Carnevale di Viareggio 2009 Framevents

  • il y a 5 mois
Transcript
00:00 *musique*
00:21 *applaudissements*
00:28 *musique*
00:35 Le Carnaval à Vierégio est né officiellement en 1873.
00:39 De la première démarche d'eau sous les ponts,
00:42 beaucoup s'est passé.
00:44 *musique*
00:51 Aux premiers châteaux de fortune qui accueillaient les constructions,
00:54 se sont d'abord remplacés les hangars du quartier Marco Polo,
00:57 puis, depuis 2000, la citadella del Carnevale.
01:00 *musique*
01:06 *bruits de la foule*
01:10 "Cette foule est la folle amica del Carnevale à Vierégio.
01:13 Elle sera l'idéal de l'écran à cette fantaisie originale
01:17 des cours masquerés au travers des temps."
01:21 *musique*
01:30 En presque un siècle et demi, le Carnevale à Vierégio a évolué
01:33 jusqu'à devenir une manifestation culturelle de niveau international,
01:37 qui chaque année appelle sur les villes à la mer
01:39 une foule de centaines de milliers de personnes.
01:42 *musique*
01:46 Un parcours, dans les années, qui a vu changer beaucoup de choses,
01:49 mais qui garde intact l'ardore de la tradition et la magie de l'illusion
01:53 pour exorciser les peurs du monde,
01:55 confondant avec les masques de la réalité,
01:57 avant que tout finisse et le quotidien se refasse.
02:01 *musique*
02:05 "Le rêve allait seulement dessiné.
02:08 Et ainsi, en un jour de soleil, devant le maré de Vierégio,
02:13 par la peinture d'un homme qui savait rêver,
02:17 se trouvait la plus jeune des masques.
02:20 Elle semblait un jeu, un super-l'effort, une blague.
02:24 Peut-être pour cela qu'il l'a appelée
02:27 "Burla Macco"
02:29 et l'aimait tout de suite.
02:31 Et avec lui, il a aimé toute la ville."
02:34 *applaudissements*
02:38 *musique*
02:48 La cérémonie d'ouverture du samedi,
02:50 qui précède la première dimanche de la défilée,
02:52 ouvre officiellement les 21 jours du carnaval.
02:55 En place Mazzini, devant l'horizon créé par l'encontre entre le ciel et le mal,
03:00 tous les viergings se réunissent en attente de l'alçavandière sur le panneau au centre de la place.
03:05 *musique*
03:19 *musique*
03:48 *musique*
04:11 *bruit de machine à tour*
04:18 Mentre la cité brinde à retour de la fête,
04:21 les mages de la cartapeste, qui, pour des mois, ont travaillé à l'acrément et à leur construction,
04:25 posent les derniers retouches.
04:27 "César, donne-moi deux ou treize à la tête, à l'arrière, de toutes les parties."
04:33 "Je ne comprends pas.
04:35 "Une partie est levée, et l'autre est reculée, pour le couper et le porter à travers.
04:42 "La partie qui ouvre le tralic, et celle-ci, la mettre à côté."
04:45 Et d'après une nuit presque toujours insomme,
04:54 les sapients artisans ouvrent finalement les portes des hangars,
04:57 révélant à tous le fruit de leur travail.
05:00 *musique*
05:20 *musique*
05:44 *musique*
05:51 *musique*
06:12 *musique*
06:14 *musique*
06:16 *musique*
06:19 *musique*
06:21 *musique*
06:50 l'hippie
07:07 (musique)
07:23 Au centenaire de la naissance de l'artiste futuriste
07:26 Alberto Bonetti,
07:27 créateur de la masquere officielle "Via Regina Burlamacco",
07:30 sont dédiées cette année deux constructions.
07:33 La première est le chariot hors concours
07:35 au titre "1909-2009,
07:38 cent ans depuis la naissance d'Huberto Bonetti,
07:40 du maître Emilio Cinquini".
