• il y a 8 mois

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Transcription
00:00 - Il faut se méfier du pacifisme parce que par le passé et dans l'histoire,
00:03 le pacifisme a entraîné aussi la guerre.
00:07 Et donc les bons fondements justement face à des puissances
00:11 qui ne résonnent pas comme nous, les démocraties,
00:14 sont des fois des contre-signaux qui engendrent des situations historiques.
00:19 Et par le passé, on l'a vu répété sur notamment la question des Sudètes
00:25 et puis le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale.
00:28 - Le pacifisme, c'est la guerre ?
00:30 - Non, je ne dirais pas ça. Je dirais qu'il faut se méfier justement
00:34 de comment nous réagissons par rapport à des interlocuteurs
00:38 qui ne réagissent pas comme nous.
00:40 - Est-ce que vous prenez la comparaison ?
00:43 On risque de céder de la même façon qu'on a cédé dans les années 30 ?
00:46 - Je ne veux même pas discuter de ça, c'est trop bête.
00:49 C'est d'une telle connerie que les bras m'en tombent des mains, donc j'abandonne.
00:53 Je laisse Dany s'il a envie de s'exprimer là-dessus.
00:55 Franco n'est pas en Espagne, Mussolini n'est pas en Italie,
01:00 Salazar n'est pas au Portugal,
01:02 Putin, quoiqu'on peut détester, n'a pas comme projet d'exterminer 6 millions de Juifs.
01:07 Tout ça est absurde, ça n'a aucun sens, c'est débile.
01:09 Et en plus, il n'y a aucun courage à envoyer des canons au César.
01:12 Si ces journées... - Non, on ne parle pas de ça.
01:14 - Permettez que je termine une phrase. - Terminez votre phrase.
01:16 - Vous êtes gentil.
01:17 Si ces journées, prenez une arme et qu'il allait se battre contre les Russes,
01:21 je dirais formidable, mais tu es courageux, tu es grandiose.
01:23 Et ce gamin qui est là à Paris à nous donner des leçons de morale.
01:26 - Vous pouvez tant vous voulez. - Je suis gaulliste.
01:28 - Du calme, du calme, du calme. - Vous permettez que je termine une phrase ?
01:30 - Du calme, du calme, du calme. - Non, il n'y a pas de calme, c'est trop bête.
01:33 - Du calme, du calme. - Non, je fais ce que je veux, mon ami.
01:35 - Non, mais ce n'est pas très intelligent. - J'ai le droit de me mettre en colère si je veux me mettre en colère.
01:37 - S'il vous plaît, s'il vous plaît. - Et donc, je dis ce que je veux.
01:39 - Oui, ce n'est pas très intelligent. - Je suis, je dis ce que je veux ici.
01:43 - Et on ne m'empêchera pas de dire ce que je vise. - Il peut dire que ce n'est pas très intelligent.
01:46 - Il y a quelqu'un qui se calme. - Et donc, moi, j'ai toujours été gaulliste.
01:49 - J'ai pas de leçons. - S'il vous plaît, s'il vous plaît.
01:51 - Baissons d'un ton, baissons d'un ton. - Non, je fais ce que je veux, mon ami.
01:53 - Non, vous ne traitez pas. - Non, mais vous commencez à me casser les pieds, à me couper la parole sans arrêt.
01:56 - Vous pouvez tant vous voulez avoir les pieds cassés. - Non, mais vraiment, vous me cassez les pieds.
02:00 - Je le dis très franchement, mais ça commence vraiment à me fatiguer, à me chauffer les oreilles.
02:03 - Vous me laissez parler, c'est pas... On se fiche de savoir ce que vous pensez, c'est vous qui nous interviewez.
02:07 - Vous posez des questions et vous nous laissez donner les réponses.
02:10 - D'accord, c'est clair comme ça. - Monsieur Seydoune, non, non, non, restez poli, s'il vous plaît.
02:14 - Non, et vous aussi. - Non, non, s'il vous plaît.
02:16 - Couper la parole aux gens, c'est pas un signe de politesse.
02:19 - Finissez votre phrase et je vous poserai ma question.
02:21 - Non, c'est que je l'ai fini, je vous ai dit que j'étais gaulliste et que j'avais pas de leçons de courage à recevoir sur cette question de Munich.
02:26 - Alors, la guerre préventive en tout temps a existé, on rappelle que beaucoup de gens considèrent encore maintenant que si on avait préventivement...

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