Yvan Cassar : «La première fois qu’on a répété à Los Angeles, j’avais de la fièvre tous les soirs»

  • il y a 6 mois
Le compositeur Yvan Cassar était invité de sur le plateau de CNEWS ce vendredi 8 mars. Il a notamment partagé des anecdotes vécues en compagnie de Johnny Hallyday, avec qui il a travaillé pendant quinze ans : «La première fois qu’on a répété à Los Angeles, j’avais de la fièvre tous les soirs»

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Transcript
00:00 Il faut faire attention, c'est vrai.
00:01 Et alors maintenant, on a des solutions, c'est qu'on a des casques qui sont
00:04 moulés à nos oreilles et donc qui nous ésolent.
00:07 Du coup, on a un meilleur son.
00:09 On est on est plus précis et on peut graduer parce qu'on met un volume,
00:12 son propre volume. Mais il faut faire très attention, c'est sûr.
00:15 Déjà, on perd avec l'âge, ça, c'est tout le monde, les aigus.
00:18 Mais il faut être prudent et pas être trop gourmand.
00:20 Il y a 40 ans, les chanteurs n'avaient rien dans l'oreille.
00:23 Non, non. Et d'ailleurs, qu'est ce qu'ils entendent, les chanteurs,
00:25 avec les oreillettes ? Ils entendent uniquement leur voix.
00:28 Non, on entend tout. Bien sûr, c'est comme avoir un casque
00:30 avec un mixage complet qui est refait.
00:32 Et pourquoi ?
00:33 Parce qu'en fait, moi, je m'en rappelle, par exemple,
00:35 quand j'ai rencontré Johnny en 98, il était encore au wedge,
00:39 au gros, au parleur et dans un espace qui est très, très grand.
00:42 C'est un enfer parce que quand vous voulez vous entendre,
00:44 si vous faites 50 mètres à droite, 50 mètres devant,
00:47 il faut donc des enceintes partout pour que vous puissiez contrôler
00:50 votre voix et entendre la musique.
00:52 Donc, c'est très, très compliqué.
00:53 Et du coup, il faut que ça soit très fort pour combattre la sonorisation du public
00:57 avec ces haut-parleurs, ces petits casques, ces moulés.
01:01 Donc, ça vous isole totalement.
01:02 On vous réinjecte la musique et votre voix.
01:04 Donc, du coup, vous avez une grande précision.
01:06 Et si vous voulez plus de votre voix, vous la mettez.
01:08 Et on met aussi des micros dans le public,
01:10 ce qui fait que vous entendez les réactions de tout le monde.
01:13 Et le niveau de volume que vous avez ?
01:14 Et bien, ça, c'est à vous de gérer puisque vous êtes isolé.
01:17 Vous pouvez avoir un niveau un peu plus protecteur, disons.
01:21 Ce n'est pas idéal, mais je sais que moi, par exemple,
01:23 pour vous faire rire, la première fois en 98, on a répété à Los Angeles.
01:26 Moi, je n'étais pas habitué à un tel son.
01:28 On était dans 150 mètres carrés avec tout le groupe.
01:30 Et non seulement il y avait le batteur qui jouait bien fort
01:33 avec les amplis, les guitares et en plus, Johnny, il était très gourmand.
01:37 Donc, il me demandait beaucoup de retour.
01:39 Et la première semaine, j'avais de la fièvre tous les soirs.
01:41 Je me dis mais qu'est ce qui m'arrive ?
01:42 Et en fait, j'ai été, mon organisme était choqué par la puissance
01:45 parce qu'il allait au bout et il avait besoin d'énormément de puissance,
01:49 énormément de sons pour vraiment être dans l'énergie.
01:51 Et finalement, après, ça l'a sauvé d'avoir ses oreilles
01:55 parce qu'il entendait beaucoup mieux sa voix.
01:56 Il pouvait mieux gérer sa puissance parce que du coup, on se fatigue beaucoup
01:59 parce qu'il faut chanter encore plus et on va trop loin.
02:02 Du coup, grâce à ces petits écouteurs, on a un meilleur confort
02:06 et c'est mieux pour la voix et pour tout le monde, pour les oreilles.
02:08 [Musique]
02:11 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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