TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Category
📺
TVTranscription
00:00 C'est vrai que c'était un des sujets les plus commentés.
00:02 Emmanuel Macron qui a réagi pour la première fois aux rumeurs concernant sa femme
00:05 selon lesquelles elle serait en réalité un homme qui s'appellerait Jean-Michel Tronieu.
00:08 Cela fait plus...
00:09 [Rires]
00:10 Cela fait plusieurs années qu'elle est la cible de ce genre de rumeurs.
00:13 Et moi, je vous dis la vérité, c'est vrai que ça m'a fait de la peine pour Brigitte.
00:17 - Bah oui, bah oui.
00:17 - Parce que, je vous dis la vérité, qu'on aime ou qu'on n'aime pas le président,
00:20 qu'on soit d'accord avec sa politique ou pas,
00:22 Brigitte Macron déjà, elle n'a jamais rien fait à personne, sans rigoler.
00:26 Elle est hyper sympa, je vous le dis, je l'ai déjà rencontrée plusieurs fois.
00:30 Elle est vraiment hyper sympa, elle a l'écoute de tout le monde.
00:32 Alors, vous disiez qu'Ayanna Cameroua, bien sûr que c'est compliqué d'être Ayanna Cameroua,
00:35 mais c'est très compliqué d'être Brigitte Macron aussi.
00:37 Et Brigitte Macron, quand vous voyez des gens,
00:40 les mêmes devant votre mari, qui disent que vous vous appelez Jean-Michel Tronieu
00:43 et que vous êtes un homme, franchement, je suis désolé, moi, je me mets à sa place.
00:50 Et je me mets à la place du président.
00:51 Franchement, ça, je n'aime pas du tout ça.
00:55 Et franchement, c'est un...
00:57 Et les gens, je vous dis, Brigitte, elle a parlé en...
01:00 En là, en combien de temps, Brigitte Macron ?
01:02 En 7 ans, elle a parlé combien de fois ?
01:04 Est-ce qu'on l'a entendu l'ouvrir, Brigitte Macron, ou la raconter ?
01:07 Ou donner son avis sur quelque chose, vraiment ?
01:10 Vraiment, jamais.
01:11 Elle est restée tout le temps à sa place.
01:12 Le seul moment où elle sort, c'est pour les pièges jaunes,
01:15 parce que c'est son truc le plus important.
01:17 Elle sort aussi quand il y a de grosses affaires sur les femmes
01:21 et sur les violences conjugales.
01:23 -Elle parle de l'école, de la harcèlement scolaire.
01:25 -On ne l'a jamais entendu sur rien.
01:27 Elle n'a jamais fait chier personne.
01:28 Non, mais c'est vrai.
01:29 Elle n'a jamais fait chier personne.
01:30 Elle n'a jamais fait un tweet.
01:32 Elle n'a jamais outrepassé ses droits.
01:35 On n'a jamais entendu une histoire où Brigitte Macron a fait ça,
01:38 où Brigitte Macron se la raconte là, où Brigitte Macron...
01:41 Vous vous rendez compte ?
01:42 En 7 ans, on n'a jamais rien entendu.
01:44 Non, mais c'est vrai.
01:45 Et moi, je vous dis, quand sur les réseaux,
01:49 c'est vrai qu'on voit ça et que ça remonte.
01:51 -C'est d'une racisme.
01:51 -Quand ça lui remonte.
01:53 Franchement, je peux vous dire qu'on en rigole,
01:55 mais ça ne doit pas être facile.
01:56 Vous pensez qu'il a bien fait d'en parler, Kelly ?
01:58 -Moi, je pense qu'il a bien fait d'en parler,
01:59 parce que justement, je leur reproche souvent
02:01 de ne pas être très humain et de tout calculer
02:04 et d'être un peu hypocrite.
02:05 Là, pour le coup, j'ose espérer que c'est réel
02:08 et qu'il est honnête et touché pour de vrai.
02:11 À partir du moment où on défend sa femme,
02:12 si elle est blessée, là, oui, je suis complètement pour,
02:16 si elle, ça la blesse.