07:43 Un remerciement qui s'explique
07:45 par le masqueron central,
07:47 un énorme burlamacco réalisé non en papier-papier,
07:50 comme veut la tradition,
07:52 mais en plexiglas et en aluminium,
07:54 pour exalter le jeu de lumière des cours en nuit.
07:57 (musique)
08:23 La seconde construction,
08:25 en honneur du père de la masquere "Via Regina",
08:27 est le chariot de première catégorie au titre
08:29 "Tributo a Huberto Bonetti,
08:31 cent ans à souvenir",
08:33 réalisé par Renato Verlanti et les frères Bonetti.
08:36 Nous avons lié la tradition
08:38 à la théâtralité.
08:40 Nous avons donc divisé le chariot en deux parties.
08:43 Je suis un partenaire purément théâtral
08:46 avec des figurants
08:48 de la communauté de l'art qui rendent hommage
08:51 à Bonetti pour le burlamacco.
08:53 (musique)
09:10 Le chariot, dans les intentions des constructeurs,
09:12 ne veut pas être seulement un hommage
09:14 au pittor,
09:16 mais aussi une fenêtre ouverte sur le monde du futurisme.
09:18 Cette hérédité artistique-culturelle
09:21 est présente dans les formes du masqueron central,
09:23 où le thème de la vitesse
09:25 et de la modernité
09:26 se montrent bien dans le tournant vertigineux du pognon.
09:33 (musique)
09:37 (musique)
09:40 (cris de joie)
09:43 (musique)
10:04 (musique)
10:13 (musique)
10:20 Comme chaque année, la satire politique
10:22 et tous ses représentants
10:24 sont fortement présents et prêts à tomber
10:26 sous l'obscurité implacable de l'irrévérence vierge.
10:29 La construction hors concours,
10:31 si je fossais le créateur,
10:33 est réalisée par Roberto Vannucci et Carlo Lombardi.
10:36 Le chariot est présent en deux,
10:38 recalquant le schéma innovatif déjà utilisé en 2008.
10:41 Les deux constructions s'avèrent donc d'une âme propre
10:44 et des caractéristiques bien distinguibles l'une de l'autre,
10:47 mais les deux, en se déroulant face à l'autre,
10:50 forment une seule œuvre.
10:52 (musique)
11:15 (musique)
11:23 Le sujet principal ne peut être que l'éternel Silvio Berlusconi,
11:27 qui, dans le cadre d'un contemporain Odante Alighieri,
11:30 est tout en train de scrire une nouvelle version de la comédie divine,
11:33 où, dans l'inferno, dans la construction de Vannucci,
11:36 il va colloquer l'actuelle opposition
11:39 et, en purgatoire, ses partenaires de gouvernement,
11:42 en gardant en lui-même le lieu d'honneur dans la Volta Celeste du paradis.
11:46 (musique)
12:01 Autre œuvre hors concours,
12:03 mais pour des dimensions paragonables à un chariot de deuxième catégorie,
12:06 c'est celle d'Enrico Vannucci,
12:08 un carnaval à décorer,
12:10 qui fait hommage au Père Bocco
12:12 avec une sorte de "amarcord" en papier,
12:14 dans lequel il propose de nouveau trois célèbres masquerons
12:16 réalisés par le Père dans le cours de sa longue carrière.
12:20 (musique)
12:36 Ici, où le carnaval transmet joie et l'espérance,
12:39 il n'a jamais manqué l'occasion de réfléchir aux problèmes les plus urgents
12:42 que notre société se retrouve à affronter quotidiennement.
12:45 Le porteur, cette année, d'un message de ce sens,
12:48 est le chariot d'Alessandro Avanzini,
12:50 fils d'art de la grande Silvano,
12:52 qui affronte un thème nouveau et délicat
12:54 comme l'immigration clandestine.
12:56 Migrants.
12:58 (musique)
13:06 Pour éviter une trop grande idéologisation du problème
13:10 sur la peau des autres,
13:12 j'ai essayé de faire un chariot
13:15 qui avait plus un significat quasi poétique.
