Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 Karima Meziem est avec nous. Bonjour madame.
00:03 - Bonjour. - Vous êtes avocate et sœur d'une victime d'un règlement de compte en avril 2016.
00:11 - Parfaitement. - Est-ce que vous diriez que depuis quasiment dix ans la situation s'est aggravée ?
00:17 - Complètement, mais de toute manière,
00:20 notre collectif s'est créé il y a à peu près trois ans, parce que je suis également membre du collectif des familles des victimes d'assassinats sur Marseille
00:26 et porte-parole, et notre collectif dénonçons depuis plus de trois ans déjà la dégradation de la situation.
00:31 Nous avions vu la situation s'aggraver
00:35 durement. Il y avait eu une tribune des magistrats qui indiquait qu'il manquait de moyens et d'effectifs.
00:40 Nous avions fait de notre côté une tribune pour dire que nous, nos familles
00:44 du collectif, elles étaient des victimes sacrifiées, parce qu'effectivement on voyait que les enquêtes de police s'enlisaient
00:49 et que les dossiers n'aboutissaient pas à faute de moyens, parce que les magistrats ne parvenaient pas
00:53 à trouver le temps nécessaire pour se concentrer à leurs dossiers, ni les magistrats, ni les policiers enquêteurs de la PJ.
00:58 Donc nous sollicitions de manière, depuis plus de trois ans, puisque nous avions une tribune en ligne,
01:03 nous sollicitions des moyens pour cette police et cette justice,
01:07 parce qu'on considérait que sans réponse pénale il y allait avoir une aggravation,
01:10 et aujourd'hui la situation elle est telle que effectivement,
01:14 parce qu'il y a eu des narcotraficants qui n'ont pas eu de réponse pénale et pas eu de sanctions, il y a eu un sentiment de
01:19 surpuissance de leur part, et que la situation devient hors de contrôle aujourd'hui.