02:17 J'ai envie d'y croire, pour une fois.
02:19 -On prendra l'avis de Bernard,
02:20 puisqu'on sait qu'il la connaît bien.
02:21 -Voilà, mais franchement, je vous dis la vérité,
02:24 il a dit un truc, le président.
02:25 Il a dit des rumeurs comme ça, on finit par y croire.
02:28 Et je vous jure que c'est vrai.
02:29 Moi, parfois, on me dit des trucs, même sur moi.
02:31 N'importe quoi.
02:32 Et c'est vrai que, tellement tu l'as vu,
02:33 après, ça devient dans l'inconscient collectif,
02:35 tu te dis "ce truc-là est vrai".
02:37 Et ça, c'est insupportable.
02:38 Gilles, vous dites non, pourquoi ?
02:39 -Non, parce que...
02:40 Alors, pour moi, il est parfaitement sincère.
02:42 Il est blessé, la famille est touchée.
02:44 Donc, je ne remets rien en cause pour répondre à Kelly.
02:47 Mais je trouve qu'en parler, c'est alimenter de nouveau.
02:50 C'est remettre une pièce.
02:52 -Il n'y a pas besoin d'en mettre une pièce.
02:53 -Si ça fait du bien à sa femme, c'est le principal.
02:56 -Ah oui, mais j'entends.
02:58 -Ils ont le droit d'être égoïstes sur ce sujet, pour le coup.
03:00 -Je ne dis pas qu'ils n'ont pas le droit.
03:02 Je dis que, pour moi, politiquement, c'est mal joué,
03:04 parce que ça va ne faire que réenclencher une nouvelle salve.
03:08 Donc, je pense qu'il faut attaquer en justice.
03:11 Il faut attaquer en justice.
03:12 C'est ce qu'ils ont fait, mais pas en parler.
03:14 -Jean-Marc ?
03:15 -Ce que j'espère, c'est qu'il y a des enquêtes derrière qui sont faites.
03:18 Parce qu'il y a des officines en France,
03:20 il y a des officines en Europe, il y a des officines aux Etats-Unis.
03:23 Sont-elles téléguidées par la Russie ou par d'autres pays ?
03:26 On n'en sait rien.
03:27 Mais toujours est-il que tout ça participe d'une manœuvre globale
03:30 de déstabilisation des Occidents et des démocraties libérales
03:34 dans lesquelles nous vivons.
03:35 Et c'est ça qui est important.
03:36 -Bien sûr.
03:37 -Madame Obama ?
03:38 -C'est une ultime...
03:40 -Oui, c'est une ultime.
03:42 J'espère que c'est la dernière, mais il y en aura peut-être d'autres.
03:44 -On sait que ça fait partie d'une campagne de déstabilisation.
03:46 -Oui, parce que plus on va approcher des élections, plus on va en avoir.
03:49 -Moi, je trouve ça vraiment pas correct, déjà, de la part du journaliste,
03:51 de lui poser la question.
03:52 Je trouve que c'est...
03:53 On peut poser des questions kiffâches, mais relier des rumeurs,
03:56 parce que vous l'avez dit, c'est sur les réseaux sociaux qu'on dit ça.
03:57 -Mais nous, on pose cette question, c'est la dernière.
03:59 -Voilà, c'est ça.
04:00 J'allais vous dire, sincèrement, est-ce que vous lui auriez posé ?
04:02 Franchement, c'est quand même des rumeurs, des réseaux sociaux.
04:05 Alors oui, il y a plein de gens qui l'ont entendu,
04:07 mais je pense qu'il y a aussi plein de gens qui ne l'avaient pas entendu.
04:09 Et en s'exprimant publiquement là-dessus,
04:10 il y a plein de gens qui vont découvrir cette rumeur
04:12 et qui vont se dire, "Ah, c'est vrai."
04:14 Un journaliste de TF1, il répond à la question.
04:16 -En plus, à la volée comme ça...
04:18 -C'est parce que le président décide d'en parler.
