Critique Inchallah un fils #inchallahunfils

Transcript

00:00 La puissance du cinéma jordanien à travers un film.

00:03 "Inch'Allah, un fils".

00:05 J'ai adoré ce film vraiment par le recul qu'il prend.

00:10 Il nous apprend beaucoup sur la société jordanienne à travers un simple drame entre guillemets.

00:15 Une femme qui est endeuillée.

00:17 Son mari vient de mourir.

00:19 Elle a une fille et voilà que se posent devant elle les problèmes de la succession selon les règles religieuses.

00:25 Alors le film il est fait de plusieurs aspects.

00:28 C'est ça que j'ai trouvé très intéressant.

00:30 Déjà dans un premier temps il y aura le deuil de cette femme.

00:33 Vraiment c'est une épreuve insurmontable.

00:35 La perte d'un être cher.

00:37 En plus elle doit continuer à s'occuper de sa fille.

00:40 Voilà elle est toute seule.

00:41 C'est ce qui est encore plus dur.

00:42 Donc mettre un peu sa tristesse, mettre son deuil de côté pour assumer ses responsabilités.

00:47 Et dans un second temps voilà la part de la succession.

00:51 Et ça c'est aussi très difficile parce que selon les règles comme elle est une femme veuve

00:56 et qu'elle a seulement une fille, elle n'a droit à quasiment rien.

01:01 C'est le frère de son mari qui décide un peu.

01:04 Et ça fait qu'elle se retrouve face à ces règles qui pour elle sont injustes.

01:08 Et donc d'un côté on peut y voir une critique de ces règles religieuses

01:12 qui font que cette pauvre dame peut se retrouver à la rue du jour au lendemain

01:16 si le frère de son ancien mari, feu mari, le décide.

01:20 Mais d'un autre côté, c'est ça que j'ai trouvé aussi intéressant,

01:24 c'est qu'on peut voir une critique de l'homme qui se sert de règles morales

01:29 et les détourne à son avantage par cupidité.

01:33 Voilà une double lecture que j'ai trouvé très intéressante.

01:36 Et si ce film marche si bien, c'est aussi grâce à la prestation fantastique de Mouna Hawa,

01:41 une actrice palestinienne qui m'a impressionné.