13:19 Et à travers la beauté d'une culture différente,
13:23 en essayant d'interpréter-la avec l'art du carnaval,
13:27 j'ai essayé de montrer, en quelque sorte,
13:32 que ces personnes qui arrivent ne sont pas seulement une menace,
13:36 mais une force du travail,
13:38 et surtout, elles portent une culture différente,
13:41 aussi belle, et peut-être même plus riche et vitale
13:45 qu'une civilisation occidentale,
13:47 qui montre un peu les marges d'une décadence, si on veut.
13:51 (musique)
14:06 La plateforme de la construction a les fattez de grande zatterie,
14:10 traquettée, à travers un océan tempestueux et inconnu,
14:13 d'une figure longiligneuse et d'un trait exotique,
14:16 d'un chariot moderne, symbole d'une traversée
14:19 qui laisse à ses dos la vie de chacun,
14:21 pour progéder vers des endroits inconnus,
14:23 où se réinventer de nouveau.
14:25 Mais que trouveront-ils de l'autre côté du délire ?
14:27 Pas toujours de chance et une vie dignifiante.
14:30 Ces naufrages attraquent souvent des pays opulents à leurs yeux,
14:33 mais oubliez le sens de la vie.
14:36 Un paradoxe étonnant, comme le soulignent Gilbert Le Bigre
14:39 et Corinne Roger,
14:41 dans le titre "Ceux qui pensent bien pour les autres".
14:44 (musique)
14:50 Ce brancot d'eau qui défend
14:52 un beau mouillage de peaux
14:55 qui sont assalées par des "omoki",
14:59 que nous avons nommés,
15:01 qui sont des hommes qui se transforment en oca.
15:05 Petit à petit, leurs vêtements s'arrugent
15:09 et font partie de ce cumul de mâchoires.
15:14 Cette représentation des oca
15:20 est une vision un peu cruelle
15:25 de notre société actuelle.
15:28 (musique)
15:34 (musique)
15:40 (musique)
16:05 Sur la construction, se trouvent des grands manufacteurs en circulaire,
16:09 des vraies et propres torres, des cumuls d'objets,
16:12 élevés par des personnages sans identité,
16:15 ou effusqués par l'oubli du consommisme.
16:17 Dans cette réalité folle,
16:19 s'éloignent des ocas qui tentent de trouver tout ce qu'ils trouvent.
16:24 (musique)
16:29 (musique)
16:34 (musique)
16:39 (musique)
16:44 (musique)
16:49 (musique)
16:54 (musique)
16:59 (musique)
17:04 (musique)
17:09 (musique)
17:14 (bruit de la rue)
17:19 (musique)
17:29 (musique)
17:34 (musique)
17:39 (musique)
17:44 Dans une communauté si assueillie et conditionnée par la télévision
17:49 et par le consommisme vide et délégant,
17:51 il y a toujours ceux qui en profite et ne quittent pas la couche de leurs privilèges.
17:56 Cela raconte le caractère de Gionata Francesconi,
17:59 sous le titre "Le pouvoir est l'objet de ceux qui ne l'ont pas".
18:01 Je rêve, et parfois je me rends compte de me retrouver dans la réalité.
18:06 En fait, comme on le voit, le Sir Julio
18:08 pose toutes ces masserisses qui apparaissent,
18:11 comme dans son grand archiv,
18:13 et ici, il vit.
18:15 Il vit, puis il apparaît, comme le Pape Néant.
18:18 (musique)
18:32 Et voici l'éternel Andréotti, le Pape Néant, le divin Belzebub.
18:36 Les époques de la vie et de la politique changent,
18:39 les murs et les idéaux se crôlent,
18:41 mais lui, il est toujours là, bien arrocqué,
18:44 protégé par une barricade de murs, armes,
18:46 de corbeaux de tous les genres.
18:48 Le président du conseil ne cède pas le chètre du commandement 7 fois.