04:19 -Non, mais il répond assez subtilement à Emmanuel Macron,
04:21 et le journaliste, il lui remet une couche,
04:22 "Vous parlez des rumeurs qui disent que votre femme est un homme."
04:24 Non, je suis désolé, c'est le président de la République.
04:26 Ne reliez pas les trucs avec la rumeur des réseaux sociaux.
04:28 Je ne peux pas dire ça.
04:29 -Je suis d'accord sur le fait que la question n'est pas très bien posée.
04:32 Mais attends, moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
04:34 Je pense que le problème, c'est que c'était un bruit sourd
04:36 il y a quelque temps.
04:37 Ils pouvaient faire en sorte de ne pas en parler
04:39 pour ne pas donner de crédit.
04:40 Mais je pense qu'aujourd'hui, malheureusement,
04:41 à l'époque des réseaux sociaux,
04:43 c'est devenu un bruit tellement important
04:44 avec une partie des gens à qui tu en parles
04:46 et qui te disent, "Je t'assure", etc.
04:48 Même quand tu leur prouves que tout est bidon.
04:50 Et les gens continuent de croire.
04:51 Et on est dans ce moment-là aujourd'hui.
04:53 Je pense que c'est un président qui doit aussi combattre les risques.
04:57 -Mais dès l'arrivée d'Emmanuel Macron dans la course à la présidentielle
05:01 lors du premier mandat, il a été l'objet de fake news.
05:03 -Bien sûr.
05:04 -Et dont on sait à peu près l'origine.
05:06 -C'est vrai, mais c'est ça.
05:07 Alors Bernard, toi qui connais bien Brigitte Macron,
05:11 est-ce qu'elle t'en a déjà parlé de ça ?
05:14 -Oui, bien sûr.
05:15 -Vraiment ? Elle t'a dit quoi ?
05:16 -Oui, bien sûr.
05:17 -Je suis sûr qu'on est bien enrigolé
05:18 et qu'après, ça a commencé à moins la faire rire.
05:20 -Non, c'était tellement invraisemblable que bon...
05:22 Sur le coup, ça date quand même de 2021.
05:25 -Bien sûr.
05:26 -C'est vieux, l'histoire.
05:27 C'est pour ça qu'au bout d'un moment,
05:28 t'en as plein le cul quand on te raconte ces conneries.
05:30 Et qu'à un moment, il fallait qu'il réagisse.
05:32 Même le président, on lui pose carrément la question.
05:34 Pourquoi ?
05:35 Parce qu'en fait, ça vient de tomber la notification
05:37 comme quoi par rapport à ces deux femmes sur YouTube
05:40 qu'il y avait deux débiles qui ont dit, lancés,
05:43 qu'il était...
05:44 -Qui seraient à l'origine des rumeurs.
05:45 -Qu'elle s'appellerait Jean-Michel Tronieu.
05:47 Jean-Michel Tronieu est un homme qui existe, c'est son frère.
05:50 Il existe, c'est pas...
05:51 Enfin, c'est vraiment tellement dingue.
05:53 C'est la famille.
05:54 Elle a été blessée par rapport à sa famille, surtout.
05:57 Très touchée par rapport à sa famille.
05:58 Ces rumeurs idiotes.
05:59 Les enfants, les filles ont été les premières à réagir.
06:03 Mais qu'est-ce que c'est ?
06:04 Elle, elle se dit, spontanément, qu'est-ce que c'est, cette histoire ?
06:08 Bon, évidemment, c'est pas sympa, mais...
06:10 -Au début, bon.
06:11 -Il y a tellement de conneries.
06:12 Elle n'y est pas sur les réseaux sociaux.
06:13 Donc, elle n'y est pas du tout.
06:15 Elle n'y va jamais et heureusement.
06:16 -Elle a bien raison.
06:17 -Et heureusement.
06:18 Mais si vous voulez, au début, c'était rien.
06:20 Même moi, je lui dis...
06:21 Tu sais, les réseaux sociaux, ça va parfois trop loin.
06:23 Et là, même moi, on me dit...
06:25 "Bon, Bernard, à moi, tu peux me dire..."
