23 nous je pense que nous aurons les infrastructures que nous souhaitions,
51:25 que le cahier des charges de l'UEFA et de l'EUR nous impose,
51:29 à savoir que nous aurons une couverture en moyenne de 6 caméras par stade
51:34 lors de la phase préliminaire, un studio de télévision dans chaque stade,
51:38 un studio de radio dans chaque stade et une infrastructure presse très importante.
51:42 Vous voulez dire que nous serons équipés enfin comme les autres pays européens,
51:45 parce que l'action est très en retard sur tous les stades.
51:47 Tout à fait, je pense que maintenant on commence à faire des stades, disons, chez nous,
51:51 à réfléchir aussi à Paul à la télévision, et ça c'est très agréable.
51:55 D'ailleurs le président Francky l'autre jour a eu une très bonne phrase
51:58 quand il a dit qu'il était contre maintenant les grands stades, disons,
52:02 de plus de 60-70 000 places parce qu'il y avait la télévision.
52:05 La télévision apporte au plus grand nombre, disons, les meilleures images de ces rencontres.
52:10 Je crois qu'on pourrait résumer en disant que le plus grand stade du monde, c'est le petit écran.
52:13 Absolument.
52:14 Et donc bonne chance à toute l'équipe technique qui est autour de nous.
52:18 C'est ça, et je pense que ça va être une bonne occasion pour eux, pour la SFP et pour TDF,
52:23 disons, d'acheter un petit peu plus de matériel,
52:26 comme toujours à l'occasion de ce genre de manifestation.
52:29 Il y aura beaucoup de grues, il y aura beaucoup de sautins.
52:31 Il n'y aura pas beaucoup de grues parce que ce n'est pas nécessaire pour le football,
52:34 mais je pense que nous aurons de nouveaux quarts, revisions ou des quarts de reportages.
52:37 Bien, merci Gérard. Donc on suivra ça de près, bien entendu,
52:39 puisque on est impliqué dans cette affaire totalement.
52:42 Alors une dernière question, Michel Lemillinaire.
52:44 On a parlé du public qui allait au match.
52:47 Je suis étonné de voir que cette année, alors que vous êtes quatrième du championnat,
52:50 vous ne faites pas le plein régulièrement, et puis que vous avez même quelques difficultés financières.
52:55 Bien, c'est notre déception, c'est vrai.
52:58 L'an dernier, à pareille époque, la moyenne des spectateurs était d'environ 10 500.
53:03 Elle est cette année de 8 500.
53:05 C'est ce qui explique le petit signal d'alarme qu'ont voulu lancer nos dirigeants en disant,
53:10 voilà, si ça continue, malheureusement, nous aurons des ennuis.
53:14 Et sans parler de gros soucis financiers, ils ont voulu quand même que tout le monde soit au courant
53:21 et rappeler un peu aux gens qu'il était important qu'ils viennent nous voir.
53:26 Merci d'être venu de Laval pour cette émission de téléfootage.
53:29 La semaine prochaine, c'est la Coupe de France.
53:31 C'est quelque chose qui ne vous a pas très bien réussi jusqu'à maintenant.
53:34 En plus, vous tombez contre Nîmes.
53:36 Je viens de dire que ce tirage nous convient guère,
53:39 parce que souvent, nous sommes tombés contre des équipes qui jouaient un rôle important en deuxième division.
53:44 Je rappelle pour mémoire, Lens, Rennes, entre autres, Le Havre.
53:49 Et là, à nouveau, nous trouvons un gros morceau de seconde division, Nîmes.
53:53 Mais enfin, l'équipe tourne bien et je suis content qu'elle ait gagné hier soir,
53:57 parce que nous partirons à Alès rencontrer Nîmes avec des ambitions très, très fortes.
54:05 Ce match figure au sommaire de téléfoot de dimanche prochain.
54:09 Nous parlons bien entendu de la composition de l'équipe de France contre le Portugal.
54:12 Je vous souhaite, Jean-Pierre Tempé, à cette fin de vidéo, de vous retrouver parmi les sélectionnés.
54:17 Une bonne journée de mardi. Défendez-vous bien d'être ici.
54:20 Et puis pour l'Aval, l'objectif, qualification, je crois,
54:23 j'ai envie d'y avoir parlé pour vous en Coupe de France.
54:26 Et puis qualification pour une Coupe d'Europe, ce serait le rêve.
54:29 Merci.
54:30 Et qui sera champion d'après vous ?
54:32 Nantes. Nantes est imbattable.
54:34 Voilà, nous nous terminerons là-dessus.
54:35 Merci à toutes et à tous de votre fidélité.
54:37 Cet après-midi, Sport Dimanche, vous sera présenté par Aveducu, avec comme invité Fougou et Rive.
54:41 Et dans quelques instants, le journal de 13h, qui vous présentera Jean-Claude Bourret. Merci.
54:45 [Musique]
54:56 Merci.
54:57 Merci.

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