• il y a 7 mois

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Transcription
00:00 Voici Jeannette Grégoire-Rivière. Du haut de ses 103 ans, elle est à même de constater
00:04 tout le progrès fait par les femmes au cours du dernier siècle. Pleine de sagesse, par
00:08 contre, elle trouve que les enfants, les jeunes surtout, auraient à apprendre du courage
00:12 et des idées de leurs aïeuls.
00:13 Aujourd'hui, les enfants, ils ne veulent plus les grands-mères faire, ils ne les visitent
00:18 plus.
00:19 La centenaire a vu bien des Journées internationales des droits des femmes passer. Elle comprend
00:23 l'urgence de faire bouger les choses pour la sécurité des femmes qui sont, statistiquement
00:27 parlant, plus touchées par la crise du logement, la crise de l'environnement et la crise
00:30 de la violence. Elle estime cependant que les femmes doivent prendre les choses en main
00:34 pour que change la donne.
00:35 « Pas dans des livres, puis dans des cahiers, puis dans des modèles de télévision, rien
00:41 de tout ça. Ça se fait intérieurement, tu sais. »
00:45 Ancienne institutrice, autrice-mère de cinq enfants, Jeannette rougit quand on lui dit
00:50 qu'elle est elle-même un modèle pour plusieurs femmes de la région.
00:52 « J'ai pas conscience de tout ça. Non, mais j'ai conscience que les gens m'aiment,
00:58 que les personnes viennent à moi. Puis j'ai conscience de tout ça, mais j'ai pas conscience
01:05 que j'ai beaucoup de choses à donner. Mais j'ai encore de quoi à donner. »
01:09 Et justement, qu'a-t-elle à donner?
01:12 « J'ai encore de l'amour à donner. J'en donne à tout le monde ici. Ça coûte rien.
01:18 C'est gratuit. »
01:20 Comme plusieurs, Mme Jeannette croit que la journée du 8 mars devrait se répéter plus
01:24 souvent parce que le combat des femmes n'est jamais terminé.
01:27 « Je souhaite bonne fête à toutes les femmes du monde. Je pense à eux, les pauvres femmes
01:34 qui sont en guerre. Je prie pour eux autres. »
01:37 Louis-Philippe Morin, CHU TVA, Maria.
01:40 !