06:27 -Non.
06:28 -Alors, je veux dire...
06:29 Alors, ceux qui ne veulent pas croire, de toute façon, ne croiront jamais.
06:31 -Quoi ? A vous, on vous dit "Bernard, tu peux me le dire" ?
06:33 -Ouais.
06:34 -Ouais.
06:35 "A moi, tu peux me le dire."
06:36 -Non, mais arrête.
06:37 Mais vous répondez quoi, ça ?
06:38 -Ah bah là, ça m'énerve, franchement.
06:39 Là, je dis...
06:40 Alors, t'es vraiment un gros con.
06:41 -Mais c'est ça.
06:42 -Non, franchement.
06:43 -C'est vous qui lui en avez parlé, à Brigitte, ou c'est elle qui vous en a parlé ?
06:47 -Sincèrement, la première fois, c'est moi.
06:49 -Ah, c'est vrai que vous lui avez dit quoi ? Parce que c'est compliqué.
06:52 -Elle tombait des nues.
06:53 Elle me dit...
06:54 -Tu lui as dit quoi ?
06:55 "T'as vu cette connerie sur les réseaux ?"
06:56 -Ouais.
06:57 J'ai dit "Tu as vu cette connerie qu'elle a eue sur les réseaux ?"
06:58 "Quoi ? T'es un homme."
06:59 Et bah bon...
07:00 Mais alors, vraiment, ça...
07:01 Voilà.
07:02 -Et elle a senti, à un moment, que ça prenait de l'ampleur ?
07:05 -Non, mais par la suite, forcément.
07:08 Surtout quand ils faisent...
07:09 -Oui, bien sûr.
07:10 -Laurent se sent mêlé, alors là, très, très en colère.
07:13 Et elle-même, parce que ça touchait sa famille.
07:15 Elle, dès qu'on touche sa famille, c'est terrible.
07:17 En plus, il y a des histoires compliquées dans la famille.
07:19 Il y a un frère qui est parti.
07:21 Voilà.
07:22 Il y a des choses difficiles dans leur famille, comme chaque famille.
07:26 Il y a des décès, il y a des choses violentes qui se passent, etc.
07:29 Jean-Michel Tronieux, il existe, c'est son frère.
07:32 D'ailleurs, il s'est porté parti civil, lui aussi, dans cette affaire avec les enfants.
07:36 Avec les trois enfants.
07:37 -C'est parti d'où, cette histoire ?
07:38 -C'est deux idiotes sur YouTube.
07:40 Une qui se prétendait médium et une autre journaliste, on ne sait pas où.
07:44 Alors, en fait, ça viendrait de l'extrême droite, extrême droite, extrême droite,
07:49 très lointaine, genre...
07:50 Genre très dure.
07:51 Une droite très, très, très...
07:52 -Genre riverolle, quoi.
07:53 -Ouais.
07:54 -Ouais.
07:55 -C'est le fait et document.
07:56 Ça vient de là, les filles manipulées.
07:58 -Gilles, est-ce que tu sais d'où ça vient ?
07:59 -Ah oui, on regardait avec Bernard, on enquêtait au-dessus.
08:01 C'est fait et document, qui est une sorte d'officine médiatique qui serait alimentée...
08:07 J'en prends le conditionnel quand même, qui serait alimentée par des anciens du GUD,
08:11 qui était un mouvement étudiant d'extrême droite...
08:12 -Le GUD Connection.
08:13 -Voilà, qui alimenterait ça et qui aurait attisé ces jeunes femmes un peu crédules
08:20 pour que parte la rumeur et pour que ça s'embrase.
08:22 -Alimentée, on dit aussi qu'elles seraient, au conditionnel encore une fois, alimentées
08:27 par des officines russes aussi, qui ont tout intérêt à déstabiliser le pays.
08:30 -Alors, c'est ce que disait Jean-Marc.
08:31 Est-ce que c'est possible que ce soit les russes qui lancent des fausses rumeurs comme ça ?
