« Deal amna, complot amna » Kader Dia enfonce les députés de Pastef
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 de la République. Euh, malheureusement, ils n'ont pas le choix.
00:08 Il y a très longtemps, ils ont toujours nié. Mais on a toujours dit que le comportement des députés de Yéhoui, certains députés de Yéhoui ou de Pastèfe, prouvent qu'il y a quelque chose. Et que aujourd'hui, ils ne peuvent pas se dédire par rapport à leurs positions. Ce qu'ils ont montré au Sénégalais, l'image qu'ils ont tout fait pour prêter ça au Sénégalais pour leur dire que c'est comme ça alors que ce n'est pas le cas.
00:38 Alors que ce projet de loi là, il faut qu'on les dénonce. Au Sénégal, ils sont là. Ils ont leur dignité, leur dignité, leur droit, leur fitte. Aujourd'hui, malheureusement, ils ne peuvent pas être là. Mais on savait que la situation aurait lieu.
00:54 Et que ce qu'il va y avoir, c'est que, je dis toujours que les députés de Benin et de Yéhoui, ils auront un problème parce que la situation va mettre mal à l'aise et il faut que nous collaborons pour travailler. Et aujourd'hui, dans l'émission, on entend, chers frères, chers collègues de Yéhoui, de Pastèfe, de Benin, c'est-à-dire que ce que je dis entre Macky et Sonko, ce n'est pas une affaire d'ennemi mais une affaire de frère.
01:18 Et que c'est ce qu'il faut avoir. Macky a pris le temps de créer un nouveau Ousmane Sonko, un nouveau Pastèfe et aussi une nouvelle élite politique qui veut se battre. Et qu'il a réussi, au dos des Sénégalais.
01:31 Car aujourd'hui, si on sait que le Sénégal a une démocratie, on tourne l'Assemblée. Pour que les conditions soient évoquées, on va vers la destitution du président de la République. Pour que ce soit un complot avec une partie de l'opposition contre la population sénégalaise.
01:57 Et pour que ce soit une trahison de ce qui est le serment qui respecte les lois et les règlements qui nous sont en place.
02:08 Et si on le regarde en deux heures, on voit que le président de la République n'a pas dit qu'il allait démissionner, qu'il allait le faire après son mandat, mais qu'il va être destitué pour voir ce qui se cache derrière. Parce que est-ce que c'est lui, le président de la République, qui décide?
02:21 C'est lui qui prend certaines décisions, qui a des conséquences sur la société. Il faut qu'on y aille, parce que le Maki qu'on a connu depuis douze ans, le Maki qu'on a connu depuis douze ans, et qu'il est parti jusqu'à la fin de son mandat, il devient méconnaissable de ses décisions, de ses comportements.
02:37 Il y a de quoi quand même, nous voir, aujourd'hui, si on fait contre le Conseil économique, social et environnemental, au Conseil des collectivités territoriales, les cours des turbinons, le président de l'Assemblée nationale, nous avons des problèmes, nous allons lui dire de le déclencher.
02:54 Pour prendre d'autres mesures, mais malheureusement, nous l'avons laissé à son tour, et nous savons que le Sénégal ne va pas en profiter, que des élites politiques qui ont bénéficié au détriment de nos impôts, de nos droits, de nos mérites, de nos ressources, de notre confiance.
03:10 Aujourd'hui, ils sont en train de tout faire pour gâcher une porte de sortie pour eux, mais ils ont créé une fausse épreuve.
03:16 Mais Gader, est-ce que c'est forcément un complot?
03:20 C'est un complot.
03:22 Je dois maintenant dire que c'est un complot, parce que ce n'est pas gratuit.
03:25 Entre Bastéf et le président Macky.
03:27 Bien sûr, malgré nous, nous ne pouvons rien faire, mais ce que nous voyons, ce n'est pas gratuit.
03:32 Et où est-ce qu'on va le trouver?
03:34 Et où est-ce qu'on va le trouver pour que ça nous dépasse?
03:36 Mais où es-tu en train de faire un débat entre eux?
03:38 Mais qu'est-ce qui...
03:39 Qu'est-ce qui peut-il y avoir? Je veux juste que tu te fasses un débat.
03:42 Avec ce que nous voyons, nous sommes dans un moment très difficile, qu'est-ce que nous allons faire?
03:47 Nous allons faire un débat pour la tenue des élections.
03:50 Qu'est-ce qui peut-il y avoir?
03:52 C'est ce que nous avons.
03:54 Nous allons parler d'apaisement, mais nos forces de défense et de sécurité maîtrisent la situation depuis l'arrestation de Ousmane Sonko.
04:00 Il n'y a plus de manifestation, de déséquilibre dans ce pays.
04:05 Il n'y a pas de place pour qu'ils aillent voir où l'administration travaille.
04:08 Il n'y a pas de place pour qu'ils aillent l'interdire.
04:11 Donc, qu'est-ce qui peut-il y avoir dans cette situation?
04:13 Quelle urgence est-il là?
04:15 Pourquoi est-il là?
04:17 Maintenant, les victimes, je ne vais pas vous parler de victimes,
04:20 je les considère comme des martyrs.
04:23 Parce que la cause que vous savez que nous avons fait aujourd'hui,
04:26 à partir de ce projet de loi, nous sommes devenus des victimes, des martyrs.
04:30 Et je crois que les Sénégalais le croient.
04:34 Parce que nous sommes en cause noble.
04:37 A partir de ce projet de loi, il n'y a plus de victimes.
04:40 Maki est en train de créer une situation qui est déstabilisée.