18:52 En une Italie sans identité,
18:54 le grand vieux profite de la situation
18:56 et rit de la vulnérabilité.
19:00 La barque Italie, en gros, peut fondre d'un moment à l'autre,
19:05 et la figure d'un énorme chiromante
19:07 posée sur le chariot de Massimo Breschi,
19:09 « Vedo, Prevedo e Stravedo »
19:11 semble mourir dans ce sens.
19:13 (musique)
19:28 (musique)
19:43 (musique)
19:59 Mentre la crise économique avance inésorable,
20:01 mentre tous les Italiens ont de moins en moins de confiance dans le futur,
20:05 droite et gauche se perdent en discussions stériles,
20:08 provoquant un imminent collapse du système.
20:11 (musique)
20:36 (musique)
20:48 (rires)
20:57 (musique)
21:12 Also Alfredo Ricci, avec le chariot de première catégorie
21:15 et « Lecca lecca la vacca mangia il vitello »
21:18 nous rappelle que les temps sont noirs.
21:20 (musique)
21:46 Voici l'Italien sur son chariot,
21:48 réduit à un vitello déchiré,
21:51 mangé par l'opulent vacca,
21:53 symbole de notre République.
21:55 Séduit sur une couche qui bouge,
21:57 mais toujours dorée,
21:59 protégé par deux corazziers,
22:01 légers au sens des institutions.
22:03 Nous devons payer pour tout,
22:05 et le pauvre peuple est réduit à l'os.
22:07 Pour donner un sens de solennité à ceci,
22:10 qui est une caricature, une vignette,
22:13 nous avons mis aussi deux corazziers,
22:15 deux figures en peau,
22:17 très fumettées,
22:19 construites comme deux soldats,
22:21 qui, même si elles sont très rigides,
22:24 auront ce mouvement dansant,
22:26 qui se liera un peu
22:28 à l'harmonie des mouvements
22:30 de toute la construction.
22:32 (Musique)
22:48 (Musique)
23:03 L'Isola Misteriosa est la construction
23:06 avec laquelle Franco Malfatti,
23:08 en se séparant de la satire,
23:10 réalise un parcours artistique
23:12 dans l'âme humaine,
23:14 et le fascinant que le mystère
23:16 est un peu le pâle.
23:18 Nous voulons que, demain,
23:20 il y ait encore des isoles
23:22 à découvrir,
23:24 car le fantastique, le créatif,
23:26 surtout au Carnaval,
23:28 est un peu son pain,
23:30 son vivant.
23:32 Je m'espère que d'autres
23:34 isoles misterieuses existent,
23:36 et qu'il y ait encore la possibilité
23:38 que la créativité ne s'arrête pas,
23:40 mais que le Carnaval,
23:42 comme d'autres formes
23:44 de la créativité,
23:46 soit un peu plus grand.
23:48 (Musique)
24:08 La pulsion que l'homme
24:10 a de la créativité,
24:12 est un peu la puissance
24:14 de la créativité.
24:16 (Musique)
24:20 C'est pourquoi on souhaite à Malfatti
24:22 que le gorille,
24:24 l'expression de la force primordiale
24:26 de la nature,
24:28 reste le plus longtemps possible
24:30 en cachant, pour que l'homme
24:32 ne perde pas le précieux stimuli
24:34 de la fantaisie et la volonté
24:36 d'aventure.
24:38 (Musique)
25:06 (Musique)
25:30 (Musique)
25:58 (Musique)
26:24 Tras les carries de seconde catégorie,
26:26 le cannibale d'Humberto et Stefano Cinquini
26:28 revient à s'occuper de la politique.
26:30 Et le but de la cérémonie
26:32 est toujours lui, Silvio Berlusconi.
26:34 Portrait comme un cannibale
26:36 de notre société,
26:38 le cavalier, dans les paniers d'un poisson
26:40 cuisine à feu lent tous les politiques
26:42 de l'extrême-droite,
26:44 mais Bossi, indispartable,
26:46 affête Salumi.