08:36 -Ce qui est très connu et ce qui est quasiment officiel, c'est que les russes ont une usine
08:40 à Trolles, dont s'occupait Wagner d'ailleurs, avant qu'il soit descendu, et dont la vocation
08:46 était justement de monter des opérations de déstabilisation, à la fois des opérations
08:52 très graves qui sont liées à la cybersécurité.
08:54 N'oubliez pas qu'on a battu cette année le record des accidents de cybersécurité.
08:59 Les aéroports, les hôpitaux, les grandes entreprises qui ont été bloquées de façon
09:04 informatique.
09:05 Alors, on ne sait pas toujours, parce que ceux qui sont bloqués ne le disent pas pour
09:09 pas effrayer la population.
09:11 Ils essaient de régler le problème, mais c'est quand même une des inquiétudes majeures
09:15 aujourd'hui.
09:16 Et parallèlement à ça, il y a un risque de réputation sur les personnalités du gouvernement
09:22 ou sur les personnalités qui veulent se présenter aux élections.
09:24 C'est le cas aux États-Unis.
09:25 Aux États-Unis, ça pullule d'affaires comme ça et c'est aussi le cas dans toutes
09:29 les démocraties européennes.
09:31 -Il y a souvent des russes en fait.
09:34 -Vraisemblablement.
09:35 -Les punaises, c'est les russes.
09:36 -On fait en sorte que ça...
09:37 -On remonte aux russes à chaque fois.
09:38 -Vraisemblablement.
09:39 -Les punaises de l'ISS, c'est les russes.
09:40 -Vraisemblablement, parce qu'il faut d'abord beaucoup d'argent, parce qu'ils sont des
09:43 algorithmes et des logiciels qui sont très chers à monter, à développer.
09:48 -C'est quoi l'histoire des punaises à Angers-en-Ligne qui s'y sont fait ?
09:50 -En fait, c'est les cybercriminels, c'est les russes qui ont fait en sorte que la nouvelle
09:55 soit remontée dans les algorithmes.
09:59 -Les toiles bleues des Moldaves aussi.
10:01 -Avant les JO.
10:02 -Ça fonctionne par des usinatrolls, des fermatrolls qui amplifient des tweets qui sont déjà...
10:09 Voilà, ça a eu lieu pendant les élections françaises, mais également pendant l'élection
10:14 de 2016 de Donald Trump où on sait que les russes étaient également à la manœuvre
10:17 avec le même procédé.
10:18 On amplifie et on fait grossir...
10:19 -C'est pour ça que sur Internet, il y a 100 fois les mêmes tweets.
10:21 -Oui.
10:22 -Avec différentes...
10:23 -Et là, actuellement, vous avez des alertes très fortes à propos des Jeux olympiques.
10:27 -Exactement, c'est quoi ?
10:28 -Au cours des Jeux olympiques, vous avez des risques à la fois de terrorisme, d'attentat,
10:32 mais aussi de déstabilisation des réseaux informatiques.
10:34 -Ca, comment...
10:35 -Le ministère de l'Intérieur a bâti une cellule spéciale, très longue.
10:40 Je pense que Darmanin, s'il n'en a pas parlé, il va en parler, mais ils sont très, très
10:43 à cheval là-dessus.
10:44 -Il en a déjà parlé.
10:45 -Il en a parlé.
10:46 -Pas plus tard qu'aujourd'hui, il y a eu des perturbations dans certains ministères,
10:49 ministères du travail.
10:50 -Oui, c'est ça.
10:51 -Aujourd'hui, on ne connaît pas l'origine.
10:52 -Les Jeux olympiques ont toujours été une cible pour le terrorisme et pour la déstabilisation.
10:56 On ne va pas rappeler Munich.
10:57 -Bien sûr.
10:58 -Il y a des attaques informatiques, notamment aujourd'hui.
11:00 -Exactement, dans les ministères.
11:01 -Absolument.
11:02 -Dans plusieurs ministères, aujourd'hui, il y a eu des attaques informatiques.
11:04 -Et je dois dire que Mme Obama a également été victime de la même chose, de la même
11:07 histoire.
11:08 -Ah oui ?
