[#Reportage] Gabon : le CTRI aurait-il dû dissoudre le PDG ?

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00:00 Après avoir écarté Alibongo en Dimba le 30 août 2023 à la faveur d'un coup d'État

00:05 rebaptisé coup de libération par le général Brice Clotaire ou Liguinguema, le CTRI s'est

00:10 engagé à restaurer durablement les institutions.

00:13 Premier chantier réinstauré, la neutralité de l'Assemblée nationale et l'Assemblée

00:17 générale, toutes les deux chambres présidées par des individus du même bord politique

00:22 à la réputation peu orthodoxe.

00:24 C'est le moins que l'on puisse dire à propos du parti démocratique gabonais qui

00:28 aura confisqué le pouvoir par tous les moyens entre 1968 et 2023.

00:34 Juissant des ramifications fortes dans toutes les administrations publiques.

00:38 De la Commission nationale électorale autonome et permanente au Centre gabonais des élections,

00:44 les résultats électoraux étaient tout sauf vrais.

00:47 Justifiant l'action militaire du 30 août 2023, le général Brice Clotaire ou Liguinguema

00:53 pointait du doigt la fraude du système PDG-Bongo entretenue par ses réseaux.

00:58 Une image ville que le commando militaire ambitionne de nettoyer en paramétrant le

01:03 jeu politique dans les règles de l'art.

01:05 Mais à quoi s'attendre avec un parti politique prisonnier des pratiques de trichierie odieuse?

01:10 Assurément pas grand chose.

01:12 Toute chose qui aurait dû conduire à sa disqualification, voire sa dissolution, au

01:17 motif légal qu'il ne s'agissait in fine que d'un sanctuaire de détournement de

01:21 déni public.

01:22 Preuve en a été faite au lendemain du coup d'État, où le parti de masse a volé en

01:26 éclat.

01:27 Plus personne ne s'y reconnaît.

01:29 Eau qui, un mois avant, jouissait des passe-droits, la continuité du PDG étant perçue comme

01:35 un échec pour le CTI.