26:48 (Musique)
27:12 (Musique)
27:18 Que ce soit à droite ou à gauche,
27:20 au gouvernement, la situation ne change pas,
27:22 averte Eleonora Francioni,
27:24 qui titule sa construction
27:26 "Dans la padelle à la brache".
27:28 Seule au carnaval de Viereggio,
27:30 finalement, quelque chose peut changer
27:32 et voilà que la situation s'est inversée.
27:34 La grillade ici, la préparent les Italiens
27:36 et les politiques, terrifiés et inoubliés,
27:38 sont envoyés à la bouche
27:40 des bourgeois du peuple.
27:42 (Musique)
27:56 Luciano Tomei, à son éxodus
27:58 dans les constructions de seconde catégorie,
28:00 avec "Porta a Porta",
28:02 en revanche, condamne tout le langage télévisé
28:04 des talk-shows, dépassés par
28:06 les transmissions journalistiques.
28:08 (Bruits de la foule)
28:14 En ce moment, dans la télévision,
28:16 on a aussi perdu la capacité
28:18 d'un confrontement constructif
28:20 et ce qui reste, ce sont seulement
28:22 des "starnazzamenti" et des verses animales.
28:24 (Musique)
28:52 Le dernier chariot, pour citer cette catégorie,
28:55 est celui de Jacopo Allegrucci.
28:57 "Comme me la godo",
28:59 exclama le pétrolière le plus puissant du monde,
29:01 qui s'en fout des problèmes économiques
29:03 que le pétrole crée à la terre et à ses habitants,
29:06 en se faisant un bain avec la précieuse matière
29:08 première dans son luxueux harem.
29:10 L'unique chose à laquelle ce shéik
29:13 doit prendre attention sont les concubines,
29:15 représentées par les chefs de state,
29:17 qui, d'une manière ou d'une autre,
29:19 essaient d'approprier ses richesses.
29:22 (Musique)
29:30 Même si ces monuments sont la force et l'âme
29:33 de la manifestation,
29:35 la compétition s'étend aussi aux catégories mineures,
29:38 avec une série de masquerades
29:40 qui enrichissent les rues à la mer avec fantaisie et couleur.
29:42 (Musique)
29:53 Elles constituent le trampoline de lancement
29:56 pour les exordients du monde de la carte à piste,
29:58 et souvent le titre des œuvres
30:00 prend en tête des jeux de mots,
30:02 du sens double et de l'escalade,
30:04 en pleine harmonie avec le spirite carnavalais.
30:07 (Musique)
30:35 (Musique)
30:45 (Propos en italien)
30:59 À la fin de la journée,
31:01 quand l'illusion essaie encore de confondre la réalité
31:04 et que personne ne veut abandonner les balles,
31:07 le roi carnaval et son vice-burlemanc
31:09 accompagneront rapidement
31:11 tous les pensées de fête dans un grand obli.
31:13 Et le jour suivant, au réveil,
31:16 restera seulement la sensation
31:18 d'avoir vécu un rêve éphémère.
31:20 Restera seulement la certaineté
31:22 que bientôt le carnaval reviendra pour alimenter la magie
31:25 transportée par le mar et par l'Ibécho,
31:27 et sera de nouveau fête.
31:29 (Musique)
31:34 (Applaudissements)
31:38 (Musique)
31:46 (Musique)
31:49 (Applaudissements)
31:52 (Musique)
31:55 (Applaudissements)
31:58 (Musique)
32:01 (Applaudissements)
32:04 (Musique)
32:07 (Applaudissements)
32:10 (Musique)
32:13 (Applaudissements)
32:16 (Musique)
32:19 (Applaudissements)
32:22 (Musique)
32:25 (Applaudissements)
32:28 (Musique)
32:31 (Applaudissements)
32:34 (Musique)
32:37 (Applaudissements)
32:40 (Musique)
32:43 (Applaudissements)
32:46 (Musique)
32:49 (Applaudissements)