11:09 -Et la vice-première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, aussi, on lui a dit que c'était...
11:14 Bon, c'est comme ça, on essaie d'attaquer.
11:17 Les gens anti-système font ça en général.
11:19 -Sur le fait que Barack Obama n'était pas américain et n'était pas né aux Etats-Unis,
11:23 pareil, ça avait fait l'objet d'une rumeur et il avait dû, à un moment donné, se justifier,
11:27 le prouver avec la carte d'identité.
11:30 -Exactement.
11:31 -L'objectif, c'est de saper la confiance dans les démocraties.
11:33 -C'est de créer d'un doute.
11:35 -C'est de créer des ordres et de faire en sorte que tout le monde se méfie de tout
11:38 le monde, de façon à intervenir ensuite de façon autoritaire.
11:41 C'est ça, leur objectif.
11:42 -Alors, il y a plein de gens qui disent que ça ne vient pas d'extrême droite, etc.,
11:46 que ça viendrait plutôt d'une influenceuse, et qui après, derrière, ça a pris une ampleur
11:55 incroyable.
11:56 Voilà, c'est la théorie des gens, ce n'est pas du tout ce que vous avez dit, apparemment,
11:59 Gilles et Bernard.
12:00 En tout cas, il y a deux...
12:01 -De toute façon, les chemins de la rumeur...
12:02 -En tout cas, elles, elles sont attaquées en justice, ces deux femmes.
12:05 -Les chemins de la rumeur sont extrêmement difficiles à cibler.
12:08 -Peut-être que la reprise, l'influenceuse a repris cette influence.
12:10 -On ne sait jamais exactement qui est la poule et qui est l'oeuvre.
12:12 -C'est ça.
12:13 -C'est une énorme...
12:14 -Sachez-le, c'est une énorme connerie, on le redit, et des conneries, on en voit tous
12:19 les jours.
12:20 -En tout cas, c'est très bien de sortir de l'anonymat et de les afficher, en fait.
12:21 -Ouais, je suis d'accord.
12:22 -Parce qu'on n'en peut plus, en fait, cette impunité comme ça des réseaux sociaux,
12:25 de couvrir des rumeurs comme ça.
12:26 -C'est pour ça que je trouve qu'il y a un moment donné, malheureusement, on n'a plus
12:29 le choix, quand on est président de la République, qu'il y ait une rumeur comme celle-là.
12:32 -Vous avez actuellement un développement de fausses rumeurs sur le bitcoin ou sur les
12:38 crypto-monnaies, avec des systèmes qui permettraient, soi-disant, de gagner de l'argent très rapidement,
12:43 alors qu'en réalité...
12:44 -On a eu un monsieur ici qui s'est fait prendre sa 100 000 euros.
12:47 -Oui, bon, ça peut...
12:48 À partir du moment où la monnaie n'est pas contrôlée...
12:50 -Alors ça, surtout, ne le faites pas, hein, les chéris.
12:53 -Ne le faites pas, ne le faites pas.
12:54 -Les chéris, quand on vous demande, je le dis, quand on vous demande, par exemple,
12:56 vous avez fait un truc et on vous dit "oui, mais il faut rajouter 20 000 euros ou 10 000
13:01 euros ou 5 000 euros pour récupérer votre argent", sachez que c'est toujours une embrouille.
13:04 -Ca n'existe pas, ça.
13:05 -C'est comme les photos.
13:07 Sachez-le, les jeunes filles, s'il y a un photographe qui vous dit "il faut payer pour
13:11 avoir des photos, vous êtes très belles, mais il faut payer pour avoir des photos",
13:13 c'est aussi une énorme connerie.
13:14 Si vous êtes magnifique et que vous devez être mannequin, les photos, c'est pas payant.
13:18 Voilà, je vous le dis, on ne paye pas les photos.
13:19 Donc ça, tout ça, c'est des grosses arnaques.
13:21 Et surtout, quand on vous dit "voilà, remettez 5 000 euros ou 10 000 euros parce qu'il faut
13:25 arriver à un compteron et vous allez pouvoir récupérer", sachez que c'est une énorme
13:29 arnaque et ça, ça tourne beaucoup en ce moment.