04:45 Pour qui? Pour sa personne, pour la personne d'Ousmane Sonko,
04:48 pour ce que vous savez, Félix Antoine Dion, Ismaël Amadior Fall,
04:52 le procureur général, et le général Moussa Fall.
04:57 Pourquoi? Pourquoi je le fais?
04:59 Si vous vous rendez compte, avec votre fortune, ce que nous avons,
05:02 ça ne fait pas 100 milliards.
05:04 Aujourd'hui, ce que nous avons perdu dans cet événement,
05:07 après la grâce, c'est de quoi nous devons payer?
05:08 Dans ce qui est de l'amnésie.
05:10 Si vous vous rendez compte, dans ce que vous savez,
05:12 les élections, nous avons perdu nos budgets.
05:15 Au minimum, ça fait 25 millions.
05:17 Si vous regardez, si vous regardez, si vous regardez,
05:19 si vous regardez, si vous regardez, si vous regardez,
05:21 on va se retrouver avec 65 millions peut-être.
05:23 Si vous regardez, on va se retrouver avec 100 ou 150 milliards.
05:27 Il y a des hôpitaux, il y a des écoles, il y a des salaires,
05:30 nous devons payer.
05:31 Et après tout ça, nous les contribuables, nous sommes obligés de cotiser pour payer.
05:35 Maki doit se rendre compte de ça.
05:37 Quelque soit ce que vous savez,
05:39 nous le promettons ou nous voulons gagner.
05:41 Si vous vous rendez compte des Sénégalais, vous devriez savoir qu'il n'y a pas de problème.
05:43 Si vous le regardez sur le drapeau,
05:45 si vous le regardez, si vous l'écoutez à l'international, vous saurez qu'il n'y a pas de problème.
05:47 Parce que si nous vous disons que le Sénégal,
05:49 le Sénégal, c'est d'abord,
05:51 aujourd'hui, tous les députés qui ont voté, vous savez,
05:53 vous avez trahi ce que vous savez, c'est votre serment.
05:54 Vous avez trahi les Sénégalais, vous avez trahi même ceux que vous savez,
05:57 aujourd'hui, ils sont venus, vous avez trahi, vous avez trahi vos propres dignités.
06:01 Donc, pourquoi vous le faites?
06:03 Pour quoi? Quelle situation extraordinaire est-ce qu'il y a?
06:05 Vous participez à des élections?
06:07 Oui, c'est possible, c'est possible, on sait qu'il y a des complots,
06:09 mais vous avez des autres.
06:11 Mais pourquoi?
06:13 Vous voulez grâcer Ousmane Sonko? Mais vous avez d'autres.
06:15 Allez-y.
06:17 Je vous dis, vous faites grâce.
06:19 Grâce présidentielle, grâce à Ousmane Sonko, grâce à Djamal,
06:21 grâce à Khalifa Salla, Karim Waddeh,
06:23 et tout le reste.
06:25 Mais vous voulez aussi que les autres se réunissent.
06:27 Mais justement,
06:29 le fait que vous faites tout ça,
06:31 est-ce que cela ne prouve pas que ça va au-delà de la personne d'Ousmane Sonko?
06:35 C'est ce qu'on peut dire.
06:37 Aujourd'hui, par les pouvoirs qui lui sont conférés,
06:39 si on fait comme ça,
06:41 il peut, dans ce qu'il a,
06:43 créer une cohésion sociale, comme je l'ai dit,
06:45 et aussi pour montrer la démocratie qu'on a en vrai,
06:49 et tous ceux qui disaient qu'ils voulaient éliminer
06:51 Karim Waddeh, Khalifa Salla, Ousmane Sonko,
06:53 pour avoir un troisième mandat,
06:55 après, comme vous le savez,
06:57 les procès,
06:59 ce qu'il a décidé, c'est de grâcier Ousmane Sonko,
07:01 pour créer une situation,
07:03 une élection,
07:05 une élection libre,
07:07 mais inclusive,
07:09 à partir de la grandeur qu'il a.
07:11 Grâcier, c'est pourquoi il a fait une élection inclusive?
07:13 Non, c'est-à-dire,
07:15 après le procès,
07:17 afin que le conseil constitutionnel
07:19 puisse lui dire qu'il a voulu éliminer Ousmane,
07:21 pour une élection,
07:23 ou pour rien,
07:25 il a voulu le grâcier,
07:27 et c'est pour ça qu'il a fait ce qu'il a fait pour dire aux Sénégalais
07:29 qu'il n'y a pas d'intérêt, que le meilleur gagne.
07:31 Il allait sortir par la grande porte,
07:33 mais maintenant,
07:35 personne ne comprend ce qu'il dit.
07:37 Maintenant, nous, nous avons dit tout,
07:39 maintenant, notre vie est en danger,
07:41 et si demain, et nous attendons cela,
07:43 si nous laissons Ousmane Sonko,
07:45 il ne faut pas que nous le lancions,
07:47 qu'il soit éliminé, qu'il soit arrêté,
07:49 non, nous le permettrons,
07:51 depuis le moment où il est éliminé,
07:53 il ne faut pas que les militants l'accueillent.
07:55 Et à partir de là,
07:57 il y a deux manifestations
07:59 à assister,
08:01 qui changent les choses.
08:03 La manifestation où Ousmane Sonko
08:05 est éliminé,
08:07 et que vous avez fait avec le préfet,
08:09 le gouverneur, pour qu'il soit arrêté pour aller au tribunal,
08:11 il y aura plus, et ils vont l'accepter.
08:13 Et les Sénégalais vont supporter cela.