13:31 -Il y a une autre arnaque qui est très facile et qui est très banale, c'est la rénovation
13:35 de la carte vitale.
13:36 -Ah c'est quoi ça ?
13:37 -Vous proposez une nouvelle carte vitale.
13:38 -Ah oui ?
13:39 -Oui.
13:40 En réalité, c'est uniquement pour vous piquer vos coordonnées personnelles et le
13:43 compte.
13:44 -Et le compte.
13:45 -Et le compte.
13:46 -Il y a un nouveau truc qui vient de sortir, c'est le 888.
13:49 Vous l'avez pas reçu, vous ?
13:50 -C'est quoi ça ?
13:51 -Plusieurs amis ont reçu.
13:52 Vous savez, on fait le 888 pour interroger sa boite.
13:54 -Oui, la messagerie.
13:55 -Sa messagerie.
13:56 -La messagerie.
13:57 -Il vous donne un code chiffré qu'il faut rentrer désormais pour accéder à votre
14:03 messagerie vocale.
14:04 Ne le faites surtout pas.
14:05 Parce que là, hop, direct.
14:08 -C'est pour Orange Chat qui t'a appelé, non ?
14:09 -Non, non, je te garantis que c'est vrai.
14:11 -Et ça, c'est quoi ça ?
14:12 -Ah, mais plusieurs amis l'ont eu parce que moi j'ai appelé un spécialiste.
14:15 -Mais il se passe quoi après ?
14:16 -Parce que j'y connais rien.
14:17 Eh ben ça y est, rentre dans votre téléphone et tout.
14:19 Quand vous faites le 888, il vous propose un code, mais vraiment, je l'ai là.
14:22 Il vous propose un code et ce code-là révèle tout.
14:26 -Et comment tu fais pour écouter ta voie de vocale alors ?
14:27 -Ben tu fais le 888, mais tu fais rien.
14:30 -Oui, je fais un autre.
14:31 -Il n'a rien compris.
14:32 -Tu es très en fait de ton info là, frère.
14:33 -Je ne suis pas très en fait de ton info.
14:34 -Même Jean-Marc, il a compris que tu dis un bazar.
14:38 Jean-Marc, il y a des raisons de s'inquiéter pour les JO ou pas ?
14:40 -Ah oui, parce que je n'ai pas compris le 888.
14:43 -Ah, t'es pas sympa toi.
14:46 -Non, mais il y a...
14:48 -Théoriquement, on ne va pas s'inquiéter.
14:50 Je pense qu'il y a des gens qui s'en inquiètent.
14:52 Donc le métier, c'est d'évaluer les risques et éventuellement de les gérer.
14:58 J'espère qu'il ne va rien se passer.
15:00 Ce serait tragique.
15:01 -J'espère aussi.
15:02 -Je peux vous lire ma connerie ou pas ?
15:03 -Vas-y.
15:04 -Bon.
15:05 "La sécurité de la messagerie évolue avec un code secret à 6 chiffres au lieu de 4.
15:09 Votre code réinitialisé, nous vous incitons à le modifier depuis le 888.
15:15 Ce code permet de consulter vos messages depuis un autre téléphone ou depuis l'étranger."
15:20 -Donc ça c'est faux.
15:21 -Ça c'est faux.
15:22 -Ah ouais.
15:23 -Non mais je vous le dis, excusez-moi, moi j'ai envie d'être gentil avec tout le monde.
15:26 J'ai reçu ça.
15:27 J'ai appelé un grand spécialiste.
15:28 -T'as pas découvert la bombe atomique non plus.
15:30 -J'ai pas envie qu'on découvre mes comptes.
15:32 Il est gentil lui.
15:33 -On peut pirater ton téléphone durant ce code.
15:35 -On peut pirater son téléphone pour voir quoi ?
15:37 -Le montant de la retraite.
15:38 -Bravo.
15:39 -C'est vrai.
15:40 -Défilé, défilé.
15:41 Merci.
15:42 [Musique]